google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : Joaquin Sorolla y Bastida (1863-1923) - En la yola

jeudi 23 juillet 2020

Joaquin Sorolla y Bastida (1863-1923) - En la yola


 

Joaquin Sorolla y Bastida  (1863-1923)
En la yola (1910)
Private collection  

Même si ce tableau fait immanquablement penser a Caillebotte et à ses rameurs, il s'agit d'une coïncidence car Sorolla n'a jamais imité personne et a forgé son propre style au point d'être  à la tête du mouvement dit "Sorolliste". Tout long de sa carrière il a peint aussi bien des portraits et  des paysages que des œuvres monumentales à thèmes sociaux et historiques. Après sa mort, sa veuve a fait don de  plusieurs peintures à l'Etat espagnol. Les peintures sont conservées   aujourd'hui dans la propre maison de l'artiste à Madrid qui a pris le  nom de Museo Sorolla.  Le musée a ouvert ses portes en 1932.
En 1911, Sorolla se rend  les États-Unis pour la deuxième fois de sa vie et expose 152 nouvelles peintures au Saint Louis Art Museum et 161 à l'Art Institute of Chicago quelques semaines plus tard. Plus tard la même année, Sorolla  rencontre Archie Huntington à Paris et signe avec lui  un contrat pour une série de toiles sur la vie en Espagne. Ces 14 magnifiques peintures murales gigantesques sont conservées aujourd'hui dans le bâtiment de l'Hispanic Society of America à Manhattan. Huntington avait envisagé dans la commande que l'œuvre peigne une histoire de l'Espagne, mais le peintre a préféré une vision de l'Espagne qui privilégie les paysages de chaque région. Il l' appela Provinces d'Espagne. Malgré l'immensité des toiles, Sorolla les a toutes peintes  (sauf une)  en plein air, et s'est rendu dans chaque région pour peindre sur le motif  : Navarre, Aragon, Catalogne, Valence, Elche, Séville, Andalousie, Estrémadure, Galice, Guipuzcoa, Castille, Léon, et Ayamonte, sur chaque site, des personnages locaux posaient en costume regional. Chacune des peintures murales célébrait le paysage mais aussi la culture de chaque région, des panoramas composés d'une foule d'ouvriers et d'habitants. En 1917, à l'achèvement de ce travail harassant et colossal, Sorolla était de son propre aveu, épuisé. Il a terminé son  dernier panneau en juillet 1919.
Sorolla a subi un accident vasculaire cérébral en 1920, alors qu'il peignait un portrait dans son jardin à Madrid. Paralysé pendant plus de trois ans, il est décédé le 10 août 1923.


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