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dimanche 28 août 2022

Piero di Cosimo (1462-1522) - Portraits de Giuliano et Francesco Giamberti da Sangallo

Piero di Cosimo (1462-1522) Portraits de Giuliano et Francesco Giamberti da Sangallo, 1482 et 1485 Huile sur toile 47.5cm × 33.5cm Rijksmuseum
 
Piero di Cosimo (1462-1522)
Portraits de Giuliano et Francesco Giamberti da Sangallo, 1482 et 1485
Huile sur toile 47.5cm × 33.5cm
Rijksmuseum

Ce diptyque exceptionnel représente  le grand architecte florentin Giuliano da Sangallo et son père récemment décédé Francesco, qui était à la fois architecte et musicien. ils font partie des premiers parmi premiers portraits qui définissent des modèles par leur profession : un stylet et un compas font allusion à l'architecture, la partition à la musique. Les deux disciplines reposent sur des notions d'harmonie et de proportion.
Piero di Cosimo né Pietro di Lorenzo di Chimenti, parfois appelé Piero di Lorenzo est un peintre italien de l'école florentine, quelquefois qualifié de « dernier des grands primitifs italiens ». Piero di Cosimo est un artiste insolite, raffiné et singulier, qui étonne encore aujourd'hui par son bouillonnement et la liberté étonnante de son imagination créative. Sa contribution au panorama artistique de l'époque en constitue une note dissonante et, précisément pour cette raison, lui confère un grand charme. Des références culturelles hétérogènes peuvent être trouvées dans sa peinture, allant de la clarté des primitifs flamands à la charge expressive de Léonard de Vinci, jusqu'à l'instabilité nerveuse de Filippino Lippi. Cet éclectisme fait de lui un étranger, toujours en équilibre entre des retours nostalgiques sur le passé et des impulsions soudaines de maniérisme. Vasari décrit sa personnalité singulière, la qualifiant d'« ingéniosité abstraite et dissemblable ». Dès le 16e siècle, Vasari campe un personnage ambigu : un salvatico, un sauvage qui fuit les hommes, qui vit à l'écart du bruit, soucieux d'économiser le feu, imaginant des batailles des villes et des paysages dans les dessins laissés par les crachats sur les murs. Pour lui, c'est un « primitif », celui qui ne sait pas s'adapter à la société moderne, l'homme qui mène une vie « plus proche de la bête que de l'humain ». Mais, toujours selon Vasari, c'est aussi l'un des « beaux génies » que la Toscane peut opposer à la Lombardie au début du siècle : maître parfait de la technique à l'huile, il est également spécialiste des chars de parade et de grands retables, œuvres éminemment sociales ; son image, celle de l'« homme sauvage » d'une société raffinée, que reprendront les surréalistes en 1938, est à nuancer fortement. ____________________________________________

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