LES TABLEAUX QUI PARLENT N°122 - La mort du jeune Bara
Jacques-Louis David (1748-1825) La mort du jeune Bara, 1794 Huile inachevée sur toile Musée Calvet, Avignon Un des tableaux les plus étonnants du peintre classique Jaques Louis David, habituellement plutôt coutumier des scènes mythologiques ou des grandes fresques officielles, Qui n’a pas pas en mémoire son célèbre » Sacre de Napoleon »? Il en va tout autrement avec cette « Mort de Bara », ne pas confondre avec » la Mort de Marat « qu’il peignit aussi, de même que les « Derniers instants de Michel Le Peletier », ces trois toiles faisant toute partie d'une série consacrée aux martyrs de la jeune République naissante. « La Mort de Bara « fut une toile que David n ‘acheva jamais et qui fit partie de celle que fit partie de celle que tout peintre garde jalousement toute sa vie durant, dans son atelier. Il fallut que le peintre Horace Vernet en hérita à la fin de la vie de David et la vende au duc de Pourtalès que rien ne prédisposait à acquérir un tel sujet, avant qu’elle ne soit acquise par la fièvre acheteuse de l’antiquaire Marcel Puech qui en fit don à la ville d’Avignon et qu’elle ne finisse sur les murs du Musée Calvet de la même ville. Le tableau représente donc le jeune Joseph Bara - âgé de 14 ans à peine, engagé comme tambour, hussard ou ordonnance on ne sait pas trop dans l'armée républicaine révolutionnaire. Le 7 décembre 1793, il trouve la mort dans une embuscade près dans un trou paumé de Vendée. Selon la légende, encerclé par des Vendéens qui le sommaient de crier « Vive le roi », il aurait répondu « Vive la République « et pour cela donc il aurait été massacré. Pauvre enfant !
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