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dimanche 3 octobre 2021

Sculpture anonyme grecque antique - Les Guerriers de Riace

 

Sculpture antique anonyme, Les Guerriers de Riace Bronze, c. 60–450 av. JC, Museo di Magna Grecia, Regio di Calabria


Sculpture anonyme grecque antique 
Les Guerriers de Riace
Bronze, 430- 460 av. JC
Museo di Magna Grecia, Regio di Calabria

En 1972, Stefano Mariottini, un chimiste venu de Rome, découvrit les statues lors de séances de plongée à la fin de vacances à Monasterace. Il évoluait à quelque 200 mètres de la côte de Riace, à six ou huit mètres de profondeur lorsqu'il remarqua le bras gauche d'une des statues émergeant du sable. Il crut tout d'abord être tombé sur les restes d'un cadavre mais lorsqu'il toucha le bras, réalisa que celui-ci était en bronze. Il commença alors à déblayer le sable tout autour de la statue. Plus tard, il remarqua la présence d'une autre statue de bronze, à proximité et décida d'appeler la police. Une semaine plus tard, le 21 août, cette deuxième statue fut tirée de l'eau, et deux jours plus tard ce fut le tour de la première. Aucune épave de navire pouvant avoir quelque lien avec ces statues n'a été découverte à proximité mais dans les parages de cette côte sédimentaire, des restes de constructions ont été repérés. Les Guerriers de Riace comptent parmi les très rares bronzes grecs de grande taille encore conservés dans leur intégralité, avec l'aurige de Delphes, et le dieu de l'Artémision.
Les deux guerriers sont des témoins de l'évolution qui a lieu dans les techniques de bronze dès la fin du vie siècle av. J.-C. : ils sont réalisés selon la technique de la fonte à la cire perdue sur négatif, technique qui permet de conserver le modèle et le moule, et d'obtenir une épaisseur de bronze plus régulière.

                                             


Les deux guerriers sont des hommes nus, debout et barbus. Ils sont dans une posture de contrapposto, et montrent bien son évolution : alors que le torse du guerrier A est encore vertical malgré son appui sur une seule jambe, celui du guerrier B se courbe, la ligne des épaules s'opposant à celle des hanches. Cette différence permet d'affirmer que les deux sculptures ne sont pas contemporaines : le guerrier A, qui peut être par exemple rapproché du petit Éphèbe de David-Weill (v. 470 av. J.-C., musée du Louvre), est datable de 460 av. J.-C., soit environ vingt ou trente ans avant le guerrier B, plus proche des œuvres de Polyclète (Diadumène, Doryphore).

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dimanche 27 juin 2021

Oplite athénien - sculpture antique anonyme

Oplite athénien, Marbre  H 1, 02m x L 0, 73, Musée archéologique d'Athènes

Oplite athénien
Marbre H 1, 02m x L 0, 73,
Musée archéologique d'Athènes

Un oplite était un athlète qui participait à certains jeux de la Grèce et disputait le prix de la course pesamment armé.
On désignait de même les soldats athéniens ayant de lourdes armes. Ils avaient des valets pour porter celles-ci ainsi que leurs vivres.
Le bas-relief représentant  un oplite athénien celui ci a été retrouvé dans le Théséion ou temple d'Héphaïstos, un temple dorique périptère en marbre pentélique, situé à l'ouest de l'agora d'Athènes, sur une colline appelée Colonos Agoraios. lIl est très bien conservé (c'est même le mieux conservé de tous les temples grecs), car il a servi d'église orthodoxe grecque à partir du VIIe siècle et jusqu'en 1834.

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lundi 12 octobre 2020

Sculpture antique - Phanès


Aion - Chronos - Phanes - Eros, né de l'oeuf primordial Bas relief,  2e siècle Galleria Estense, Modena,

Aion - Chronos - Phanes - Eros, né de l'oeuf primordial
Bas relief,  2e siècle
Galleria Estense, Modena

Dans la mythologie grecque Phanès est né de l'œuf primordial créé par Nyx seule, brisé en deux par Chronos et sa femme Ananké. Une fois l'œuf brisé, la partie du dessous devient la terre et la partie du dessus le ciel. Sur ce bas relief Phanés est entouré des signes du Zodiaque.
Phanès est, selon la théogonie orphique, le dieu primordial de la création

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mardi 17 septembre 2019

Sculpture antique - Protomé à motif de tête d'homme originaire de Carthage



Sculpture antique
Protomé à motif de tête d'homme originaire de Carthage
 H 0,19 m, terre cuite moulée et retouchée 
Ve siècle av. J.-C). 
Musé du Bardo, Tunis

Un protomé du grec : προτομή ; de προ / pro, « avant » et τέμνω/ temno« couper »  est une représentation en avant-corps d'un animal réel ou fictif.
En Occident, ce motif apparaît en Grèce au VIIe siècle av. J.-C. et se répand à l'époque hellénistique de nouveau à tout l'Orient. Il peut alors se trouver, notamment en numismatique, avec des figures humaines et non pas seulement animale, comportant une partie du poitrail.
C'est au XIXe siècle que ce terme est entré dans le vocabulaire de l'Histoire de l'art.

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samedi 17 août 2019

Anon. antique sculptures - Cavalier


Cavalier
Marbre -  Epoque  Hellénistique tardive  - 1es. av. J.C.  
The MET Museum

Ce cheval et son cavalier nu constituent un tour de force, caractérisé à la fois par une texture d'une grande sensibilité et par le recours à l'exagération systématique de certains détails anatomiques. 
La volonté décorative prime sur la vérité anatomique, dans un style assez caractéristique des œuvres classiques grecques de cette période du 1er siècle avant l'ère chrétienne. 
Il se peut que cette pièce soit elle -même une copie d'une célèbre pièce de  l'Antiquité, car deux autres ont  pu parvenir jusqu'à nous montrant un cavalier presque identique suivi d'un autre cavalier sur un cheval. 

Visible Galerie 164 du musée 

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mardi 18 juin 2019

Anon. antique sculptures - Apollon



Tête d'Apollon 
Période archaïque, - 6e siècle
Musée Archéologique de Delphes, Grèce



Les statues chryséléphantines  (en or et en ivoire) d’Apollo  Artémis et Leto occupent à elle seule toute une salle du musée archéologique de Delphes transformée du même coup en veritable  salle du  trésor. Ils constituent d'excellents spécimens de l'art  du milieu du VIe siècle avant J.-C., provenant provenant des fosses de l'Aire de Delphes et sortis d'ateliers en Ionie.
Découvertes accidentellement en 1939, parmi plusieurs objets enterrés pour empêcher qu'on ne les vendent eu égard à leur caractère sacrés, ces ex voto Delphiques ont été  été endommagés probablement par un incendie vers le milieu du Ve siècle avant J.-C. 
Certains d'entre eux constituaient probablement un ensemble  chryséléphantin représentant la triade apollonienne à savoir Apollo, Artemis et Leto. 
Apollon arbore cet énigmatique sourire caractéristique de la période archaïque. Ses cheveux sont en argent doré, avec deux larges boucles encadrant la tête et tombant sur les épaules, constituées d'une seule feuille d'or. La partie antérieure des pieds est visible, tandis que le reste est recouvert par le long vêtement. Il tenait probablement dans sa main un vase précieux, probablement un bol peu profond (phiale).

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dimanche 15 octobre 2017

Apollonius et Tariscus de Tralles (-300 / 250 av J.C) - Le Taureau Farnese





Apollonius et Tariscus de Tralles ( -300 / 250 av JC)
Le Taureau Farnese 
Museo Archeologico di Napoli.


Vue d'ensemble
Le Taureau Farnèse est l'un des groupes les plus monumentaux de l'Antiquité classique.
Sculpté en ronde-bosse dans un seul bloc de marbre, il mesure plus de 5 mètres de hauteur avec une assise de 3,30 m sur 3,30 m et un poids de 24 tonnes.

Figurant le supplice de Dircé, ce groupe importé de Rhodes à Rome par le riche Asinius Pollio qui vécut dans la période entre la République et le Principat fut retrouvé lors des fouilles archéologiques entreprises par le pape Paul III (Farnese) dans les thermes de Caracalla, à Rome, en 1546.
Il fut immédiatement déplacé dans la cour du Palais Farnèse (qui lui donna ainsi son nom).

Il s 'agit en réalité d'une copie romaine antique adaptée d'un original grec hellénistique que Pline l'Ancien attribue aux frères jumeaux Apollonius et Tauriscus de Tralles à la fin du IIe siècle av. J.-C.
Très célèbre pendant tout la fin fin du 16 et le 17e siècle, l'oeuvre suscita de nombreuses convoitises au point que Louis XIV lui même, fit une offre d'achat... en vain.
En 1788, le groupe est donné en dot à l'héritière de la famille Farnèse, Élisabeth, mariée au roi Philippe V d'Espagne, et il est ensuite transporté à Naples. Leur fils Charles de Bourbon, roi de Naples et de Sicile et, plus tard, roi d'Espagne, en hérite en 1826 et le groupe est transféré au Musée archéologique de Naples où il est toujours visible depuis cette date.



Le groupe sculptural représente un moment précis d'une scène mythique où Dircé, femme de Lycos, régent de Thèbes, est en train d'être attachée par les cheveux à un taureau sauvage par Amphion et Zéthos, les fils d'Antiope que Dircé avait maltraitée pendant sa captivité.
 Le taureau indompté, traina Dircé attachée sur des rochers où elle fut mise en pièces.
Les dieux, touchés de son malheur, la changèrent en une source qui porta son nom et qui coulait près de Thè bes 

Détail - Tête du taureau sauvage


      

A l'arrière de la sculpture, une autre femme un peu en retrait, une déesse peut être, 
assiste aussi à la scène en spectatrice.







 Une multitude de figures animales apparaissent sous le rocher sur les côtés et l'arrière de la sculpture ; on peut y voir un cerf et une biche dans une forêt, un mouton escaladant un rocher, un lion attaquant une biche, des chiens, un aigle, et quelques interprétations d'animaux exotiques difficiles à identifiés aujourd'hui. 




Un petit garçon (peut être le fils de Dircé et de Lycos) accompagné d'un chien assiste à ce spectacle, cachés sous un rocher en contrebas de la scène.



Détail des pieds et du drapé de l'habit de Dircé.



Dircé sous les sabots du taureau



Détail du visage de Dircé sous les sabots du taureau




 Zethos, le frère jumeau d''Amphion, tient l'autre corne de la tête du taureau auquel Dircé va être attachée.


Amphion tient la tête du taureau sauvage auquel il va attacher Dircé.



Dessin fait d'après le groupe romain découvert au 16 e siècle. 
On constate que les animaux présents sous le rocher sont moins nombreux et moins détaillés que ceux de la sculpture d'aujourd'hui. Sans doute ont ils été ajoutés au 20e siècle au moment de sa restauration sou l'ère de Mussolini.

jeudi 28 janvier 2016

Sculpture antique - Le Faune Barberini




Sculpture antique 
Le Faune Barberini
3e siècle av JC 
Glyptothèque de Munich  (Inv. 218)


Le Faune Barberini, statue grecque antique de l'époque hellénistique, représenteun satyre endormi.
La statue fut découverte de façon assez mystérieuse sous le pontificat d'Urbain VIII (1623-1643) au château Saint-Ange, à Rome. Elle entra aussitôt dans les collections de la famille du pape, les Barberini, qui lui donna son nom. Le cardinal Maffeo Barberini commissionne alors le Bernin pour restaurer la statue, dont la jambe droite, une partie des mains et de la tête. On ignore si le travail a été effectué par le Bernin lui-même ou l'un de ses disciples mais  selon la tradition, le Bernin aurait accentué l'aspect homo-érotique de la statue.
La statue acquiert rapidement de la notoriété.
En 1700, elle est citée comme le « Faune du palais Barberin » illustrant le « sommeil naturel », par l'abbé Raguenet dans ses Monuments de Rome.
Elle est vendue par les Barberini dans la deuxième moitié du 18e siècle, lors du grand dispersement de leurs collections. 
Elle appartient un temps à un sculpteur et marchand, Vincenzo Pacetti, avant d'être achetée dans les années 1810 par le roi Louis Ier de Bavière alors prince héritier,  puis elle est  installée à Munich dans la Glyptothèque, musée spécialement créé pour accueillir ses nouvelles collections de sculpture grecque. Elle y est toujours conservée de nos jours.

Haute de 2 m 15, la statue est en marbre blanc a l'origine mais qui a acquis une patine jaune sombre. au cours des siècles. On ignore dans quel contexte antique cette statue  s'insérait : était-ce un élément d'un groupe ou une statue isolée ? S'agissait-il d'une offrande religieuse ou d'une œuvre décorative ? La puissance de l'expression, rappelant l'école de Pergame et la maîtrise de la représentation en trois dimensions, accorde  les experts à rattacher cette œuvre à l'Asie mineure de la fin du 3e siècle av. J.-C. On ne connaît pas de copies antiques du Faune Barberini, mais l'existence d'une variante en bronze découverte dans la Villa des Papyrus d'Herculanum, antérieure au 1er siècle av. J.-C.
De nombreuses copies modernes du Faune Barberini sont connues, souvent l'œuvre de pensionnaires de la Villa Médicis. Parmi celles-ci, on peut citer :
- celle d'Edmé Bouchardon, prix de Rome en 1722, exposée successivement au parc Monceau, au parc de Saint-Cloud et au Jardin du Luxembourg, actuellement conservée au musée du Louvre ;
- celle d'Eugène-Louis Lequesne, prix de Rome en 1844, actuellement conservée à l'École nationale supérieure des beaux-arts (Paris).


La queue du Faune  Barberini dépassant de l'assise de la statue

mercredi 14 octobre 2015

Sculpture antique - Kouros de Mozia

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Kouros di Mozia ou le  Mozia Charioteer  ou l'Ephèbe de Mozia 
Marsala (Sicily)
Marble (500 b.c)
The Whitaker of Mozia, Marsala

 Le Kouros de Mozia connu sous les appellations aussi diverses  que Mozia Charioteer  ou l'Ephèbe de Mozia  ou Il Giovane ou Giovinetto di Mozia est une statue en marbre réalisée entre environ 450 à 440 av . J.-C. , et conservée au musée Whithaker de Mozia (Marsala), dans la province de Trapani.
La statue représente un homme drapé (un éphèbe) au déhanchement  très prononcé,  dont on a estimé qu'il pouvait être un conducteur de char, d'lautres hypothèses suggèrant qu’il pourrait s'agir d' un dieu (Mlkart / Ercole ) ou  d'un magicien punique (suffète) à en juger par la position de ses bras (déjà perdus au moment de sa découverte). Son  bras droit est levé (peut-être pour tenir un fouet  et son  bras gauche  est posé sur la hanche,  sur laquelle l'on peut voit toujours voir les restes de sa main.

La  statue  aurait probablement été amenée sur l'île de Mozia par les Carthaginois après le limogeage de Sélinonte en 409 av.
Il a été découvert le 26 octobre 1979 lors d’une série de fouilles archéologiques de l’Université de Palerme commencées en 1977.
Le Kouros de Mozia, enterré dans une gangue de boue argileuse, a été mis au jour lors de la campagne de fouilles de 1979. Il avait été enterré pendant des siècles sous un flot d'argile et de marma délibérément placé là , selon les experts,  par les Moziesi même.  La statue a été trouvée à l'intérieur de la gangue de boue,  placé dans une zone inhabitée de l'île, au cours de la dernière période historique de Mozia. D'autres objets de l'époque classique y ont été trouvés, y compris plusieurs pointes de flèche. La statue a été trouvée avec la tête détachée de la nuque, le visage défiguré et les bras et les pieds manquants.
La hauteur est de 1,81 mètre, sans les extrémités inférieures, manquantes.

En 1988, elle a été exposée à Venise, au Palazzo Grassi , pour l'exposition "I Fenici".
En 2012, la statue était aux Jeux olympiques de Londres, exposée au British Museum de Londres, puis au Getty Museum de Los Angeles. 
Le 18 janvier 2014, la statue a été ramenée à son emplacement d'origine à Mozia.

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lundi 12 octobre 2015

mardi 12 octobre 2010

Sculpture antique - Galateo tombant



Galatée tombant. 
Copie romaine en marbre blanc d'un original grec en bronze.
Museo Archeologico Nazionale (Venezia).