google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : Résultats de recherche pour Caillebotte
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samedi 30 septembre 2023

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Homme au balcon

Gustave Caillebotte (1848-1894) Homme au balcon, 1880, Huile sur toile, 116 × 97 cm, Collection privée

Gustave Caillebotte (1848-1894)
Homme au balcon, 1880,
Huile sur toile, 116 × 97 cm,
Collection privée 

 Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol, véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol.
En dehors des tableaux qu'il a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustra par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.

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vendredi 4 août 2023

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Baigneur s'apprêtant à plonger


Gustave Caillebotte (1848-1894) Baigneur s'apprêtant à plonger, 1878 Collection particulière


Gustave Caillebotte (1848-1894)
Baigneur s'apprêtant à plonger, 1878
Collection particulière 

 Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol, véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol.
En dehors des tableaux qu'il a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustra par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.

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dimanche 5 février 2023

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 74- Toulouse Lautrec, peintre social ?


 

LES TABLEAUX QUI  PARLENT N° 74- Toulouse Lautrec, peintre social ?

Ceci est un podcast, appuyez sur la flèche pour le lire. 

Polisseur de marbre, 1887
Huile sur toile 101,9 x 86,7 cm
Princeton University Art Museum, New Jersey, USA.

Voilà un métier, celui de polisseur de marbre que la mécanisation des taches industrielles a fait disparaitre presque complètement. Cette tache qui fut rude entre toutes, Henri de Toulouse Lautrec, l'a peinte dans cette toile en 1887, c'est à dire l'année même de la parution de "Germinal" de Zola et douze ans après que Gustave Caillebotte ait lui même peint ses célèbres "Raboteurs de parquets" en 1875, toile considérée comme l'une des premières représentations du prolétariat urbain.... 

Si vous voulez en savoir plus, écoutez ce podcast 

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jeudi 10 mars 2022

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait d'un collegien


Gustave Caillebotte (1848-1894) Portrait d'un collegien, 1879. Collection privée



Gustave Caillebotte (1848-1894)
Portrait d'un collégien, 1879.
Collection privée

Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol, véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol.

En dehors des tableaux qu'il a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.


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jeudi 7 octobre 2021

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Autoportrait au chapeau




Gustave Caillebotte (1848-1894)
Autoportrait au chapeau, c. 1879
Collection privée

Le talent de Gustave Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles et dessins. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
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mardi 3 août 2021

Pyotr Konchalovsky (1876-1956) - Le polisseur de parquet (Полоторы)


Pyotr Konchalovsky  (1876-1956, Le polisseur de parquet  (Полоторы) Huiie sur toile, 1946 Tretyakov Gallery

Pyotr Konchalovsky  (1876-1956)
Le polisseur de parquet  (Полоторы)
Huiie sur toile, 1946
Tretyakov Gallery

Ce garçon qui entame comme deux pas de danse sur son parquet, un balai derrière lui fait immanquablement penser aux Parqueteurs de Gustave Caillebotte, bien qua la chorégraphie qu'il éxécute soit très différente de celles des polisseurs de parquet de Caillebotte bien que ce soit à la pate de Cezanne que cette composition se réfère. Piotr Petrovitch Kontchalovski(Пётр Петро́вич Кончало́вский),est un peintre russe puis soviétique. Il est membre du mouvement artistique Valet de Carreau. Kontchalovski étudie à l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou. Entre 1896 et 1898, il voyage à Paris et étudie à l'Académie Julian. En 1899, il retourne en Russie et entre à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg, où il obtient son diplôme en 1907. À l'Académie, il eut comme professeurs Savinsky, Zaleman et Kovalevsky.  À partir de 1910 il expose fréquemment ses œuvres, participant notamment au journal Mir Iskousstva. Dès 1918, il enseigne l'art. En 1922, il obtient sa première exposition personnelle à la galerie Tretiakov. Il est à Paris en 1925 et y retrouve son élève Vladimir Boberman Pendant cette période, il dessine principalement des natures mortes et des paysages. Ses peintures, comme celles des autres artistes du Valet de Carreau, sont largement influencées par Paul Cézanne. Plus tard, il commence à peindre des portraits qui s'inscrivent dans le mouvement du réalisme socialiste soviétique. Piotr Kontchalovski fut  un peintre prolifique connu pour avoir créé plus de 5 000 œuvres... 

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samedi 17 avril 2021

Charles Manne (nd) - Homme Endormi, 1908

Homme Endormi,  1908 Huile sur toile, 54 x 47cm Collection privée
 
Charles Manne  (non documenté)
Homme Endormi,  1908
Huile sur toile, 54 x 47cm
Collection privée

 Le thème de L'homme endormi  est un des plus fréquemment t traité dans la peinture européenne depuis le XVIe siècle.  Courbet, Cézanne, Caillebotte et sa célèbre Sieste mais aussi  Van Loo ou Carolus Duran.Le peintre Charles  Manne sur lequel nous n'avons strictement aucune information, pas même ces dates de naissance et de mort, restera au moins dans nos mémoires pour cette tolie, sensible et  belle, bien que très académique.

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mardi 22 décembre 2020

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait de Paul Hugot

https://menportraits.blogspot.com/2020/12/gustave-caillebotte-1848-1894-portrait.html

Gustave Caillebotte (1848-1894)
Portrait de Paul Hugot, 1878,
The Lewis Collection, Atlanta


  Le talent de Gustave Caillebotte  fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.

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jeudi 23 juillet 2020

Joaquin Sorolla y Bastida (1863-1923) - En la yola


 

Joaquin Sorolla y Bastida  (1863-1923)
En la yola (1910)
Private collection  

Même si ce tableau fait immanquablement penser a Caillebotte et à ses rameurs, il s'agit d'une coïncidence car Sorolla n'a jamais imité personne et a forgé son propre style au point d'être  à la tête du mouvement dit "Sorolliste". Tout long de sa carrière il a peint aussi bien des portraits et  des paysages que des œuvres monumentales à thèmes sociaux et historiques. Après sa mort, sa veuve a fait don de  plusieurs peintures à l'Etat espagnol. Les peintures sont conservées   aujourd'hui dans la propre maison de l'artiste à Madrid qui a pris le  nom de Museo Sorolla.  Le musée a ouvert ses portes en 1932.
En 1911, Sorolla se rend  les États-Unis pour la deuxième fois de sa vie et expose 152 nouvelles peintures au Saint Louis Art Museum et 161 à l'Art Institute of Chicago quelques semaines plus tard. Plus tard la même année, Sorolla  rencontre Archie Huntington à Paris et signe avec lui  un contrat pour une série de toiles sur la vie en Espagne. Ces 14 magnifiques peintures murales gigantesques sont conservées aujourd'hui dans le bâtiment de l'Hispanic Society of America à Manhattan. Huntington avait envisagé dans la commande que l'œuvre peigne une histoire de l'Espagne, mais le peintre a préféré une vision de l'Espagne qui privilégie les paysages de chaque région. Il l' appela Provinces d'Espagne. Malgré l'immensité des toiles, Sorolla les a toutes peintes  (sauf une)  en plein air, et s'est rendu dans chaque région pour peindre sur le motif  : Navarre, Aragon, Catalogne, Valence, Elche, Séville, Andalousie, Estrémadure, Galice, Guipuzcoa, Castille, Léon, et Ayamonte, sur chaque site, des personnages locaux posaient en costume regional. Chacune des peintures murales célébrait le paysage mais aussi la culture de chaque région, des panoramas composés d'une foule d'ouvriers et d'habitants. En 1917, à l'achèvement de ce travail harassant et colossal, Sorolla était de son propre aveu, épuisé. Il a terminé son  dernier panneau en juillet 1919.
Sorolla a subi un accident vasculaire cérébral en 1920, alors qu'il peignait un portrait dans son jardin à Madrid. Paralysé pendant plus de trois ans, il est décédé le 10 août 1923.


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vendredi 14 février 2020

Gustave Caillebotte (1848–1894) - Périssoire sur lYerres




Gustave Caillebotte (1848–1894)
Périssoire sur lYerres (1878)
Huile sur toile  , 65.7 x 81 cm.
Norton Simon Museum, Pasadena CA.


Entre 1860 et 1879, Gustave Caillebotte passa une partie de ses étés dans la propriété que possédaient ses parents sur les bords de l'Yerres. Là, il s'attacha à peindre des scènes familières de la vie quotidienne. Le thème est celui des plaisirs de l'été, continuant une tradition ancienne en peinture liée aux saisons et aux divertissements, mais adaptée par Caillebotte aux goûts de son époque.
Avec ses "Périssoires", ces fragiles canots à fond plat qu'il peignit beaucoup, il explore un sujet alors à la mode, autant chez les romanciers naturalistes qu'auprès de peintres impressionnistes, Monet et Renoir. L'artiste, nostalgique, choisit de peindre ce que le commun ne regarde plus à force de le voir ; aussi au bord de l'Yerres retrouve-t-il le temps perdu, les jeux de son enfance, une certaine douceur de vivre. Il synthétise dans ce tableau plusieurs actions simultanées et successives. Le cadrage est ici audacieux comme très souvent dans ses tableaux de bord de l'Yerres marqué par l'art photographique que sont frère Martial pratique chaque dimanche.
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lundi 23 septembre 2019

Martial Caillebotte (1853-1910) - Portrait de Gustave Caillebotte et son chien


Martial Caillebotte (1853-1910)
Gustave Caillebotte et son chien  Bergère, place du Carrousel, Paris, 1892
Collection particulière 


Frère du  célèbre peintre impressionniste, Gustave Caillebotte,   qu'il  a photographié ci-dessus avec son chien, Martial est issu d'une riche famille bourgeoise propriétaire d'une entreprise prospère de négoce de draps aux armées.
En 1860, son père acquiert "une propriété de villégiature" à Yerres où la famille passe ses étés. 
En 1867, la famille emménage dans un hôtel particulier construit par son père à l'angle des rues de Miromesnil et de Lisbonne. Martial Caillebotte étudie le piano et la composition au Conservatoire de Paris et fut l'élève d'Antoine François Marmontel pour le piano et de Théodore Dubois pour l'harmonie. Il a composé de nombreuses pièces pour piano, quelques œuvres pour orchestre, de la musique religieuse (dédiée à son demi-frère Alfred, curé de Notre-Dame-de-Lorette), des mélodies dans la veine d'Ernest Chausson ou de Camille Saint-Saëns. La plupart de ses œuvres sont restées inédites et à l'état de manuscrit (exactement comme pour l'oeurve peint de son frere qui resta pendant près d'un siècle ignoré des français !). 
 La position de Martial Caillebotte, très largement éclipsée par l'écrasante puissance de son aîné Gustave avec qui il partagea presque tout, reste aujourd'hui à considérer. Ils sont aussi passionnés de nautisme et s'inscrivent an 1876 comme membres du Cercle de la voile de Paris qui se trouve à Argenteuil, à l'époque haut lieu de la voile prisé des habitants de la capitale et des peintres impressionnistes (dont Monet ou Renoir).
Après la mort de leur mère (le 20 octobre 1878), Gustave et Martial vendent la villa d'Yerres et emménagent ensemble dans un luxueux appartement du 31 boulevard Haussmann, au coin de la rue Gluck, juste derrière l'Opéra. Ils disposent dès lors d'un héritage suffisamment important pour vivre à l'abri du besoin tout en se consacrant à leurs nombreuses passions. 
Martial Caillebotte se rend avec Renoir à Bayreuth à l'été 1886 pour communier dans la musique de Wagner dont il est un fervent admirateur. Ils visitent ensuite Dresde et ses collections de tableaux. Martial Caillebotte se marie civilement le 6 juin 1887 et le lendemain religieusement avec Marie Minoret (1863-1931) en l'église Saint-Paul-Saint-Louis, c'est son demi-frère, l'abbé Alfred Caillebotte (1834-1896) qui célèbre la cérémonie. 
Ayant toujours habité avec son frère, il emménage juste en face à un jet de pierre, 9 rue Scribe, avec sa femme qui lui donne un fils, Jean (1888-1917), et une fille, Geneviève (1890-1986)6, descendante qui possède ensuite la majorité des toiles de Gustave Caillebotte. Les deux frères continuent de se rencontrer, mais seuls, car Marie Caillebotte refuse de voir le peintre qui vit en concubinage avec Charlotte Berthier. 
Gustave Caillebotte a représenté son frère dans au moins quatre tableaux : Jeune homme au piano (1876) ; Les Orangers (1878) ; Les Joueurs de cartes (1880) et La Partie de bésigue (1881). 
En 1892, Martial Caillebotte achète une villa à Pornic près de la plage de Noëveillard pour passer les vacances
Après la mort de son frère (en 1894), Martial aide Renoir, exécuteur testamentaire de Gustave, à faire accepter par l'État le legs Caillebotte, composé de 67 œuvres dont 40 seront acceptées. À cette occasion, l'amitié entre les deux hommes se renforce. Renoir peint un tableau de Jean et Geneviève en 1895, tandis que Martial le photographie plusieurs fois.
Également photographe (art qu'il découvre en 1890 grâce à son beau-frère Maurice Minoret), les photos originales de Martial Caillebotte ont été exposées au Musée Jacquemart-André puis au Musée national des beaux-arts du Québec entre mars 2011 et janvier 2012, à l’occasion du centenaire de sa disparition. Martial Caillebotte était aussi collectionneur de faïences.
Il meurt le 16 janvier 1910 à son domicile du 9 de la rue Scribe.
Lui et son frère ont constitué, à partir de 1878, une collection de timbres-poste (majoritairement de 1840 à 1880) qui est devenue une des plus importantes de leur temps. Ils ont travaillé avec Thomas Tapling sur l'étude d'émissions importantes, notamment le timbre de 2 pence australien Vue de Sydney.
Cette collection a été vendue en 1887 pour la somme considérable de 400 000 francs de l'époque.

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mercredi 29 mai 2019

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Le peintre sous son parasol


Gustave Caillebotte (1848-1894) 
Le peintre sous son parasol, 1878  
Oil on canvas, 80 x 65 cm 
Private Collection 

Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui  dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle  si ce n'est que le parasol, véritable  deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol. 

En dehors des tableaux qu'il  a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut  aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent  au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 

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mardi 8 janvier 2019

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait d'Henri Cordier


Gustave Caillebotte (1848-1894)
 Portrait d'Henri Cordier
Musée d'Orsay, Paris 

Il s 'agit là d'une des très rares oeuvres de Caillebotte qui se trouvent dans un grand musée français, la plupart étant dans des collections privées principalement américaines. 
On ignore comment Caillebotte et Cordier se sont rencontrés, mais ils furent sûrement amis car l'artiste, qui n'avait pas besoin de vendre sa peinture pour vivre, n'a jamais réalisé de portrait de commande.  Henri Cordier (1849-1925), spécialiste de la Chine, professeur d'histoire, de géographie et de législation des états d'Extrême-Orient à l'Ecole des Langues Orientales de Paris. avait
vécu en Chine entre 1869 et 1876. Il rédigea une bibliographie des ouvrages consacrés à l'empire chinois, sa Biblioteca sinica, publiée entre 1878 et 1895 et  il est l'un des fondateurs, en 1882, de la Revue d'Extrême-Orient. La Grande Encyclopédie nous apprend aussi qu'il fut honoré du grade de mandarin chinois de 3e classe.
Ici, le peintre choisit d'insister sur la dimension intellectuelle de Cordier. Il est représenté en pleine concentration, entouré de livres, occupé à écrire dans une position mal définie. La mise en page insolite qui coupe la figure à mi-corps en la combinant avec les éléments du décor qui ferment complètement l'espace est très représentative des recherches de Caillebotte. Il se montre à cet égard proche de Degas. Les effets de matière, la palette aux reflets violacés se retrouvent dans les autres oeuvres peintes par Caillebotte au cours de cette période.

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samedi 8 décembre 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait en buste d'Eugène Lami



Gustave Caillebotte (1848-1894)
Portrait en buste d'Eugène-Louis Lami, 
Huile sur toile  (65,6 x 54,5cm),  1888
 Collection Privée 

Gustave Caillebotte a peint plusieurs portraits d'Eugène-Louis Lami avec lequel il était ami.   Peintre, aquarelliste, illustrateur, lithographe et décorateur Lami dut le peintre favori de la vie élégante à Paris sous la monarchie de Juillet et le Second Empire.Louis-Philippe lui commanda de nombreux tableaux à sujets militaires pour le musée de l'histoire du France qu'il avait créé au château de Versailles.En 1844, Henri d'Orléans, duc d'Aumale, fait appel à lui pour l'aménagement de ses appartements privés au château de Chantilly.Il fut également chargé par le baron James de Rothschild de la décoration du château de Ferrières, achevé en 1859 et du château Rothschild à Boulogne-Billancourt, achevé en 1861.  À soixante-dix-neuf ans, il fonda la Société des aquarellistes français. Il continua à peindre jusqu'à sa mort, à l'âge de quatre-vingt-dix ans. 
 Cette toile de Caillebotte resta dans la famille de Lami jusqu'en 1990 avant d'être mise  en vente une premiere fois chez Christie's  London en 1990, puis une seconde fois chez Christie's New York en 2014 où elle a été adjugée à son actuel propriétaire pour 365,000 dollars.

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mercredi 7 novembre 2018

Auguste Renoir (1841-1919) - Portrait d'homme (Monsieur Charpentier)

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Auguste Renoir (1841-1919)
Portrait d'homme (Monsieur Charpentier), c. 1879. 
huile sur toile  (32.5 x 25 cm)
 The Barnes Foundation  

Ce célèbre peintre français, membre a part entière du groupe des Impressionistes et qui a peint quelquess 4000 toiles pendant sa vie n'a pas toujours de bonnes périodes.   Ce portrait date précisément d'un période de sa vie ou Renoir était dans la misère et où personne ne voulait de ses toiles  ! Pourtant deux années avant  ce  portrait, en  1877,  il avait réalisé son chef-d'œuvre le plus célèbre  : le Bal du moulin de la Galette. Le tableau  qui ne trouvait pas acquéreur fut heureusement acheté par Gustave Caillebotte, que sa fortune personnel mettait à l'abri du besoin et qui non content d'être un des membres du groupe ( et quel!)  en était aussi le principal mécène.
Autour de 1880, Renoir est en pleine misère : il n'arrive pas à vendre ses tableaux et la critique est souvent mauvaise ; il décide de ne plus exposer avec ses amis impressionnistes mais de revenir au Salon officiel, seule voie possible vers le succès.
Grâce à des commandes de portraits prestigieux - comme celui de Monsieur Charpentier (ci-dessus) et de Madame Charpentier et ses enfants en 1878 - il se fait connaître et obtient de plus en plus de commandes.

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lundi 29 octobre 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Le billard

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Gustave Caillebotte
Le billard, 1878  (inachevé)  
Collection particulière 

Toile très forte  Le Billard,  est le seul tableau connu de  Caillebotte où il peint l'intérieur de la  demeure familiale d'Yerres, grande propriété de campagne de 11 hectares acquise par son père Martial en 1860, alors que Gustave avait 12 ans, et revendue en 1879. Il peindra dans cette région de l'Essonne, de 1875 à 1879, quelques uns de ses tableaux les plus importants. 
Depuis 1973, cette vaste propriété appartient à la ville d'Yerres qui a transformé la Ferme en lieu d'exposition et réaménagé le parc anglais à l'identique de ce qu'il était au temps de Caillebotte. 
Oeuvrre inachevée, Le Billard permet de comprendre aussi comment l'artiste concevait la composition de sa toile.  Dans de nombreuses tableaux de Caillebotte, la palette gris-violet prédomine, ce qui fit écrire à Edmond Duranty « il se pourrait qu'il fut une victime de la gamme violette et de la gamme bleue ». 
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samedi 4 août 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Richard Gallo et son chien au Petit Gennevilliers

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Gustave Caillebotte (1848-1894) 
Richard Gallo et son chien au Petit Gennevilliers
Collection particulière


Caillebotte  a peint sept portarits de Richard Gallo  entre 1878 et 1884,  dont le plus célèbre est celui qui est conservé au Musée d'art Nelson Atkins de Kansas City. 
 Richard Gallo,  membre de la grande bourgeoisie4et fils de banquier, était l'un des meilleurs amis d'enfance de l'artiste.  Richard Gallo était journaliste au journal conservateur et républicain, Le Constitutionnel dont son beau-frère, Alcide Grandguillo, était le propriétaire.  

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mercredi 23 mai 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Les Jardiniers


Gustave Caillebotte (1848-1894) 
 Les Jardiniers
 Collection privée

Longtemps considéré comme un peintre amateur, collectionneur et mécène de ses amis, Gustave Caillebotte apparait aujourd'hui comme l'une des figures majeures du groupe impressionniste. Célèbre pour ses compositions inspirées du Paris d'Haussmann, il a consacré une part importante de sa production à l'évocation des jardins.
Il peint ses premières études sur le motif dans la demeure familiale d’Yerres, avant d'acquérir au Petit Gennevilliers une propriété où il élabore un somptueux jardin et fait construire une serre. 
Tout comme son ami Claude Monet, avec lequel il partage une passion pour l'horticulture, il privilégie l'évocation de cet univers végétal. 
Cette peinture permet de juger de l'étendue du jardin potager qui requérait l'emploi d'au moins deux jardiniers.




dimanche 13 mai 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Canotiers sur l'Yerres


Gustave Caillebotte (1848-1894) 
Canotiers sur l'Yerres 
Collection privée

Entre 1860 et 1879, Gustave Caillebotte passa une partie de ses étés dans la propriété que possédaient ses parents sur les bords de l'Yerres. Là, il s'attacha à peindre des scènes familières de la vie quotidienne. Le thème est celui des plaisirs de l'été, continuant une tradition ancienne en peinture liée aux saisons et aux divertissements, mais adaptée par Caillebotte aux goûts de son époque. 
Avec ses  "Périssoires" (le nom de ces fragiles canots à fond plat et très suggestif), il explore un sujet alors à la mode, autant chez les romanciers naturalistes qu'auprès de peintres impressionnistes, Monet et Renoir. L'artiste, nostalgique, choisit de peindre ce que le commun ne regarde plus à force de le voir; aussi au bord de l'Yerres retrouve-t-il le temps perdu, les jeux de son enfance, une certaine douceur de vivre. Il synthétise dans ce tableau plusieurs actions simultanées et successives. Le cadrage  est ici audacieux comme très souvent dans ses tableaux de bord de l'Yerres marqué par l'art photographique que sont frère Martial pratique chaque dimanche.