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lundi 20 février 2023

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Jean-Baptiste Can Hanet dit Cléry


Henri-Pierre Danloux (1753-1809) Hanet dit Cléry, 1798 Musées du Château de Versailles


Henri-Pierre Danloux (1753-1809)
Jean-Baptiste Can Hanet dit Cléry, 1798
Musées du Château de Versailles


Jean-Baptiste Cant Hanet, dit Cléry, est un valet de chambre du duc de Normandie à Versailles et aux Tuileries, puis le dernier valet de Louis XVI à la prison du Temple.  L'unique œuvre de la main de Cléry est Journal de ce qui s'est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI (Londres, 1798). Afin de discréditer ces mémoires, le Directoire fait publier une fausse édition intitulée Mémoires de Monsieur de Cléry sur la détention de Louis XVI. Dès que Cléry en eut connaissance, il fit paraître une réclamation en juillet 1801, dans le Spectateur du Nord dirigé par Amable de Baudus et publié à Hambourg. Un des frères de Cléry, Pierre-Louis Hanet, a publié à Paris en 1825 des Mémoires où il s'efforce de justifier ses actions au service de la Première République  et tente de montrer qu'il est resté fidèle à la royauté. Les Mémoires de Pierre-Louis Cant Hanet ont été éditées en 1825 en deux volumes.

 Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David. Après son mariage, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange.
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mardi 14 avril 2020

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Le baron de Besenval dans son salon de compagnie


  

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) 
Le baron de Besenval dans son salon de compagnie, 1791
National Gallery London 


Pierre Victor, baron de Besenval de Brünstatt, est un écrivain, courtisan et militaire d'origine suisse au service de la France. Grâce à la protection de son ami, le duc de Choiseul, il est nommé inspecteur général des Suisses et Grisons, tâche délicate dont il s'acquitte avec conscience. Lorsque Choiseul est disgracié en 1770, Besenval se démet de sa charge. 
En 1767, il achète l'hôtel Chanac de Pompadour (actuelle ambassade de Suisse), rue de Grenelle, où il fait faire d'importantes transformations pour y loger sa collection de tableaux dont on peut avoir un aperçu dans le portrait ci-dessus. En 1782, il fait construire en sous-sol par Brongniart une somptueuse mais glaciale salle de bains en marbre, ornée de reliefs de Clodion, qui fit se récrier tout Paris et dont on assure qu'elle ne servit qu'une seule fois. Les bas-reliefs ont été déplacés dans lecourant du xxe siècle et sont aujourd'hui exposés au Louvre, en situation dans une pièce.
Ecrivain de salon et séducteur impénitent, Il accumule les maîtresses ; il devient l'amant de la marquise de Polignac ou de la célèbre actrice Mademoiselle Clairon. Peu fait pour la vie conjugale, il ne se marie pas et laisse sa sœur, la marquise de Broglie, tenir sa maison.
Après la mort de Louis XV et l'avènement de Louis XVI en 1774,  Besenval devient l'un de ses commensaux favorisde la reine Marie-Antoinette . Le baron de Besenval n'est alors plus un jeune homme : il a cinquante ans passés, mais son regard vif, son visage plein et l'aisance de ses manières le laissent croire plus jeune qu'il ne l'est. C'est un homme robuste et il tient de sa mère – une cousine de Marie Leszczynska – ce charme slave qui lui donne toute sa séduction. Ses contemporains le qualifient de « gai, quelque esprit, un corps à toute épreuve ». Un franc appétit des jouissances de la vie, l'habitude de prendre les choses du bon côté sont autant de qualités qui lui permettent d'être admis dans le cercle privé de la « Société de la Reine ».
Mais la faveur de Besenval ne tarde pas à décliner, sans doute à cause d'un épisode raconté par Jeanne Campan, la femme de chambre de la reine,  dans ses Mémoires : Besenval ayant été prié par la reine dans ses petits appartements crut à une avance déguisée et tomba aux pieds de la souveraine. Celle-ci lui dit d'un ton glacial : « Levez-vous, Monsieur, le roi ignorera un tort qui vous ferait disgracier pour toujours. » Après cet épisode, Marie-Antoinette prit ses distances, même si Besenval continua de figurer dans son cercle.
Il n'en reste pas moins que le baron de Besenval demeure un témoin intéressant, notamment grâce à ses Mémoires, de la vie de cour sous Louis XVI, où il était aux premières loges. et de lavie sousl'anien regile en général.  Quand Marie-Antoinette prend ses distances avec la duchesse de Polignac quelques années avant la Révolution, Besenval se targue de rapporter que « la reine [la] comblait toujours, mais ne lui disait plus cependant que les choses faites, sans la consulter sur celles qui étaient à faire. »
De sa position privilégiée, Besenval assiste à l'agonie de l'Ancien Régime. Bien qu'ami des lettres, il déteste les Philosophes et s'oppose à Beaumarchais lorsque celui-ci cherche à obtenir l'autorisation duRoi pour faire représenter Le Mariage de Figaro.
Arreté après la Révolution Française,  on l'accuse d'avoir voulu assiéger Paris et fomenter l'incendie de la ville et le massacre de ses habitants. Grâce à une efficace plaidoirie de De Sèze, ces accusations absurdes sont réduites à néant et Besenval obtint son acquittement. Mais sa santé s'est altérée avec l'emprisonnement. Un médecin charlatan lui prescrit un régime de truffes, de pâtés et de jambon qui achève de le tuer. Il meurt le 2 juin 1791.

Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David. Après son mariage, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange.
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samedi 12 octobre 2019

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Portrait du violoniste Henri-Joseph Pérignon


  


Henri-Pierre Danloux (1753-1809) 
Portrait du violoniste Henri-Joseph Pérignon, 1783
Private collection (Christie's)

Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Après son mariage, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange.
l retourne en Italie juste avant la Révolution, en compagnie de son épouse, I
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802. Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français des émigrés.
Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux anglais et écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
Pour le Baron Portalis  qui publia son journal « Distinguée, sincère, de couleur harmonieuse, encore parée des dernières élégances d’un siècle enchanteur, telle s’affirme, dans son incontestable originalité, la peinture de Danloux… Sous son pinceau, les coiffures prennent une ampleur qui ajoutent à la beauté… Son goût des attitudes imprévues propres à donner l’illusion de la vie, sa recherche du geste, la préoccupation d’animer la physionomie de ses modèles, sont autant de signes qui le font reconnaître à première vue. »

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jeudi 12 septembre 2019

Henri-Pierre Danloux (1753-1809 - Portrait d'Auguste Frederic de Sussex



Henri-Pierre Danloux (1753-1809
 Portrait d'Auguste Frederic de Sussex
Fondation Bamberg, Toulouse



Augustus Frederick de Sussex ( 1773 -1843)  est un membre de la famille royale britannique de la Maison de Hanovre.  Né au palais de Buckingham, il est le sixième fils du roi George III et de la reine Charlotte de Mecklembourg-Strelitz. Après avoir passé son enfance en Grande-Bretagne, il est envoyé en 1786 en Allemagne avec ses frères Ernst et Adolphe, afin de faire ses études à l'université de Göttingen. C'est un jeune homme aimable et droit, dont le caractère doux et réservé tranche avec la dissipation de ses frères aînés. Souffrant d'asthme, il ne reçoit pas d'éducation militaire contrairement à ses frères. Il envisage même un moment d'embrasser la carrière ecclésiastique.
En 1801, Augustus, à 28 ans, reçoit les titres de duc de Sussex, de comte d'Inverness et de baron Arklow. Il est fait également membre de l'Ordre de la Jarretière. Il mène une vie discrète, enfermé dans son palais de Kensington, s'occupant de ses animaux et de son impressionnante collection de pendules. Prince cultivé, il est un grand protecteur des lettres et des arts. Il est d'ailleurs élu en 1816 président de la Royal Society of Arts. Franc-maçon, il devient en 1813 Grand-maître de la Grande Loge unie d'Angleterre, succédant à son frère le prince de Galles.
 Ce qui frappe d'emblée c'est la proximité de ce portrait avec celui du Jeune de Vignier publié dans ce blog il ya quelques mois déjà.  comme si Danloux affectionnait toujours le meme type de visage.
Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Marié à Antoinette de Saint-Redan, fille adoptive de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches, les Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange.
En compagnie de son épouse, il retourna en Italie juste avant la Révolution.
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802. Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français.Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux anglais et écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
Pour le Baron Portalis qui publia son journal « Distinguée, sincère, de couleur harmonieuse, encore parée des dernières élégances d’un siècle enchanteur, telle s’affirme, dans son incontestable originalité, la peinture de Danloux… Sous son pinceau, les coiffures prennent une ampleur qui ajoutent à la beauté… Son goût des attitudes imprévues propres à donner l’illusion de la vie, sa recherche du geste, la préoccupation d’animer la physionomie de ses modèles, sont autant de signes qui le font reconnaître à première vue. »

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jeudi 10 janvier 2019

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Le comédien Thénard dans le rôle de Figaro de Beaumarchais


Henri-Pierre Danloux (1753-1809)  
Le comédien Thénard dans le rôle de Figaro de Beaumarchais
Comédie Française, Paris 

Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Marié à Antoinette de Saint-Redan, fille adoptive de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange. En compagnie de son épouse, il retourne en Italie juste avant la Révolution.
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802. Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français.Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux anglais et écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
Pour le Baron Portalis  qui publia son journal « Distinguée, sincère, de couleur harmonieuse, encore parée des dernières élégances d’un siècle enchanteur, telle s’affirme, dans son incontestable originalité, la peinture de Danloux… Sous son pinceau, les coiffures prennent une ampleur qui ajoutent à la beauté… Son goût des attitudes imprévues propres à donner l’illusion de la vie, sa recherche du geste, la préoccupation d’animer la physionomie de ses modèles, sont autant de signes qui le font reconnaître à première vue. 

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mardi 23 janvier 2018

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Portrait du jeune de Vignier,


Henri-Pierre Danloux (1753-1809) 
Portrait du jeune de Vignier,  1796 
Private collection

Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Marié à Antoinette de Saint-Redan, fille adoptive de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange. En compagnie de son épouse, il retourne en Italie juste avant la Révolution.
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802. Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français.Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux anglais et écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
Pour le Baron Portalis  qui publia son journal « Distinguée, sincère, de couleur harmonieuse, encore parée des dernières élégances d’un siècle enchanteur, telle s’affirme, dans son incontestable originalité, la peinture de Danloux… Sous son pinceau, les coiffures prennent une ampleur qui ajoutent à la beauté… Son goût des attitudes imprévues propres à donner l’illusion de la vie, sa recherche du geste, la préoccupation d’animer la physionomie de ses modèles, sont autant de signes qui le font reconnaître à première vue. »

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