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vendredi 10 juillet 2020

Stanley Spencer (1891- 959) Autoportrait, 1914



 

Stanley Spencer (1891- 959) 
Autoportrait, 1914
Tate London

Stanley Spencer est un artiste britannique. Souvent comparé à Blake, Füssli ou Palmer par la critique britannique, l'œuvre singulier de Stanley Spencer s'est élaboré à l'écart des grands courants de l'art moderne. On peut y trouver  aussi bien de scènes inspirées de la Première Guerre mondiale, que des scènes bibliques, satiriques ou érotiques et forme un ensemble significatif de l'art britannique de l'entre-deux-guerres.
Spencer a utilisé trois styles différents, chacun lié à une technique et une iconographie particulières :
Le premier style est académique et s'inspire de l'art allemand du XHIe siècle ainsi que du réalisme de Courbet. On en trouve des exemples dans ses dernières œuvres comme le portrait de Dame Mary Cartwright (1958), un autoportrait tardif, les paysages de Cookham, ses natures mortes et des peintures érotiques utilisées pour un cycle de sujets religieux.
Le second style est d'inspiration médiévale. Il reflète, parmi d'autres, les influences de Giotto et Cimabue. C'est le style le plus connu. Il l'utilise dans les peintures murales de la chapelle de Sandham, les résurrections, les scènes de village et les scènes domestiques et dans une œuvre inachevée comme Christ Preaching at Cookham Regatta. Dans ses sujets religieux, outre la forme du triptyque, la composition est conçue sur un principe de juxtaposition évoquant parfois le collage avec une grande abondance de détails attestant une imagination visionnaire et débordante.
Le troisième style est le plus personnel. C'est un style légèrement caricatural et teinté d'humour noir. On le retrouve dans des sujets comme les Béatitudes, les Tentations, les sujets autobiographiques tels que Love Letters et The Dustbin, Cookham et dans les peintures à connotations sexuelles. N'hésitant pas à sacrifier l'exactitude anatomique pour mieux exprimer ses obsessions
La critique a également souligné son rendu très particulier de la chair humaine à la texture flasque, relâchée et l'aspect livide de la peau qui anticipent largement les portraits et les nus de son compatriote Lucian Freud.

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