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vendredi 5 juin 2020

Louis Gauffier (1762-1801) - Portrait du Dr.Thomas Penrose vers 1794-98

 

Louis Gauffier (1762-1801)
Portrait du Dr.Thomas Penrose vers 1794-98
Minneapolis Institute of Arts, MN, USA  


« Gauffier naquit à Rochefort. Quoique ses parents ne fussent pas dans l’aisance, ils l’envoyèrent à Paris dès sa jeunesse. Il y suivit les études de l’Académie de peinture, où ses heureuses dispositions ne tardèrent pas à se développer. Il concourut en 1783 pour le grand prix de Rome : le sujet était La Cananéenne aux pieds de Jésus-Christ. On sait avec quelle supériorité Drouais, élève de David, se présenta à ce concours. L’académie rendit une justice éclatante aux beautés de son tableau, mais elle reconnut aussi le mérite de celui de Gauffier, et chacun de ces jeunes rivaux obtint un premier prix. Gauffier résida à Rome pendant six années, revint en France en 1789, et fut agréé à l’académie de peinture. L’attrait que le séjour de Rome a pour les artistes, rappela Gauffier dans cette ville, et bientôt il y trouva une épouse dont les talents et les vertus aimables sympathisaient avec son caractère. Il fixa depuis son séjour à Florence, où la mort lui enleva son épouse. Gauffier, dont la santé avait toujours été très faible, ne put résister à cet affreux événements, et deux mois après avoir perdu sa compagne il la suivit au tombeau, au moment même où le Gouvernement songeait à lui faciliter les moyens d’exercer ses talents en France. Gauffier n’avait alors que trente-huit ans. On distingue parmi les meilleurs ouvrages, qui sont presque tous à Paris, Alexandre posant son cachet sur la boucle d’Ephestion ; Les Dames romaines faisant don à la patrie de leurs bijoux et de leurs ornements ; Le Sacrifice de Manué ; Laban et Rachel, etc. Ses tableaux, ceux de son épouse et quelques autres ouvrages dont il avait fait l’acquisition, ainsi que ceux qu’il tenait de l’amitié de plusieurs artistes distingués, ont été recueillis, conformément à ses dernières volontés, par MM. Mérimée et Chaudet. Ils viennent d’être vendus au profit de ses deux enfants de bas âge, auxquels il n’a pu laisser d’autre patrimoine. »

— Landon, Les Annales du musée,1803, tome, IV, page 89-90.

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