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vendredi 26 août 2022

Pierre-Auguste Renoir (French, 1841-1919) - Albert Cahen d'Anvers


Pierre-Auguste Renoir (French, 1841-1919) Albert Cahen d'Anvers 1881 Huile sur toile, 79.9 x 63.8 cm. The J. Paul Getty Museum, Malibu CA


Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Albert Cahen d'Anvers 1881
Huile sur toile, 79.9 x 63.8 cm.
The J. Paul Getty Museum, Malibu CA


Albert Cahen fut un compositeur français, issu d’une famille de banquiers anversois, les Cahen d’Anvers. Il fut l’élève du compositeur César Franck. Il est notamment connu pour ses opérettes et ce sont ses “mélodies” qui lui permettent de passer à la postérité. Parmi ses oeuvres totalement oubléies aujourd'hui  : Jean le Précurseur, poème biblique (1874) ou encore La Belle au Bois Dormant (1886), Fleur des Neiges,(1891) ballet en 1 acte  ou encore La Femme de Claude, (1896). Habitant à Paris au 118, rue de Grenelle, dans le petit hôtel de Villars (aujourd'hui collège Paul Claudel-d'Hulst), il fit faire ce très beau  portrait par Auguste Renoir en 1881.

C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine. L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.
Huit ans plus tard, en avril 1862, le jeune Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.
Avec ses amis du Café Guerbois, en particulier Bazille et Monet, il poursuit sls recherches sur la lumière naturelle, il travaille souvent «sur le motif» dans la forêt de Fontainebleau.
Ses recherches artistiques vont alors couvrir un large éventail, étant moins sûr que d'autres peintres de la direction à prendre, tenu qu'il est par la double nécessité de vendre des tableaux pour vivre et de se tailler une place sur la scène parisienne. En plus de belles oeuvres de vues citadines et de paysages, comme les vues de Paris qu'il peint avec Monet au printemps 1867 ("Le Pont des Arts"), son propos artistique s'exprime aussi dans de nombreuses scènes de genre, des portraits en plein air, comme "Les Fiancés", qui séduisent le spectateur par leur luminosité et leur expressivité.
À partir de 1864, il expose ou tente d'exposer au Salon. Accepté en 1864, refusé malgré l'intervention de Camille Corot en 1866, il n'eut pas davantage de chance l'année suivante, avec une "Diane chasseresse" qui permet de discerner l'influence qu'exerçait Gustave Courbet sur la production de Renoir à cette époque.
Il peut montrer sa "Lise à l'ombrelle" (1867) au Salon de 1868, œuvre influencée par Courbet.
Si Renoir, avec "La Grenouillère" et quelques autres toiles datées de 1869 et 1870, affirme les composantes essentielles de la peinture impressionniste, en particulier la division des tons, sa recherche délibérée d'une clarté accrue par une couche légère de peinture qui apparaît dès 1872, va caractériser l'exécution de la plupart des œuvres traditionnellement rattachées à sa période impressionniste: "La loge" (1874), "Le chemin montant dans les herbes" (1875), "Le Moulin de la Galette" (1876), "La balançoire" (1876), "Portrait de Jeanne Samary" (1877), "Les canotiers à Chatou".et son Autoportrait où son oeil vif ne perd aucun détail.
Ce parti pris semble bien constituer l'élément capital sur lequel s'appuient alors ses recherches plastiques et, petit à petit, naît une œuvre que certains n'hésiteront pas à qualifier d'anti-impressionniste.
Sa caractéristique principale est l'emploi d'une pâte plus ou moins épaisse mais toujours résineuse, c'est-à-dire, contrairement à la pâte d'un Monet, fort peu diluée dans l'essence de térébenthine, donc peu dégraissée.
Pendant ces années "misère", Renoir aura peint de fabuleuses toiles impressionnistes, aujourd'hui des chefs d'œuvres connus dans le monde entier.

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samedi 15 mai 2021

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) - L'homme sur un escalier

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) L'homme sur un escalier (c. 1876) Huile sur toile 167.5 x 65.3 cm. Hermitage Museum, St. Petersbourg

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
L'homme sur un escalier (c. 1876)
Huile sur toile 167.5 x 65.3 cm.
Hermitage Museum, St. Petersbourg


C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine. L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.
Huit ans plus tard, en avril 1862, le jeune Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.
Avec ses amis du Café Guerbois, en particulier Bazille et Monet, il poursuit sls recherches sur la lumière naturelle, il travaille souvent «sur le motif» dans la forêt de Fontainebleau.
Ses recherches artistiques vont alors couvrir un large éventail, étant moins sûr que d'autres peintres de la direction à prendre, tenu qu'il est par la double nécessité de vendre des tableaux pour vivre et de se tailler une place sur la scène parisienne. En plus de belles oeuvres de vues citadines et de paysages, comme les vues de Paris qu'il peint avec Monet au printemps 1867 ("Le Pont des Arts"), son propos artistique s'exprime aussi dans de nombreuses scènes de genre, des portraits en plein air, comme "Les Fiancés", qui séduisent le spectateur par leur luminosité et leur expressivité.
À partir de 1864, il expose ou tente d'exposer au Salon. Accepté en 1864, refusé malgré l'intervention de Camille Corot en 1866, il n'eut pas davantage de chance l'année suivante, avec une "Diane chasseresse" qui permet de discerner l'influence qu'exerçait Gustave Courbet sur la production de Renoir à cette époque.
Il peut montrer sa "Lise à l'ombrelle" (1867) au Salon de 1868, œuvre influencée par Courbet.
Si Renoir, avec "La Grenouillère" et quelques autres toiles datées de 1869 et 1870, affirme les composantes essentielles de la peinture impressionniste, en particulier la division des tons, sa recherche délibérée d'une clarté accrue par une couche légère de peinture qui apparaît dès 1872, va caractériser l'exécution de la plupart des œuvres traditionnellement rattachées à sa période impressionniste: "La loge" (1874), "Le chemin montant dans les herbes" (1875), "Le Moulin de la Galette" (1876), "La balançoire" (1876), "Portrait de Jeanne Samary" (1877), "Les canotiers à Chatou".et son Autoportrait où son oeil vif ne perd aucun détail.
Ce parti pris semble bien constituer l'élément capital sur lequel s'appuient alors ses recherches plastiques et, petit à petit, naît une œuvre que certains n'hésiteront pas à qualifier d'anti-impressionniste.
Sa caractéristique principale est l'emploi d'une pâte plus ou moins épaisse mais toujours résineuse, c'est-à-dire, contrairement à la pâte d'un Monet, fort peu diluée dans l'essence de térébenthine, donc peu dégraissée.
Pendant ces années "misère", Renoir aura peint de fabuleuses toiles impressionnistes, aujourd'hui des chefs d'œuvres connus dans le monde entier.

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lundi 3 juin 2019

Auguste Renoir (1841-1919) - Autoportrait 1875



Pierre-Auguste Renoir (1841–1919) 
Autoportrait (1875)
Huile sur toile , 39.1 x 31.7 cm. 
Sterling & Francine Clark Art Institute, Williamstown MA


C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine. L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.
Huit ans plus tard, en avril 1862,  le jeune Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.
Avec ses amis du Café Guerbois, en particulier Bazille et Monet, il poursuit sls recherches sur la lumière naturelle, il travaille souvent «sur le motif»  dans la forêt de Fontainebleau. 
Ses recherches artistiques vont alors couvrir un large éventail, étant moins sûr que d'autres peintres de la direction à prendre, tenu qu'il est par la double nécessité de vendre des tableaux pour vivre et de se tailler une place sur la scène parisienne.
En plus de belles oeuvres de vues citadines et de paysages, comme les vues de Paris qu'il peint avec Monet au printemps 1867 ("Le Pont des Arts"), son propos artistique s'exprime aussi dans de nombreuses scènes de genre, des portraits en plein air, comme "Les Fiancés", qui séduisent le spectateur par leur luminosité et leur expressivité. 
À partir de 1864, il expose ou tente d'exposer au Salon. Accepté en 1864, refusé malgré l'intervention de Camille Corot en 1866, il n'eut pas davantage de chance l'année suivante, avec une "Diane chasseresse" qui permet de discerner l'influence qu'exerçait Gustave Courbet sur la production de Renoir à cette époque.
Il peut montrer sa "Lise à l'ombrelle" (1867) au Salon de 1868, œuvre influencée par Courbet.
Si Renoir, avec "La Grenouillère" et quelques autres toiles datées de 1869 et 1870, affirme les composantes essentielles de la peinture impressionniste, en particulier la division des tons, sa recherche délibérée d'une clarté accrue par une couche légère de peinture qui apparaît dès 1872, va caractériser l'exécution de la plupart des œuvres traditionnellement rattachées à sa période impressionniste: "La loge" (1874), "Le chemin montant dans les herbes" (1875), "Le Moulin de la Galette" (1876), "La balançoire" (1876), "Portrait de Jeanne Samary" (1877), "Les canotiers à Chatou".et cet Autoportrait (ci dessus) où son oeil vif ne perd aucun détail.
Ce parti pris semble bien constituer l'élément capital sur lequel s'appuient alors ses recherches plastiques et, petit à petit, naît une œuvre que certains n'hésiteront pas à qualifier d'anti-impressionniste.
Sa caractéristique principale est l'emploi d'une pâte plus ou moins épaisse mais toujours résineuse, c'est-à-dire, contrairement à la pâte d'un Monet, fort peu diluée dans l'essence de térébenthine, donc peu dégraissée.
Pendant ces années "misère", Renoir aura peint de fabuleuses toiles impressionnistes, aujourd'hui des chefs d'oeuvres connus dans le monde entier.

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mercredi 6 novembre 2019

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) - Frédéric Bazille peignant à son chevalet (1867)


Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Frédéric Bazille peignant à son chevalet (1867) 
Collection privée 

Un peintre qui en peint un autre, l'un et l'autre n'étant pas n'importe quel peintre !
L'un des plus célèbres peintres français, Pierre-Auguste Renoir, membre éminent s'il en est du mouvement impressionniste a peint beaucoup de natures mortes, beaucoup de portraits de femmes et d'enfants mais finalement peu de portraits d'hommes. La dernière toile qu'il aurait voulut peindre serait une nature morte florale. Sur son lit de mort, Renoir aurait demandé une toile et des pinceaux pour peindre le bouquet de fleurs qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre. En rendant pour la dernière fois ses pinceaux à l'infirmière il aurait déclaré : « Je crois que je commence à y comprendre quelque chose ».

Dans ce tableau peint dans l'atelier même de Frederic Bazille on reconnait  sa célèbre.  Nature morte au héron de 1867, aujourd'hui conservée au  musée Fabre à Montpellier.
Fréderic Bazille fut un des premiers grands peintres impressionnistes français mort au combat le 28 novembre 1870 à Beaune-la-Rolande (Loiret). Il n'avait pas 29 ans et ne saurait jamais que sur lui et ses amis MonetRenoirSisley, allait se lever le soleil de l'impressionnisme.

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lundi 23 septembre 2019

Martial Caillebotte (1853-1910) - Portrait de Gustave Caillebotte et son chien


Martial Caillebotte (1853-1910)
Gustave Caillebotte et son chien  Bergère, place du Carrousel, Paris, 1892
Collection particulière 


Frère du  célèbre peintre impressionniste, Gustave Caillebotte,   qu'il  a photographié ci-dessus avec son chien, Martial est issu d'une riche famille bourgeoise propriétaire d'une entreprise prospère de négoce de draps aux armées.
En 1860, son père acquiert "une propriété de villégiature" à Yerres où la famille passe ses étés. 
En 1867, la famille emménage dans un hôtel particulier construit par son père à l'angle des rues de Miromesnil et de Lisbonne. Martial Caillebotte étudie le piano et la composition au Conservatoire de Paris et fut l'élève d'Antoine François Marmontel pour le piano et de Théodore Dubois pour l'harmonie. Il a composé de nombreuses pièces pour piano, quelques œuvres pour orchestre, de la musique religieuse (dédiée à son demi-frère Alfred, curé de Notre-Dame-de-Lorette), des mélodies dans la veine d'Ernest Chausson ou de Camille Saint-Saëns. La plupart de ses œuvres sont restées inédites et à l'état de manuscrit (exactement comme pour l'oeurve peint de son frere qui resta pendant près d'un siècle ignoré des français !). 
 La position de Martial Caillebotte, très largement éclipsée par l'écrasante puissance de son aîné Gustave avec qui il partagea presque tout, reste aujourd'hui à considérer. Ils sont aussi passionnés de nautisme et s'inscrivent an 1876 comme membres du Cercle de la voile de Paris qui se trouve à Argenteuil, à l'époque haut lieu de la voile prisé des habitants de la capitale et des peintres impressionnistes (dont Monet ou Renoir).
Après la mort de leur mère (le 20 octobre 1878), Gustave et Martial vendent la villa d'Yerres et emménagent ensemble dans un luxueux appartement du 31 boulevard Haussmann, au coin de la rue Gluck, juste derrière l'Opéra. Ils disposent dès lors d'un héritage suffisamment important pour vivre à l'abri du besoin tout en se consacrant à leurs nombreuses passions. 
Martial Caillebotte se rend avec Renoir à Bayreuth à l'été 1886 pour communier dans la musique de Wagner dont il est un fervent admirateur. Ils visitent ensuite Dresde et ses collections de tableaux. Martial Caillebotte se marie civilement le 6 juin 1887 et le lendemain religieusement avec Marie Minoret (1863-1931) en l'église Saint-Paul-Saint-Louis, c'est son demi-frère, l'abbé Alfred Caillebotte (1834-1896) qui célèbre la cérémonie. 
Ayant toujours habité avec son frère, il emménage juste en face à un jet de pierre, 9 rue Scribe, avec sa femme qui lui donne un fils, Jean (1888-1917), et une fille, Geneviève (1890-1986)6, descendante qui possède ensuite la majorité des toiles de Gustave Caillebotte. Les deux frères continuent de se rencontrer, mais seuls, car Marie Caillebotte refuse de voir le peintre qui vit en concubinage avec Charlotte Berthier. 
Gustave Caillebotte a représenté son frère dans au moins quatre tableaux : Jeune homme au piano (1876) ; Les Orangers (1878) ; Les Joueurs de cartes (1880) et La Partie de bésigue (1881). 
En 1892, Martial Caillebotte achète une villa à Pornic près de la plage de Noëveillard pour passer les vacances
Après la mort de son frère (en 1894), Martial aide Renoir, exécuteur testamentaire de Gustave, à faire accepter par l'État le legs Caillebotte, composé de 67 œuvres dont 40 seront acceptées. À cette occasion, l'amitié entre les deux hommes se renforce. Renoir peint un tableau de Jean et Geneviève en 1895, tandis que Martial le photographie plusieurs fois.
Également photographe (art qu'il découvre en 1890 grâce à son beau-frère Maurice Minoret), les photos originales de Martial Caillebotte ont été exposées au Musée Jacquemart-André puis au Musée national des beaux-arts du Québec entre mars 2011 et janvier 2012, à l’occasion du centenaire de sa disparition. Martial Caillebotte était aussi collectionneur de faïences.
Il meurt le 16 janvier 1910 à son domicile du 9 de la rue Scribe.
Lui et son frère ont constitué, à partir de 1878, une collection de timbres-poste (majoritairement de 1840 à 1880) qui est devenue une des plus importantes de leur temps. Ils ont travaillé avec Thomas Tapling sur l'étude d'émissions importantes, notamment le timbre de 2 pence australien Vue de Sydney.
Cette collection a été vendue en 1887 pour la somme considérable de 400 000 francs de l'époque.

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mercredi 7 novembre 2018

Auguste Renoir (1841-1919) - Portrait d'homme (Monsieur Charpentier)

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Auguste Renoir (1841-1919)
Portrait d'homme (Monsieur Charpentier), c. 1879. 
huile sur toile  (32.5 x 25 cm)
 The Barnes Foundation  

Ce célèbre peintre français, membre a part entière du groupe des Impressionistes et qui a peint quelquess 4000 toiles pendant sa vie n'a pas toujours de bonnes périodes.   Ce portrait date précisément d'un période de sa vie ou Renoir était dans la misère et où personne ne voulait de ses toiles  ! Pourtant deux années avant  ce  portrait, en  1877,  il avait réalisé son chef-d'œuvre le plus célèbre  : le Bal du moulin de la Galette. Le tableau  qui ne trouvait pas acquéreur fut heureusement acheté par Gustave Caillebotte, que sa fortune personnel mettait à l'abri du besoin et qui non content d'être un des membres du groupe ( et quel!)  en était aussi le principal mécène.
Autour de 1880, Renoir est en pleine misère : il n'arrive pas à vendre ses tableaux et la critique est souvent mauvaise ; il décide de ne plus exposer avec ses amis impressionnistes mais de revenir au Salon officiel, seule voie possible vers le succès.
Grâce à des commandes de portraits prestigieux - comme celui de Monsieur Charpentier (ci-dessus) et de Madame Charpentier et ses enfants en 1878 - il se fait connaître et obtient de plus en plus de commandes.

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samedi 14 novembre 2020

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) - Canotiers, Déjeuner au bord de la rivière

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Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Un Déjeuner chez Fournaise ou Canotiers, Déjeuner au bord de la rivière 1875
Oil on canvas, 55.1 x 65.9 cm.
The Art Institute of Chicago 

La maison Fournaise est une ancienne guinguette-hôtel situé dans l'île des Impressionnistes, à Chatou, dans les Yvelines. Elle abrite aujourd'hui à nouveau un restaurant et le musée municipal qui conserve des collections sur l'histoire du site et du canotage, l'un des premiers loisirs modernes sur l'eau.
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vendredi 18 novembre 2016

Frédéric Bazille (1841-1870) - Auguste Renoir

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Frédéric Bazille (1841-1870)
 Auguste Renoir (1867)
 Musée Fabre Montpellier


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mardi 23 avril 2024

Jean Lurçat (1892-1966) - Solitaire au café


Jean Lurçat (France 1892-1966) Solitaire au café (1921) gouache and pencil on paper, 39.8 x 28.2 cm.


Jean Lurçat (1892-1966)
Solitaire au café (1921)
Gouache et crayon sur papier, 39.8 x 28.2 cm
Collection privée.


Le peintre, céramiste et créateur de tapisseries monumentales français, Jean Lurçat doit principalement sa notoriété à ses travaux de tapisserie dont il rénova en profondeur le langage. Après des études dans l'atelier de Victor Prouvé, le chef de l'Ecole de Nancy, Jean Lurçat s'installe à Paris où s'inscrit à l'académie Colarossi puis à l'atelier du graveur Bernard Naudin. Il découvre alors Matisse Cézanne, Renoir. l devient ensuite apprenti auprès du peintre fresquiste Jean-Paul Lafitte avec lequel il mène, en 1914, un premier chantier à la faculté des sciences de Marseille.
En 1917, Jean Lurçat fait exécuter par sa mère, ses premiers canevas : Filles vertes et Soirées dans Grenade. Dès la fin de la guerre, en 1918, il revient en Italie où il passe, en 1919 des vacances en compagnie de Rilke, Busoni, Hermann Hesse et Jeanne Bucher. Sa deuxième exposition se tient à Zurich cette année-là.
En 1920, il s'installe à Paris avec Marthe Hennebert (qui avait été, à partir de 1911, la muse de Rainer Maria Rilke). C'est elle qui tisse au petit point deux tapisseries : Pêcheur et Piscine. Il expose cette année-là au Salon des indépendants deux tapisseries et quatre toiles. En 1927, il décore le salon de la famille David Weill : il s'agit de quatre tapisseries au petit point et réalise L'Orage pour Georges Salles (Musée d'art moderne) ). En 1928. il fait sa première exposition à New York.
En 1930, il expose à Paris, Londres, New-York, Chicago.
En juillet 1937, à Angers La vision de L'Apocalypse (14e siècle) provoque chez lui un choc esthétique et artistique annonciateur de l'œuvre à venir. En 1938, Moisson (2,75 × 5,50 m) est tissée chez Tabard. La manufacture de Beauvais tisse les tapisseries pour quatre fauteuils, un divan et un paravent destinés à accompagner la tenture d'Icare. En 1939, il expose à New-York et Paris . En septembre, il s'installe à Aubusson avec Gromaire et Dubreuil pour essayer de redonner vie à la tapisserie qui, à l'époque, subit une grave crise. Il met au point un nouveau langage technique : carton numéroté, palette réduite, tissage robuste à large point. Et désormais, il abandonne le travail à l'huile au profit de la gouache
En 1944, ses tapisseries sont exposées à Paris et ses peintures à New-York.
Comblé d'honneur et au fait de la gloire, Jean Lurçat meurt subitement en janvier 1966 à Saint Paul de Vence. Sur sa tombe un soleil gravé dans la pierre avec une devise : « C'est l'aube ». Ces deux mots sont le début de la phrase, écrite par lui, qu'il avait fait graver sur son épée d'académicien :
« C'est l'aube d'un temps nouveau où l'homme ne sera plus un loup pour l'homme… ». 

 Il semble qu'il se soit trompé sur ce point ! 

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vendredi 14 février 2020

Gustave Caillebotte (1848–1894) - Périssoire sur lYerres




Gustave Caillebotte (1848–1894)
Périssoire sur lYerres (1878)
Huile sur toile  , 65.7 x 81 cm.
Norton Simon Museum, Pasadena CA.


Entre 1860 et 1879, Gustave Caillebotte passa une partie de ses étés dans la propriété que possédaient ses parents sur les bords de l'Yerres. Là, il s'attacha à peindre des scènes familières de la vie quotidienne. Le thème est celui des plaisirs de l'été, continuant une tradition ancienne en peinture liée aux saisons et aux divertissements, mais adaptée par Caillebotte aux goûts de son époque.
Avec ses "Périssoires", ces fragiles canots à fond plat qu'il peignit beaucoup, il explore un sujet alors à la mode, autant chez les romanciers naturalistes qu'auprès de peintres impressionnistes, Monet et Renoir. L'artiste, nostalgique, choisit de peindre ce que le commun ne regarde plus à force de le voir ; aussi au bord de l'Yerres retrouve-t-il le temps perdu, les jeux de son enfance, une certaine douceur de vivre. Il synthétise dans ce tableau plusieurs actions simultanées et successives. Le cadrage est ici audacieux comme très souvent dans ses tableaux de bord de l'Yerres marqué par l'art photographique que sont frère Martial pratique chaque dimanche.
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mercredi 29 mai 2019

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Le peintre sous son parasol


Gustave Caillebotte (1848-1894) 
Le peintre sous son parasol, 1878  
Oil on canvas, 80 x 65 cm 
Private Collection 

Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui  dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle  si ce n'est que le parasol, véritable  deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol. 

En dehors des tableaux qu'il  a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut  aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent  au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 

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jeudi 7 octobre 2021

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Autoportrait au chapeau




Gustave Caillebotte (1848-1894)
Autoportrait au chapeau, c. 1879
Collection privée

Le talent de Gustave Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles et dessins. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
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mardi 26 novembre 2019

Edgar Degas (1834-1917) - Henri Rouart devant son usine



Edgar Degas (1834-1917)
 Henri Rouart devant son usine (c. 1875)
Huile sur toile  66 x 50 cm. 
Carnegie Institute of Art, Pittsburgh 


Henri Rouart, de son nom complet Stanislas-Henri Rouart (1833 - 1912), fut un ingénieur, industriel, artiste-peintre et collectionneur français.
Élève du lycée Louis-le-Grand à Paris, où il se lie d’amitié en classe de troisième avec Edgar Degas, Henri Rouart entre à l’École polytechnique et devient un ingénieur inventif. On lui doit, entre autres, les tubes du réseau de la poste pneumatique de Paris, système d'acheminement rapide du courrier à Paris dans des boîtes cylindriques propulsées par air comprimé dans un réseau souterrain de tuyauterie.
À la cinquantaine, Rouart se consacre entièrement à sa passion de peintre. Ancien élève de Corot et de Millet, son art est proche des impressionnistes. Il participe à ce titre à des expositions à partir de 1868 et il est très fidèle aux expositions du groupe impressionniste en étant présent lors de sept expositions sur les huit dès la Première exposition des peintres impressionnistes de 1874 chez Nadar.
Et il devient un collectionneur et un mécène reconnu de Delacroix, Courbet, Daumier, Millet, Corot, Manet, Berthe Morisot, Toulouse-Lautrec, Renoir, Puvis de Chavannes, Pissaro et Degas... entre autres. Trois expositions des impressionnistes se tiennent grâce à son appui financier et il aide aussi ses amis en leur achetant de nombreuses œuvres.
Après sa mort, en décembre 1912, sa fille et ses quatre fils décident de vendre sa fabuleuse collection. La vente rapporte une somme astronomique et marque le début de l'envol des prix des toiles impressionnistes.

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mercredi 21 septembre 2016

Fairfield Porter (1907-1975) - Jimmy and John (1967)


Fairfiel Porter  (1907-1975)
 Jimmy and John (1967) 


Fairfield Porter était un peintre et critique d'art américain. Il était le quatrième des cinq enfants issu d'une famille d'artistes, en l'occurrence l'architecte James Porter et la poétesse de Ruth Furness.
Pendant ses études à Harvard, Porter se spécialisa en beaux-arts. il poursuivit ses études à la Art Students' League après son déménagement à New York en 1928. Ses études à la Art Students' League l'auraient prédisposé à produire un "art socialement pertinent" et, bien qu'il ait bordé de nombreux thèmes dans sa vie, il resta fidèle au style réaliste pendant toute sa carrière. Il fuit à la fois critiqué et vénéré pour être resté fidèle à ce style tout en faisant partie du mouvement expressionniste abstrait.
Ses sujets furent principalement des paysages , des intérieurs et des portraits de famille, d'amis et de collègues artistes, dont beaucoup étaient affiliés à la New York School of Writers School , notamment John Ashbery, Frank O'Hara et James Schuyler.
Beaucoup de ses peintures ont été conservées dans et autour de la maison d'été familiale de Great Spruce Head Island, dans le Maine, et dans la maison familiale située au 49 South Main Street, à Southampton, dans l'État de New York.
Sa vision picturale qui englobait une fascination pour la nature et une capacité à relever dans la vie quotidienne, les détails extraordinaires, devait beaucoup aux peintres français Pierre Bonnard et Édouard Vuillard qui'l admirait.
Porter a dit un jour: "Quand je peins, je pense que ce qui me satisferait le plus serait d'exprimer ce que Bonnard disait avoir entendu dire à Renoir :" Rends tout plus beau. "

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samedi 2 juin 2018

Charles Gleyre (1806-1874) - Autoportrait 1834

http://astilllifecollection.blogspot.com

Charles Gleyre (1806-1874)
Autoportrait 1834 

Charles Gleyre, est un peintre suisse, qui enseigna essentiellement son art à Paris. En  1834, il commence à travailler avec  John Lowell Jr., un riche industriel et amateur d'art  américain qu'il accompagne pour un long voyage vers la Sicile, la Grèce, l'Égypte, le Soudan, puis le Proche-Orient, en échange de dessins des sites archéologiques qu'ils visitent.
Plusieurs de ses tableaux orientalistes sont  détruits dans un incendie au Caire en 1837. 
En 1843 il est nommé  à l'École des beaux-arts de Paris en 1843, en remplacement de Paul Delaroche de qui il récupère aussi l' atelier, surnommé La République.  
L'art de Charles Gleyre art prône un retour assez conservateur à l'antique au point qu'il dira même à Claude Monet : « Rappelez-vous donc, jeune homme, que, quand on exécute une figure, on doit toujours penser à l'antique. »  Le soir même, Claude Monet réunit Frédéric Bazille, Auguste Renoir et Alfred Sisley et leur suggère, de quitter l'atelier de Gleyre, ce qu'ils feront 15 jours plus tard, au printemps 1863. Sisley  aussi sera indigné par le dédain de Gleyre pour le paysage et  incitera ses amis à quitter son atelier et à peindre dans la nature...

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mercredi 6 décembre 2017

Sōtarō Yasui (1888-1955) - Self Portrait


Sōtarō Yasui (1888-1955)
 Self Portrait
Musée d'Art Moderne de Tokyo


Le peintre japonais Sōtarō Yasui (安井 曾太郎) est surtout connu pour le développement qu'il apporte au début du 20e siècle au portrait de style yō-ga (style occidental) dans la peinture japonaise.
C'est à l'âge de dix-neuf ans qu'il se rend à Paris pour étudier à l'Académie Julian auprès de Jean-Paul Laurens. Durant ses sept années passées en France, il est fortement influencé par le style réaliste de Jean-François Millet, de Pierre-Auguste Renoir et de Paul Cézanne....

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lundi 13 juillet 2020

Fairfield Porter (1907-1975) - Don Schrader


 

Fairfield Porter (1907-1975)
Don Schrader 1962
The MET 


Fairfield Porter était un peintre et critique d'art américain. Il était le quatrième des cinq enfants issu d'une famille d'artistes, en l'occurrence l'architecte James Porter et la poétesse de Ruth Furness.
Pendant ses études à Harvard, Porter se spécialisa en beaux-arts. il poursuivit ses études à la Art Students' League après son déménagement à New York en 1928. Ses études à la Art Students' League l'auraient prédisposé à produire un "art socialement pertinent" et, bien qu'il ait bordé de nombreux thèmes dans sa vie, il resta fidèle au style réaliste pendant toute sa carrière. Il fuit à la fois critiqué et vénéré pour être resté fidèle à ce style tout en faisant partie du mouvement expressionniste abstrait.
Ses sujets furent principalement des paysages , des intérieurs et des portraits de famille, d'amis et de collègues artistes, dont beaucoup étaient affiliés à la New York School of Writers School, notamment John Ashbery, Frank O'Hara et James Schuyler.
Beaucoup de ses peintures ont été conservées dans et autour de la maison d'été familiale de Great Spruce Head Island, dans le Maine, et dans la maison familiale située au 49 South Main Street, à Southampton, dans l'État de New York.
Sa vision picturale qui englobait une fascination pour la nature et une capacité à relever dans la vie quotidienne, les détails extraordinaires, devait beaucoup aux peintres français Pierre Bonnard et Édouard Vuillard qui'l admirait.
Porter a dit un jour: "Quand je peins, je pense que ce qui me satisferait le plus serait d'exprimer ce que Bonnard disait avoir entendu dire à Renoir :" Rends tout plus beau. "

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dimanche 25 mars 2018

Roland Caillaud (1905-1977)


Roland Caillaud  (1905-1977) 
Marin Soviétique tatoué 

L'homme dont le nom s'orthographie de deux façons différentes, avec un " d " et avec un " x " selon son activité entre 1924 et 1947.   Avec un   "x" quand il s 'agit de son activité d' acteur de cinéma, avec un " d" quand il s'agit de son activité de peintre, dessinateur et illustrateur. 
En tant que dessinateur, le nom  de Roland Caillaud  fut longtemps associé à une poème "culte" de Jean Genet " 20 lithographies pour un livre que j'ai lu" qu'il a illustré. L'ouvrage paru en avril 1945, sans nom d'auteur, d'éditeur ou de lieu, fut seulement tiré à 115 exemplaires et comportait 20 lithographies non signées, accompagnant en hors-texte le poème.
Dans ce texte, il est établi que l'on retrouve des extraits, avec cependant des variantes, de "Notre-Dame-des-Fleurs" et de "La Parade", poème publié" par Marc Barbezat en 1948 dans un recueil intitulé Poèmes et signé cette fois Jean Genet (Editions L'Arbalète).
L'atelier de Roland Caillaud se situait rue Boulard dans le 14e arrondissement de Paris : c'est là, entre 1944 et 1945, que Jean Genet rencontra Caillaud par le biais du modèle Edouard Dermit.
Nicole Canet, qui a redécouvert de nombreux dessins de Caillaud, rapporte qu'il avait hérité de ses parents et vivait comme rentier après avoir été acteur.  Il parut dans une dizaine de productions cinématographiques entre 1924 et 1934  où il s'était fait une spécialité d'incarner des rôles de  militaires comme notamment  dans  "Tire-au-flanc" de Jean Renoir en 1928 ou il jouait le sergent on encore  "Ce cochon de Morin" de Georges Lacombe en 1933 !  
Il habitait au 5 rue de l'Ancienne Comédie. 
Dans un livre de souvenirs, François Sentein raconte que lorsqu'il se déplaçait à vélo dans Paris pour se rendre rue de Montpensier où habitait Jean Cocteau, il conservait sa pompe à vélo а la main, de peur d'être volé.

jeudi 16 mars 2023

Fairfield Porter (1907-1975) - Portrait of John Mac Whinnie

Fairfield Porter (1907-1975) Portrait of John Mac Whinnie, 1972, The MET


Fairfield Porter (1907-1975)
Portrait of John Mac Whinnie, 1972
The MET

 

Fairfield Porter était un peintre et critique d'art américain. Il était le quatrième des cinq enfants issu d'une famille d'artistes, en l'occurrence l'architecte James Porter et la poétesse de Ruth Furness.
Pendant ses études à Harvard, Porter se spécialisa en beaux-arts. il poursuivit ses études à la Art Students' League après son déménagement à New York en 1928. Ses études à la Art Students' League l'auraient prédisposé à produire un "art socialement pertinent" et, bien qu'il ait bordé de nombreux thèmes dans sa vie, il resta fidèle au style réaliste pendant toute sa carrière. Il fuit à la fois critiqué et vénéré pour être resté fidèle à ce style tout en faisant partie du mouvement expressionniste abstrait.
Ses sujets furent principalement des paysages , des intérieurs et des portraits de famille, d'amis et de collègues artistes, dont beaucoup étaient affiliés à la New York School of Writers School, notamment John Ashbery, Frank O'Hara et James Schuyler.
Beaucoup de ses peintures ont été conservées dans et autour de la maison d'été familiale de Great Spruce Head Island, dans le Maine, et dans la maison familiale située au 49 South Main Street, à Southampton, dans l'État de New York.
Sa vision picturale qui englobait une fascination pour la nature et une capacité à relever dans la vie quotidienne, les détails extraordinaires, devait beaucoup aux peintres français Pierre Bonnard et Édouard Vuillard qui'l admirait.
Porter a dit un jour: "Quand je peins, je pense que ce qui me satisferait le plus serait d'exprimer ce que Bonnard disait avoir entendu dire à Renoir :" Rends tout plus beau. "
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dimanche 13 mai 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Canotiers sur l'Yerres


Gustave Caillebotte (1848-1894) 
Canotiers sur l'Yerres 
Collection privée

Entre 1860 et 1879, Gustave Caillebotte passa une partie de ses étés dans la propriété que possédaient ses parents sur les bords de l'Yerres. Là, il s'attacha à peindre des scènes familières de la vie quotidienne. Le thème est celui des plaisirs de l'été, continuant une tradition ancienne en peinture liée aux saisons et aux divertissements, mais adaptée par Caillebotte aux goûts de son époque. 
Avec ses  "Périssoires" (le nom de ces fragiles canots à fond plat et très suggestif), il explore un sujet alors à la mode, autant chez les romanciers naturalistes qu'auprès de peintres impressionnistes, Monet et Renoir. L'artiste, nostalgique, choisit de peindre ce que le commun ne regarde plus à force de le voir; aussi au bord de l'Yerres retrouve-t-il le temps perdu, les jeux de son enfance, une certaine douceur de vivre. Il synthétise dans ce tableau plusieurs actions simultanées et successives. Le cadrage  est ici audacieux comme très souvent dans ses tableaux de bord de l'Yerres marqué par l'art photographique que sont frère Martial pratique chaque dimanche.