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mardi 4 avril 2023

Edward Hopper (1882-1967) - Gas

Edward Hopper (1882-1967) Gas Oil on canvas, 1940 The MoMA, New York (Mrs. Simon Guggenheim Fund)

Edward Hopper (1882-1967)
Gas
Oil on canvas, 1940
The MoMA, New York (Mrs. Simon Guggenheim Fund)

Cette œuvre résulte d'une représentation imaginée à partir de  de plusieurs stations-service différentes observées par l'artiste. La lumière crépusculaire de ce tableau, à la fois naturelle et artificielle, donne à la scène d'une station-service et de son seul occupant un climat  de drame sous-jacent. Plutôt que de simplement dépeindre un récit, le but de Hopper était "la transcription la plus exacte possible de mes impressions les plus intimes de la nature" - dans ce cas, la solitude d'une route de campagne américaine. Son collègue artiste Charles Burchfield pensait que ces peintures resteraient dans la mémoire des  spectateurs au-delà de leur époque, car disait il dans sa "présentation honnête de la scène américaine... Hopper n'insiste pas sur ce que le spectateur doit ressentir".

 
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dimanche 23 décembre 2018

Edward Hopper (1882-1967) - Male Nude


Edward Hopper (1882-1967)
Male Nude, 1902-04
Private collection 

C'est à notre connaissance, le seul nu qu'Edward Hooper ait peint, étant plutôt connu pour ses paysages urbains et ruraux, ses descriptions architecturales, et sa peinture de la société américaine. 
Ce nu  date du tout début de sa carrière, avant même qu'il ne fasse son premier séjour à  Paris en 1906, avant de s'y installer comme dessinateur publicitaire.  Il est contemporain de son premeir tableau généralement répertorié  "Painter and model " qui se trouve au Whitney Museum of American Art.   On décèle déjà dans cette toile de jeunesse, où les influences de Velasquez, de Manet et de Degas sont perceptibles à des degrés divers, une  volonté de figurer des personnages anonymes. Le silence, la tension, l’exclusion, la mélancolie dans lesquels les biographes ont lu la conséquence de sa surdité, sont aussi perceptibles dans cette toile baigne de cette lumière transversale caractéristique des intérieurs de Hopper. 

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mercredi 19 février 2020

Edward Hopper (1882-1967) - Coureurs français des Six Jours


 

Edward Hopper (1882-1967) 
Coureurs français de la Course des Six Jours, 1937
Huile sur toile
Private Collection

Les courses de six jours sont des compétitions de cyclisme sur piste, composées d'un programme mêlant des épreuves cyclistes et des divertissements. Diverses compétitions mettent aux prises des équipes de deux coureurs (ou trois exceptionnellement) pendant six jours, notamment la course à l'américaine (« Madison » pour les Anglo-Saxons), qui reste la compétition principale des Six Jours. L'objectif de la compétition est de parcourir la plus grande distance lors des différentes manches de l'américaine, mais des épreuves annexes comme l'élimination ou la course aux points sont effectuées pour attribuer des points aux équipes.
En 1875, la première course de six jours se déroule dans la ville anglaise de Birmingham. Quatre ans plus tard, la première épreuve a lieu aux États-Unis. Ces courses mettent alors en compétition des coureurs individuels qui courent 24 heures sur 24 pendant 6 jours. Il s'agit d'une épreuve d'endurance et de résistance. en 1899, à New York, la formule évolue ensuite pour mettre en compétition des équipes de deux coureurs dans une formule de relais, un coureur étant en compétition tandis que le partenaire est au repos. En 1909, la première course de six jours en Europe continentale a lieu à Berlin. Au plus fort des années de la Grande Dépression, la course de six jours est l'une des formes les plus populaires de divertissement aux États-Unis car les billets ne coûtent pas cher et les spectateurs peuvent rester toute la journée (ou la nuit) s'ils le souhaitent. Les cyclistes cherchent à captiver l'auditoire, prendre de la vitesse et essayer de gagner des tours quand la foule est la plus nombreuse.
Dans les pays Anglo-Saxons, dont la course de six jours est originaire, ce type d'épreuve est progressivement arrêté. Il faut attendre 2015, pour retrouver la première course de six jours après plus de 50 ans à Londres. Pour la saison sur piste 2017-2018, huit courses de six jours sont encore organisées, dont deux en Allemagne (Brême et Berlin) et en Italie (Fiorenzuola d'Arda et Turin). Depuis 2014 et l'arrêt des Six Jours de Grenoble, aucune épreuve n'est organisée en France. Un total d'environ 1 500 courses ont eu lieu depuis 1899 dans le monde entier.
Par le biais de la course de six jours, la course à l'américaine s'est développée, ce qui a conduit l'Union cycliste internationale (UCI) à l'intégrer au programme des mondiaux sur piste dans une épreuve à part entière en 1995 et lors des Jeux olympiques d'été de 2000, 2004 et 2008 et de nouveau à partir de 2020.

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lundi 19 avril 2021

George Bellows (1882-1925) - The Knockout


George Wesley Bellows (1882-1925) The Knockout (c. 1907) Pastel and india ink on paper, american painters,

George  Bellows (1882-1925)
The Knockout (c. 1907)
Pastel and india ink on paper, 53 x 70 cm.
Private Collection.


А 22 ans, George Bellows se forme chez le peintre new-yorkais Robert Henri. Assez rapidement, ses représentation de la vie quotidienne des habitants des villes américaines et et ses scènes de combats de boxe, toujours très mouvementées, le rendent célèbre.
Bellows appartient au groupe des peintres de la Ash Can School, qui se caractérise par un intérêt marqué pour une peinture très réaliste qui dresse une chronique du quotidien des citoyens et par le media lithographique. L'instantané, la photographie du réel est leur dénominateur commun.
Les œuvres de Bellows, très composées et très structurées brillent par leur expressivité, qu'il s'agisse de la description de faits divers ou de scènes saisies dans les milieux populaires ou marginaux. Toutes illustrent un violence omniprésente dans l'Amérique de la fin du 19e et du début du 20e siècle par laquelle s'expriment les tensions et les ambiguïtés même de la société américaine d'alors. En 1913, Bellows a un véritable choc en découvrant l'œuvre de Matisse et des Fauves et tache de s'en approcher en introduisant une certaine vigueur à sa peinture. Il est aussi influencé par le style dépouillé d'un autre élève de Robert Henri, devenu lui aussi célèbre : Edward Hopper. Il a collaboré au magazine progressiste The Masses. Sa carrière est interrompue brutalement par une péritonite mortelle en 1925. Il a aussi réalisé quelques paysages du Maine et de Rhode Island 

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dimanche 23 septembre 2018

George Bellows (1882-1925) - Dempsey and Firpo

https://menportraits.blogspot.fr

George Bellows (1882–1925)
Dempsey and Firpo, 1924
Whitney Museum of American Art, New York 

А 22 ans, George Bellows se forme chez le peintre new-yorkais Robert Henri. Assez rapidement, ses représentation de la vie quotidienne des habitants des villes américaines et et ses scènes de combats de boxe, toujours très mouvementées, le  rendent célèbre.
Bellows appartient au groupe des peintres de la Ash Can School, qui se caractérise par un intérêt marqué pour une peinture très réaliste qui dresse une chronique du quotidien des citoyens et par le media lithographique. L'instantané, la photographie du réel est leur dénominateur commun. 
Les oeuvres  de Bellows, très composées et  très structurées brillent par leur expressivité, qu'il s'agisse de la description de faits divers ou  de scènes saisies dans les  milieux populaires ou marginaux. Toutes illustrent un violence omniprésente dans l'Amérique de la fin du 19e et du début du 20e siècle par laquelle s'expriment  les tensions et les ambiguïtés même de la société américaine d'alors. 
En 1913,   Bellows a un veritable choc en découvrant l'oeuvre de Matisse et des Fauves et tache de s'en approcher en introduisant une certaine vigueur   à sa peinture. Il est aussi influencé par le style dépouillé d'un autre élève de Robert Henri, devenu lui aussi célèbre :  Edward Hopper. Il a collaboré au magazine progressiste The Masses. Sa carrière est interrompue brutalement par une péritonite mortelle en 1925.  Il a aussi réalisé quelques paysages du Maine et de Rhode Island.

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mercredi 29 mai 2019

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Le peintre sous son parasol


Gustave Caillebotte (1848-1894) 
Le peintre sous son parasol, 1878  
Oil on canvas, 80 x 65 cm 
Private Collection 

Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui  dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle  si ce n'est que le parasol, véritable  deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol. 

En dehors des tableaux qu'il  a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut  aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent  au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 

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dimanche 21 février 2021

George Bellows (1882-1925) - Cleaning Fish


https://menportraits.blogspot.com/2021/02/george-bellows-1882-1925-cleaning-fish.html

George Bellows (1882-1925)
Cleaning Fish
Oil on panel, 49, 5 x 33,6cm, 1913
The Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City 



А 22 ans, George Bellows se forme chez le peintre new-yorkais Robert Henri. Assez rapidement, ses représentation de la vie quotidienne des habitants des villes américaines et et ses scènes de combats de boxe, toujours très mouvementées, le rendent célèbre.
Bellows appartient au groupe des peintres de la Ash Can School, qui se caractérise par un intérêt marqué pour une peinture très réaliste qui dresse une chronique du quotidien des citoyens et par le media lithographique. L'instantané, la photographie du réel est leur dénominateur commun.
Les œuvres de Bellows, très composées et très structurées brillent par leur expressivité, qu'il s'agisse de la description de faits divers ou de scènes saisies dans les milieux populaires ou marginaux. Toutes illustrent un violence omniprésente dans l'Amérique de la fin du 19e et du début du 20e siècle par laquelle s'expriment les tensions et les ambiguïtés même de la société américaine d'alors. En 1913, Bellows a un véritable choc en découvrant l'œuvre de Matisse et des Fauves et tache de s'en approcher en introduisant une certaine vigueur à sa peinture. Il est aussi influencé par le style dépouillé d'un autre élève de Robert Henri, devenu lui aussi célèbre : Edward Hopper. Il a collaboré au magazine progressiste The Masses. Sa carrière est interrompue brutalement par une péritonite mortelle en 1925. Il a aussi réalisé quelques paysages du Maine et de Rhode Island

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jeudi 7 octobre 2021

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Autoportrait au chapeau




Gustave Caillebotte (1848-1894)
Autoportrait au chapeau, c. 1879
Collection privée

Le talent de Gustave Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles et dessins. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
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jeudi 10 mars 2022

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait d'un collegien


Gustave Caillebotte (1848-1894) Portrait d'un collegien, 1879. Collection privée



Gustave Caillebotte (1848-1894)
Portrait d'un collégien, 1879.
Collection privée

Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol, véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol.

En dehors des tableaux qu'il a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.


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dimanche 10 janvier 2021

George Bellows (1882-1925) - A Stag at Sharkey's


https://menportraits.blogspot.com/2021/01/george-bellows-1882-1925-stag-at.html


George Bellows (1882-1925)
A Stag at Sharkey's, 1917
Lithograph, 51.4 x 65.4 cm.
The Houston Museum of Fine Arts

 
А 22 ans, George Bellows se forme chez le peintre new-yorkais Robert Henri. Assez rapidement, ses représentation de la vie quotidienne des habitants des villes américaines et et ses scènes de combats de boxe, toujours très mouvementées, le rendent célèbre.
Bellows appartient au groupe des peintres de la Ash Can School, qui se caractérise par un intérêt marqué pour une peinture très réaliste qui dresse une chronique du quotidien des citoyens et par le media lithographique. L'instantané, la photographie du réel est leur dénominateur commun.
Les œuvres de Bellows, très composées et très structurées brillent par leur expressivité, qu'il s'agisse de la description de faits divers ou de scènes saisies dans les milieux populaires ou marginaux. Toutes illustrent un violence omniprésente dans l'Amérique de la fin du 19e et du début du 20e siècle par laquelle s'expriment les tensions et les ambiguïtés même de la société américaine d'alors. En 1913, Bellows a un véritable choc en découvrant l'œuvre de Matisse et des Fauves et tache de s'en approcher en introduisant une certaine vigueur à sa peinture. Il est aussi influencé par le style dépouillé d'un autre élève de Robert Henri, devenu lui aussi célèbre : Edward Hopper. Il a collaboré au magazine progressiste The Masses. Sa carrière est interrompue brutalement par une péritonite mortelle en 1925. Il a aussi réalisé quelques paysages du Maine et de Rhode Island 

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vendredi 4 août 2023

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Baigneur s'apprêtant à plonger


Gustave Caillebotte (1848-1894) Baigneur s'apprêtant à plonger, 1878 Collection particulière


Gustave Caillebotte (1848-1894)
Baigneur s'apprêtant à plonger, 1878
Collection particulière 

 Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol, véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol.
En dehors des tableaux qu'il a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustra par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.

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samedi 30 septembre 2023

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Homme au balcon

Gustave Caillebotte (1848-1894) Homme au balcon, 1880, Huile sur toile, 116 × 97 cm, Collection privée

Gustave Caillebotte (1848-1894)
Homme au balcon, 1880,
Huile sur toile, 116 × 97 cm,
Collection privée 

 Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol, véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol.
En dehors des tableaux qu'il a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustra par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.

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jeudi 14 mars 2019

George Bellows (1882–1925) - The Fisherman


George Bellows (1882–1925)
 The Fisherman, 1917
Amon Carter Museum of American Art

А 22 ans, George Bellows se forme chez le peintre new-yorkais Robert Henri. Assez rapidement, ses représentation de la vie quotidienne des habitants des villes américaines et et ses scènes de combats de boxe, toujours très mouvementées, le  rendent célèbre.
Bellows appartient au groupe des peintres de la Ash Can School, qui se caractérise par un intérêt marqué pour une peinture très réaliste qui dresse une chronique du quotidien des citoyens et par le media lithographique. L'instantané, la photographie du réel est leur dénominateur commun. 
Les oeuvres  de Bellows, très composées et  très structurées brillent par leur expressivité, qu'il s'agisse de la description de faits divers ou  de scènes saisies dans les  milieux populaires ou marginaux. Toutes illustrent un violence omniprésente dans l'Amérique de la fin du 19e et du début du 20e siècle par laquelle s'expriment  les tensions et les ambiguïtés même de la société américaine d'alors.  En 1913,   Bellows a un veritable choc en découvrant l'oeuvre de Matisse et des Fauves et tache de s'en approcher en introduisant une certaine vigueur   à sa peinture. Il est aussi influencé par le style dépouillé d'un autre élève de Robert Henri, devenu lui aussi célèbre :  Edward Hopper. Il a collaboré au magazine progressiste The Masses. Sa carrière est interrompue brutalement par une péritonite mortelle en 1925.  Il a aussi réalisé quelques paysages du Maine et de Rhode Island.

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mardi 3 mars 2020

George Bellows (1882-1925) - A Knock Down



 

George Bellows (1882-1925)
A Knock Down,  1921
Private collection

А 22 ans, George Bellows se forme chez le peintre new-yorkais Robert Henri. Assez rapidement, ses représentation de la vie quotidienne des habitants des villes américaines et et ses scènes de combats de boxe, toujours très mouvementées, le rendent célèbre.
Bellows appartient au groupe des peintres de la Ash Can School, qui se caractérise par un intérêt marqué pour une peinture très réaliste qui dresse une chronique du quotidien des citoyens et par le media lithographique. L'instantané, la photographie du réel est leur dénominateur commun.
Les œuvres de Bellows, très composées et très structurées brillent par leur expressivité, qu'il s'agisse de la description de faits divers ou de scènes saisies dans les milieux populaires ou marginaux. Toutes illustrent un violence omniprésente dans l'Amérique de la fin du 19e et du début du 20e siècle par laquelle s'expriment les tensions et les ambiguïtés même de la société américaine d'alors. En 1913, Bellows a un véritable choc en découvrant l'œuvre de Matisse et des Fauves et tache de s'en approcher en introduisant une certaine vigueur à sa peinture. Il est aussi influencé par le style dépouillé d'un autre élève de Robert Henri, devenu lui aussi célèbre : Edward Hopper. Il a collaboré au magazine progressiste The Masses. Sa carrière est interrompue brutalement par une péritonite mortelle en 1925. Il a aussi réalisé quelques paysages du Maine et de Rhode Island
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samedi 8 février 2020

George Bellows (1882-1925) - Stag at Sharkey's


 George Bellows (1882-1925)  Stag at Sharkey's, 1909  Cleveland Museum of art

George Bellows (1882-1925)
Stag at Sharkey's, 1909
Cleveland Museum of art

А 22 ans, George Bellows se forme chez le peintre new-yorkais Robert Henri. Assez rapidement, ses représentation de la vie quotidienne des habitants des villes américaines et et ses scènes de combats de boxe, toujours très mouvementées, le rendent célèbre.
Bellows appartient au groupe des peintres de la Ash Can School, qui se caractérise par un intérêt marqué pour une peinture très réaliste qui dresse une chronique du quotidien des citoyens et par le media lithographique. L'instantané, la photographie du réel est leur dénominateur commun.
Les œuvres de Bellows, très composées et très structurées brillent par leur expressivité, qu'il s'agisse de la description de faits divers ou de scènes saisies dans les milieux populaires ou marginaux. Toutes illustrent un violence omniprésente dans l'Amérique de la fin du 19e et du début du 20e siècle par laquelle s'expriment les tensions et les ambiguïtés même de la société américaine d'alors. En 1913, Bellows a un véritable choc en découvrant l'œuvre de Matisse et des Fauves et tache de s'en approcher en introduisant une certaine vigueur à sa peinture. Il est aussi influencé par le style dépouillé d'un autre élève de Robert Henri, devenu lui aussi célèbre : Edward Hopper. Il a collaboré au magazine progressiste The Masses. Sa carrière est interrompue brutalement par une péritonite mortelle en 1925. Il a aussi réalisé quelques paysages du Maine et de Rhode Island
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samedi 29 octobre 2016

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Autoportrait 1870

http://menportraits.blogspot.com

Gustave Caillebotte (1848-1894)
Autoportrait 1870

Le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent déosrmais au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 

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2016 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau

mardi 22 décembre 2020

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait de Paul Hugot

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Gustave Caillebotte (1848-1894)
Portrait de Paul Hugot, 1878,
The Lewis Collection, Atlanta


  Le talent de Gustave Caillebotte  fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.

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