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mardi 28 décembre 2021

Gustave Courbet (1819-1877) (attribué à...) - Etude de nu masculin


 

Gustave Courbet (1819-1877) (attribué à...)
Etude de nu masculin, vers 1840.
Collection privée  


Gustave Courbet, est un peintre et sculpteur français, chef de file du courant réaliste. Auteur d'un important corpus de peintures — plus d'un millier d'œuvres —, Courbet est l'un des artistes les plus puissants et les plus complexes du xixe siècle. Dès 1848-1849, ses toiles s'opposent aux critères de l'académisme, à l'idéalisme, aux outrances romantiques ; transgressant la hiérarchie des genres, il provoque le scandale chez ses contemporains, et l'attrait de quelques collectionneurs privés, perturbant les frontières de l'art. Soutenu par quelques critiques, comme Charles Baudelaire et Jules-Antoine Castagnary, son œuvre, qui ne peut être réduite à l'épisode du réalisme pictural, contient en germe la plupart des courants modernistes de la fin de son siècle. Individualiste, revendiquant son autodidactisme et son terroir, Courbet était un amoureux des forces de la nature et des femmes. S'il a mené quelques combats, notamment contre la religiosité, la mauvaise foi et le mépris des paysans et des travailleurs manuels, la fin de sa vie le montre tout entier face aux éléments du paysage. Rarement un peintre avait, de son vivant, essuyé autant d'insultes.
Élu républicain, acteur de la Commune de Paris de 1871, il est accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, et condamné à la faire relever à ses propres frais. Exilé en Suisse, il entretient des contacts épistolaires suivis avec sa famille, ses amis parisiens, et continue d'exposer et vendre ses œuvres. Malade, il meurt épuisé, trois ans avant l'amnistie générale, âgé de 58 ans.
Reconsidérée depuis les années 1970, notamment par la critique anglo-saxonne qui lui donne ses premiers véritables biographes, son œuvre vigoureuse et sans compromis, éclairée par l'exploration de ses écrits privés qui révèle un être lucide, subtil et sensible, ne cesse d'entretenir avec notre modernité des rapports intimes, souvent surprenants.
« J'ai étudié, en dehors de tout système et sans parti pris, l'art des anciens et l'art des modernes. Je n'ai pas voulu plus imiter les uns que copier les autres. J'ai voulu tout simplement puiser dans l'entière connaissance de la tradition le sentiment raisonné et indépendant de ma propre individualité. »
— Gustave Courbet, Le Réalisme, 1855
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lundi 14 mars 2016

mercredi 11 mai 2016

GUSTAVE COURBET (1819-1877)





GUSTAVE COURBET (1819-1877)
Autoportrait dit " L'homme a la ceinture de cuir " 1845, 46

dimanche 4 février 2018

Henri Fantin Latour (1836-1904) - Autoportrait 1858


Henri Fantin Latour (1836-1904)
Autoportrait, 1858
 Alte Nationalgalerie, Berlin

Il étudia avec son père Théodore Fantin-Latour (1805-1872), peintre, puis à la petite École de dessin de Paris avec Louis-Alexandre Péron et Horace Lecoq de Boisbaudran. 
Il entre à l'École des beaux-arts en 1854. Il a pour condisciples Edgar Degas, Alphonse Legros et Jean-Charles Cazin. En 1861, il fréquente brièvement l'atelier de Gustave Courbet, rue Notre-Dame-des-Champs. 
Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d'où surgira l'Impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d'aujourd'hui à la peinture romantique. En 1867, il fait également partie des neuf membres de la « Société japonaise du Jinglar » avec Carolus Duran et les céramistes Bracquemond et Solon, qui se réunissaient pour dîner à la japonaise. « On éprouvait toujours en l'abordant un petit sentiment de frayeur, à cause de ces façons rudes que les artistes de sa génération affectaient souvent comme inséparables d'une noble indépendance », dira  Jacques-Emile Blanche, un ami peintre de la génération suivante.
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vendredi 26 août 2022

Pierre-Auguste Renoir (French, 1841-1919) - Albert Cahen d'Anvers


Pierre-Auguste Renoir (French, 1841-1919) Albert Cahen d'Anvers 1881 Huile sur toile, 79.9 x 63.8 cm. The J. Paul Getty Museum, Malibu CA


Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Albert Cahen d'Anvers 1881
Huile sur toile, 79.9 x 63.8 cm.
The J. Paul Getty Museum, Malibu CA


Albert Cahen fut un compositeur français, issu d’une famille de banquiers anversois, les Cahen d’Anvers. Il fut l’élève du compositeur César Franck. Il est notamment connu pour ses opérettes et ce sont ses “mélodies” qui lui permettent de passer à la postérité. Parmi ses oeuvres totalement oubléies aujourd'hui  : Jean le Précurseur, poème biblique (1874) ou encore La Belle au Bois Dormant (1886), Fleur des Neiges,(1891) ballet en 1 acte  ou encore La Femme de Claude, (1896). Habitant à Paris au 118, rue de Grenelle, dans le petit hôtel de Villars (aujourd'hui collège Paul Claudel-d'Hulst), il fit faire ce très beau  portrait par Auguste Renoir en 1881.

C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine. L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.
Huit ans plus tard, en avril 1862, le jeune Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.
Avec ses amis du Café Guerbois, en particulier Bazille et Monet, il poursuit sls recherches sur la lumière naturelle, il travaille souvent «sur le motif» dans la forêt de Fontainebleau.
Ses recherches artistiques vont alors couvrir un large éventail, étant moins sûr que d'autres peintres de la direction à prendre, tenu qu'il est par la double nécessité de vendre des tableaux pour vivre et de se tailler une place sur la scène parisienne. En plus de belles oeuvres de vues citadines et de paysages, comme les vues de Paris qu'il peint avec Monet au printemps 1867 ("Le Pont des Arts"), son propos artistique s'exprime aussi dans de nombreuses scènes de genre, des portraits en plein air, comme "Les Fiancés", qui séduisent le spectateur par leur luminosité et leur expressivité.
À partir de 1864, il expose ou tente d'exposer au Salon. Accepté en 1864, refusé malgré l'intervention de Camille Corot en 1866, il n'eut pas davantage de chance l'année suivante, avec une "Diane chasseresse" qui permet de discerner l'influence qu'exerçait Gustave Courbet sur la production de Renoir à cette époque.
Il peut montrer sa "Lise à l'ombrelle" (1867) au Salon de 1868, œuvre influencée par Courbet.
Si Renoir, avec "La Grenouillère" et quelques autres toiles datées de 1869 et 1870, affirme les composantes essentielles de la peinture impressionniste, en particulier la division des tons, sa recherche délibérée d'une clarté accrue par une couche légère de peinture qui apparaît dès 1872, va caractériser l'exécution de la plupart des œuvres traditionnellement rattachées à sa période impressionniste: "La loge" (1874), "Le chemin montant dans les herbes" (1875), "Le Moulin de la Galette" (1876), "La balançoire" (1876), "Portrait de Jeanne Samary" (1877), "Les canotiers à Chatou".et son Autoportrait où son oeil vif ne perd aucun détail.
Ce parti pris semble bien constituer l'élément capital sur lequel s'appuient alors ses recherches plastiques et, petit à petit, naît une œuvre que certains n'hésiteront pas à qualifier d'anti-impressionniste.
Sa caractéristique principale est l'emploi d'une pâte plus ou moins épaisse mais toujours résineuse, c'est-à-dire, contrairement à la pâte d'un Monet, fort peu diluée dans l'essence de térébenthine, donc peu dégraissée.
Pendant ces années "misère", Renoir aura peint de fabuleuses toiles impressionnistes, aujourd'hui des chefs d'œuvres connus dans le monde entier.

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samedi 15 mai 2021

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) - L'homme sur un escalier

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) L'homme sur un escalier (c. 1876) Huile sur toile 167.5 x 65.3 cm. Hermitage Museum, St. Petersbourg

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
L'homme sur un escalier (c. 1876)
Huile sur toile 167.5 x 65.3 cm.
Hermitage Museum, St. Petersbourg


C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine. L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.
Huit ans plus tard, en avril 1862, le jeune Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.
Avec ses amis du Café Guerbois, en particulier Bazille et Monet, il poursuit sls recherches sur la lumière naturelle, il travaille souvent «sur le motif» dans la forêt de Fontainebleau.
Ses recherches artistiques vont alors couvrir un large éventail, étant moins sûr que d'autres peintres de la direction à prendre, tenu qu'il est par la double nécessité de vendre des tableaux pour vivre et de se tailler une place sur la scène parisienne. En plus de belles oeuvres de vues citadines et de paysages, comme les vues de Paris qu'il peint avec Monet au printemps 1867 ("Le Pont des Arts"), son propos artistique s'exprime aussi dans de nombreuses scènes de genre, des portraits en plein air, comme "Les Fiancés", qui séduisent le spectateur par leur luminosité et leur expressivité.
À partir de 1864, il expose ou tente d'exposer au Salon. Accepté en 1864, refusé malgré l'intervention de Camille Corot en 1866, il n'eut pas davantage de chance l'année suivante, avec une "Diane chasseresse" qui permet de discerner l'influence qu'exerçait Gustave Courbet sur la production de Renoir à cette époque.
Il peut montrer sa "Lise à l'ombrelle" (1867) au Salon de 1868, œuvre influencée par Courbet.
Si Renoir, avec "La Grenouillère" et quelques autres toiles datées de 1869 et 1870, affirme les composantes essentielles de la peinture impressionniste, en particulier la division des tons, sa recherche délibérée d'une clarté accrue par une couche légère de peinture qui apparaît dès 1872, va caractériser l'exécution de la plupart des œuvres traditionnellement rattachées à sa période impressionniste: "La loge" (1874), "Le chemin montant dans les herbes" (1875), "Le Moulin de la Galette" (1876), "La balançoire" (1876), "Portrait de Jeanne Samary" (1877), "Les canotiers à Chatou".et son Autoportrait où son oeil vif ne perd aucun détail.
Ce parti pris semble bien constituer l'élément capital sur lequel s'appuient alors ses recherches plastiques et, petit à petit, naît une œuvre que certains n'hésiteront pas à qualifier d'anti-impressionniste.
Sa caractéristique principale est l'emploi d'une pâte plus ou moins épaisse mais toujours résineuse, c'est-à-dire, contrairement à la pâte d'un Monet, fort peu diluée dans l'essence de térébenthine, donc peu dégraissée.
Pendant ces années "misère", Renoir aura peint de fabuleuses toiles impressionnistes, aujourd'hui des chefs d'œuvres connus dans le monde entier.

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lundi 3 juin 2019

Auguste Renoir (1841-1919) - Autoportrait 1875



Pierre-Auguste Renoir (1841–1919) 
Autoportrait (1875)
Huile sur toile , 39.1 x 31.7 cm. 
Sterling & Francine Clark Art Institute, Williamstown MA


C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine. L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.
Huit ans plus tard, en avril 1862,  le jeune Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.
Avec ses amis du Café Guerbois, en particulier Bazille et Monet, il poursuit sls recherches sur la lumière naturelle, il travaille souvent «sur le motif»  dans la forêt de Fontainebleau. 
Ses recherches artistiques vont alors couvrir un large éventail, étant moins sûr que d'autres peintres de la direction à prendre, tenu qu'il est par la double nécessité de vendre des tableaux pour vivre et de se tailler une place sur la scène parisienne.
En plus de belles oeuvres de vues citadines et de paysages, comme les vues de Paris qu'il peint avec Monet au printemps 1867 ("Le Pont des Arts"), son propos artistique s'exprime aussi dans de nombreuses scènes de genre, des portraits en plein air, comme "Les Fiancés", qui séduisent le spectateur par leur luminosité et leur expressivité. 
À partir de 1864, il expose ou tente d'exposer au Salon. Accepté en 1864, refusé malgré l'intervention de Camille Corot en 1866, il n'eut pas davantage de chance l'année suivante, avec une "Diane chasseresse" qui permet de discerner l'influence qu'exerçait Gustave Courbet sur la production de Renoir à cette époque.
Il peut montrer sa "Lise à l'ombrelle" (1867) au Salon de 1868, œuvre influencée par Courbet.
Si Renoir, avec "La Grenouillère" et quelques autres toiles datées de 1869 et 1870, affirme les composantes essentielles de la peinture impressionniste, en particulier la division des tons, sa recherche délibérée d'une clarté accrue par une couche légère de peinture qui apparaît dès 1872, va caractériser l'exécution de la plupart des œuvres traditionnellement rattachées à sa période impressionniste: "La loge" (1874), "Le chemin montant dans les herbes" (1875), "Le Moulin de la Galette" (1876), "La balançoire" (1876), "Portrait de Jeanne Samary" (1877), "Les canotiers à Chatou".et cet Autoportrait (ci dessus) où son oeil vif ne perd aucun détail.
Ce parti pris semble bien constituer l'élément capital sur lequel s'appuient alors ses recherches plastiques et, petit à petit, naît une œuvre que certains n'hésiteront pas à qualifier d'anti-impressionniste.
Sa caractéristique principale est l'emploi d'une pâte plus ou moins épaisse mais toujours résineuse, c'est-à-dire, contrairement à la pâte d'un Monet, fort peu diluée dans l'essence de térébenthine, donc peu dégraissée.
Pendant ces années "misère", Renoir aura peint de fabuleuses toiles impressionnistes, aujourd'hui des chefs d'oeuvres connus dans le monde entier.

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mardi 17 avril 2018

Auguste Baud-Bovy (1848-1899) - Les lutteurs


Auguste Baud-Bovy (1848-1899)  
 Les lutteurs
Musée d'art et d histoire de Genève, Suisse

L'artiste-peintre  suisse,  Auguste Baud-Bovy fur célèbre pour être un des premiers à peindre en posant  son chevalet sur le motif en montagne et dans la neige.
Elevé au château de Gruyères, demeure devenue familiale la même année, il devient l'élève de Barthélemy Menn, familier du cercle entourant le peintre Daniel Bovy au château. Il délaisse le château en 1885 pour s'installer dans un chalet à Aeschi.
Joris-Karl Huysmans le visite et lui fait part de son angoisse en montagne.
Il a eu deux fils, André-Valentin, peintre et Daniel, écrivain, également conservateur du musée Rath, directeur de l'école des beaux-arts de Genève, président de la Commission fédérale des beaux-arts.
Il a entretenu une correspondance épistolaire avec Eugène Grasset, et visité Gustave Courbet à La Tour-de-Peilz et peint à ses côtés.
Il est le père de Daniel Baud-Bovy et le grand-père de Samuel Baud-Bovy.
Son cousin Maurice Baud (1866-1915), imprimeur, graveur sur bois, illustrateur et collaborateur des "Cahiers vaudois" gravera certains de ses tableaux.

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dimanche 29 mai 2016

Carolus Duran (1837-1917) - Le Convalescent

Carolus Duran (1837-1917) Le convaslescent ou le Blessé, 1860 Huile sur toile,  99 x 126 cm Musée d’Orsay, Paris,


Carolus Duran (1837-1917)
Le convaslescent ou le Blessé, 1860
Huile sur toile,  99 x 126 cm
Musée d’Orsay, Paris,
 

Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.


Fils d'aubergiste, Charles Duran apprend le dessin auprès du sculpteur Jean-Baptiste Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille, puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon, lui-même élève de Jacques-Louis David. Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de « Carolus-Duran ». Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861. Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre à cette époque, et se lie d'amitié avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond et Zacharie Astruc. C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
À partir de 1870, à la suite de la renommée de La Dame au gant, il se consacre principalement aux portraits. Son succès lui permet d'ouvrir un atelier à Paris au 81, boulevard du Montparnasse (proche de son domicile du 58, rue Notre-Dame-des-Champs), où il enseigne la peinture en prenant Vélasquez comme référence. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872 et il est promu officier en 1878, commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
De 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il est cofondateur de la Société nationale des beaux-arts en 1890. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1904. Bien que n'ayant jamais obtenu le prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913. Il est nommé Rosati d'honneur en 1892.

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dimanche 4 septembre 2016

Carolus Duran (1837-1917) - Portrait de Georges Feydeau


 Carolus Duran (1837-1917)
 Portrait de Georges Feydeau 



Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.

Fils d'aubergiste, Charles Duran apprend le dessin auprès du sculpteur Jean-Baptiste Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille, puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon, lui-même élève de Jacques-Louis David. Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de « Carolus-Duran ». Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861. Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre à cette époque, et se lie d'amitié avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond et Zacharie Astruc. C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
À partir de 1870, à la suite de la renommée de La Dame au gant, il se consacre principalement aux portraits. Son succès lui permet d'ouvrir un atelier à Paris au 81, boulevard du Montparnasse (proche de son domicile du 58, rue Notre-Dame-des-Champs), où il enseigne la peinture en prenant Vélasquez comme référence. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872 et il est promu officier en 1878, commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
De 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il est cofondateur de la Société nationale des beaux-arts en 1890. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1904. Bien que n'ayant jamais obtenu le prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913. Il est nommé Rosati d'honneur en 1892.

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mercredi 3 juin 2020

Wilhelm Leibl (1844-1900) Die Wildschützen

 

Wilhelm Leibl (1844-1900)
Die Wildschützen (Fragment), 1882
Alte Nationalgalerie, Berlin


Leibl entra en 1864 à l'Académie des beaux-arts de Munich. L'œuvre principale de cette période, le Portrait de madame Gedon peint dans un style très réaliste lui attira le soutien amical de Gustave Courbet. Dans les dernières années de sa vie, Leibl se rapprocha de l'impressionnisme, tout en continuant à défendre une représentation précise du corps humain. 
 
 
 
 
 
 
 

jeudi 6 octobre 2022

Auguste Baud-Bovy (1848-1899) - Lioba ! Berger de l'Oberland bernois rappelant son troupeau


Auguste Baud-Bovy (1848-1899) Lioba! Berger de l'Oberland bernois rappelant son troupeau, 1886 Musée cantonal des beaux arts, Genève

 

Auguste Baud-Bovy (1848-1899)
Lioba! Berger de l'Oberland bernois rappelant son troupeau, 1886
Musée cantonal des beaux arts, Genève 


L'artiste-peintre suisse, Auguste Baud-Bovy fut célèbre pour être un des premiers à peindre en posant son chevalet sur le motif en montagne et dans la neige.
Elevé au château de Gruyères, demeure devenue familiale la même année, il devient l'élève de Barthélemy Menn, familier du cercle entourant le peintre Daniel Bovy au château. Il délaisse le château en 1885 pour s'installer dans un chalet à Aeschi.
Joris-Karl Huysmans le visite et lui fait part de son angoisse en montagne.
Il a eu deux fils, André-Valentin, peintre et Daniel, écrivain, également conservateur du musée Rath, directeur de l'école des beaux-arts de Genève, président de la Commission fédérale des beaux-arts.
Il a entretenu une correspondance épistolaire avec Eugène Grasset, et visité Gustave Courbet à La Tour-de-Peilz et peint à ses côtés.
Il est le père de Daniel Baud-Bovy et le grand-père de Samuel Baud-Bovy.
Son cousin Maurice Baud (1866-1915), imprimeur, graveur sur bois, illustrateur et collaborateur des "Cahiers vaudois" gravera certains de ses tableaux.


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jeudi 14 juillet 2022

Józef Pankiewicz (1866-1940) - Portrait de Félix Jasieński au piano

 

Józef Pankiewicz(1866-1940) Portrait de Félix Jasieński au piano, 1908 Huile sur toile, 115 x 85 cm Muzeum Narodowe w Krakowie

Józef Pankiewicz (1866-1940)
Portrait de Félix Jasieński au piano, 1908
Huile sur toile, 115 x 85 cm
Muzeum Narodowe w Krakowie

 
Józef Pankiewicz  est un peintre et graveur polonais, l’un des premiers impressionnistes et symbolistes en Pologne. Il est l'initiateur du colorisme dans la peinture polonaise des années 20, ce qui lui valut le surnom de "Vuillard polonais ". Il est également l'un des pionniers de l'art graphique polonais. 

C'est lui qui, dans les années 1894-1895, entreprend les premières tentatives de créer des graphismes originaux, libérés de leurs fonctions usuelles de reproduction et d'illustration. En 1897, il commence à travailler sur une série d'images coupées à sec capturant les paysages de Polésie, dans lesquelles il adapte la manière de voir et les moyens de représentation graphique de Camille Corot et des réalistes français. En 1899, Pankiewicz publie le premier portfolio de l'histoire de l'art graphique polonais, Quator eaux-fortes, avec des paysages de Paris, Chartres, Rouen, Rome et Venise.
En 1925, il s'établit à nouveau à Paris où il dirige la filiale parisienne de l'Académie cracovienne. Excellent pédagogue, les kapistes sont ses élèves; il exerce une influence considérable sur l'évolution du postimpressionnisme en Pologne, entre autres sur Jan Cybis, Artur Nacht-Samborski, Józef Czapski, Zygmunt Waliszewski et Tadeusz Potworowski.
À cette époque, il désavoue sa production antérieure. Il rejette en bloc toutes les autorités jusqu’à présent très honorées. Il critique les œuvres de ses anciens amis Pierre Bonnard, Gustave Courbet et Paul Cézanne. Il rejette également toute son expérience puisée du cubisme durant son séjour en Espagne. Il s'oriente vers l'esthétique traditionnelle, faisant référence à l'art ancien et basée sur l'observation directe de la nature. Les galeries du musée du Louvre deviennent une source d'inspiration pour lui et ses élèves.
Il reçoit la Légion d'honneur en 1928. L'artiste décède à La Ciotat en 1940.

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mercredi 11 avril 2018

Alfred Roll (1846-1919) - Autoportrait

http://menportraits.blogspot.com

Alfred Roll (1846-1919) 
Autoportrait, 1875
Musée des Beaux arts de Bordeaux, France

Pour le moins inattendu de trouver sous ce bel autoportrait sensible et presque fragile, celui qui devint quelques années à peine plus tard, l'un des peintres officiels préférés de la Troisième République, régime réputé pour son conformisme.  Et pourtant c'est bien lui,  Philippe Arthur Roll, dit Alfred Roll, nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1883 puis élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur en 1913 que l'on voit sous ce pinceau légèrement embrumé.  
Apres avoir suivi l'enseignement de Léon Bonnat et de Charles-François Daubigny, il avait commencé sa carrière avec un premier paysage en 1869, puis exposa Les Environs de Baccarat et Le Soir à Salon-de-Provence en 1870. 
C'est en 1875, l'année même où il peint ce premier autoportrait que le public commence à s'intéresser à lui avec Inondation à Toulouse. Son style est alors plutôt romantique et très influencé par Gustave Courbet. En 1877,  il expose La Fête de Silène au Salon de Paris, toile pour laquelle il reçoit une médaille d'or, avant d'entamer une carrière de portraitiste.
C'est avec sa toile  La Grève des mineurs (1880) qu'il rencontre le faveurs des sommités de la Troisième République. Dès lors, il reçoit de nombreuses commandes de l'Etat, peint des fresques, des plafonds et des œuvres monumentales.... de cette époque datent notamment Le Président Carnot à Versailles pour le centenaire des Etats-généraux, Le Tzar Nicolas II et le president Félix Faure posant la première pierre du pont Alexandre-III...
Comblé de reconnaissance de son vivant comme tout bon peintre académique qui se respectait, il devint président de la Société nationale des beaux-arts en 1905.


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jeudi 8 août 2019

Franz Hals (1580/83-1666) - Jeune Homme tenant un crâne



Franz Hals (1580/83-1666) 
Jeune Homme tenant un crâne v.1626-1628, 
Huile sur toile, 92,2 x 80,8 cm 
The National Gallery, London 

Frans Hals fut un peintre baroque néerlandais  considéré, avec Rembrandt et Johannes Vermeer, comme l'un des plus importants du siècle d’or.
Bien que sans doute d'origine flamande, c'est dans la ville hollandaise de Haarlem qu'à partir de 1591 au plus tard, il passe le reste de sa vie et fait carrière.
« C'est un enfant de famille magnifiquement doué et qui fait de la peinture pour vivre, cavalièrement, en gentilhomme, pressé de faire vite et d'en finir : le reste du temps en bon vivant, compagnon de la loge Liefde boven al (L'amour par-dessus tout), avec des turbulences de conduite et d'humeur qui expliquent celles de sa brosse et lui donnent parfois affaire avec la police. » 
Ces lignes écrites en 1921 par Louis Gillet, décrivent bien l'image que l'on pouvait se faire alors de Frans Hals. Elles disent aussi la sympathie, un peu condescendante, à l'égard d'un homme dont les frasques présumées font sourire autant que la gaieté si souvent exprimée sur les visages de ses modèles.
Artiste majeur, considéré comme l'un des grands maîtres du portrait, il a également réalisé, surtout au début de sa carrière, plusieurs scènes de genre.
Ses tableaux se distinguent par leur expressivité. Les coups de pinceau détachés sont caractéristiques de sa manière, et il participa à l'introduction de cette vivacité de style dans l'art néerlandais. Hals contribua aussi, avec ses portraits de garde civile et de régents, à l’évolution du portrait de groupe au 17 e siècle.
Son style devait par ailleurs exercer une influence considérable, plus de deux siècles après lui, sur les représentants des courants réaliste – comme Gustave Courbet –, et impressionniste – comme Vincent Van Gogh.

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vendredi 8 mai 2020

Aleksander Gierymski (1850-1901) - Paysan de Bronowice


 

Aleksander Gierymski (1850-1901) 
Paysan de Bronowice, 1893
Musée national de Cracovie 


Alexandre Gierymski est un peintre polonais, représentant du réalisme en peinture, pionnier de l’impressionnisme
 Les années 1879-1888, qu’il a passées à Varsovie, représentent la plus importante période créative de Gierymski. À cette époque, il se joint à un groupe de jeunes écrivains et peintres du positivisme qui publient dans l’hebdomadaire "Wedrowiec" (Le Pèlerin). Le rédacteur en chef, responsable artistique, était Stanislaw Witkiewicz qui luttait pour la reconnaissance par le public de l’œuvre de Gierymski.
Malgré son tempérament tourmenté, Alexandre Gierymski voit le monde avec le regard détaché du naturaliste. Bien qu'il ait passé les dernières années de sa vie en hôpital psychiatrique, il nous a laissé une œuvre exceptionnelle. Ses tableaux reflètent le réalisme, comme chez Gustave Courbet, et n'évitent pas les thèmes de la vie de gens ordinaires.

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jeudi 18 avril 2019

Auguste Baud-Bovy (1848-1899) - La descente du bois dans les alpes bernoises



Auguste Baud-Bovy (1848-1899)  
La descente du bois dans les alpes bernoises, 1890
 Musée d'art et d'Histoire de Genève

L'artiste-peintre  suisse,  Auguste Baud-Bovy fut célèbre pour être un des premiers à peindre en posant son chevalet sur le motif, en montagne et dans la neige.
Elevé au château de Gruyères, demeure devenue familiale, il devient l'élève de Barthélemy Menn, familier du cercle entourant le peintre Daniel Bovy au château. Il délaisse le château en 1885 pour s'installer dans un chalet à Aeschi.
Joris-Karl Huysmans le visite et lui fait part de son angoisse en montagne.
Il a eu deux fils, André-Valentin, peintre et Daniel, écrivain, également conservateur du musée Rath, directeur de l'école des beaux-arts de Genève, président de la Commission fédérale des beaux-arts.
Il a entretenu une correspondance épistolaire avec Eugène Grasset, et visité Gustave Courbet à La Tour-de-Peilz et peint à ses côtés.
Il est le père de Daniel Baud-Bovy et le grand-père de Samuel Baud-Bovy.
Son cousin Maurice Baud (1866-1915), imprimeur, graveur sur bois, illustrateur et collaborateur des "Cahiers vaudois" gravera certains de ses tableaux.

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mercredi 8 janvier 2020

Auguste Baud-Bovy (1848-1899) - Portrait du peintre Jean Martin




 

Auguste Baud-Bovy (1848-1899)  
 Portrait de Jean Martin
Château de  Gruyère, Suisse

L'artiste-peintre suisse, Auguste Baud-Bovy fut célèbre pour être un des premiers à peindre en posant son chevalet sur le motif en montagne et dans la neige.
Elevé au château de Gruyères, demeure devenue familiale la même année, il devient l'élève de Barthélemy Menn, familier du cercle entourant le peintre Daniel Bovy au château. Il délaisse le château en 1885 pour s'installer dans un chalet à Aeschi.
Joris-Karl Huysmans le visite et lui fait part de son angoisse en montagne.
Il a eu deux fils, André-Valentin, peintre et Daniel, écrivain, également conservateur du musée Rath, directeur de l'école des beaux-arts de Genève, président de la Commission fédérale des beaux-arts.
Il a entretenu une correspondance épistolaire avec Eugène Grasset, et visité Gustave Courbet à La Tour-de-Peilz et peint à ses côtés.
Il est le père de Daniel Baud-Bovy et le grand-père de Samuel Baud-Bovy.
Son cousin Maurice Baud (1866-1915), imprimeur, graveur sur bois, illustrateur et collaborateur des "Cahiers vaudois" gravera certains de ses tableaux.

On pourrait  que ce portrait était celui du peintre Jean Martin mais les dates ne coïncident pas puisqu'il est né en 1911. Il s'agit donc sans doute d'une autre Jean Martin (un nom assez répandu en France et en Suisse !), qui aurait été  lui aussi peintre.


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jeudi 1 décembre 2016

Auguste Baud-Bovy (1848-1899) - Berger consultant la montagne


                                                     Auguste Baud-Bovy (1848-1899)
Berger consultant la montagne,  1886
Chateau de Gruyères, Suisse

L'artiste-peintre  suisse,  Auguste Baud-Bovy fur célèbre pour être un des premiers à peindre en posant  son chevalet sur le motif en montagne et dans la neige.
Elevé au château de Gruyères, demeure devenue familiale la même année, il devient l'élève de Barthélemy Menn, familier du cercle entourant le peintre Daniel Bovy au château. Il délaisse le château en 1885 pour s'installer dans un chalet à Aeschi.
Joris-Karl Huysmans le visite et lui fait part de son angoisse en montagne.
Il a eu deux fils, André-Valentin, peintre et Daniel, écrivain, également conservateur du musée Rath, directeur de l'école des beaux-arts de Genève, président de la Commission fédérale des beaux-arts.
Il a entretenu une correspondance épistolaire avec Eugène Grasset, et visité Gustave Courbet à La Tour-de-Peilz et peint à ses côtés.
Il est le père de Daniel Baud-Bovy et le grand-père de Samuel Baud-Bovy.
Son cousin Maurice Baud (1866-1915), imprimeur, graveur sur bois, illustrateur et collaborateur des "Cahiers vaudois" gravera certains de ses tableaux.

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