google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS

vendredi 21 mars 2025

Paul Cadmus (1904-1999) - Lincoln Kirstein



Paul Cadmus (1904-1999) Lincoln Kirstein, 1937

Paul Cadmus (1904-1999)
Lincoln Kirstein, 1937
 


Paul Cadmus est un peintre, pastelliste et dessinateur américain. dont ce blog publie, depuis 2016, l'intégralité des dessins connus.  
De son vivant, il connaît la célébrité avec une série de tempera sur toile figurant des scènes de genre urbaines, inscrites dans le mouvement réaliste social alors dominant, mêlant satire, ironie, goût du grotesque, et il reçut de nombreuses commandes. Dans les années 1960, son œuvre révéla plus franchement aux yeux du public une forme d'homo-érotisme affirmé, entre autres à travers une série de dessins de nus masculins, tandis que son style évoluait vers ce qui fut appelé le réalisme magique.
Dans la seconde moitié de sa vie, Cadmus ralentit sa production de peinture et donna plus de place au dessin. L’œuvre dessiné de Paul Cadmus est très important, constitué surtout de nus masculins, et de femmes et d'hommes du monde de la danse pendant leurs exercices. Sa technique de dessin est académique, très référée à l’époque baroque. Il travaille beaucoup sur papier teinté, et mélange les techniques et outils pour aboutir à un style personnel. Son utilisation de la hachure large et par petites zones superposées pour le modelé des corps en est une caractéristique importante.
 
Consultez aussi notre podcast 
LES TABLEAUX QUI PARLENT 
 

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dimanche 16 mars 2025

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 134 - GUSTAVE MOREAU : LES DEUX FAUCHÉS

 

 


LES TABLEAUX QUI PARLENT
une série de Podcast par Francis Rousseau
 
GUSTAVE MOREAU (1826-1898)
Le jeune homme et la mort,
A gauche, version conservée au Fogg Art Museum, Harvard
A droite, version conservée Musée D’orsay, PAris  


Il existe de nombreuses répliques de l’original présenté au Salon de 1865.
Celle d’Orsay à droite donc et celle d’Harvard  à gauche sont sensiblement différentes.
 Sans vouloir jouer au jeux des 7 erreurs, on notera que la version d’Orsay montre un cadre peint dans la toile elle même, alors que l’autre non.  La signature figure sur le cadre orné des fleurs qui le garnissent, exactement comme l’on pourrait garnir une tombe.
(
Ponctuation sonore)

Une façon pour cette version  d’insister sur l’idée que la Mort a déjà fait son oeuvre alors qu’elle n’ a pas commencé à agir dans l’autre  version, celle de gauche  d’une façon générale beaucoup plus vivante y compris dans les couleurs.   Ne pas oublier que Gustave Moreau est LE représentant du mouvement symboliste.

(Ponctuation sonore)

Dans la version de droite, la mort a déjà tellement fait son oeuvre donc que le jeune homme s’apprête à disparaitre du cadre, son pied gauche s’en tenant déjà à la bordure extrême.  
Par contre la mort elle-même représentée par une femme aux traits diaphanes et insaisissables, n’est pas différente selon les deux versions.  C’est bien la même qui passe derrière le jeune homme et l’enlasse d’un mouvement que l’on imagine imperceptible, silencieux  et glacial. Oui la Mort ou la Parque comme on voudra ,qui flotte dans les airs telle une créature invertébrée tient ferme son sablier en ne le quittant pas du regard, comme si elle ne voulait pas laisser passer un quart de seconde de trop.

(Ponctuation sonore)

Comme l’écrira Jean Lorrain dans le poème consacré à ce tableau
« Aussi la mort pour lui fut douce et passagère
Et tandis qu'il descend, comme une ombre légère,
La déesse fatale, au front pur et voilé,
Voltige en l'effleurant du souffle de sa robe
Et, pensive, sourit sous le voile enroulé,
Dont un pli virginal et tremblant la dérobe. »
Par contre le jeune homme qui est en train de se couronner des Lauriers d’Apollon et brandit les narcisses de Perséphone, dans l’une et l’autre version, est peint très différemment selon la version. Très présent voir même joyeux sur la  toile de gauche, son image est beaucoup  plus  estompée  comme en cours d’effacement dans un halo lumineux  sur la toile de droite exactement comme si  la mort venait juste de  passer.

mercredi 12 mars 2025

Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929) - Dans la forêt


Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929) Dans la forêt Musée d'Orsay, Paris

Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929)
Dans la forêt
Musée d'Orsay, Paris
 
Fils d'un tailleur parisien, Pascal Dagnan-Bouveret est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec Jules Bast-Lepage et Gustave Courtois, avec qui il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.
Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et fréquente les cercles symbolistes. Il est proche de la comtesse Renée de Béarn qui lui achète La Cène, important tableau installé dans la "salle byzantine" de l'hôtel de Béarn. Il obtient de nombreux succès en particulier aux États-Unis où il reçoit des commandes de la famille Frick, là l'origine de la célèbre Frick collection Vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900 et en deviendra président en 1914. La fin de sa vie est endeuillée par la perte de son fils Jean Dagnan, médecin et agrégé de philosophie, victime de la grippe espagnole.
Il laisse de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.
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lundi 3 mars 2025

Pierre Loti (1850-1923) - Deux Gabiers



Pierre Loti (1850-1923) Deux Gabiers vers 1886

Pierre Loti (1850-1923)
Deux Gabiers vers 1886  


Louis-Marie-Julien Viaud dit Pierre Loti, est un écrivain, officier de marine français et académicien.
Pierre Loti, dont une grande partie de l'œuvre est d'inspiration autobiographique, s'est nourri de ses voyages pour écrire ses romans, par exemple à Tahiti pour Le Mariage de Loti (Rarahu) (1882), au Sénégal pour Le Roman d'un spahi (1881) ou au Japon pour Madame Chrysanthème (1887). Il a gardé toute sa vie une attirance très forte pour la Turquie, où le fascinait la place de la sensualité : il l'illustre notamment dans Aziyadé (1879), et sa suite Fantôme d'Orient (1892). Pierre Loti a également exploité l'exotisme régional dans certaines de ses œuvres les plus connues, comme celui de la Bretagne dans le roman Mon frère Yves (1883) ou Pêcheur d'Islande (1886), et du Pays basque dans Ramuntcho (1897).
 Pierre Loti a été sélectionné quatre fois pour Prix Nobel de littérature, en 1910, 1911, 1912 et 1913

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jeudi 27 février 2025

Prosper-Joseph Florence (1849-1904) - Patineur au bois de Boulogne


Prosper-Joseph Florence (1849-1904) Patineur au bois de Boulogne, 1880 Musée Carnavalet

 

Prosper-Joseph Florence (1849-1904)
Patineur au bois de Boulogne, 1880
Musée Carnavalet

Lors du décès de leur père, Lucien-Léopold Lobin, Lucien et Etienne Lobin travaillent dans leur atelier de Verrerie. Mais c’est leur oncle (beau-frère de leur père), Joseph-Prosper Florence, qui reprendra la tête de l’atelier. La société change alors de nom et devient « Lobin et Florence ». Joseph-Prosper Florence n’est ni un grand peintre, ni un grand gestionnaire. Peu à peu, l’activité de l’entreprise régresse et les bénéfices se réduisent. Pour relancer la société, il s’associe en 1897 avec Bigot et Heinrich, mais sans succès. En octobre 1904, J.-P. Florence se retire. Ses associés achèvent seuls les dernières verrières posées vers 1905.

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dimanche 23 février 2025

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 132 - Marcel Proust : du côté de chez Bébert !

 

LES TABLEAUX QUI PARLENT
Une série de podcasts par Francis Rousseau

Adroite, Jacques Emile Blanche (1861–1942)  - Portrait de Marcel Proust a 21 ans -   Musée d'Orsay Paris
A gauche, Portrait d’un Boxeur russe, réclame photographique pour la Foire de Nogent, 1909, collection privée


« Proust m’a appris à mentir «  disait Marguerite Duras . Et il mentait bien surtout en ce qui le concernait comme le révèle plusieurs  études récentes portant aussi bien sur son oeuvre que sur sa vie. 
(Voix de Roland Barhes)
Ecrire c’est regarder et transposer. Un écrivain est souvent un voyeur . Et Proust le fut. Sans entrer dans les détails de ces virées absolument sordides sous la plume, on peut rapidement en déduire que Marcel Proust ne passait pas autant de temps dans sa chambre qu’il voulait bien le faire croire et que, lorsqu’il sortait en ville, on ne le croisait pas seulement dans les salons des duchesses et des princes de son cher temps perdu.
(Voix de Jean Cocteau)
Et toc pour le fameux portrait que nous voyons  ici d’ailleurs ! 
Il y  avait aussi le temps présent et il semblerait que Proust l’ait beaucoup utilisé a fréquenter les garnis borgnes de la rue de Réaumur et les bains de vapeurs du quartier des Halles,  lieu de toutes les turpitudes d’alors.
Un personnage a grandement a grandement  Marcel à savoir ces désirs inavouables , il s’agit  Albert Le Cuziat , dit Bebert  personnage plus que sulfureux de la belle époque, valet de pieds et amant du Comte Orloff.
Proust  le décrit d’emblée comme un « homme qui n'aime que les vieux messieurs », le surprend  en train de faire l'amour avec Charlus, dont il devient  le « secrétaire », puis pour le compte duquel il achète et dirige… une maison close. La réalité  n’est pas du tout  éloignée de la fiction. Par une de ces inversions autobiographiques que Roland Barthes qualifiait d’  « image théorique de la création proustienne », Jupien est bel et bien le Cuziat, et Charlus pourrait bel et bien être Proust lui-même ou en tout cas une partie de lui même,  la partie la moins glorieuse et la moins cloitrée. Et oui de temps en temps il était preêt à abandonner ses poudres et pilules anti allergiques pour d’autres aventures  ! 

Si vous voulez connaitre la suite, regardez le podcast

jeudi 20 février 2025

Jean-Étienne Liotard (1702-1789) - Portrait de Joseph II

 

JJean-Étienne Liotard ( 1702-1789) Portrait de Joseph II, Empereur du Saint Empire Romain Germanique et Roi de Hongrie, Croatie et Bohême Huile sur toile, 1762 Musée d'Art et d'Histoire de Genève




Jean-Étienne Liotard (1702-1789)
Portrait de Joseph II, Empereur du Saint Empire Romain Germanique et Roi de Hongrie, Croatie et Bohême
Huile sur toile, 1762
Musée d'Art et d'Histoire de Genève


Rappel biographique : Le peintre genevois Jean-Etienne Liotard (1702-1789) a voyagé à Naples, à Rome, à Constantinople, à Vienne, en Hollande et à Londres. Surnommé le peintre turc à cause du costume oriental qu'il avait choisi de porter depuis son passage à Constantinople, il a peint beaucoup de portraits (dont celui d'un pape) et un nombre très restreint de natures mortes. Collectionneur, expert en peintures pour les anciens maîtres, il est également l'auteur d'un Traité des principes et des règles de la peinture (1781). Son œuvre varié et prolifique est reconsidéré depuis les années 2000 à travers de nombreuses rétrospectives. Jean-Étienne Liotard est né en république de Genève le dernier né d'une fratrie, dont un frère jumeau, Jean-Michel (1702-1796), sera un célèbre dessinateur et graveur. Peu de détails semblent nous être parvenus sur son enfance. En 1720, Antoine, son père est en partie ruiné à la suite du krach du système de Law3. Malgré tout, Jean-Étienne Liotard reçoit l'enseignement du miniaturiste et professeur de dessin genevois Daniel Gardelle (1673-1753), qu'il surpasse au bout de quelques mois dans l'art de la copie1. Puis, il entre au service de Jean-Louis Petitot (1692-1730), dont il copie les émaux et des miniatures avec une remarquable compétence. Par la suite, il mèna une vie de voyages et d'aventures toujours abondamment nourrie de portraits des célébrités ou des anonymes qu'il croisait et qui le conduisirent à devenir un des peintres les plus célèbres de son temps.
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dimanche 16 février 2025

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 131 - Gustave Courtois despathe la tige

 
 
Gustave Courtois (1852-1923)
 Le Trieur de Maïs
Musée d'art et d'histoire de Pontarlier, France

Rien ne prédestinait vraiment Gustave Courtois, fils d'un garçon charcutier et d'une blanchisseuse à devenir artiste peintre. A ceci près que sa mère qui lui était totalement dévouée, remarqua très vite l' intérêt pour l'art que le jeune Gustave développa dès qu'il fut scolarisé au lycée de Vesoul, Et, en femme intelligente, elle le poussa dans cette voie selon l’expression consacrée, préférant que son fils peigne des petites cutottes plutôt que de les nettoyer.
Donc entré en 1869 à l’Ecole des beaux-arts de Paris. Gustave devint l’ami très proche de Pascal Dagnan-Bouveret, avec lequel il partagea longtemps son atelier. Et comme Paris le qualifia très vite de l’appellation péjorative de « peintre provincial », et bien il s’en retourna dans sa province et dans d’autres où il fit merveille. Adieu Paris.
Le modèle est un paysan. Comtois ? Basque ? Savoyard ? On ne sait pas trop. En tout cas il ne s’agit pas de Maurice Deriaz qui fut le modèle favori du peintre (consultez notre podcast N° 56 donné en lien.) 
 
Pour connaitre la suite écoutez ce podcast 
 
 
 
 

mercredi 12 février 2025

Nikiforos Lytras (1832–1904) - Galatas the milkman



Nikiforos Lytras (1832-1904) Galatas the milkman National Gallery of Greece, 1895 Alexandros Soutzos Museum


Nikiforos Lytras (1832-1904)
Galatas the milkman
National Gallery of Greece, 1895
Alexandros Soutzos Museum

Nikifóros Lýtras (Νικηφόρος Λύτρας)  était un peintre grec, fils d'un sculpteur de marbre d'une grande popularité. Il fut d'abord élève de l'Académie royale des beaux-arts de Munich puis professeur à l'École des beaux-arts d'Athènes. Il conserva ce poste toute sa vie. Durant l'été 1873, il voyagea en Asie Mineure en compagnie de son ami Nikólaos Gýzis. Il resta le défenseur d'un académisme pictural appris à Munich, s'intéressant aux thèmes ethnographiques et aux portraits. Son portrait le plus célèbre était celui du couple royal, Othon 1er et Amalia,  mais aujourd'hui il est plus connu pur des portraits  dits "ethniques"comme celui de  Christos le Nigérien (1873-74).

 
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dimanche 9 février 2025

LES TABLEAUX QUI PARLENT N°130 - Franz Liszt, agent 007 ?

 

 

Friedrich von Amerling (1803 -1887)  
Portrait de Franz Liszt en 1838
Collection privée

Franz Liszt était-il la Mata Hari des salles de concert et le James Bond du clavier ? Les histoires d’espions sont toujours compliquées et par essence secrètes, mais il semblerait que dans le cas précis la réponse soit positive … et d’autant plus que Liszt n’a laissé aucune trace de cette activité parallèle.
Donc chapeau l’artiste pour avoir si bien fait le job, si on peut dire !  

Célèbre compositeur et pianiste, d’une célébrité équivalente à celle des Beatles ou de Mickael Jackson en leur temps, Liszt n’était pas célèbre a priori pour avoir été un espion, même si de son vivant on l’appelait le « pianiste au doigts d’or ». (Goldfingers donc!) … non je plaisante.   
Mais justement… il n’est sans doute le premier de son espèce ni le dernier d’ailleurs, je veux dire un artiste au sommet de sa gloire qui met cette gloire au service de sa patrie ou d’une autre ouvrant la route précisément la route aux Mata Hari, Josephine Baker et autre Wolfgang Amadeus Mozart en personne qui aurait, dit on, été un agent pétaradant du Vatican… 

Si vous voulez connaitre la suite, écoutez le podcast....


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mardi 4 février 2025

Frank Albert Rinehart (1861-1928) - Cheyenne Chief Wolf Robe.



Frank Albert Rinehart (1861-1928) Cheyenne Chief Wolf Robe. Photo, Color halftone reproduction of a painting , 1898


Frank Albert Rinehart (1861-1928)
Cheyenne Chief Wolf Robe.
Photo, Color halftone reproduction of a painting , 1898


Frank Albert Rinehart était célèbre pour ses photographies de  personnalités amérindiennes, en particulier pour ses portraits de dirigeants et de membres des délégations qui ont assisté au Congrès indien de 1898 à Omaha. D'origine germanique, Rinehart est né à Lodi  Illinois). Dans les années 1870, il déménagea dans à Denver (Colorado) pour trouver un emploi dans le studio de photographie Charles Bohm. En 1881, les  Rinehart  et son frère formèrent un partenariat avec le célèbre photographe William Henry Jackson, réputé pour ses photos prises en Europe. Sous son enseignements Rinehart perfectionna ses compétences professionnelles développa son intérêt pour la culture amérindienne. En 1898, et à l'occasion du Congrès indien, Rinehart fut chargé de photographier les personnalités amérindiennes qui assistèrent à l'évènement. Avec son assistant Adolph Muhr (qui sera plus tard employé par le célèbre photographe Edward S. Curtis et sera chargé de la colorisation des photos de Rinehart ), ils ont produit ce qui est maintenant considéré comme « l'une des meilleures  sources documentaires  photographiques des dirigeants indiens au tournant du siècle ».
Après le Congrès indien, Rinehart et Muhr ont parcouru les réserves indiennes pendant deux années, décrivant des dirigeants amérindiens qui n'avaient pas assisté à l'événement, ainsi que des aspects généraux de la vie quotidienne et de la culture autochtone.
La collection de photographies indiennes Rinehart est actuellement conservée à la Haskell Indian Nations University. Depuis 1994, la collection est organisée, conservée, copiée et cataloguée dans une base de données informatique, financée par le Bureau of Indian Affairs et la Fondation Hallmark. Il comprend des images de l'Exposition de 1898, de l'Exposition de la Grande Amérique de 1899, des portraits en studio de 1900 et des photographies de Rinehart prises à la Crow Agency dans le Montana également en 1900. 

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vendredi 31 janvier 2025

Károly Ferenczy (1862-1917) - Acrobats, 1913.


Károly Ferenczy (1862-1917), Acrobats, 1913




Károly Ferenczy (1862-1917)
Acrobats, 1913
Galerie nationale hongroise

Le peintre hongrois Károly Ferenczy, membre et figure majeure de la communauté d'artistes Nagybánya, a peint plusieurs fois dans sa vie, le thème des lutteurs et d'une façon générale des métiers du cirque.
Ferenczy est considéré comme le "père de l'impressionnisme et du post-impressionnisme hongrois" et le "fondateur de la peinture hongroise moderne". On trouve une cinquantaine de ses oeuvres à la Galerie nationale hongroise ; d 'autres sont répartis entres diverses institutions régionales, notamment le Musée Ferenczy Károly, fondé dans sa ville natale de Szentendre, et des collectionneurs privés.
En 1966, la Galerie nationale hongroise organisa une grande exposition sur le travail de la communauté Nagybánya,: The Art of Nagybánya. En novembre 2011, cette même institution consacrait une grande rétrospective de Ferenczy.


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dimanche 26 janvier 2025

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 129 - Un Freud peut en cacher un autre

 

 

Lucian Freud (1922-2011)
Naked Man on Bed 1989
Huile sur toile
Collection privée.


Un Freud peut en cacher un autre. ici le grand père Sigmund inventeur de la psychanalyse est oblitéré par le petit fils, Lucian, considéré comme le plus grands portraitiste britannique du 20e siècle (consulter le podcast N° 54 : La Reine et Freud)
Ici il s’agit de nus ou plutôt de « sujets dénudés » comme il les appelait. Le moins que l’on puisse dire est que les nus que Lucian Freud a peint nous confrontent à l’évidence que la nudité est une chose troublante, voir même dérangeante.
Certains pourraient même penser que Lucian Freud prend un certain plaisir (malin peut être a rendre le nu, tous ses nus, particulièrement dérangeant. Celui que nous voyons la, est sans doute l’un des plus sobres ! Dans cette toile, pas de chiens (on oublie qu’il a été un très grand peintre animalier aussi ) vautrer sur le lit ou de rats cachés dans la main comme des objets sexuels, qui viennent ajouter à la vision de l’appareil génital présenté avec détail, les jambes écartées. comme d’habitude dans ses nus masculins. Seul accessoire si on peut dire, ce sujet dénudé très cru, une plongée , peu discrète, sur sa région anale et une chaussette à moitié enlevée qui viennent esquisser une autre histoire et distraire un peu sujet principal.
Le personnage à la pilosité fournie, à la peau très blanche par endroit grise, doit avoir entre dans la quarantaine et la cinquantaine . On ne peut dire plus puisqu’il cache le haut du visage avec sa main, comme si il voulait se protéger de la lumière pour mieux dormir. L’autre main par contre est proche du pénis et saisi dans un mouvement de grattage des poils qui sont au dessus dans cette partie que l’on appelle assez bizarrement les Monts de Venus....

 

Pour connaitre la suite, écoutez ce  podcast

jeudi 23 janvier 2025

John Minton (1917- 1957) - Jamaican Street Scene


John Minton (1917- 957) Jamaican Street scene


John Minton (1917- 1957)
Jamaican Street scene

Francis John Minton était un peintre, illustrateur, scénographe et enseignant anglais. Après des études en France, il devint professeur à Londres tout en maintenant une production importante d'œuvres. En plus des paysages, portraits et autres peintures, dont certains peints à une très grande échelle , il s'est forgé une réputation d'illustrateur de livres. Au milieu des années 1950, Minton s'est retrouvé en désaccord avec la tendance abstraite qui devenait alors à la mode et se sentait de plus en plus marginalisé. Souffrant de problèmes psychologiques, il se soigna lui-même avec de l'alcool avant de suicider en 1957.


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dimanche 19 janvier 2025

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 128 - Mozart et ses ponctuations très sonores !

 

 

Louis Carrogis dit Carmontelle (1717-1806)
Portrait du jeune Wolfgang Amadeus Mozart jouant à Paris avec son père  Leopold et sa soeur Nanerl  
Musée Condé, Chantilly, France


Et oui bien que s’agissant du divin Mozart, et que je sois , plutôt « prout ma chère que prout pas cher »,  ce podcast est déconseillé aux oreilles sensibles.
Le délicat Mozart, celui là même  qui  a donné a l’expression « C’est du Mozart « pour exprimer  la éelicatesse et le bon goût était il en réalité  un horrible petit diable scatologique ? Eh bien… ’il y a de fortes présomptions dans ce sens.
Et cette constatation ne se base  seulement sur le Canon numero de Catalogue Keuchel 231  qu’il écrivit en 1977 et dont le titre est en toute simplicité  « Leck Mich im Arsh  ce qui signifie pour les noms germanophones « Lèche  moi  le cul » le texte ajoutant  « vite, vite ».
En voici  un extrait… je veux dire du canon, bien sûr !  

Pour cannaitre la suite écoutez le podcast....

dimanche 12 janvier 2025

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 124 - Royales maitresses - Pince moi je rêve !

 

 

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 127
 Une série de podcast par Francis Rousseau


Ecole de Fontainebleau
Gabrielle d’Estrée et une des ses soeurs, vers 1594-1595
Huile sur panneau de chêne, 96 cm x 125
Musée du Louvre, Paris


Mais que font ces 3 dames ? Qui étaient elles? Où vivaient elles ? D’où venaient elles ? et autres questions existentielles. du même acabit  
 (ponctuation sonore)
A la première question : que font elles  ? eh bien cela parait clair :  elles se pincent le téton  dans une baignoire pendant que la troisième  rapièce des vieux chiffons derrière un rideau rouge,  devant une cheminée rougeoyante mais presque éteinte, détail qui a son importance symbolique… Il faut dire qu’étant donné la tenue des premières deux dames  (si je peux dire) , il n’a pas pas l’air de faire très froid dans la pièce.
(ponctuation sonore)
Donc deux de ces dames prennent un bain. Eh oui, car on prenait aussi des bains au Moyen Age. Moins que sous l’Antiquité certes, mais tout de même.  Même si les hommes étaient moins délicats et sentaient souvent le bouc,
une dame de qualité, elle,  se devait  de ne pas sentir la chèvre, mais la rose.
Bref en se baignant  dans la même baignoire, notera-t-on,  il y a en a une qui en profite pour pincer le téton de l’autre. Ouh la coquine!  Mais là encore il y a une raison précise qui n’a  vpour unique but d’activer l’algorythme censure de  BIP  !  Truandaille !
(ponctuation sonore)
Qui sont elles?  Alors là,  ça se corse un peu.
Pour les uns il s’agirait de deux soeurs : la belle Gabrielle d’Estrée duchesse de Beaufort à droite et  sa soeur Julienne-Hyppolyte d’Estrée,  duchesse de Villars. à gauche.
Deux dames de  très haut rang  puisque que Gabrielle d’Estrée  resta dans l’Histoire comme était la favorite du roi Henry IV  dit » le vert galant » , c’est à dire le vieux cochon en langage moderne !
 Elle en eut même quatre enfants, dont César de Vendôme auquel il est fait allusion ici fut l’ainé.  En effet le symbole de ce  tableau  qui serait en réalité un allégorie,  ne serait rien de moins que l’annonce de sa naissance le 7 juin 1594,  d’où l’attention portée au téton. Diantre ! Corne de bouc  !
Ce tableau aurait donc été peint peu après l’accouchement  donc, au mois de  Juillet  ou d’Août  ce qui explique le peu de vaillance du feu dans la cheminée, sachant que dans les châteaux royaux, il était d’usage d’entretenir un feu dans l’âtre tout au long de l’année, hiver comme été.
 (ponctuation sonore)

vendredi 10 janvier 2025

Jean-Antoine Watteau (1684-1721) - Arlequin, Pierrot et Scapin


.Jean-Antoine Watteau (1684-1721) - Arlequin, Pierrot et Scapin

.Jean-Antoine Watteau (1684-1721)
Arlequin, Pierrot et Scapin

Absolument adulé de son époque par un petit groupe d'admirateurs, auréolé d'une légende romantique au 19e siècle, Watteau demeure  "un accident dans l'Histoire de l 'art" et un inconnu pour la plupart des hommes du 21e siècle, malgré les prix fabuleux atteints par ses toiles ou le moindre de ses dessins. Les biographes se perdent et nous perdent souvent dans les détails assez contradictoires de sa vie, dans l'histoire complexe de ses relations, parfois orageuses, avec ses amis, ses condisciples, ses maîtres et ses protecteurs, complexité qui reflète l'instabilité de son caractère et de son humeur que tous  ses contemporains sans exceptions définissent comme sombre et souvent mauvaise. 
Quant à la chronologie de son œuvre, elle demeure - pour le moins - peu assurée...
Selon l'Encyclopédie Larousse, le nombre de ses toiles est évaluée aujourd'hui à 200 environ, toujours d'un format assez restreint, presque jamais datées et jamais signées, comme la plupart de ses dessins et études préparatoires souvent empreintes de mélancolie et d'inquiétude.

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dimanche 5 janvier 2025

Jan Preisler (1872-1918) - Le Lac noir 1900

Jan Preisler (1872-1918) Le Lac noir 1900


Jan Preisler (1872-1918)
Le Lac noir 1900

 Jan Preisler commence à peindre dans un style néo-romantique, mais plus tard, il en vient à préférer l’approche allégorique du symbolisme. À la fin des années 1890, sous l'influence d’Alfons Mucha et de Vojtěch Preissig, il se lance dans l’Art nouveau. Au début du siècle suivant, il tente d’exprimer les profondeurs ineffables et mystérieuses de l’âme, remplie de mélancolie et de désir, et trouve son inspiration dans la poésie. En plus de ses toiles, il contribue, en collaboration avec l’architecte Jan Kotěra, à la décoration de plusieurs bâtiments, dont la Maison municipale et l’Hôtel Central

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mardi 31 décembre 2024

Adriaen Brouwer (1605/1606–1638 )- Homme endormi



 

Adriaen Brouwer (1605/1606–1638) Homme endormi Huile sur bois Wallace Collection

 

Adriaen Brouwer (1605/1606–1638)
Homme endormi
Huile sur bois
Wallace Collection

 

Reprenant des sujets chers à Pieter Brueghel l'Ancien (vie paysanne), qu'il traite dans le style influencé par Frans Hals, et Pierre-Paul Rubens par l’intensité lumineuse et la transparence de ses couleurs, Adriaen Brouwer excella dans les scènes de genre. Il peignit exclusivement des scènes de la vie paysanne et de tavernes – danses paysannes, joueurs de cartes, fumeurs, buveurs et bagarres –, caractérisése par une grande vivacité des caractères et par un sens de l’observation remarquable. Il exerça une influence significative non seulement sur Josse van Craesbeeck, que Brouwer aurait connu en prison et formé, mais également sur David Rijckaert, David Teniers le Jeune et les Hollandais Adriaen Van Ostade, Cornelis et Herman Saftleven. Rubens estimait hautement ses peintures au point d’en acheter un certain nombre pour sa collection d’œuvres d’art. Plusieurs dizaines de tableaux ainsi que plusieurs dessins sont à l'heure actuelle attribués à Adriaen Brouwer. Ces attributions sont la plupart du temps incertaines, étant donné que l'artiste ne signait et ne datait qu'extrêmement rarement ses œuvres – elles portent éventuellement ses initiales : un monogramme (qui ne constitue pas pour autant une garantie d'authenticité) –, et que bon nombre d'artistes de cette époque ou des suivantes ont donné dans le même genre. Ces attributions font parfois l'objet de révision.


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samedi 28 décembre 2024

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 126 - Le Faune endormi dit Le Faune Barberi...

 

Le Faune Barberini
Sculpture en  marbre,  2, 15m, époque hellénistique,  220 avant J.C.
Glyptothèque de Munich



Cette sculpture est âgée de près de 2250 ans et elle les porte plutot bien .
Elle évoque la part animal de l’homme à travers le portrait d’un faune (appelé satyre chez les grecs), une créature mythologique hybride, mi homme mi bête, à tronc humain et habituellement à pattes de bouc, assez rieur, toujours prêt à prendre une bonne cuite avec ses copains dans le sillage de Bacchus, à jouer de la flute de pan dans les bois et aussi à faire pan pan ou tac tac comme on voudra avec son propre flûtiau aussi d’ailleurs.

Pour connaitre la suite, écoutez ce podcast....

dimanche 22 décembre 2024

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 125 - NUMÉRO SPÉCIAL "NOËL 2024" - Où est.passé le Saint Prépuce?

 

Guido Reni ( 1575- 1642)
La Circoncision  ca. 1600, détail
Collection privée 


Le corps du christ n’ayant jamais été retrouvé puisque selon les Ecritures saintes chrétiennes, Christ est ressuscité d’entre les morts emportant avec lui dans les limbes son corps terrestre, le prépuce de l’enfant qu’il fut et qui lui fut ôté lors du rite de la circoncision  8 jours après sa naissance, c’est a dire le 1 janvier, serait donc la seule partie de son divin corps  qu‘il aurait laissé sur terre.  
L'Évangile selon Luc évoque ainsi cette circoncision de Jésus :
« Et lorsque furent accomplis les huit jours pour sa circoncision, il fut appelé du nom de Jésus, nom indiqué par l'ange avant sa conception » (Lc 2:21).
Etrange ironie de ce destin divin et de ce que Jesus choisit de laisser aux mécréants comme seul preuve physique de son passage sur terre. -

Toujours est il que la convoitise que ce petit bout de « p’tit bout, » connut sous le nom de Saint Prépuce,  suscita pendant les deux derniers millénaires est incommensurable. Loin de moi l’idée de blasphémer, ce n’est pas du tout le genre de la maison et c’est sans aucun interêt mais,  il se trouve que si  on rassemblait tous les saints prépuces revendiqués comme tels  en 2024, il constituerait en un organe qui pourrait aller de la Terre à la Lune.
Dieu est grand certes, mais enfin tout de même, sans compter que le prépuce même saint à ses ses limites !  
Bref nous avons mener l’enquête et en la menant,  nous nous sommes aperçus de deux ou trois choses particulièrement stupéfiantes que ce podcast a choisi de retenir parmi toutes les autres?

mercredi 18 décembre 2024

jeudi 12 décembre 2024

Henry Lamb (1883-1960) - Corporal Fowler

Henry Lamb (1883-1960) Corporal Fowler War Museum, London


Henry Lamb (1883-1960)
Corporal Fowler
War Museum, London

Henry Taylor Lamb est un peintre britannique né en Australie qui fut un élève de Augustus John et un membre fondateur du Camden Town Group.
Henry Lamb est connu pour ses portraits de soldats et son rendu inhabituel des silhouettes, comme l'illustre son portrait le plus connu, celui de Lytton Strachey exagérément allongé. Il a été élu membre associé de la Royal Academy en 1940 puis membre permanent en 1949. Il fut administrateur de la National Portrait Gallery en 1942 et de la Tate Gallery de 1944 à 1951.
Outre The Imperial Museum of Warn des œuvres de Lamb sont conservées dans des musées régionaux en Grande-Bretagne, dans la British Government Art Collection et au Musée des beaux-arts du Canada qui conserve la majorité des portraits des troupes canadiennes ayant participer à la Seconde guerre mondiale.
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dimanche 8 décembre 2024

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 124- Les sacs de Rome


 



Jean -Noel Sylvestre (1847-1926)
Le Sac de Rome par les Wisigoths le 24 Aout 410
Huile sur toile ,197cm x130cm, 1890
Musée Paul Valéry, Sète. 
 
Alors non… ce n’est ni un sac Prada, ni un sac Gucci, ni un sac Armani, pas même un sac Chanel…
et d’autant plus qu’il y a eu deux sacs de Rome - eh oui - celui de 410 par les Wisigoths un petit sac en osier qui dura 3 jours du 24 au 28 Août 410 et celui de 1527 appelé le « Grand Sac » car il dura pas loin de 10 mois de Mai 1527 à Février 1528… une sorte de gros cabas… à roulette même !

mercredi 4 décembre 2024

Hyacinthe Rigaud (1659-1743) - Portrait de Jean-Baptiste Monginot




Hyacinthe Rigaud (1659-1743) Portrait de Jean-Baptiste Monginot, 1688 Collection privée

Hyacinthe Rigaud (1659-1743)
Portrait de Jean-Baptiste Monginot, 1688
Collection privée

Hyacinthe Rigaud, né Jacinto Francisco Honorat Matias Rigau-Ros i Serra né dans la province du Roussillon, (et dont l'orthographe du nom fut francisée en Hyacinthe Rigaud) est considéré comme l’un des plus célèbres portraitistes français de la période classique. Pour Jacques Thuillier, professeur au Collège de France : « Hyacinthe Rigaud fut l’un de ces peintres français qui sous l’Ancien Régime connurent comme portraitistes la plus haute célébrité. Cette admiration était méritée à la fois par l’abondance de l’œuvre et par sa constante perfection. » 

Jean-Baptiste de Monginot (1667-1744), était un maitre-chirurgien relativement célèbre en son temps et un gentilhomme provençal.  L’identification du modèle repose autant sur l’ancienne provenance du tableau que sur la vraisemblance d'une correspondance avec la mention des livres de comptes. Le prix plutôt élevé correspond effectivement à une attitude originale et au fait que deux personnages pouvaient être représentés.  Originaires de Langres, les Monginot n'ont laissé que peu d’indices biographiques. La famille se serait établie en Provence dès la fin du 16e siècle ou au tout début du 17e. Mathieu Monginot (av. 1625 – v. 1696), le père, se maria à Lambesc, le 2 février 1643, avec Isabeau Varette. Jean-Baptiste quant à lui, s’unit à Jeanne Viton le 17 septembre 1696. En examinant de près les drapés encore un peu jeunes ainsi que le style tout à fait typique de ces années 1680-1690 du vêtement de Monginot (avec cette boutonnière très ornée), l’attribution à Rigaud ne fait aucun doute. Le traitement déjà très subtil des expressions du visage, les mains fines et expressives, la couleur rouge du manteau bien caractéristique du style Rigaud, corroborent cette paternité. Il restera sans doute à éclaircir la question de la date à laquelle le portrait peint par Rigaud dans une ovale et figurant Monsieur de Monginot, aurait été intégré selon Dominique Brême par François de Troy (1645-1730), dans son propre portrait de Madame de Monginot conservé au musée des beaux-arts de Nantes.

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mardi 3 décembre 2024

Hendrick ter Brugghen (1588-1629) - Le joueur de fifre


Hendrick ter Brugghen (1588-1629) Le joueur de fifre Staatliche Museen, Cassel.


Hendrick ter Brugghen (1588-1629)
Le joueur de fifre
Staatliche Museen, Cassel.

Hendrick Jansz. ter Brugghen, ou Terbrugghen  est un peintre néerlandais  du siècle d’or et l'un des chefs de file de l’École caravagesque d'Utrecht.
Comme beaucoup de  peintres caravagesques, il a réalisé  plusieurs scènes de genre, souvent des musiciens ou des buveurs représentés seuls, à mi-corps. Les peintures de ter Brugghen qui ont été préservées sont toutes postérieures à 1619 ; avant cette date, on ne connaît tout simplement rien de sa carrière d’artiste.  
Pendant son séjour en Italie, Hendrick ter Brugghen n'a sans doute pas subi seulement l' influence du Caravage, dont son œuvre porte la marque (contraste  entre ombre et lumière et caractère spectaculaire de ses sujets).  Il semble  aussi  avoir emprunté à Bartolomeo Manfredi le goût pour la représentation de musiciens à mi-corps, comme  ci-dessus. 
Bien qu'il disparût prématurément, son œuvre semble avoir été très appréciée de son vivant, et elle exerça une grande influence sur ses contemporains. Malgré cette renommée, ter Brugghen tomba dans l’oubli au siècle suivant. Aujourd’hui « réhabilité », il est devenu le peintre utrechtois du 17e siècle le plus estimé. 

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jeudi 28 novembre 2024

Horst P. Horst (1906-1999) - Steve-McQueen

Horst P. Horst (1906-1999)   Steve-McQueen,1957


Horst P. Horst (1906-1999)
Steve-McQueen,1957

Horst P. Horst, est un photographe de mode américain d'origine allemande. Il est surtout connu pour les photographies de mode qu'il fit pour le magazine Vogue. Horst P. Horst, de son vrai nom Horst Paul Albert Bormann,l étudie l'art à Hambourg avant de s'installer à Paris pour suivre une formation avec Le Corbusier. Contrairement à beaucoup d'artistes de l'époque, il ne fréquente pas la bohème à Montparnasse. Il préfère les milieux bourgeois attirés par l'art. Il rencontre alors le baron George Hoyningen-Huene qui dirige les studios de Vogue France.
Il devient son modèle, puis son amant et son élève. Encouragé par Hoyningen-Huene, il se lance dans la photographie.
En 1931, il réalise ses premiers clichés pour l'édition française de Vogue puis pour l'édition américaine l'année suivante.
En 1935, il prend la tête des studios à la suite du départ de Hoynigen-Huene chez Harper's Bazaar, le magazine concurrent de Vogue et réalise une série « test » de photographies de Lisa Fonssagrives l'année suivante.
Présenté à Luchino Visconti par Coco Chanel, il devient son amant. Ils voyagent ensemble en Tunisie en 1936. Quand la guerre éclate en Europe, il part vivre aux États-Unis. Il obtient la nationalité américaine en 1943. Il travaille pour Vogue jusqu'en 1951, année de fermeture des studios. Il ouvre alors son propre atelier. Il réalise de nombreuses photos d'intérieur chez des personnalités pour le compte de House & Garden , dont il fera la dernière couverture au milieu des années 1980. Il complète son œuvre avec des photos de nus et des natures mortes. En 1971, paraît The beautiful thirties, un livre sur les années 1930 avec ses propres images et celles de Hoynigen-Huene. En 1984, le Centre international de la photographie de New York lui consacre une rétrospective. Horst P Horst, surommé  le « photographe de l'élégance », décède en 1999.
Photographe de studio, aimant préparer minutieusement ses prises de vue, il fut très influencé par la sculpture grecque. Combinant des éclairages dramatiques, le souci du détail et des poses théâtrales, il donne une image de la femme pleine de sensibilité et de grâce.
On a dit de lui qu’« il photographiait les femmes comme des déesses : inaccessibles et d'un calme Olympien ».

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dimanche 24 novembre 2024

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 123 - Torralba et son nu sans queue ni tête

 

 Gerardo Sacristán Torralba (1907 -1964)
Nu. Crayon et gouache
Collection privée.


Torralba comme tous ceux qui ont voulu éviter le sujet qui fâche - la représentation du sexe masculin - ne fait évidement qu’amplifier l’attention portée au sujet. Une tendance très présente au milieu du 20e siècle, surtout aux Etats Unis, en réaction des ligues de vertus contre la prédominance du nu académique sexué, humanisé, issue de la Renaissance et remis au gout du jour par des artistes comme Paul Cadmus, entre autres, car il est loin d’être le seul. (liens de podcasts données en lien )
Ceci dit, Le phénomène n’est pas vraiment possible à circonscrire (oups!) dans une époque ; il s’est déjà produit de nombreuses fois dans le passé depuis l’antiquité pour laquelle pourtant la nudité n’avait pas le même contenu du tout. En effet chez les grecs et les Romains, le sexe menu des ) la plupart des dieux Apollon le dieu de la beauté en tête, symbolisait pureté, vertu et rationalité alors que seul le phallus en érection du Dieu Priape exprimait l’animalité et le vice.

L’association né sous le Moyen age et faite par la chrétienté du sexe au péché originel va laisser des scories jusqu’au 18e siècle chez le peintre français François Boucher par exemple (écouter notre podcast donné en lien) et même au 19e et au 20e siecle.
Ainsi le Le peintre russo-américain Pavel Tchelichew, en peignant ses nus avait choisi de ne pas en dissimuler le sexe mais… le visage....

Pour connaitre la suite, écoutez le pdocast .

jeudi 21 novembre 2024

Henri-Achille Zo (1873-1933) - Corrida, le patio de caballos



 

Henri-Achille Zo (1873-1933) Corrida, le patio de caballos huile sur toile signée, 60 x 91 cm


Henri-Achille Zo (1873-1933)
Corrida, le patio de caballos
Huile sur toile signée, 60 x 91 cm
Collection privée

Henri-Achille Zo est un peintre et illustrateur français, né à Bayonne. Il signe parfois ses dessins sous le nom d'Henri Zo. Henri-Achille Zo est d'abord l'élève de son père Achille Zo, qui dirigeait l'école des beaux-arts de Bordeaux, puis est admis en 1894 dans les ateliers des peintres Léon Bonnat et Albert Maignan à l'École des beaux-arts de Paris.
Avec son père, qui fut le co-initiateur de l'école de Bayonne, il partage une thématique commune : des scènes d'Espagne et de tauromachies.
Il obtient une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1900 et l’État lui octroie une bourse de voyage en 1901. Il expose au Salon des artistes français à partir de 1897 et remporte le prix national en 1905. Il expose régulièrement des œuvres à la Société des amis des arts de Bordeaux de 1896 à 1934. Il travaille à Paris aux peintures du théâtre national de l'Opéra-Comique, à celles de la chapelle Notre-Dame-de-Consolation construite en hommage aux victimes de l'incendie du Bazar de la Charité, et devient professeur à l'Académie Julian à Paris.  En 1903, il reçoit le prix Rosa Bonheur, puis le prix Trémont décerné par l'Institut. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1910, sous le parrainage de son maître Léon Bonnat.  Il a illustré le Ramuntcho de Pierre Loti et les Nouvelles Impressions d'Afrique de Raymond Roussel (1932).
Henri-Achille Zo est mort le 9 septembre 1933 dans un accident de la route près d'Onesse-Laharie.

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samedi 16 novembre 2024

lya Repin (1840-1930) - Portrait de Pavel Tretiakov

 

lya Repin (1840-1930) Portrait de Pavel Tretiakov (1901) Huile sur toile, 111x134 cm Tretiakov Gallery, Moscou


llya Repin (1840-1930)
Portrait de Pavel Tretiakov (1901)
Huile sur toile, 111x134 cm
Tretiakov Gallery, Moscou


Pavel Mikhaïlovitch Tretiakov ( Павел Михайлович Третьяков),(1832 -1898)  est un entrepreneur russe, mécène et collectionneur d'art figuratif russe et créateur de la galerie Tretiakov de Moscou. Il est issu d'une famille de marchands. Il commence sa carrière dans le commerce au côté de son père. Tout en développant l'affaire familiale, Pavel et son frère Sergueï construisent une filature, qui emploie quelques milliers de personnes. Dans les années 1850, Tretiakov commence à collectionner des œuvres d'art russes qu'il voulait au tout début remettre à la ville de Moscou. En 1856, il achète ses premiers tableaux à de jeunes peintres moscovites.
Vers la fin des années 1860, il avance l'idée de créer une galerie de portraits d'éminents hommes russes de la culture : peintres, musiciens, écrivains et autres personnalités artistiques. Elles devaient être une sorte de musée dans un musée, une galerie de portraits nationaux dans une galerie de peinture nationale. Tretiakov était guidé par l'idée civilisatrice, très en vogue dans ces années, sur le rôle de la personnalité dans l'histoire, idée qui reçut une large résonance à Londres, après l'ouverture en 1856, de la Galerie nationale de portraits. L'existence de ce musée unique était bien connu de Tretiakov, qui à partir de 1860 avait effectué plusieurs voyages en Angleterre.  En 1874, il fait construire pour abriter sa collection une galerie qui ouvre au public en 1881. Jusqu'à la fin de sa vie, Tretiakov porte le titre de conseiller commercial, il est également membre du conseil du commerce et de la manufacture, ainsi que membre actif de l'Académie pétersbourgeoise de peinture, à partir de 1893. Il meurt en 1898, à l'âge de 65 ans.

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dimanche 10 novembre 2024

LES TABLEAUX QUI PARLENT N°122 - La mort du jeune Bara

 

 

LES TABLEAUX QUI PARLENT N°122 - La mort du jeune Bara

Jacques-Louis David (1748-1825) La mort du jeune Bara, 1794 Huile inachevée sur toile Musée Calvet, Avignon Un des tableaux les plus étonnants du peintre classique Jaques Louis David, habituellement plutôt coutumier des scènes mythologiques ou des grandes fresques officielles, Qui n’a pas pas en mémoire son célèbre » Sacre de Napoleon »? Il en va tout autrement avec cette « Mort de Bara », ne pas confondre avec » la Mort de Marat « qu’il peignit aussi, de même que les « Derniers instants de Michel Le Peletier », ces trois toiles faisant toute partie d'une série consacrée aux martyrs de la jeune République naissante. « La Mort de Bara «  fut une toile que David n ‘acheva jamais et qui fit partie de celle que fit partie de celle que tout peintre garde jalousement toute sa vie durant, dans son atelier. Il fallut que le peintre Horace Vernet en hérita à la fin de la vie de David et la vende au duc de Pourtalès que rien ne prédisposait à acquérir un tel sujet, avant qu’elle ne soit acquise par la fièvre acheteuse de l’antiquaire Marcel Puech qui en fit don à la ville d’Avignon et qu’elle ne finisse sur les murs du Musée Calvet de la même ville. Le tableau représente donc le jeune Joseph Bara - âgé de 14 ans à peine, engagé comme tambour, hussard ou ordonnance on ne sait pas trop dans l'armée républicaine révolutionnaire. Le 7 décembre 1793, il trouve la mort dans une embuscade près dans un trou paumé de Vendée. Selon la légende, encerclé par des Vendéens qui le sommaient de crier « Vive le roi », il aurait répondu « Vive la République « et pour cela donc il aurait été massacré. Pauvre enfant !  

Pour connaitre la suite, écoutez ce podcast...

 

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samedi 2 novembre 2024

Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) - Portrait de Bonaventure Journu

Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783), , Portrait de Bonaventure Journu , huile sur toile 1767, Harvard Art Museums

 

Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783)
Portrait de Bonaventure Journu,
huile sur toile 1767,
Harvard Art Museums



Fils de Claude Journu, Bonaventure Journu est un richissime négociant et armateur. Il est consul en 1762, et juge en 1776, à la Bourse de Bordeaux. Il épouse une « fille de la famille de gros négociants Fonfrède, ce qui ouvre la voie à une coopération étroite entre les deux sociétés familiales. Ils essaiment dans plusieurs ports qui participent au grand commerce de produits coloniaux avec tout un réseau de commissionnaires représentant la maison : Marseille, Nantes, Amsterdam, Le Cap français à Haïti (Cap-Haïtien) ». Il fait construire par les architectes Durand, en 1782, un hôtel particulier sis Fossés du Chapeau-Rouge (aujourd'hui 3 cours du Chapeau Rouge), doté d’une riche collection de peintures. Bonaventure et son frère Jean-Baptiste font partie des plus grands négociants de la ville et figurent être les deux plus imposés à la capitation à Bordeaux en 17773. Sa fortune est telle qu'Oudot de Dainville la décrit en ces termes : « Le vent qui poussait ses navires sur la mer des Indes ou vers les Antilles semblait abattre les pluies d’or sur sa demeure ».
Il s'ennoblit en achetant une charge de conseiller-secrétaire du roi « en la chancellerie près le parlement de Dijon ».

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dimanche 27 octobre 2024

LES TABLEAUX QUI PARLENT N°121 - Marcel Duchamp et sa créature Rrose Selavy.


Man Ray (1890-1976)
Portrait de Rrose Sélavy, 1921
MoMA New York En 1921


Agé de 31 ans, Man Ray que le monde des arts connait à peine pour avoir al branche américaine du mouvement Dada, débarque à Paris en provenance de son New York natal. Sitôt débarqué, il déclare «  Dada ne peut pas vivre a New York ». Marcel Duchamp l’accueille et lui propose d’habiter chez lui au 22 rue de la Condamine. Le soir même de son arrivée Duchamp lui présente tous les surréalistes, Louis Aragon, André Breton, Paul Eluard, Gala Dali, Philippe Soupault et Meret Oppenheim (écouter notre podcast sur le sujet). Au cour de cette première année Parisienne il ouvre un studio rue Campagne Première à Montparnasse et réalise trois portraits de Marcel Duchamp travesti en Rrose Selavy, son double féminin que ce dernier utilise de façon volontairement outrancière pour faire passer ses messages sexuels que d’aucun aujourd’hui diraient sexiste.... Pou en savoir plus écouter ce podcast... Liens à consulter en complément

  • Les mannequins d'art de Clovis Trouille et Pierre Imans    


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lundi 21 octobre 2024

Jacques Majorelle (1886-1962) - Portrait d'un jeune homme

 

 

Jacques Majorelle (1886-1962) Portrait d'un jeune homme, 1958


Jacques Majorelle (1886-1962)
Portrait d'un jeune homme, 1958

Jacques Majorelle, est un peintre orientaliste français.  Fils de l’ébéniste Louis Majorelle, Jacques baigne, dès son enfance, dans le courant art nouveau de l'École de Nancy. Il accompagne fréquemment son père dans ses ateliers. Il s'inscrit en 1901 à l'École des beaux-arts de Nancy en section Architecture et Décoration. Dès 1903, Jacques Majorelle s’éloigne peu à peu de Nancy et de son père. Il préfère devenir peintre et part à Paris. Il s'inscrit à l’Académie Julian où il suit des cours à l'atelier de Schommer et Royer. Au début des années 1930, il produit des nus de personnes Noires : son trait est aussi précis que celui d’Émile Friant, mais ce qui fait leurs succès, c'est le traitement des couleurs cuivrées de la peau, grâce à l'utilisation de poudres métalliques rehaussant la peinture. Ces peintures le rendent célèbres à Paris, où elles s'intègrent dans une mode plus vaste qui célèbre Joséphine Baker ou le jazz.
Le travail pictural et urbaniste de Jacques Majorelle s'inscrit dans le projet du maréchal Lyautey qui cherche à « construire un monde nouveau » dans les colonies françaises.

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mercredi 16 octobre 2024

Helmut Kolle ( 1899 - 1931) - Matelot

Helmut Kolle (Helmut vom Hügel, 1899 - 1931) Matelot, Um 1928-1930.


Helmut Kolle (1899 - 1931)
Matelot, Um 1928-1930.

 Le peintre allemand Helmut Kolle, connu aussi sous le pseudonyme d'Helmut von Hügel, passa une grande partie de sa vie en France. À Paris, il visita le Louvre, étudia les grands maîtres, Géricault, Manet et on peut reconnaitre dans son travail les influences de Pablo Picasso, Georges Braque et même Henri Rousseau. Ses peintures figuratives sont la combinaison d'une tradition française classique, du cubisme et de l'expressionnisme allemand agrégé par son pinceau d'une façon très personnelle. Kolle a surtout peint des portraits de hommes jeunes forts et en bonne santé sans doute en réaction à son état maladif. Picasso ne tarissait pas d'éloges sur " la grande vitalité et la beauté de sa peinture. "
Kolle fut sans doute le peintre allemand le plus exposé dans les galeries parisiennes pendant l'entre-deux-guerres, et acheté régulièrement pour alimenter les collections des avant-gardes françaises et allemandes : Cocteau, Noailles, Rothschild, René Gaffé, Hessel, Roques, Uhde, Hürlimann, Waldemar George, H.P. Roché... furent ses collectionneurs.

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dimanche 13 octobre 2024

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 120 - George Bellows peint la face noble de la mafia americaine

 


George Bellows (1882–1925)
Dempsey and Firpo, 1924
Whitney Museum of American art


Ce tableau Dempsey et Firpo de George Bellows est apparu dans de nombreux films dont "Les Affranchis" de Matin Scorsese, et à la télévision dans "Les Simpsons" avec Homer Simpson dans le rôle de Firpo. On voit Firpo envoyer Dempsey hors du ring pr dessus les cordes ; Certains l'appellent « la peinture sportive la plus influente de tous les temps ». Mais Qui se souvient aujourd'hui de Dempsey and Firpo ? Eh bien peu de gens même dans le milieu très fermé des spécialistes de la boxe.... 
 
Ecouter le podcast pour en savoir plus 
 

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dimanche 6 octobre 2024

Gustave Moreau (1826-1898) - Le chanteur arabe

Gustave Moreau (1826-1898) Le chanteur arabe, 1884 Musée Gustave Moreau, Paris


Gustave Moreau (1826-1898)
Le chanteur arabe, 1884
Musée Gustave Moreau, Paris


Gustave Moreau  est un peintre, graveur, dessinateur et sculpteur français. Encouragé par son père architecte, il bénéficie d'une éducation classique et s'initie dès l'enfance aux arts graphiques. Ses années de formation sont marquées par les enseignements de François-Édouard Picot et sa rencontre avec le style de Théodore Chassériau, qui le pousse vers une approche non académique de la peinture d'histoire. En 1852, il expose pour la première fois au Salon et emménage dans le quartier de la Nouvelle Athènes. La mort de Chassériau le pousse à s'interroger sur son art et à effectuer un second voyage en Italie en compagnie d'Alexandre-Frédéric Charlot de Courcy et d'Edgar Degas, après un premier effectué à l'âge de 15 ans. Il apprend à copier les maîtres de la Renaissance dans plusieurs villes italiennes, imitant avec ferveur Michel-Ange à Rome, mais ne réalise alors presque pas d’œuvres originales. À la fin des années 1850, il se lance dans des projets monumentaux qu'il laisse inachevés et entame une liaison avec Alexandrine Dureux. Sa carrière débute véritablement avec Œdipe et le Sphinx, exposée en 1864, ainsi que les Salons de 1865 et 1869. Il apparaît progressivement comme un rénovateur de la tradition grâce à son approche irréaliste des sujets mythologiques. Son activité diminue dans les années 1870, quoiqu'il développe une activité d'aquarelliste. Il reçoit une consécration officielle en recevant la légion d'honneur. Son goût pour la sculpture, nourri par son second voyage italien, l'inspire essentiellement pour son œuvre peinte. Il est l'un des principaux représentants en peinture du courant symboliste, imprégné de mysticisme. Son style se caractérise par son goût du détail ornemental, imprégné de motifs antiques et exotiques.
La plupart de ses œuvres sont conservées au musée Gustave-Moreau à Paris.

 

dimanche 29 septembre 2024

Frederic Remington (1861-1909) - The Courrier du Bois and the Savage


Frederic Remington (1861-1909) The Courrier du Bois and the Savage, 1891 Oil black and white, Sid Richardson Museum


Frederic Remington (1861-1909)
The Courrier du Bois and the Savage, 1891
Oil black and white,
Sid Richardson Museum


Frederic Sackrider Remington fut un peintre, dessinateur et sculpteur américain qui se spécialisa dans la description de l'Ouest américain. Né à Canton, dans l'Etat de New York, il passa son enfance à chasser et à monter à cheval tout en commençant à réaliser quelques croquis et dessins. Il a suivi des cours d'art à l'université de Yale, où il trouvait le football et la boxe plus intéressants que l'art. А la mort de son père, il devient employé de bureau et s'établit à Albany. Puis il fait son premier voyage dans l'Ouest et devient "homme d'affaires" à Kansas City. Dans la foulée, il publie ses illustrations et ses dessins dans des publications telles que le Collier's Weekly et Harper's Magazine.
Alors qu'il est devenu mondialement célèbre pour ses descriptions de la vie dans l'Ouest américain, en peignant aussi bien les cow boys que les indiens et leurs chevaux, Remington n'a visité la région qu'à deux ou trois reprises, en y restant quelques mois seulement. Ces descriptions de la vie des pionniers avant que le Far West ne soit mis en valeur par le cinéma et que ce genre de vie ne disparaisse, sont des documents inestimables.
En 1892, il part en voyage en Russie et tombe en admiration devant les bronzes de Lanceray, dont il avait pu découvrir des œuvres exposées à Philadelphie en 1876. Il s'en inspira pour créer sa célèbre série de bronzes Bronco Buster.
En 1898, il se fait engager par William Randolph Hearst, pour devenir correspondant de guerre et illustrateur du conflit hispano-américain de 1898. Il s'ennuie très vite dans ce travail, mais il rend tout de même compte de la bataille de San Juan Hill et dessine l'assaut des forces américaines menées par Theodore Roosevelt.
Obèse, victime d'une très mauvaise hygiène alimentaire et d'une déplorable hygiène de vie, Frederic Remington meurt d'une appendicite aggravée en péritonite.
Son oeuvre sur l'Ouest américain a influencé la photographie du film La Charge héroïque de John Ford. Frederic Remington fut aussi le personnage central du tome 40 des Aventures de Lucky Luke, L'Artiste peintre dans lequel le cowboy qui tire plus vite que son ombre assure la protection dans l'ouest américain. C'est dans cet album que l'on apprend d'ailleurs que Frederic Remington avait la mauvaise habitude de brûler les toiles qui ne lui plaisaient plus. Et c'était vrai ! Bon nombre de témoignages sans doute fabuleux ont ainsi disparu à tout jamais.

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