Henri Fantin Latour (1836-1904)
Autoportrait, 1858
Alte Nationalgalerie, Berlin
Il étudia avec son père Théodore Fantin-Latour (1805-1872), peintre, puis à la petite École de dessin de Paris avec Louis-Alexandre Péron et Horace Lecoq de Boisbaudran.
Il entre à l'École des beaux-arts en 1854. Il a pour condisciples Edgar Degas, Alphonse Legros et Jean-Charles Cazin. En 1861, il fréquente brièvement l'atelier de Gustave Courbet, rue Notre-Dame-des-Champs.
Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d'où surgira l'Impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d'aujourd'hui à la peinture romantique. En 1867, il fait également partie des neuf membres de la « Société japonaise du Jinglar » avec Carolus Duran et les céramistes Bracquemond et Solon, qui se réunissaient pour dîner à la japonaise. « On éprouvait toujours en l'abordant un petit sentiment de frayeur, à cause de ces façons rudes que les artistes de sa génération affectaient souvent comme inséparables d'une noble indépendance », dira Jacques-Emile Blanche, un ami peintre de la génération suivante.
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