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dimanche 5 juillet 2020

Norman Rockwell (1894-1978) - Final impossibility

 


Norman Rockwell  (1894-1978) 
Final impossibility
Two men on the moon
NASA Art Program.

Le Programme d'art de la NASA a été créé en 1962 par le gouvernement des  États-Unis  de cette époque en vue de passer commande à des artistes contemporains plus ou moins célèbres  des œuvres dont le but devait être de porter témoignage dsur  l'histoire de l'exploration spatiale à travers les yeux des artistes.Norman Rockwell et Robert Rauschenberg furent ainsi  par exemple sollicités parmi de nombreux autres artistes américains.
Le premier directeur du programme artistique a été James Dean (NASA). Il privilégia les artistes qui s'exprimaient sur  différents médiums (peintures, photos, etc...)  Pour donner aux artistes la meilleure expérience possible, la NASA leur a permis un accès unique aux sites et aux matériaux des missions spatiales. Les participants étaient présents sur les sites de lancement.
Toutes les œuvres, des croquis aux produits finis, ont été données à la NASA pour être utilisées dans les musées et les expositions. La collection comprend désormais 2500 œuvres de plus de 350 artistes.

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2020 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
 

dimanche 11 novembre 2018

Norman Rockwell (1894-1978) - Willie Gillis in Convoy

 http://menportraits.blogspot.com


Norman Rockwell  (1894-1978)
 Willie Gillis in Convoy, 1941  
 Huile sur toile 
(109,2 x 89cm) 
 Private owner 

Willie Gillis est un personnage imaginaire inventé par Norman Rockwell pour incarner avec le maximum d'émotion possible l'archétype des jeunes recrues américaines engagées dans la Seconde guerre mondiale.  A propos de Gillis, Rockwell déclara au New York Times :  « Pour une série  de couvertures que l'on m'avait commandé, j'avais imaginé ce personnage, une sorte d'innocent soudainement  pris dans une vie complètement étrange et  décrivant les expériences militaires d'un jeune civil»
 La première couverture de The Saturday Evening Post, mettant en scène le soldat fictif de Norman Rockwell, Willie Gillis, a été publiée le 4 octobre 1941. Au cours des cinq années suivantes, Rockwell a peint onze couvertures pour  The Post mettant en scène Gillis et ses aventures au sein des forces armées combattantes. 
Mais bien qu'imaginaire, Willie Gillis est cependant bien réel : il s'agit  de Robert Otis Buck, un garçon d’Arlington, dans le Vermont, que Rockwell  avait repéré lors d’une fête folklorique  campagnarde. Buck avait cet air innocent que Rockwell recherchait pour le rôle de Gillis et ayant été exempté de guerre, il offrait la garantie d'être disponible assez longtemps pour que Rockwell puisse achever la longue série qu'il prévoyait sur la vie d'un soldat. C’est la femme de Rockwell, Mary, qui trouva  le nom Willie Gillis, dans un livre pour enfants.
Rockwell utilisa le personnage de Willie Gillis pour projeter une vision plutôt optimiste et émouvante du monde... et ce même face à une guerre mondiale. Contrairement à beaucoup de ses contemporains, il n' a jamais évité de rendre compte de scènes faisant allusion au combat, mais il a toujours évité d'en décrire explicitement les horreurs. 
 Dans ce tableau, Rockwell représente Gillis à l'arrière d'un camion de transport avec plusieurs de ses camarades. Rockwell se sert d' une foule  détails pour améliorer les nuances narratives de son œuvre bâtie comme un récit. Le nuage de poussière et les feuilles qui tourbillonnent au premier plan indiquent que le camion est en mouvement. Entassés à l'arrière du camion, les soldats semblent voyager depuis pas mal de temps : l'un  fait une  sieste , un autre mange une pomme,  tandis qu'un dernier  fume un cigarette en  regardent au loin d'un air songeur. Seul le héros de ce mini récit, Gillis - qui arbore autour de son cou un patte de lapin porte bonheur - reste éveillé, les yeux écarquillés dans une posture rigidement militaire, prêt à faire face à l’ennemi chaque fois qu’il se présentera, la main sur le fusil... "la fleur au fusil" a-t-on envie de dire ! 
Malgré ses qualités picturales et l'intense emotion qui s'en dégage, ce Willie Gillis in Convoy, ne trouva jamais  l'approbation des rédacteurs en chef du magazine, et ne fut jamais imprimée comme couverture du magazine.  Elle resta dans  le studio de Rockwell à Arlington jusqu’en 1951, date à laquelle F. Earl Williams, directeur du Gardner High School à Gardner dans le Massachusetts, rende visite à Rockwell. Williams se lança dans une description si pertinente de cette oeuvre que Rockwell 
fut surpris et touché.  Estimant qu'il n'avait jamais entendu quelqu'un comprendre et décrire aussi bien parfaitement ce qu'il essayait d'exprimer avec ce travail, il décida, en   guise de remerciement, de faire don de la peinture à la Gardner High School, où elle est restée pendant plusieurs années, avant de passer en vente aux enchères chez Sotheby's à New York le 21 mai 2014. où elle fut adjugée pour 2.285.000 USD. 

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2018 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau


dimanche 3 juin 2018

Norman Rockwell (1894-1978) - Breaking home ties




Norman Rockwell  (1894-1978)
Breaking home ties (Le grand départ), 1954
(The two versions) 
Private Collection 

Le Grand Départ dont le titre original est Breaking Home Ties (Boy and Father Sitting on Truck) est une illustration de magazine peinte à l'huile par Norman Rockwell pour la couverture du Saturday Evening Post du 25 septembre 1954. C'est aussi une toile mythique de Rockwell à l'histoire  aussi rocambolesque que mouvementée. Cette peinture, considérée par les experts comme l'un des chefs-d'œuvre de l'illustrateur, est aussi l'une des plus largement reproduites dans le monde.Elle existe en au moins deux exemplaires plintspar Rockwell avec des differences sensibles que nos lecteurs s'amuseront à relever eux mêmes . 

Peinte de façon assez banale à l'occasion de la rentrée scolaire 1954, l'illustration évoque le départ du fils vers une école lointaine et l'impossibilité du père à exprimer ses sentiments dans ce moment précis.  Les détails de l'image se combinent pour raconter une histoire, en l 'occurrence celle d'un garçon qui quitte son foyer pour la première fois accompagné par son père sur le quai de la gare. 
Le jeune homme et son père sont assis sur un banc devant le camion du ranch familial dans une version et directement sur le marchepieds du camion dans un autre version,  avec à leurs côtés dans les deux cas, leur chien, un colley, dont la tête repose avec tendresse sur la cuisse du garçon, comme si l'animal sentait le départ proche. 
Des livres sont  posés sur une valise neuve ; sur son côté est collé un fanion triangulaire State U, aux couleurs rouge et blanche, comme la cravate et les chaussettes parfaitement appairés, montrant que le jeune homme se rend dans une université américaine. Le garçon porte un costume rayé clair et des chaussures vernies, les mains tenant un paquet enrubanné de rose sur ses jambes (probablement son repas préparé par sa mère dans une lunch box), son regard se concentre avidement vers l'horizon, imaginant sa vie prochaine ne se rendant pas compte de la brisure des attaches familiales (le titre anglais Breaking Home Ties, « Liens familiaux brisés » l'exprimant plus directement). 
En contraste, le père est assis courbé, la cigarette à la bouche, tenant, devant lui des deux mains, en même temps qu'une allumette, son chapeau, (dans une des versions, il tient aussi le chapeau de fils ce qui ajoute au déchirement) comme s'il était peiné de le laisser partir mais ne savait que dire pour le retenir. Il affiche les habits de sa condition : pantalon et chemise en  jeans, bottes de cow-boy, foulard à pois sortant de sa poche arrière. Il porte un regard résigné dans une direction opposée comme s'il redoutait l'arrivée inéluctable du train qui va emmener son fils au loin... 

Le Grand Départ - Liens familiaux brisés a été exposé dans plusieurs musées, dont le Corcoran Gallery of Art (en 1955). Il fut aussi présenté à Moscou et au Caire en 1964. Depuis 2003, la peinture était exposée au musée Norman Rockwell ce qui était sa première exposition publique depuis plus de 25 ans.
En 1960, la peinture fut acheté pour 900 dollars par Don Trachte et fut sa propriété jusqu'à sa mort le 4 mai 2005. Sa succession passa à ses quatre enfants.
Elle fut l'inspiration d'un téléfilm de 1987 Breaking Home Ties, avec Jason Robards et Doug McKeon dans les rôles respectifs du père et du fils.
En février 2006, Dave et Don Trachte, Jr., commencèrent à rechercher les peintures dans la propriété de leur père, et tombèrent, dans l'atelier, sur une copie du tableau par George Hughes. Ils trouvèrent un film révélant que leur père possédait deux copies du Grand Départ, avec des différences qui étaient aisément perceptibles. Malgré les déclarations du père qui affirmait posséder le tableau restauré, un examen d'experts effectué par le Centre de conservation de Williamstown a démontré qu'il s'agissait d'un faux.
Le 16 mars 2006, Dave et Don retrouvèrent l'original dans l'atelier de leur père, caché entre les lambris de la bibliothèque. À cet endroit se trouvait la peinture originale qui avait été acheté par Don Trachte, incluant la copie originale du Grand Départ
Le 6 avril 2006, le musée Norman Rockwell exposa les originaux entourés des copies.
Le 29 novembre 2006, Sotheby's vendit la peinture aux enchères pour 15,4 millions de dollars, ce qui, à l'époque, était une  somme record pour une œuvre de Rockwell. 
L'acheteur ou les acheteurs ont choisi à ce jour de rester anonymes.

mardi 1 mai 2018

Norman Rockwell (1894-1978) - The Longest Step


Norman Rockwell  (1894-1978) 
 'The Longest Step  or  Astronauts Grissom and Young Suiting Up, 1965 
Smithsonian National Air and Space Museum


Astronauts John Young and Gus Grissom are suited for the first flight of the Gemini program in March 1965. NASA loaned Norman Rockwell a Gemini spacesuit in order to make this painting as accurate as possible. That was part of the NASA Art Program for which Norman Rockwell painted as well the most famous Final impossibility - Two men on the moon. 
The NASA Art Program was established in 1962 by the United States to commission artists, including Norman Rockwell and Robert Rauschenberg, for the purpose of recording history of space exploration through the eyes of artists. 
The first director of the Art Program was James Dean (NASA). Using artists of different mediums and genres serves the purpose of educating different audiences about NASA and space exploration. To give the artists the best experience possible, NASA allowed them unprecedented access to sites and materials. Participants were present at suit-up, launch sites, and press releases.
 All works, from sketches to finished products, were given to NASA for use in museums and exhibitions. The collection now includes 2,500 works by more than 350 artists.

mardi 22 novembre 2016

Norman Rockwell (1894-1978) - Press portrait of the 35th President of the United States of America



Norman Rockwell  (1894-1978)
Press portrait of the 35th President of the United States of America 
 John Fitzgerald Kennedy  (1917-1963)  
The Saturday Evening Post, 1962

Many of Norman Rockwell’s illustrations for periodicals, advertising campaigns, and other publications, were created to show the engagement of Americans in the process of electing a president. From 1952 to 1960, Rockwell’s portraits of the major presidential candidates – including Dwight D. Eisenhower and John F. Kennedy – graced the covers of The Saturday Evening Post. In 1964, after his association with the Post ended, he began working for Look, where he continued to generate portraits of the presidential candidates. These included such notables as Lyndon B. Johnson, Richard M. Nixon, and Ronald Reagan.
This collections-based exhibition features Norman Rockwell’s portraits of the candidates from 1952 to 1968, which bring us back to an America that witnessed the war in Vietnam, political assassinations, and one of the most complex elections in the nation’s history. Rockwell’s relationship with the candidates, and subsequently with the presidency, will be explored through correspondence and photographs from his personal papers, as well as his Presidential Medal of Freedom.

lundi 12 octobre 2015

Norman Rockwell (1894-1978) - Freedom of Speech


Norman Rockwell  (1894-1978) 
Freedom of Speech, 1942 
Norman Rockwell Museum Stockbridge (Massachusetts)

Freedom of Speech (La liberté de parole) est un tableau peint en 1942 par Norman Rockwell. 
Il fait partie d'une série de quatre célèbres tableaux, connus sous le titre collectif Les Quatre Libertés et publiés au début de 1943 dans le Saturday Evening Post.
Le tableau représente un homme (visiblement de condition très modeste) se levant lors d'une réunion pour prendre la parole, alors que ses proches voisins (tous en costumes cravates) lèvent la tête dans sa direction pour l'écouter.
L'objectif de Rockwell était  de faire mieux connaître au grand public le thème des quatre libertés détaillé par le président Roosevelt en 1941 :  Freedom of Worship (La liberté de culte); Freedom from Want (La liberté de posséder) ;  Freedom for fear (Libéré de toute peur)  et ce Freedom of Speech (La liberté de parole)

Ref biblio  : Ben Sonder (trad. M. Garène), Norman Rockwell, Éditions de l'Olympe, 1998