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samedi 14 janvier 2023

 Sandro Botticelli (1445-1510) - Portrait d'un jeune homme (c. 1469) 


Sandro Botticelli (1445-1510) Portrait d'un jeune homme, c. 1469 Tempera sur panneau, 51 x 33.7 cm. Galleria Palatina (Palazzo Pitti), Florence


Sandro Botticelli (1445-1510)
Portrait d'un jeune homme, c. 1469
Tempera sur panneau, 51 x 33.7 cm.
Galleria Palatina (Palazzo Pitti), Florence


L'identité du personnage représenté ainsi que l'emplacement original du tableau demeure inconnue. L'œuvre était répertoriée dans les anciens inventaires de palais Pitti depuis 1829 comme une réalisation d'Andrea del Castagno. C'est Adolfo Venturi qui le premier attribua l'œuvre à Botticelli en situant sa réalisation dans la période de jeunesse de l'artiste. Cette attribution est confirmée par d'autres critiques d'art comme Mandel, Bohm, Pons, Caneva, Luchs et Padovani. 

Le jeune homme encore adolesscent, est représenté en buste tourné des trois-quarts vers la gauche la tête orientée vers les spectateurs qu'il regarde, sur un fond de ciel azur devenant clair à l'horizon. Il est vêtu d'un riche vêtement de couleur rouge fermé au col et la tête est couverte par un « chaperon » avec le typique ruban retombant sur les épaules. Ses cheveux noir méticuleusement coiffés encadrent le visage ; les grands yeux fixent intensément le spectateur ; le nez prononcé, les lèvres charnues et le menton rond. La regard en biais, dirigé de haut en bas confère au personnage un ton aristocratique de supériorité.

dimanche 20 juin 2021

Sandro Boticelli (1445-1510) ou Domenico Ghirlandaio (1448-1494) ou Mariano d’Antonio (??-??) - Portait de Jeune Homme


Sandro Boticelli (1445-1510) ou Domenico Ghirlandaio (1448-1494) ou Mariano d’Antonio (??-??) Portait de Jeune Homme, vers 1480-85 Huile sur panneau de bois, 50 x 30 cm Musée du Louvre, Paris

Sandro Boticelli (1445-1510)
ou
Domenico Ghirlandaio (1448-1494)
ou
Mariano d’Antonio (??-??)
Portait de Jeune Homme, vers 1480-85
Huile sur panneau de bois, 50 x 30 cm
Musée du Louvre, Paris


Le Louvre précise que cette œuvre peut être de Botticelli ou de son atelier, mais... le musée offre également la possibilité qu'elle ait été réalisée par quelqu'un de l'entourage de Domenico Ghirlandaio, ou par un artiste moins connu du quattrocento comme Mariano d'Antonio.
L'idée de cette triple attribution est excellente non seulement parce qu'elle va pourrir la vie des robots de recherche ce qui me ravit par avance,  mais surtout parce que Domenico Ghirlandaio, a été un maître du portrait aussi important que Sandro Botticelli !  Elle augure aussi surtout d'un tournant dans la façon dont les grands musées considèrent les œuvres dont ils sont les propriétaires et d'un tournant encore plus radical dans la façon dont les experts doivent considérer leur travail.
L'identité du modèle par contre reste inconnue.

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samedi 30 décembre 2017

Sandro Boticelli (1445-1510) - Portrait d'homme avec médaille de Cosme l'Ancien

Sandro Boticelli (1445-1510)  Portrait d'homme avec médaille de Cosme l'Ancien Uffizi, Firenze

Sandro Boticelli (1445-1510) 
Portrait d'homme avec médaille de Cosme l'Ancien
Uffizi, Firenze
 
Le style de Botticelli connait plusieurs évolutions au fil du temps, mais conserve certains traits fondamentaux qui le rendent encore reconnaissable aujourd'hui, même pour le vaste public. Les apports fondamentaux de sa formation artistique sont essentiellement ceux de Filippo Lippi, Andrea del Verrocchio et Antonio del Pollaiolo.
De Lippi, son premier véritable maître, il apprend à peindre des visages élégants et une beauté idéale raréfiée, le goût pour la prédominance du dessin et du contour, des formes lâches, des couleurs délicatement assorties, la chaleur domestique des figures sacrées. De Pollaiolo, il a acquiert un dessin à la ligne dynamique et énergique, la capacité de construire des formes expressives et vivantes grâce à la force du contour et du mouvement. De Verrocchio, il apprend à peindre des formes solennelles et monumentales, fusionnées avec l'atmosphère grâce aux beaux effets de lumière, et dotées d'effets de matière dans le rendu des différents matériaux.
De la synthèse de ces enseignements, Botticelli puise l'expression originale et autonome de son propre style, caractérisé par la physionomie particulière des personnages, à la beauté intemporelle subtilement voilée de mélancolie, par un grand intérêt réservé à la figure humaine par rapport aux arrière-plans et à l'environnement, et à la linéarité qui modifie parfois les formes selon le sentiment recherché (« expressionnisme »), ce dernier point étant remarquable surtout dans la phase tardive de son activité.
De temps en temps, selon les sujets et la période, des composantes linéaires ou coloristes, ou enfin expressionnistes, prévalent.
Dans sa dernière production, le dilemme s'est posé dans le contraste entre le monde de la culture humaniste, avec ses composantes courtoises et paganisées, et celui de la rigueur ascétique et réformatrice de Savonarole, qui conduit l'artiste à repenser et à une crise mystique qui se lit même dans ses œuvres. Les sujets deviennent de plus en plus introspectifs, presque exclusivement religieux ; les scènes sont plus irréelles, avec la renaissance consciente d'archaïsmes tels que le fond d'or ou une perspective signifiante. Dans cette crise, cependant, il y a aussi le germe de la rupture de l'idéal de la rationalité géométrique du début de la Renaissance au profit d'une disposition plus libre des sujets dans l'espace qui prélude à la sensibilité du xvie siècle.
 

mardi 22 mars 2016

Sandro Boticelli (1445-1510) - Autoritratto 

Sandro Boticelli (1445-1510) Autoritratto  Galeria Uffizi, Firenze


Sandro Boticelli (1445-1510)
Autoritratto 
Galeria Uffizi, Firenze
 
Le style de Botticelli connait plusieurs évolutions au fil du temps, mais conserve certains traits fondamentaux qui le rendent encore reconnaissable aujourd'hui, même pour le vaste public. Les apports fondamentaux de sa formation artistique sont essentiellement ceux de Filippo Lippi, Andrea del Verrocchio et Antonio del Pollaiolo.
De Lippi, son premier véritable maître, il apprend à peindre des visages élégants et une beauté idéale raréfiée, le goût pour la prédominance du dessin et du contour, des formes lâches, des couleurs délicatement assorties, la chaleur domestique des figures sacrées. De Pollaiolo, il a acquiert un dessin à la ligne dynamique et énergique, la capacité de construire des formes expressives et vivantes grâce à la force du contour et du mouvement. De Verrocchio, il apprend à peindre des formes solennelles et monumentales, fusionnées avec l'atmosphère grâce aux beaux effets de lumière, et dotées d'effets de matière dans le rendu des différents matériaux.
De la synthèse de ces enseignements, Botticelli puise l'expression originale et autonome de son propre style, caractérisé par la physionomie particulière des personnages, à la beauté intemporelle subtilement voilée de mélancolie, par un grand intérêt réservé à la figure humaine par rapport aux arrière-plans et à l'environnement, et à la linéarité qui modifie parfois les formes selon le sentiment recherché (« expressionnisme »), ce dernier point étant remarquable surtout dans la phase tardive de son activité.
De temps en temps, selon les sujets et la période, des composantes linéaires ou coloristes, ou enfin expressionnistes, prévalent.
Dans sa dernière production, le dilemme s'est posé dans le contraste entre le monde de la culture humaniste, avec ses composantes courtoises et paganisées, et celui de la rigueur ascétique et réformatrice de Savonarole, qui conduit l'artiste à repenser et à une crise mystique qui se lit même dans ses œuvres. Les sujets deviennent de plus en plus introspectifs, presque exclusivement religieux ; les scènes sont plus irréelles, avec la renaissance consciente d'archaïsmes tels que le fond d'or ou une perspective signifiante. Dans cette crise, cependant, il y a aussi le germe de la rupture de l'idéal de la rationalité géométrique du début de la Renaissance au profit d'une disposition plus libre des sujets dans l'espace qui prélude à la sensibilité du xvie siècle.
 

lundi 15 février 2016

Sandro Botticelli (1445-1510) - Portrait of a young man 

Sandro Botticelli (1445-1510)  Portrait of a young man  The National Gallery, London


Sandro Botticelli (1445-1510)
Portrait of a young man
Tempera sur bois 37,5 × 28,2 cm
The National Gallery, London

Comme souvent chez Botticelli, l'identité du personnage représenté ainsi que l'emplacement original du tableau demeure inconnus.
Même si aujourd'hui la critique est unanime quant à l'attribution de l'œuvre à Botticelli, il faut noter que ce tableau a été diversement attribué au xixe siècle : Giorgione, Filippino Lippi ou Masaccio. Le jeune homme est représenté en buste et position frontale regardant le spectateur. Le portrait est situé sur un fond sombre qui en fait ressortir la plasticité grâce à la lumière provenant depuis la droite. Le personnage fixe intensément le spectateur en instaurant avec lui un dialogue psychologique. Ses yeux sont particulièrement grands ; le nez comporte de grosses narines ; la bouche est charnelle et les pommettes prononcées.  Il est vêtu d'un riche tunique de couleur marron de la même couleur de ses yeux, bordée d'une pelisse et fermée au cou par un lacet au-dessus d'un habit noir et une chemise blanche. Les cheveux sont longs et ondulés, couverts par un couvre-chef rouge typique de la bourgeoisie florentine de l'époque.

mercredi 14 octobre 2015

Sandro Boticelli (1445-1510)- Saint Jean-Baptiste



Sandro Boticelli (1445-1510)
Saint Jean-Baptiste
Détail de la Madone Bardi (1485)
Gemäldegalerie, Berlin

Le style de Botticelli connait plusieurs évolutions au fil du temps, mais conserve certains traits fondamentaux qui le rendent encore reconnaissable aujourd'hui, même pour le vaste public. Les apports fondamentaux de sa formation artistique sont essentiellement ceux de Filippo Lippi, Andrea del Verrocchio et Antonio del Pollaiolo.
De Lippi, son premier véritable maître, il apprend à peindre des visages élégants et une beauté idéale raréfiée, le goût pour la prédominance du dessin et du contour, des formes lâches, des couleurs délicatement assorties, la chaleur domestique des figures sacrées. De Pollaiolo, il a acquiert un dessin à la ligne dynamique et énergique, la capacité de construire des formes expressives et vivantes grâce à la force du contour et du mouvement. De Verrocchio, il apprend à peindre des formes solennelles et monumentales, fusionnées avec l'atmosphère grâce aux beaux effets de lumière, et dotées d'effets de matière dans le rendu des différents matériaux.
De la synthèse de ces enseignements, Botticelli puise l'expression originale et autonome de son propre style, caractérisé par la physionomie particulière des personnages, à la beauté intemporelle subtilement voilée de mélancolie, par un grand intérêt réservé à la figure humaine par rapport aux arrière-plans et à l'environnement, et à la linéarité qui modifie parfois les formes selon le sentiment recherché (« expressionnisme »), ce dernier point étant remarquable surtout dans la phase tardive de son activité.
De temps en temps, selon les sujets et la période, des composantes linéaires ou coloristes, ou enfin expressionnistes, prévalent.
Dans sa dernière production, le dilemme s'est posé dans le contraste entre le monde de la culture humaniste, avec ses composantes courtoises et paganisées, et celui de la rigueur ascétique et réformatrice de Savonarole, qui conduit l'artiste à repenser et à une crise mystique qui se lit même dans ses œuvres. Les sujets deviennent de plus en plus introspectifs, presque exclusivement religieux ; les scènes sont plus irréelles, avec la renaissance consciente d'archaïsmes tels que le fond d'or ou une perspective signifiante. Dans cette crise, cependant, il y a aussi le germe de la rupture de l'idéal de la rationalité géométrique du début de la Renaissance au profit d'une disposition plus libre des sujets dans l'espace qui prélude à la sensibilité du xvie siècle.