
Estudio de joven
Pastel sobre papel , 35 x 28 cm
Museo Nacional de Artes Visuales, Montevideo
2023 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
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Collection virtuelle sur le thème du portrait masculin en peinture, dessin, sculpture et photographie. Chaque portrait est analysé et commenté en français et, quelquefois, détaillé dans un podcast. Biographie de peintres, sculpteurs, photographes et artistes. Portraits historiques, autoportraits, Nus académiques, portraits officiels, Histoire de la mode, Histoire du costume, Histoire de l'art.
Charles Wellington Furse (1868-1904)
Portrait of Robert Bridges, 1894
National Portrait Gallery
Charles Wellington Furse est un peintre anglais.Fils du Révérend. C. W. Furse, archidiacre de Westminster, et recteur de St John's il descend aussi de Joshua Reynolds. Il ne vécut pas très longtemps, mais si bref qu'ait été le temps que le destin lui impartit, cela ne l'empêcha pas de devenir un « artiste important » au point d'occuper une place éminente dans l'histoire de l'art du portrait en Angleterre, qui va de l'époque où Antoine van Dyck « fut appelé à la cour de Charles Ier d'Angleterre jusqu'au xxe siècle » Dès l'âge de sept ans il réalisa des dessins en vue d'illustrer les romans de Walter Scott. Il entra à la Slade School of Fine Art en 1884, obtenant la bourse Slade l'année suivante. Il complète sa formation à l'Académie Julian à Paris. Il vit son travail acharné souvent interrompu par la maladie, « car les symptômes de la tuberculose étaient déjà apparus quand il fréquentait la Slade School. La réalisation d'un important tableau intitulé Cain est sa première contribution à la Royal Academy à laquelle il fut élu l'année de sa mort. Quelques années auparavant, il avait ardemment soutenu le New English Art Club aux expositions duquel il contribua de manière constante » Il peignait ses portraits de telle façon que les personnes représentées y apparaissent avec naturel, semblant dégagées des contraintes liée à la pause dans l'atelier de l'artiste. En octobre 1900 il épouse Katharine Symonds, la fille de John Addington Symonds. Il meurt quatre ans plus tard après lui avoir donné deux fils.
Charles Camille Chazal (1825 -1875)
Portrait d'un dandy
Huile sur toile
Collection privée
Aucune information sur ce peintre, pourtant présent dans de nombreuses grandes collections, sinon qu'il serait lié à Paul Gauguin par la famille de la mère de ce dernier.
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2023 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
Jacques-Louis David (1748–1825)
Portrait du flûtiste et compositeur François Devienne, 1792,
Huile sur toile, 75 x59,5cm
Musée royaux des Beaux-arts de Belgique
Portrait d'une grande expressivité que celui peint par Jacques Louis David de François Devienne, compositeur français, qui fut également flûtiste, bassoniste et enseignant. À l'âge de 10 ans, il compose sa première œuvre, une messe. En 1779, ses études terminées, c'est le baron de Bagge, mécène et compositeur, qui s'occupe de son entretien. De 1780 à 1785 il est au service du cardinal de Rohan. Il y joue de la flûte (son maître a été Félix Rault) et du basson. En 1788 il est bassoniste au Théâtre de Monsieur, puis en 1793 à l'opéra de Paris. De plus, il compose. Parmi ses opéras composés durant les années 1790, un opéra-comique à caractère révolutionnaire lui apporte le succès, les Visitandines, comédie en deux actes et en prose, mêlée d’ariettes, créée au Théâtre Feydeau le 7 août 1792, sur un livret de Louis-Benoît Picard. Si les compositions concertantes de Devienne, surnommé le « Mozart français», peuvent être comparées à celles de Franz Anton Hoffmeister (qui en a écrit 25 pour la flûte), leur style brillant et leur sens de la mélodie rappellent en effet plutôt Mozart. Mozart, durant son séjour à Paris en 1778, a assisté à des concerts donnés par le Concert spirituel des Tuileries, mais c'est sans doute plus tard que Devienne y joua ses propres compositions. Devienne fut interné à l'asile de Charenton en 1803 et y meurt le 5 septembre de la même année. Jean-Pierre Rampal, dans les années 1960 et 1970, a tiré de l'oubli ses compositions pour flûte.
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Christian Bérard (1902-1949)
Portrait présumé de Boris Kochno`
Collection privée.
Christian Jacques Bérard, couramment surnommé « Bébé » car il était assez joufflu, est un peintre, illustrateur, scénographe, décorateur et créateur de costumes français, Après des études au Lycée Janson-de-Sailly à Paris, il entre en 1920 à l'Académie Ranson. Très tôt dans sa vie, il est attiré par le théâtre dont il deviendra l'un des principaux créateurs de décors et de costumes au cours des années 1930 et 1940. Il travaille dès 1930 en étroite collaboration avec Jean Cocteau et Louis Jouvet, pour lesquels il réalise entre autres les costumes et/ou les décors de La Machine infernale (1934), L'École des femmes (1935), La Folle de Chaillot (1945) de Jean Giraudoux, Les Bonnes (1947) de Jean Genet et Dom Juan de Molière (1948), sa contribution la plus célèbre demeurant en 1946 la conception des décors et des costumes du film de Jean Cocteau, La Belle et la Bête. Avec Boris Kochno, il formait un couple très en vue dans l les milieux mondains parisiens. En 1945, tous deux assurèrent la direction artistique du mythique Théâtre de la Mode.
Boris Kochno est un écrivain et librettiste français d'origine russe. Amant du compositeur Karol Szymanowski pendant ses études, il arrive à Paris en 1920 et y fait la connaissance de Serge de Diaghilev, dont il devient l'amant et qui l'engage comme secrétaire, puis comme principal collaborateur. Kochno écrit ainsi le livret des Fâcheux (1924), de La Chatte (1927) et du Fils prodigue (1929).
À la mort de Diaghilev en 1929, Kochno hérite avec Serge Lifar de ses archives et collections, qu'il complètera et dont la Bibliothèque nationale de France a acquis une importante partie.
Soucieux de perpétuer l'œuvre de Diaghilev, Kochno encourage la création des Ballets russes de Monte-Carlo, sous la direction du colonel de Basil et de René Blum. L'expérience dura trois ans et se solda par la rupture entre les deux directeurs et la création de deux compagnies concurrentes.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Kochno participa avec Roland Petit à la création des Ballets des Champs-Élysées. Christian Bérard, rencontra Boris Kochno aux Ballets russes de Monte-Carlo et ils formèrent un couple très en vue.
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David d'Angers (1788–1856)
Charles-Antoine Callamard, statuaire (1769–1821),
Médaillon de bronze
The MET
Pierre-Jean David, dit David d’Angers, est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du 19e siècle. David commence ses études artistiques sous la direction de Marchand et Jean-Jacques Delusse professeurs à l’École centrale d’Angers entre 1806 et 1807. À Paris, en 1808, David sculpte des ornements à l’arc de triomphe du Carrousel sous la direction de Besnier, puis il travaille sur une frise du palais du Louvre. En 1809, il obtient une médaille à l’Académie, et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David qui le prend sous son aile et le fait travailler dans son atelier. Il suit aussi l'enseignement des sculpteurs Augustin Pajou et Philippe-Laurent Roland. Ses ouvrages, exposés un peu plus tard au concours d’essai, lui permettent de bénéficier d'une pension de six cents francs votée par la ville d’Angers. En 1811 il remporte le grand prix de Rome avec le bas-relief Mort d’Épaminondas. Il part comme pensionnaire de l’Académie de France à Rome. Après son séjour à Rome, David traverse la France pour se rendre à Londres, où il rencontre l’artiste Flaxman, et travaille au monument de Wellington. David revient à Paris en 1818.
Le pouvoir royal lui confie l’exécution de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d’honneur du château de Versailles. En 1825, sa réputation établie, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur et, en 1826, il est élu membre de l’Institut de France et le 11 janvier 1826, professeur à l’école des beaux-arts de Paris en remplacement de Jean-Baptiste Stouf. Il produit une quantité de monuments, tombeaux, statues, bustes, et bas-reliefs, dont le célèbre fronton du Panthéon de Paris en 1837. Dans les années 1830, il sculpte une importante série de portraits en médaillons de personnalités contemporaines dans laquelle il applique les principes de la phrénologie à un niveau esthétique. En 1848, il est élu représentant du peuple par le département de Maine-et-Loire. Il entre à l'Assemblée nationale constituante, puis à l'Assemblée nationale législative, où il siège avec la Montagne. Mais en 1852, après le coup d'État de Napoléon III, il doit quitter la France et s'exiler en Grèce. Sa santé déclinant, il rentre en France où il meurt le 6 janvier 1856 au no 20 rue d'Assas à Paris.
Charles Antoine Callamard (parfois écrit Callamare) est un sculpteur français peu connu aujorud'hui car sa carrière fut courte. Elève de Pajou après être entré à l'école des Beaux-Arts à 15 ans, il avait obtenu la troisième médaille en 1790, la deuxième en 1791, le second prix en 1792 et obtient finalement le Grand prix de sculpture en 1797. Il nséjourna effectivement à Rome entre 1800 et 1806, une fois l'Académie de France réinstallée. Callamard s'inscrit dans le renouveau classique et le goût pour l'antique qui marquent la période. Il réalise notamment des groupes sculptés présentant des figures allégoriques habillées à l'antique, prônant les nouvelles idées politiques nées de la Révolution. Pendant son séjour en Italie il a commencé à réaliser une statue en marbre de Napoléon,
De retour en France en 1807, il réalise pour l'arc de triomphe du Carrousel un bas-relief représentant les arts. Il fut ensuite chargé de sculpter deux bas-reliefs pour les côtés de la tribune de Jean Goujon au palais du Louvre, deux grands bas-reliefs demi-circulaires pour un escalier de l'aile de la Colonnade du côté sud et plusieurs bas-reliefs pour la colonne Vendôme. En 1814, au moment de l'invasion de la France par les armées Alliées, il se trouvait malade. Ne supportant pas cette occupation, il s'est tué en 1815 après avoir rédigé une note sur l'organisation de son enterrement.
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Un blog de Francis Rousseau
Corneille de Lyon (1500–1575) (attribué à)
Portrait d'un homme barbu en noir, (nd)
Huile sur bois (17.1 x 15.9 cm)
Metropolitan Museum of Art, New York
Les portraits de Corneille de Lyon sont généralement de très petit format.
Schéma familier dans ses compositions, les personnages et la tête principalement sont reproduits la tête orientée à gauche ou à droite. La lumière provient souvent de gauche.
On peut imaginer que les modèles posaient tous dans l'atelier de Corneille.
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Dmitry Zhilinsky (1927-2015)
Autoportrait en étudiant,1946
Collection de la famille de l'artiste
Son style artistique unique a émergé comme une réflexion extraordinaire sur son temps et a fourni une direction tout à fait nouvelle à l'école soviétique de peinture qui tournait en rond. Au milieu des années 1960, Zhilinsky peignit notamment "Portrait de groupe de sculpteurs étudiants" qui fut une façon les plus innovante de témoigner de la société de son temps.
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2023 - Men's Portrait
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Egon Schiele (1890-1918)
Portrait du compositeur Arthur Löwenstein, 1909
Collection privée
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Comme ses maitres Titien et Tintoret, El Greco était un excellent portraitiste. Paravicino, un ami proche de l'artiste, était un important théologien, orateur et poète. Limitant les couleurs presque entièrement au noir et blanc de l'habit du frère, El Greco a créé une image subtile et convaincante qui met l'accent sur la présence psychologique plutôt que physique. L'œuvre fut achetée en 1904 par le Musée de Boston sur la recommandation de John Singer Sargent, autre grand portraitiste et admirateur de l'art espagnol.
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Ferdinand Hodler (1853-1918)
Urkraft, (Force élémentaire), 1908 - 1909
Huile sur toile
Collection privée
Domenico Morelli (1826-1901)
Portrait de Bernardo Celentano, 1859.
Collection privée
Domenico Morelli est un peintre ainsi qu'une personnalité politique italienne du 19e siècle. Il est considéré comme un des plus importants artistes napolitains du 19e siècle. Il a fut aussi éénateur du royaume d'Italie lors de la XVIe législature. Dès 1836, il fréquente l'Académie des beaux-arts de Naples ; ses premiers tableaux sont de style romantique avec de nombreuses références médiévales (inspiré par le poète anglais Lord Byron). En 1848, il remporte un concours qui lui permit d'étudier à Rome où il prend part aux émeutes de 1848 et finit par être brièvement emprisonné. En 1850, il visite Florence. Il y reçoit sa première récompense pour son œuvre Gli iconoclasti (« Les Iconoclastes »). En 1855, il participe avec Francesco Saverio Altamura et Serafino De Tivoli à l'Exposition universelle de Paris. De retour à Florence, il prend part au débat des Macchiaiolic oncernant le réalisme en peinture. Il s'oppose à l'école de Resìna, dont les membres rejettent sa façon de peindre. Progressivement, il emprunte un style moins académique et plus personnel (surtout dans l'emploi de la couleur). Selon les critiques de l'école napolitaine, son art mêle le vérisme et romanticisme tardif. Au cours des années 1870, désormais reconnu comme un peintre italien majeur, il est nommé consultant au musée Capodimonte de Naples et contribue à l'achat de tableaux et à la gestion des collections. En 1868, il obtient une chaire à l'Académie où il avait étudié. Son intérêt se porte désormais aux thèmes religieux, mystiques et surnaturels. En effet, de cette période date une de ses œuvres les plus célèbres, l'Assomption du palais royal de Naples. À partir de 1899 et jusqu'à sa mort en 1901, il dirige l'Académie des beaux-arts de Naples.
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Hendrick Pot (1585-1657)
Charles Ier roi d'Angleterre, 1632
Huile sur bois, 33 x 51cm
Musée du Louvre, Paris
Étrangement attribué au début du XIXe s. (et jusqu’en 1847) à un certain Koning ou Coning, comme si la fonction royale du modèle (koning = roi en néerlandais) avait été prise pour un nom d’artiste, tel Salomon Koninck… Le roi Charles Ier revient à l’identique dans un autre portrait de Pot, avec son épouse et le prince de Galles enfant, futur Charles II, acquis par le roi d’Angleterre en 1814 comme étant peint par Daniel Mytens (Buckingham Palace, Londres) ; une autre version également attribuée jadis à Mytens montrant le roi seul et considérée à tort comme peinte par Demonts.
Hendrick Pot fut l'élève de Carel van Mander. Selon son biographe Houbraken, la ville de Haarlem acheta ses tableaux La Glorification de Guillaume I et La Mort de Guillaume I en 1620 pour les installer à l'hôtel de ville, et en 1626, il est devenu doyen de la guilde de Saint Luc d'Haarlem. En 1632, il a été employé comme portraitiste à la cour de Charles Ier à Londres. Frans Hals l'a représenté en lieutenant, en 1633, dans ses tableaux Les Officiers de la garde de Saint Adrien et Les Officiers de la garde civique de Saint Georges, tous deux exposés au Musée Frans Hals de Haarlem2.
Frans Masereel (1889-1972)
Docker tirant un cordage, 1947
Collection privée
Frederic Remington (1861-1909)
The Scout Friends or Foes, 1902-1905
(Les Eclaireurs, amis ou ennemis)
Sterling and Francine Clark Art Insitute, Williamstown, Mass.
Frederic Sackrider Remington fut
un peintre, dessinateur et sculpteur américain qui se spécialisa dans
la description de l'Ouest américain. Né à Canton, dans l'Etat de New
York, il passa son enfance à chasser et à monter à cheval tout en
commençant à réaliser quelques croquis et dessins. Il a suivi des cours
d'art à l'université de Yale, où il trouvait le football et la boxe
plus intéressants que l'art. А la mort de son père, il devient employé
de bureau et s'établit à Albany. Puis il fait son premier voyage dans
l'Ouest et devient "homme d'affaires" à Kansas City. Dans la foulée, il
publie ses illustrations et ses dessins dans des publications telles que
le Collier's Weekly et Harper's Magazine.
Alors qu'il est devenu
mondialement célèbre pour ses descriptions de la vie dans l'Ouest
américain, en peignant aussi bien les cow boys que les indiens et leurs
chevaux, Remington n'a visité la région qu'à deux ou trois reprises, en
y restant quelques mois seulement. Ces descriptions de la vie des
pionniers avant que le Far West ne soit mis en valeur par le cinéma et
que ce genre de vie ne disparaisse, sont des documents inestimables.
En 1892, il part en voyage en Russie et tombe en admiration devant les
bronzes de Lanceray, dont il avait pu découvrir des œuvres exposées à
Philadelphie en 1876. Il s'en inspira pour créer sa célèbre série de
bronzes Bronco Buster.
En 1898, il se fait engager par William
Randolph Hearst, pour devenir correspondant de guerre et illustrateur du
conflit hispano-américain de 1898. Il s'ennuie très vite dans ce
travail, mais il rend tout de même compte de la bataille de San Juan
Hill et dessine l'assaut des forces américaines menées par Theodore
Roosevelt.
Obèse, victime d'une très mauvaise hygiène alimentaire
et d'une déplorable hygiène de vie, Frederic Remington meurt d'une
appendicite aggravée en péritonite.
Son oeuvre sur l'Ouest
américain a influencé la photographie du film La Charge héroïque de John
Ford. Frederic Remington fut aussi le personnage central du tome 40 des
Aventures de Lucky Luke, L'Artiste peintre dans lequel le cowboy qui
tire plus vite que son ombre assure la protection dans l'ouest
américain. C'est dans cet album que l'on apprend d'ailleurs que Frederic
Remington avait la mauvaise habitude de brûler les toiles qui ne lui
plaisaient plus. Et c'était vrai ! Bon nombre de témoignages sans doute
fabuleux ont ainsi disparu à tout jamais.
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Alfredo Ramos Martínez était un peintre, muraliste et éducateur, qui a vécu et travaillé au Mexique, à Paris et à Los Angeles. Considéré par beaucoup comme le «père du modernisme mexicain », Ramos Martínez est surtout connu pour ses peintures sereines et empathiques de personnes et de scènes mexicaines traditionnelles. Comme pour les autres grands modernistes mexicains, les peuples autochtones étaient les principaux sujets des œuvres matures de Ramos Martínez. Ces dernières années, plusieurs de ces peintures ont atteint des prix élevés sur le marché international de l'art. Son tableau Flowers of Mexico de 1938 aété vendu plus de 4 millions de dollars chez Christie's à New York en mai 2007, ce qui asoudianement attiré l'attention sur ce peintre jusque là très peu connu.
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2023 - Men Portraits
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Frans Pourbus, dit « l’Ancien » pour le distinguer de son fils Frans Pourbus le Jeune, également peintre, né à Bruges est un peintre flamand. Il est le fils d’Anna Blondeel et du peintre Pieter Pourbus avec lequel il commence son apprentissage. Par la suite, il devient l'élève de Frans Floris qui le considère, selon Carel van Mander, comme son meilleur élève. Nommé maître en 1569, il connaît une brillante carrière.
En 1569, il intègre la Guilde de Saint-Luc d’Anvers et part pour un voyage en Italie qui prend fin à Gand où il séjourne chez son camarade de classe Lucas D'Heere. En 1579, il exécute certains tableaux qui sont à terme installés dans la cathédrale de Tournai. Pourbus se révèle un remarquable technicien d'un style classique, régulier et fluide. Il n'est que fort peu influencé par les idées de son temps qui tiennent encore de la tradition flamande du portrait. Contrairement aux couleurs douces de son maitre Floris, sa palette de couleur est colorée. Surtout reconnu comme portraitiste, il a aussi peint des compositions religieuses. Parmi les portraits notables qu'il a exécutés, mentionnons celui d'Antoine de Bourbon, père du futur Henri IV. Il a peint des portraits de préférence à forte coloration claire (dont beaucoup sont dans les galeries de Bruxelles, Berlin, Vienne et Dresde, et son autoportrait à la galerie des Offices à Florence), de rares sujets historiques (Le Christ parmi les docteurs à Saint-Bavon de Gand). Son portrait de Viglius van Aytta témoigne de son réalisme. En 1570 il termine, avec Crispin van den Broeck, un retable de Floris. Gortzius Geldorp a séjourné dans son atelier en 1575.
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Frank Weston Benson (1862-1951)
Portrait of a Man (study in Shadows), 1922.
Huile sur toile (76,8 x 64,1 cm)
Farnsworth Art Museum
Frank Weston Benson, appelé Frank W. Benson était un artiste américain de Salem, (Massachusetts) connu pour ses portraits réalistes, ses peintures impressionnistes américaines, ses aquarelles et ses gravures. Il a commencé sa carrière en peignant des portraits de familles bourgeoises et des peintures murales pour la Bibliothèque du Congrès. Certaines de ses peintures les plus connues représentent ses filles à l'extérieur dans la résidence d'été de Benson, Wooster Farm, sur l'île de North Haven, Maine. Il a également produit de nombreuses peintures à l'huile, lavis et aquarelles et des eaux-fortes d'oiseaux sauvages et de paysages. En 1880, Benson a commencé à étudier à la School of the Museum of Fine Arts de Boston sous la direction d'Otto Grundmann et de Frederic Crowninshield.En 1883, il se rend à Paris pour étudier à l'Académie Julian. Il a connu une brillante carrière en tant qu'instructeur et chef de département à la School of the Museum of Fine Arts de Boston. Il a été membre fondateur des Ten American Painters, de l'American Academy of Arts and Letters et de la Guild of Boston Artists.
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2023 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
François Clouet (vers 1515-1572)
Portrait de Charles IX entre 1566 et 1569
Musée de L'Ermitage, Saint-Petersbourg
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Francisco de Goya (1746 - 1828)
Portrait du toréador Pedro Romero
Palazzo Pitti, Galleria Palatina, Florence
L’évolution stylistique de Goya fut peu commune. Son œuvre commence approximativement en 1771 avec ses premières fresques pour la basilique du Pilar à Saragosse et termine en 1827 avec ses dernières toiles, dont la Laitière de Bordeaux. Durant ces années, le peintre produisit presque 700 peintures, 280 gravures et plusieurs milliers de dessins. L’œuvre évolua depuis le rococo, typique de ses cartons pour tapisseries jusqu’aux très personnelles peintures noires, en passant par les peintures officielles pour la cour de Charles IV d’Espagne et de Ferdinand VII d’Espagne. La thématique goyesque est ample : le portrait, les scènes de genre (chasse, scènes galantes et populaires, vices de la société, violence, sorcellerie), les fresques historiques, religieuses, ainsi que des natures mortes.
Goya a peint plusieurs portraits (au moins deux) de ce toréador célèbre de son vivant, l'un en habit dit " de lumière" et l'autre dans cette tenue sombre et avec ce regard désenchanté.
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2023 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
Entre le années 1550 et 1562, Moroni est le portraitiste à la mode de la bonne société de Bergame. C'est l'époque où il rencontra Titien, le plus grand portraitiste de son temps. Les portraits du Titien montrent des personnages qui appartiennent aux plus hautes sphères du pouvoir. Ceux de Moroni, très précis dans l'aspect physique et l'attitude psychologique, invitent au dialogue avec des êtres davantage plongés dans leurs occupations quotidiennes. A partir des années 1560-1579, Moroni se retire dans son bourg natal d'Albino. Il adopte alors un style plus sévère, une palette plus austère aux « habits noirs, mines contrites, attitudes pieuses ». Il est le fondateur de ce que l'on nommait alors " la peinture de la réalité " qui a marqué les arts plastiques de Bergame et de Brescia jusqu'au 18e siècle.
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Giovanni Antonio Burrini (1656-1727)
Tête d'homme regardant vers le haut
The Morgan Library and museum.
Giovanni Antonio Burrini était un peintre italien, caractérisé par un style baroque tardif, rococo. Avec le courant néo-vénitien de Bologne du XVIIe siècle, il devient l'un des artisans du renouveau de la peinture dans sa ville, la libérant de la tradition académique de Reni, grâce à l'introduction des éléments du courant baroque. Son art était caractérisé par l'originalité, l'imagination, l'esprit authentique, le style intense et écrasant, la technique virtuose du pinceau, le chromatisme, l'imagination et l'originalité dans le traitement du thème, dérivé de l'école vénitienne et florentine de Pietro da Cortona et Luca Giordano. Ses dessins plsu osbre que ses peintures sont d'une admirable expressivité.
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Rockwell Kent (1882-1971)
Self Portrait, Das Ding an Sich, It's Me O Lord, 1934
Graphite on wove paper, 19 1/2 x 13 7/8 in.
Courtesy James Main Fine Art, Santa Barbara
Rockwell Kent est un auteur, artiste peintre, graveur, illustrateur, aventurier voyageur et marin américain. Transcendantaliste et mystique dans la tradition de Thoreau et d'Emerson, dont il a lu les œuvres, Kent a trouvé l'inspiration dans l'austérité et la beauté austère de la nature sauvage. Après Monhegan, il a vécu pendant de longues périodes à Winona, Minnesota (1912–1913), Terre-Neuve (1914–15), Alaska (1918–19), Vermont (1919–1925), Tierra del Fuego (1922–23), Irlande (1926) et Groenland (1929 ; 1931–32 ; 1934–35). Ses séries de paysages terrestres et marins de ces lieux souvent interdits véhiculent l'esprit symboliste évoquant les mystères et les merveilles cosmiques du monde naturel. "Je ne veux pas d'expression de soi mesquine", a écrit Kent, "je veux la chose élémentaire et infinie; je veux peindre le rythme de l'éternité."
Lorsque Kent mourut d'une crise cardiaque en 1971, le New York Times publia une vaste nécrologie en première page qui commençait ainsi : « À diverses périodes (et souvent simultanées) de sa longue vie, le protéiforme Rockwell Kent était un architecte, peintre, illustrateur, lithographe, xylographe, caricaturiste, publicitaire, charpentier, producteur laitier, explorateur, syndicaliste et polémiste politique. " C' est une personne si multiple qu'elle est multiforme", a un jour observé Louis Untermeyer, le poète."
Un être rare, merveilleux, umineux.
Alfredo Ramos Martínez (1872-1946)
Expectation (c. 1932)
Tempera & Conté crayon on newsprint, 57.5 x 43.5 cm.
Private Collection
Alfredo Ramos Martínez était un peintre, muraliste et éducateur, qui a vécu et travaillé au Mexique, à Paris et à Los Angeles. Considéré par beaucoup comme le «père du modernisme mexicain », Ramos Martínez est surtout connu pour ses peintures sereines et empathiques de personnes et de scènes mexicaines traditionnelles. Comme pour les autres grands modernistes mexicains, les peuples autochtones étaient les principaux sujets des œuvres matures de Ramos Martínez. Ces dernières années, plusieurs de ces peintures ont atteint des prix élevés sur le marché international de l'art. Son tableau Flowers of Mexico de 1938 aété vendu plus de 4 millions de dollars chez Christie's à New York en mai 2007, ce qui asoudianement attiré l'attention sur ce peintre jusque là très peu connu.
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Delorma Bostwick Holcomb (Dal Holcomb) était surtout connu pour ses couvertures de magazine et ses images publicitaires dans les années 1930-40. qu'il réalisa principalement à l'aquarelle et à la gouache. Ses couvertures de magazine étaient célèbres pour leur drôlerie. Les femmes étaient reconnaissables à leurs silhouettes en forme de sablier, leurs joues fardées, leurs coiffures bouclées, leur petit nez en trompette et les positions expressives de leurs mains ,souvent gantées. Il fut un illustrateur très prolifique créant des couvertures aussi bien pour King Feature Syndicates que pour Saturday Home Review, Collier's, College Humor, Liberty et American Weekly. En 1942, une de ses affiches patriotiques fut publiée dans le cadre de la campagne "d'espionnage/patriotisme" de la Seconde Guerre mondiale. "Quiet! Loose Talk Can Cost Lives" est incluse avec d'autres affiches de guerre de cette époque dans la collection Kittleson de la bibliothèque publique de Minneapolis. Il était l'un des deux illustrateurs de We Read about Lightning and Thunder, un livre pour enfants.
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Charles Haslewood-Shannon (1863-1937)
Autoportrait 1897
National Portrait Gallery
Charles Haslewood Shannon (1863-1937) est un peintre, graveur, lithographe et illustrateur britannique, cofondateur des éditions Vale Press avec son compagnon Charles Ricketts.
Shannon entre à la South London School of Technical Art, la nouvelle école d'arts appliqués qui avait remplacé la Lambeth School of Art. Durant ses années de formation, il tombe en amitié avec son jeune condisciple Charles Ricketts, qui deviendra le compagnon de toute une vie. Dans ses premières esquisses, Shannon se place sous l'influence assumée des grands maîtres de l'école vénitienne, notamment du Giorgione, en des tons clairs-obscurs, style qui marque ses premiers portraits et gravures. En 1889, il fonde avec Ricketts, qui vient de toucher un gros héritage, le magazine d'art The Dial, qui défend les préraphaélites et les tenants du symbolisme. Le magazine cesse de paraître en 1897. Ricketts, qui est un grand admirateur de William Morris, propose à son compagnon de mettre sur pied une véritable entreprise autonome : en 1893, les deux hommes lancent les éditions Vale Press, du nom de la maison où il vivaient à Chelsea. Ils publient plus de 80 ouvrages, à la fois des classiques britanniques et des contemporains, livres qu'ils conçoivent entièrement, créant trois nouvelles fontes typographiques, les illustrations (dessins et gravures), la reliure, etc. En termes de bibliophilie, leurs deux plus belles créations restent le Silverpoints de John Gray (1893) et The Sphinge d'Oscar Wilde (1895). Le duo d'artistes se fit connaître à Paris, où André Marty les sollicita pour publier leurs gravures dans L'Estampe originale. Les ateliers furent malheureusement détruits par un incendie en 1899 et Ricketts abandonna l'imprimerie
En 1900, il reçoit la médaille d'argent lors de l'Exposition universelle de Paris. Il était membre de l'International Society of Sculptors, Painters and Gravers et de la Société des peintres-lithographes (Paris).
Tout comme Ricketts, Shannon fut un grand collectionneur de peinture française et anglaise, d'antiquités égyptiennes et grecques, de miniatures persanes et de gravures japonaises, qui s'accumulèrent pendant près de quarante ans et que de nombreuses institutions souhaitèrent dans les années 1920 acquérir : le Fitzwilliam Museum, rattaché à l'université de Cambridge, en possède aujourd'hui une grande partie. Ricketts et Shannon eurent pour mécène et ami Edmund Gabriel Davis et son épouse Mary. En 1928, après une malencontreuse chute, Shannon subit un traumatisme crânien, devient amnésique et cesse toute activité artistique.
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2023 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
Edward Hopper (1882-1967)
Gas
Oil on canvas, 1940
The MoMA, New York (Mrs. Simon Guggenheim Fund)
Cette œuvre résulte d'une représentation imaginée à partir de de plusieurs stations-service différentes observées par l'artiste. La lumière crépusculaire de ce tableau, à la fois naturelle et artificielle, donne à la scène d'une station-service et de son seul occupant un climat de drame sous-jacent. Plutôt que de simplement dépeindre un récit, le but de Hopper était "la transcription la plus exacte possible de mes impressions les plus intimes de la nature" - dans ce cas, la solitude d'une route de campagne américaine. Son collègue artiste Charles Burchfield pensait que ces peintures resteraient dans la mémoire des spectateurs au-delà de leur époque, car disait il dans sa "présentation honnête de la scène américaine... Hopper n'insiste pas sur ce que le spectateur doit ressentir".
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Francis Cadell (1883-1937)
The Bather in a white hat
Private collection
Ve Dynastie (Egypte 2494–2345 av. JC)
Boucher écorchant un veau.
Sculpture en pierre avec trace des polychromies, 37 x 14.2 x 38 cm.
Oriental Institute, University of Chicago
Sous la Ve dynastie, les arts se développent et atteignent un raffinement qui restera considéré comme un âge d’or. Les dignitaires se font aménager de somptueuses tombes ou mastabas à Saqqarah, Abousir et Gizeh. Les agencements internes de ces tombes sont de plus en plus complexes jusqu’à devenir de véritables demeures des morts. Le programme iconographique des monuments copie celui des temples funéraires royaux dans leurs grands thèmes et on voit apparaître de véritables autobiographies glorifiant la carrière des grands du royaume. La sculpture privée suit un chemin parallèle produisant des chefs-d’œuvre qui garnissent aujourd’hui les collections des grands musées égyptologiques du monde. Les monuments funéraires royaux restent l'affaire du règne et si la proportion des pyramides se réduit, comparée à celles de la IVe dynastie, l'architecture se développe dans les temples qui y étaient associés. Chaque complexe est alors constitué d'un temple d'accueil, ou temple-bas, et d'un temple funéraire, ou temple-haut, reliés entre eux par une longue chaussée couverte. Les deux temples, aux fonctions complémentaires pour le culte du roi défunt, sont construits en calcaire fin pour les murs, granit pour les soubassements et dotés de colonnes monolithes également en granit, le plus souvent papyriformes qui seront largement réutilisées par la suite pour d'autres monuments d'autres règnes. Ces colonnes soutenaient un toit réalisé en grands blocs monolithes. L'accent est mis sur la décoration des murs des temples qui finissent par couvrir l'ensemble des espaces libres des monuments, retraçant les hauts faits du règne et décrivant la vie du pays dans ses moindres détails.
Avec la Ve dynastie égyptienne un nouveau type de temples voit également le jour sous la forme des grands temples solaires édifiés non loin de la nécropole royale dynastique d'Abousir. Chaque souverain est réputé en avoir commandé un, mais seuls ceux d'Ouserkaf et de Niouserrê ont été mis au jour à l'heure actuelle.
Les cités du pays commencent alors à concevoir un nouvel intérêt pour leurs propres monuments, signe que les élites locales s'affranchissent de plus en plus d'un pouvoir centralisé. Peu de vestiges de cette époque nous sont parvenus par le fait que ces sites ont été constamment occupés et renouvelés par les règnes successifs et les caprices du fleuve dont les inondations parfois dévastatrices obligeaient souvent une reconstruction complète. De plus ces monuments étaient la plupart du temps bâtis en briques crues et seuls certains éléments étaient en pierre. Au contraire, dans le désert occidental, les monuments funéraires privés et cénotaphes royaux étaient bâtis en pierre de taille et même s’ils ont souffert du temps, ils ont été mieux conservés et préservés. Sur le plan culturel une littérature tenant à la fois du conte et du genre philosophique apparaît. Le papyrus Westcarpeut très bien avoir été mis au point à cette époque et c'est en tout cas pendant cette dynastie que les maximes sapientiales de Ptahhotep sont réputées avoir été écrites de la main même du célèbre vizir. Dans les mastabas les biographies des grands dignitaires emploient un style littéraire narratif qui sera souvent imité par la suite. Enfin sur le plan religieux, il convient de noter que c'est sous le règne d'Ounas qu'apparaissent les textes des pyramides, premier corpus théologique connu de l'Égypte antique et qui sera développé de manière systématique à la dynastie suivante. Si la transcription dans la pierre de ces écrits religieux est une invention du règne, leur contenu est beaucoup plus ancien selon le style employé par certaines formules et leur rassemblement en un ensemble homogène est l'œuvre des prêtres de la dynastie qui conservaient dans les archives des temples divins l'ensemble de ces textes destinés à assurer l'immortalité du roi.
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2023 -Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
Eero Nelimarkka (1891-1977)
Autoportrait
Collection privée