google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS

lundi 21 octobre 2019

Studio Harcourt Paris (1934- 1990) - Portrait du pianiste Samson François



  


Studio Harcourt Paris 
Portrait du pianiste Samson François en 1948 




Studio Harcourt Paris est un studio photographique fondé en 1934 à Paris par la photographe Germaine Hirschfeld (dite Cosette Harcourt), Robert Ricciet les frères Jacques et Jean Lacroix.
Il est particulièrement connu pour ses portraits en noir et blanc de vedettes de cinéma et de personnalités du monde des arts et de la politique.
Le style Harcourt se caractérise par un plan rapproché du sujet pris sous son meilleur angle, souvent de trois-quart et/ou en contre-plongée, éclairé par une lumière de projecteurs de cinéma généralement latérale ou en halo créant un fort effet de clair-obscur, sur un fond de dégradé du gris au noir.
Malgré son inconstestable succès  le studio fait néanmoins faillite fin 1990.
Heureusement c'est après que le  ministère de la Culture ait achètéle fonds de photographies du studio en 1986, composé de 5 millions de négatifs datant de 1934 à 1991, représentant plus de 500 000 personnes dont 1 500 personnalités, un fond diffusé par la Réunion des musées nationaux.
Ce fond est actuellement administré par la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine et conservé au fort de Saint-Cyr à Montigny-le-Bretonneux.
La société est reprise début 1993 par l'un de ses anciens photographes, Pierre-Anthony Allard, pour 421 000 francs. Le 11 avril 2002, il s'associe à Anne-Marie de Montcalm qui devient propriétaire de la marque, Allard en demeurant le directeur artistique. Francis Dagnan rachète la société en 2007 et confie la direction générale à Catherine Renard.
Depuis sa création et d’après une estimation du président du studio, près de 150 photographes ont travaillé et réalisé des prises de vue pour le studio Harcourt.
Studio Harcourt Paris mène depuis longtemps une stratégie de partenariats diversifiée avec, par exemple : le développement des cabines-studios avec RP Solutions – de type Photomaton –, déployées souvent dans des cinémas (MK2 notamment) ou des lieux culturels, réalisant de prise du vue délivrant des portraits réalisés en lumière continue signés « H » dans un format carte postale au prix de 10 €.
Situé au 6 rue de Lota dans le 16e arrondissement de Paris, il est détenteur du label « Entreprise du patrimoine vivant » pour son savoir-faire artisanal et industriel d’excellence

Samson François  est un pianiste français , sans doute le plus doué du 20 e siècle qui fur célèbre pour ses interprétations inoubliables, de Chopin,Debussy et Ravel... et pour ses nombreuses frasques...

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dimanche 20 octobre 2019

William Beechey (1753-1839) - Thomas Law Hodges as a youth


 

William Beechey (1753-1839)
Thomas Law Hodges as a youth,  1795.
Tate Britain 

Thomas Law Hodges (1776 - 1857)  était un homme politique du parti libéral anglais qui siégea à la Chambre des communes à divers moments entre 1830 et 1852. Aux élections générales de 1830, Hodges fut élu député du Kent.  Il a été réélu en 1831. Lors de l' élection générale de 1832, il fut élu député de West Kent, siège qu'il occupa jusqu'en 1841,
 Il fut anouevau élu 1847  et a occupa le siège jusqu''en  1852

William Beechey fut un très célèbre portraitiste anglais aussi bien  spécialisé dans les miniatures que dans les imposants portraits de cour.  Ses miniatures lui procurent une réputation considérable et lui valent des commandes de personnalités de la noblesse ; en 1793 il devient membre associé de la Royal Academy. La même année, il est nommé peintre-portraitiste officiel de la Reine-Charlotte.
Son style est alors considéré comme plutôt sobre. On doit à Beechey les portraits des membres de la famille royale et de presque toutes les célébrités de son époque. Considérée comme la plus belle de ses œuvres sa Revue de cavalerie (George III and the Prince of Wales reviewing troops), de 1798, est une grande composition au premier plan de laquelle on reconnait le roi George III, le Prince de Galles et le Prince Frederick, entourés d'un brillant état-major à cheval. Cette œuvre lui valut d'être fait chevalier et membre titulaire de la Royal Academy (RA). Elle a été détruite dans l'incendie du château de Windsor de 1992.
Parmi ses autres portraits les plus connus figurent ceux de Lord Nelson et des acteurs de théâtre John Kemble et Sarah Siddons, ainsi que de Pascal Paoli père de la Patrie Corse....

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samedi 19 octobre 2019

Raymond Rochette (1906-1993) - Les chauffeurs


 


Raymond Rochette (1906-1993)
Les chauffeurs
Collection privée

Le peintre français Raymond Rochette a commencé à peindre des tableaux représentant les paysages de son Morvan natal  des scènes de la vie rurale et de nombreux portraits.
Dès son enfance, il est fasciné par l’univers de la métallurgie lourde. Du Maroc, où il réalise son service national, il rapportera des paysages lumineux, mais dès cette époque il écrit à ses parents
 « Je crois qu’il serait intéressant de peindre les hommes au travail, suant, rouges avec les énormes machines, la poussière et la vapeur ».
En 1949, (13 ans après sa première demande), il obtient l’autorisation d’entrer dans l’usine et d’y peindre. Rapidement accepté par les ouvriers, il les représente de plus en plus souvent, minuscules à côté des machines qu’ils dominent, ou en centre de tableaux. Pendant 70 ans, Raymond Rochette n’a cessé de peindre : un paysage, un visage, un fruit, des objets simples, tout fascinait son regard.

Les chauffeurs métallurgistes avaient pour tâche de "charger " les fours incandescents c'est à dire de les alimenter en combustible.  Ce poste  de travail existe toujours  en Europe dans la métallurgie mais aujourd'hui dans la majorité des cas, le port d’équipements de protection individuels (chaussures, lunettes, casque, gants) voire d'une combinaison ignifugée sont requis et obligatoires.
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vendredi 18 octobre 2019

Juan Carreno de Miranda (1614-1685) - Portrait du nain Michol


 

Juan Carreno de Miranda (1614-1685)
Portrait du nain Michol, 1680
Huile sur toile 140 x 102
Meadows Museum, Dallas

Juan Carreño de Miranda est un peintre espagnol, de la cour de Philippe IV et surtout de Charles II dont il fut le plus célèbre portraitiste. Noble par filiation, il avait une compréhension du fonctionnement et de la psychologie de la cour royale qu'aucun peintre avant lui n'eut, réalisant des portraits de la famille royale espagnole comme un témoignage sans précédent de son temps.

Les nains de cour comme Michol ci dessus sont très présents à la cour des Habsbourg d'Espagne entre le 16 et le 18e siècle, mais surtout durant le Siècle d'Or. 
La fonction principale des nains de cour était de magnifier la perfection du souverain et la grandeur des courtisans par un effet de contraste. La présence, à travers eux, de l'excès comme de la diminution, devait faire ressortir les justes proportions qui régnaient à la cour, comme dans un jeu de miroirs.
Les nains furent longtemps à la mode dans différentes cours d'Europe et pas seulement en Espagne.
En France, François Ier possédait plusieurs nains (pages), dont le nain Triboulet ; Henri II possédait le nain Grand-Jean. En raison de leur valeur, Catherine de Médicis réalisa des expériences de mariages et procréation entre ses nains, sans succès.
Comme les castrats, les nains étaient plus ou moins réputés ; ainsi  Jean Etrix,  propriété du au Duc de Parme, fut  le plus réputé pour sa finesse d'esprit.
Ces nains de cour étaient choisis parmi des artistes et acrobates pour l'usage personnel des puissants. Ils pouvaient aussi être prêtés ou offerts comme des cadeaux diplomatiques. Il était rare que les nains de cour exercent seulement une fonction de bouffon ; généralement, ils s'occupaient des enfants et princes, comme serviteurs personnels et compagnons de jeu, puis ils restaient attachés au service de leur maître, une fois celui-ci devenu adulte. De véritables liens d'affection et de confiance se créaient ainsi au fil des années entre le maître et ses nains : certains nains devenaient ainsi les conseillers officieux des souverains, cause de jalousie parmi les courtisans. Plus rarement, des nains obtenaient des responsabilités administratives plus ou moins importantes.
A la cour d''Espagne les nains de cour disparurent au 18e siècle, avec l'avènement des Bourbons et l'émergence d'une nouvelle manière de penser la grandeur royale
À la cour de France, la charge de nain du roi fut abolie par Louis XIV avant 1715.

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jeudi 17 octobre 2019

Valentin de Zubiaurre (1879-1963) - Portrait d'Anthon le pêcheur basque


 

Valentin de Zubiaurre (1879-1963)
Portrait d'Anthon le pêcheur basque 1950
Bilbao Fine arts Museum

Fils du compositeur de musique Valentín de Zubiaurre Urinobarrenechea (1837-1914), il naît à Madrid en 1879. Il est sourd-muet de naissance, tout comme son frère Ramón, avec lequel il créera de nombreux tableaux. Après des études à l’Académie des beaux-arts de San Fernando en 1894, il poursuit sa formation auprès de peintres tels que Muñoz Degrain, Alejandro Ferrant et Carlos de Haes.
En 1898, il se rend aux Pays-Bas, en France et en Italie pour parfaire sa technique. Il vit pendant un temps à Ségovie, attiré par le paysage de la Castille qu’il dépeindra souvent au fil de sa carrière.
Entre 1909 et 1916, sa période la plus faste, il remporte plusieurs prix internationaux à Munich, Buenos Aires, Barcelone, San Francisco, San Diego et Panama. De nombreuses commandes s’ensuivent. En 1945, il intègre l’Académie des beaux-arts de San Fernando de Madrid.
Il meurt à Madrid en 1963.
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mercredi 16 octobre 2019

Pierre-Jean David d'Angers (1788-1856) - Nu masculin





Pierre-Jean David d'Angers (1788-1856)
Nu Masculin


Pierre-Jean David, dit David d’Angers, est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du 19e siècle.ON lui doit aussis quelquesrares peintures, et dessins préparatoires de ses sculptures. 
En 1809, il obtient une médaille à l’Académie, et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David qui le prend sous son aile et le fait travailler dans son atelier.
Il remporte en 1810 le second prix de sculpture, et en 1811 le grand prix de Rome avec le bas-relief Mort d’Épaminondas. Il part comme pensionnaire de l’Académie de France à Rome.
Après son séjour à Rome, David traverse la France pour se rendre à Londres, où il rencontre l’artiste Flaxman, et travaille au monument de Wellington. David revient à Paris en 1818
Le pouvoir royal lui confie l’exécution de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d’honneur du château de Versailles.
En 1825, sa réputation établie, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur et, en 1826, il est élu membre de l’Institut de France et nommé, le 11 janvier 1826, professeur à l’école des beaux-arts de Paris en remplacement de Jean-Baptiste Stouf.
Il produisit  une quantité de monuments, tombeaux, statues, bustes, et bas-reliefs, dont le célèbre fronton du Panthéon de Paris en 1837.
Dans les années 1830, il sculpte une importante série de portraits en médaillons de personnalités contemporaine dans laquelle il applique les principes de la phrénologie à un niveau esthétique.
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mardi 15 octobre 2019

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Portrait of George Villiers, 1st duke of Buckingham


 

Peter Paul Rubens (1577-1640)
Portrait of George Villiers, 1st duke of Buckingham.1625
Palazzo Pitti

Peter Paul Rubens fut un peintre baroque flamand. Aidé par un atelier important, Rubens produisit un œuvre considérable dans des genres divers.  Son atelier anversois mobilisait des talents aussi divers que ceux de Frans Snyders pour la peinture animalière ou de Jacob Jordaens et Antony van Dyck pour les portraits. 
Il accepta de peindre un grand nombre de portraits mais, « d'instinct plus porté aux grand travaux qu'aux petites curiosités » comme il l'écrivait lui-même, il prêta peu d'attention aux détails, qu'il ne peignit pas en profondeur mais dessina de quelques traits. Il avait la réputation de  travailler sur un rythme trèst productif, réalisant 1403 peintures selon le catalogue de Michel Jaffé. Il réalisa surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques.  L' 'un des peintres l'ayant le plus admiré, Delacroix le surnommait l'« Homère de la peinture ». Rubens incarna aussi  le primat de la couleur dans l'histoire de l'art européen du 17e siècle, poursuivant en cela la leçon des grands Vénitiens. L'historien d'art Chennevières créa d'ailleurs les termes de poussinistes et rubénistes pour évoquer la querelle entre rubénistes (les coloristes qui privilégiaient la force de la sensation) et poussinistes (les dessinateurs qui privilégiaient la forme) qui s'inscrit dans la querelle des Anciens et des Modernes.
Rubens fut non seulement un artiste de renom mais aussi un diplomate et un habile négociant,  ce qui fit de lui un personnage connu dans toute l'Europe de son temps. Sa fortune artistique fut immense. Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps. 

lundi 14 octobre 2019

Reginald G. Eves (1876-1941) - Portrait of Leslie Howard


 

Reginald G. Eves (1876-1941) 
Portrait of Leslie Howard 
National Portrait Gallery

Le peintre britannique Reginald Grenville Eves  a réalisé des portraits de nombreuses personnalités militaires, politiques et culturelles de l'entre-deux-guerres.  Ses œuvres font partie des collections de la Tate et de la National Portrait Gallery

Leslie Howard  (1893-1943)  fut un célèbre  acteur, réalisateur et producteur de cinéma britannique,  abattu par la chasse allemande dans le golfe de Gascogne, à bord du vol BOAC 777 (Lisbonne-Bristol). Après avoir acteur de cinéma muet et avoir interrompu sa carrière pour cause de Première guerre mondiale, li joue aux États-Unis  en 1930, idans un premier film parlant, Outward Bound de Robert Milton. Sélectionné plusieurs fois pour les Oscars ( pour Berkeley Square et  Pygmalion), il apparaît souvent dans des rôles de dandy romantique. En 1936, il joue dans La Forêt pétrifiée. C'est lui qui insiste pour que Humphrey Bogart soit présent dans le film.
En 1939, il tient le rôle d'Ashley Wilkes dans Autant en emporte le vent à la condition que David O. Selznick le laisse jouer dans Intermezzo et coproduire le film. Mal à l'aise à Hollywood au début de la Seconde Guerre mondiale, il retourne au Royaume-Uni et participe à l'effort de guerre au travers de films, d'articles et d'émissions radiophoniques.
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dimanche 13 octobre 2019

Jacob Van Oost le Jeune (1637-1713) - Portrait d'un homme


 

Jacob Van Oost le Jeune (1637-1713)
Portrait d'un homme
Museum of Fine Arts, Boston.

Jacques Van Oost le Jeune, est un peintre baroque flamand. Élève de son père, Jacob van Oost dit le vieux, à Bruges, il poursuit sa formation à Paris puis Rome. Il s'installe à Lille en Flandre en 1668. Il est l'un des peintres les plus renommés, avec Arnould de Vuez, à œuvrer à Lille durant ces années.
Peintre de portraits mais surtout de sujets religieux, il couvre les églises et couvents de la ville de ses œuvres. Il épouse une lilloise, Marie Bourgeois, en 1670. De cette union naissent plusieurs enfants dont Dominique van Oost (1677-1738), peintre comme son père et son grand-père.
Devenu veuf, il quitte Lille en 1709, à la suite de la prise de la ville par les armées hollandaises et aux troubles qui s'ensuivent, pour retourner dans sa ville natale, Bruges,  à l'abri de la guerre.

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samedi 12 octobre 2019

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Portrait du violoniste Henri-Joseph Pérignon


  


Henri-Pierre Danloux (1753-1809) 
Portrait du violoniste Henri-Joseph Pérignon, 1783
Private collection (Christie's)

Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Après son mariage, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange.
l retourne en Italie juste avant la Révolution, en compagnie de son épouse, I
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802. Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français des émigrés.
Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux anglais et écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
Pour le Baron Portalis  qui publia son journal « Distinguée, sincère, de couleur harmonieuse, encore parée des dernières élégances d’un siècle enchanteur, telle s’affirme, dans son incontestable originalité, la peinture de Danloux… Sous son pinceau, les coiffures prennent une ampleur qui ajoutent à la beauté… Son goût des attitudes imprévues propres à donner l’illusion de la vie, sa recherche du geste, la préoccupation d’animer la physionomie de ses modèles, sont autant de signes qui le font reconnaître à première vue. »

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vendredi 11 octobre 2019

Thomas Gainsborough (1727-1788) - His nephew Dupont

 

Thomas Gainsborough  (1727-1788)
His nephew Dupont, 1770-1775
Tate Britain 

Gainsborough Dupont (1754 - 1797) est le fils aîné de Sarah, la sœur de Thomas Gainsborough, et de son mari Philip Dupont.
En 1772, il est apprenti de Thomas Gainsborough, pour lequel il continue de travailler jusqu'à la mort de ce dernier en 1788. Il est le seul assistant que Gainsborough ait jamais employé .
Il est également formé à la Royal Academy Schools, où il devient un étudiant en mars 1775.
Dupont reprend l'atelier de Gainsborough dans la maison Schomberg en 1788, et il déménage à Bloomsbury en 1793, après le décès de la veuve de Gainsborough. Il peint des portraits et des paysages dans un style similaire à celui de son oncle, mais aussi des paysages avec des ruines architecturales, dans lesquels il imite Nicolas Poussin. Son œuvre principale est un grand tableau contenant les portraits des frères aînés de Trinity House, qui se trouve dans leur salle d'audience sur Tower Hill.
Bien qu'il ait quelque valeur comme peintre, il est surtout un bon graveur en manière noire.
Dupont  inhumé au cimetière Kew dans la même tombe que Thomas Gainsborough.

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jeudi 10 octobre 2019

Károly Ferenczy (1862-1917) - The red wall


 Károly Ferenczy (1862-1917)
The red wall, 1910

Le peintre hongrois Károly Ferenczy,  membre et figure majeure de la communauté d'artistes  Nagybánya, a peint plusieurs fois dans sa vie, le thème des lutteurs et d'une façon générale des métiers du cirque.   
 Ferenczy est considéré comme le "père de l'impressionnisme et du post-impressionnisme hongrois" et le "fondateur de la peinture hongroise moderne". On trouve une cinquantaine de ses oeuvres  à la  Galerie nationale hongroise ; d 'autres sont répartis entres diverses institutions régionales, notamment le Musée Ferenczy Károly, fondé dans sa ville natale de Szentendre, et des collectionneurs privés.
En 1966, la Galerie nationale hongroise organisa une grande exposition sur le travail de la communauté Nagybánya,: The Art of Nagybánya. En novembre 2011, cette meme institution consacrait une  grande rétrospective de Ferenczy.

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mercredi 9 octobre 2019

Isaac Oliver (1570-1617) Portrait of Sir Philip Sydney


Isaac Oliver (1570-1617) 
Portrait of  Sir Philip Sydney
Denver Art Museum 

Philip Sidney (1554 -1586) est un poète anglais. pPssant pour « le plus accompli des gentilshommes d'Angleterre » aux yeux de ses contemporains, il était le neveu du comte de Leicester, favori de la reine Élisabeth 1ere.  Après des études à Oxford, il fait un long voyage sur le continent, comme il convenait alors à un jeune homme bien né. À son retour la reine lui confie une mission diplomatique auprès de Guillaume d'Orange aux Pays-Bas, mais les faveurs royales cessent en 1580.
En 1585, la reine le rappelle pour lutter contre les Espagnols installés aux Pays-Bas; il est mortellement blessé à la bataille de Zutphen à l'âge de 32 ans.
Giordano Bruno lui dédicaça deux livres, et George Whetstone écrivit son élégie en 1587.

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mardi 8 octobre 2019

Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700) - Portrait d'un jeune homme au cheveux longs


Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)
Portrait d'un jeune homme au cheveux longs

Selon l’Institut néerlandais d’histoire de l’art (RKD), Jacob Ferdinand Voët nait à Anvers et il est le fils du peintre Elias Voët. Il se rend à Rome en 1679-1680, à Milan en 1680, à Florence en 1681, à Turin en 1682-1684 et retourne à Anvers en 1684. Tandis qu’il est à Rome, il vit avec le peintre-graveur Cornelis Bloemaert jusqu’à ce qu’il soit banni pour ses portraits de femmes représentées avec des décolletés indécents. 
Il entreprend ensuite un voyage à Paris en 1686 où il devient peintre de cour jusqu’à son décès.
Il y est inscrit en tant que peintre de miniatures.
А propos de Jacob Ferdinand Voet, Houbraken mentionne qu'il aurait fait un dessin au fusain de tous les Bentvueghels (nom d'une confrérie d'artistes vivant à Rome et venant des Pays bas) sur le mur blanchi à la chaux d’une auberge à Rome, lieu de rencontre populaire de cette confrérie. L’image a été assez appréciée pour être épargnée chaque fois que les murs ont été repeints par la suite...

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lundi 7 octobre 2019

Hendrick ter Brugghen (1588-1629) - Heraclite, le philosophe attristé


Hendrick ter Brugghen (1588-1629)
Heraclite, le philosophe attristé
Rijksmuseum


Hendrick Jansz. ter Brugghen, ou Terbrugghen est un peintre néerlandais du siècle d’or et l'un des chefs de file de l’École caravagesque d'Utrecht.
Comme beaucoup de peintres caravagesques, il a réalisé plusieurs scènes de genre, souvent des musiciens ou des buveurs représentés seuls, à mi-corps. Les peintures de ter Brugghen qui ont été préservées sont toutes postérieures à 1619 ; avant cette date, on ne connaît tout simplement rien de sa carrière d’artiste.
Pendant son séjour en Italie, Hendrick ter Brugghen n'a sans doute pas subi seulement l' influence du Caravage, dont son œuvre porte la marque (contraste entre ombre et lumière et caractère spectaculaire de ses sujets). Il semble aussi avoir emprunté à Bartolomeo Manfredi le goût pour la représentation de musiciens ou de modèles à mi-corps (comme ci-dessus)
Bien qu'il disparût prématurément, son œuvre semble avoir été très appréciée de son vivant, et elle exerça une grande influence sur ses contemporains. Malgré cette renommée, ter Brugghen tomba dans l’oubli au siècle suivant. Aujourd’hui « réhabilité », il est devenu le peintre utrechtois du 17e siècle le plus estimé.

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dimanche 6 octobre 2019

Henri Martin (1860-1943) - Les Bords de la Garonne, le poète



Henri Martin (1860-1943) 
Les Bords de la Garonne, le poète, 1906 
 Capitole, Toulouse (Salle Henri-Martin)


Henri Martin fut l 'élève à Paris de Jean-Paul Laurens. Henri Martin aura lui-même comme élève et comme collaborateur le peintre Henri Doucet. En 1885, il parcourt l’Italie et y étudie les primitifs. Ce voyage marque un tournant dans son art et oriente l’artiste vers une inspiration poétique.
Sa technique s’éloigne des modèles académiques, au profit d’un divisionnisme original qui révèle l’influence des néo-impressionnistes mais d’une manière plus spontanée que théorisée : des touches courtes, séparées et parallèles y construisent les formes et la lumière, dans un chromatisme idéalisé et propice au rêve.
Lecteur de Poe, de Dante, de Byron, de Baudelaire et de Verlaine (il souscrit aux Liturgies intimes éditées par la revue Le Saint-Graal en 1892), Henri Martin expose des œuvres à thèmes symbolistes, telles que Chacun sa chimère ou Vers l’abîme et des paysages brumeux peuplés de figures mélancoliques et intemporelles.
Il participe en 1892 au Salon de la Rose-Croix de Joséphin Peladan.
Il honore des commandes publiques, ornant tour à tour le Capitole de Toulouse (cf. ci dessus), la préfecture du Lot à Cahors, la Sorbonne en 1908, l’Hôtel de ville de Paris, un cabinet de l’Élysée en 1908, le Conseil d’État en 1914-1922, la Mairie du Ve arrondissement en 1935.
Henri Martin, tout en s’éloignant des thèmes symbolistes, en garde toujours la poésie mystérieuse des attitudes, l’atmosphère secrète et diffuse des paysages et une certaine spiritualisation des formes baignées par la sérénité des figures traditionnelles, de l’allégorie.

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samedi 5 octobre 2019

Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) - Portrait de Henri Nocq



Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901)
Portrait de Henri Nocq, 1897. 
Peinture à l'essence sur panneau  63.9 x 48.2 cm
Private collection  (Christie's Images, New York)


Henry Nocq (1868 -1944) fut un sculpteur, médailleur et orfèvre français mais aussi un peintre et un aquarelliste qui a laissé de nombreux bijoux remarquables.
Élève d'Henri Chapu,  Grand prix de Rome, sociétaire de la Société des artistes français, dès 1887, il participa régulièrement au Salon des artistes français où il reçut une mention honorable en 1889.
Il est honoré d'une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1900  
Il a écrit plusieurs ouvrages consacrés à l'orfèvrerie, dont Le Poinçon de Paris publié en cinq volumes de 1926 à 1931, où il recense les orfèvres parisiens et leurs poinçons. Cet ouvrage continue à faire référence de nos jours.
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vendredi 4 octobre 2019

Hans Memling (1440-1494) - Portrait of a Man with an Arrow



Hans Memling (1440-1494)
Portrait of a Man with an Arrow (c. 1470-75)  
Oil on panel, 31.3 x 25.1 cm. 
The National Gallery, Washington DC 
(Andrew W. Mellon Collection)

Environ 100 ouevres de Memling sont connues, qui sont attribuées soit à lui-même, soit à son atelier.
Elles comportent des retables, des représentations de la Vierge, et une importante galerie de portraits.
Memling est sans conteste le portraitiste le plus éminent de sa génération aux Pays-Bas bourguignons, et aucun de ses contemporains n'a légué autant de portraits. Plus de 30 tableaux, soit près du tiers de l'œuvre de Memling, sont des portraits au sens moderne du terme. Si l'on ajoute à cela les quelque 20 tableaux de donateurs, en pied, on peut dire que la moitié de ses œuvres sont des portraits.

Divers facteurs peuvent expliquer le succès du portraitiste Memling. Il y a d'abord le rôle essentiel joué par la mode. Les nombreux étrangers vivant ou séjournant temporairement à Bruges connaissent déjà van Eyck qui avait largement contribué à la renommée de l'art flamand dans le sud de l'Europe. Ces étrangers sont de grands amateurs de tableaux. Les portraits sont déjà très demandés quand Memling arrive à Bruges, et il s'empresse manifestement de satisfaire cette clientèle. Là aussi, la production est inégale et les commanditaires italiens se font logiquement plus rares lorsqu'ils se retirent de Bruges. Les grandes familles brugeoises, si elles apprécient les grands tableaux, ne manifestent pas autant d'intérêt pour les portraits.

Le succès de Memling comme portraitiste s'explique aussi par son art. Il fut élève ou collaborateur de Rogier van der Weyden, et est donc familier de la technique et de la composition de son maître dans le domaine du portrait autonome à mi-corps. Il a toujours appliqué, dans sa propre peinture de portrait, la typologie de Rogier van der Weyden, enrichie de divers traitements de l'espace. Ensuite, l'influence de van Eyck se retrouve dans l'illusionnisme parfois ostentatoire de certains portraits, avec leurs différents niveaux de réalité, leurs tablettes de balustrade, leur cadre en trompe-l’œil et en faux marbre.
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2019 - Men Portraits
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jeudi 3 octobre 2019

Helmut Kolle (1899-1931) - Self Portrait in Hunting Attire


Helmut Kolle (1899-1931)
Self Portrait in Hunting Attire, 1930
Private collection 

Le peintre allemand Helmut Kolle, connu aussi sous le pseudonyme d'Helmut von Hügel, passa une grande partie de sa vie en France. À Paris il visita le Louvre, étudia les grands maîtres, Géricault, Manet et on peut reconnaitre dans son travail les influences de Pablo Picasso, Georges Braque et même Henri Rousseau. Ses peintures figuratives sont la combinaison d'une tradition française classique, du cubisme et de l'expressionnisme allemand agrégé par son pinceau d'une façon très personnelle. Kolle a surtout peint des portraits de hommes jeunes forts et en bonne santé sans doute en reaction à son état maladif. Picasso ne tarissait pas d'éloges sur " la grande vitalité et la beauté de sa peinture. "
Kolle fut sans doute le peintre allemand le plus exposé dans les galeries parisiennes pendant l'entre-deux-guerres, et acheté régulièrement pour alimenter les collections des avant-gardes françaises et allemandes : Cocteau, Noailles, Rothschild, René Gaffé, Hessel, Roques, Uhde, Hürlimann, Waldemar George, H.P. Roché...  furent ses collectionneurs.
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2018 - Men Portraits
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mercredi 2 octobre 2019

Glyn Warren Philpot (1884 -1937) - Tom Whiskey (M. Julien Zaire)


Glyn Warren Philpot, (1884-1937) 
Tom Whiskey (M. Julien Zaire), 1931
Private collection (Sotheby's London)  

Il semblerait que dans les années 1930, Philpot ait été en pleine réévaluation de sa vie professionnelle et personnelle. La possibilité d'un déménagement à Paris est évoquée et au printemps 1931, elle devient une réalité lorsque Philpot s'installe à Paris, chez son ami Vivian Forbes à l'Hôtel Le Royal, boulevard Raspail. Très vite,  il envisage cependant de prendre un studio pour lui seul, au 216, Blvd Raspail., un espace  de style Bauhaus, conçu par Bruno el Houken pour Helena Rubenstein, et divisé en ateliers d'artistes.
C’est dans cet atelier que nombre des meilleures œuvres de Philpot ont été produites, ce studio apparaît comme une toile de fond identifiable dans un certain nombre de peintures, notamment Triple Fugue, Ascending Angel et les trois portraits de Tom Whiskey, Le Martiniquais (inconnu), M. Julien Zaïre (Tom Whiskey) et l'oeuvre ci-dessus.
Ces trois portraits d'un jeune chanteur de cabaret du Paris des années 30, Julien Zaire, forment un superbe ensemble de peintures qui indiquent clairement la nouvelle direction que prendra la peinture de Philpot : élégance, audace et volonté de surprendre.

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mardi 1 octobre 2019

Ralph Earl (1751-1801) - Portrait of David Baldwin



Ralph Earl (1751-1801) 
Portrait of David Baldwin, 1790
High Museum of Art, Atlanta

Ralph Earl était un peintre de portraits itinérant. Il allait de ville en ville, armé de son chevalet, de sa palette et de quelques toiles,  tel un représentant de commerce et proposait aux notables locaux et  à tous ceux qui en avaient les moyens de faire leur portrait moyennant quelques dollars. Parmi ses  clients : des hommes politiques mais aussi des mères ou pères de famille qui voulait se faire immortaliser avec leur progéniture...
Sur la toile ci-dessus, Earl a peint Jacob Isaacs, qui d'apres les archives que l'on peut trouver devait être agriculture dans le Connecticut. les Isaacs était une des plus anciennes lignées juives implantées au Etats-unis puisque leur  présence   est avéré dès le milieu du 17e siècle vers 1660 -1670.  Sur la toile ci dessus Jacob Isaacs est représenté sur un fauteuil typiquement américain en bois en tourné,  issu des meubles  de style Jacques 1er, importés d'Angleterre par les premiers colons. Sa canne  atteste de sa qualité de fermier, d'agriculteur ou de marchand de bétails.  A l'arrière plan un paysage déchirant le fond abstrait donne un idée de ce que pouvait être ses possessions dans la toute nouvelle colonie anglaise des Amériques.  Son visage,  d'un stupéfiante modernité fait beaucoup penser  à celui de l'acteur contemporain du même nom ! 
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lundi 30 septembre 2019

Jan Mostaert (1474-1552) - Portrait of a young man



Jan Mostaert (1474-1552)
Portrait of a young man, 1525-30
Walker Art Museum, Minneapolis

Jan Mostaert est un peintre hollandais longtemps connu sous le nom du Maître d'Oultremont.
Il est le père (ou l'oncle ou le grand oncle) des peintres jumeaux Gillis Mostaert et Frans Mostaert.
Il aurait été l'élève de Jacob Jansz Van Haarlem. 
En 1507, il est mentionné comme doyen de la guilde de saint-Luc de Haarlem, fonction qu'il exerce de nouveau en 1543 et 1544. De 1519 à 1529, il est peintre en titre de la régente Marguerite d'Autriche.
Son œuvre traite d'abord de sujets religieux, mais il réalise aussi quelques paysages et des portraits.

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dimanche 29 septembre 2019

Glyn Warren Philpot (1884 -1937) - Portrait of Martyn Coleman


Glyn Warren Philpot ( 1884-1937) 
Portrait of Martyn Coleman, 1936
Private owner

Glyn Warren Philpot, est un peintre et sculpteur anglais, surtout connu pour ses portraits à l'huile.
Il étudie à la Lambeth School of Art en 1900, puis à l'académie Julian de Paris auprès de Jean-Paul Laurens.  Fort de toutes ses recompenses et reconnaissances, Philpot se spécialise dans les portraits qu'il peint au rythme d'un par mois, ce qui lui assure des honoraires de plus en plus confortables à mesure que ses portraits gagnent en  notoriété... ce qui arrive assez rapidement. 
Cette relative aisance financière lui permet de voyager en France, en Italie aux États-Unis ou en Afrique du Nord, où il a le loisir de trouver des sujets à sa guise dans un style parfois symboliste. 
En août 1915, Philpot fait la connaissance du jeune officier Vivian Forbes pendant qu'ils suivent  ensemble leurs  classes militaires aux Royal Fusiliers à Aldershot. Ils parviennent tous deux au grade d'officier et sont démobilisés en 1917.
Forbes débute alors une carrière de peintre, conseillé par Philpot, et leur relation devient intime au point qu'ils se lient d'une amitié amoureuse qui durera 20 ans.  

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samedi 28 septembre 2019

Ilya Repin (1844-1930) - Portrait of Nikolai Remizov


Ilya Repin (1844-1930)
Portrait of Nikolai Remizov, 1917
Isaac Brodsky Apartment Museum

Nicolai Remisoff est un chef décorateur et directeur artistique américain, né  à Saint-Pétersbourg en Russie ou il étudia de 1908 a 1917 à l'Académie russe des beaux-arts .
Entre  1908 et 1918, il est dessine pour les revues  russes Strekoza, Satyricon puis Novy Satyricon et y publie des dessins satiriques sur des sujets politiques ou quotidiens. Ou encore sur les personnages en vue de l'art et de la culture russe de l'époque. 
En 1918, il quitte la Russie et s'installe à Paris  en 1920. Il y travaille dans un atelier de peinture et réalise des affiches. Il collabore également au théâtre « La chauve-souris »
En 1922 il part pour les États-Unis et en 1939 il y devient décorateur et directeur artistique à Hollywood ou de 1939 à 1951 il collabora à pas moins de quarante films dont Des souris et des hommes (Of Mice and Men) en 1939, Changeons de sexe (Turnabout) en 1940 ou encore L'Abominable Homme des neiges (Half Human: The Story of the Abominable Snowman) en 1958.
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vendredi 27 septembre 2019

Jean Dupas (1882-1964) - Le char de Poseidon



Jean Dupas 1882-1964
 Histoire de la navigation (Le char de Poseidon) 
 Fresque pour le paquebot Normandie 1934

Le peintre, affichiste et décorateur français, Jean-Théodore Dupas, dit Jean Dupas, travailla dans les domaines les plus variés : Manufacture nationale de Sèvres, Manufacture des Gobelins, Vogue, Harper's Bazaar, Ateliers d'art sacré, Palais des Colonies, Magasins Dufayel, paquebots L'Île-de-France, Le Liberté et Le Normandie (grand salon), Métro de Londres ou Palais Royal de Bucarest.
Il participe en 1936 au chantier de la bourse du travail de Bordeaux, y réalisant deux fresques.
Il termine la même année la décoration d'un panneau mural pour le salon de l'argenterie du palais royal de Bucarest.
En 1938 il participe à la réalisation du Pavillon de la France pour l'Exposition internationale de New York de 1939.  Pendant toute la période de la Seconde guerre mondiale, il choisit de rester à New York où il rencontre un grand succès.
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jeudi 26 septembre 2019

Pierre-Narcisse Guerin (1744-1833) - Portrait d'un membre de l'expédition d'Egypte



 Pierre-Narcisse Guerin (1744-1833) 
Portrait d'un membre de l'expédition d'Egypte
Musée Magnin, Dijon, France 

Le  peintre français Pierre-Narcisse Baron Guérin est un peintre néoclassique français. Professeur à l'École des beaux-arts de Paris, il est institué officiellement le 27 novembre 1816, en remplacement de Claude Dejoux mort la même année. Il sera lui-même remplacé en 1833 par Paul Delaroche. Membre de l'Institut en 1815 (fauteuil 9), il accepte, en 1822, la direction de l'Académie de France à Rome, qu'il garde jusqu'en 1828.
Assez en faveur sous le 1er Empire, il reçut la Légion d'honneur dès 1803 (parmi les premiers donc) et exécuta quelques toiles de propagande comme son Bonaparte pardonnant aux révoltés du Caire, actuellement au Musée de Caen ou La Mort du général Lannes, duc de Montebello, actuellement au Musées des Beaux arts de Valenciennes.

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mercredi 25 septembre 2019

Max Beckmann (1884-1950) - Selbstbildnis


Max Beckmann (1884-1950) 
Selbstbildnis, 1905 
Städel Museum, Frankfurt am Main


Max Beckmann se situe en dehors des groupes ou des mouvements artistiques célèbres de l'histoire de l'art. L’œuvre de Max Beckmann rend compte de chacun des drames du monde, sans que pour autant le peintre en soit un illustrateur. Son oeuvre reflète une approche du monde considéré comme une scène de théâtre où se joue la pièce qu'est la vie humaine avec des hommes qui sont des acteurs masqués ou des acrobates.
Ses premières œuvres ont une teinte plutôt naturaliste. 
Après la guerre, son style devient plus personnel et offre ses caractéristiques connues : visages émaciés, contours marqués.

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mardi 24 septembre 2019

Horace Vernet (1789-1863) - Portrait de Théodore Géricault



Horace Vernet (1789-1863)
Portrait de Jean-Louis-André-Théodore Géricault
Huile sur toile (inachevée), 1822-23
The MET museum 

Horace Vernet rencontre Theodore Géricault dès 1810 lorsque ce dernier vient étudier à Paris dans l'atelier de son père le peintre Carle Vernet, spécialiste de scènes de chasse. Ce tableau conservé au MET est de 12 à 13 ans postérieur à leur  première rencontre ce qui atteste d'une amitié  qui se poursuivit dans le temps.  A l'poque de  ce portrait,  Géricault a déjà peint un de ses grands chefs d'oeuvres Le Radeau de la Méduse  ( présentée au Louvre en 1819, mais plutôt fraichement reçu par la critique)  et  il est de retour d'Angleterre où il est tombé très malade ; faisant de frequents séjours à la Pitié-Salpétrière à Paris, il peint alors une série restée célèbre de portraits de malades mentaux.
En 1822, il a une relation suivie avec une certaine « Madame Trouillard », à qui il confie être malade25. Bien qu'épuisé, Géricault continue de vivre « comme s'il était dans la plénitude de ses forces alors que les ravages d'une maladie dont le ferment était depuis plusieurs années dans son sang réapparu ».
Il tombe plusieurs fois de cheval, et se brise le dos en août 1823 en tombant rue des Martyrs, à Paris. Il est alité, paralysé. Les médecins diagnostiquent une phtisie de la colonne vertébrale.
Il meurt, le 26 janvier 1824, après une longue agonie due officiellement à cette chute de cheval mais plus probablement à une maladie vénérienne (la syphilis), ce qui fit dire au philosophe et critique d'art Élie Faure que « Géricault est mort d'avoir trop fait l'amour ». 

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lundi 23 septembre 2019

Martial Caillebotte (1853-1910) - Portrait de Gustave Caillebotte et son chien


Martial Caillebotte (1853-1910)
Gustave Caillebotte et son chien  Bergère, place du Carrousel, Paris, 1892
Collection particulière 


Frère du  célèbre peintre impressionniste, Gustave Caillebotte,   qu'il  a photographié ci-dessus avec son chien, Martial est issu d'une riche famille bourgeoise propriétaire d'une entreprise prospère de négoce de draps aux armées.
En 1860, son père acquiert "une propriété de villégiature" à Yerres où la famille passe ses étés. 
En 1867, la famille emménage dans un hôtel particulier construit par son père à l'angle des rues de Miromesnil et de Lisbonne. Martial Caillebotte étudie le piano et la composition au Conservatoire de Paris et fut l'élève d'Antoine François Marmontel pour le piano et de Théodore Dubois pour l'harmonie. Il a composé de nombreuses pièces pour piano, quelques œuvres pour orchestre, de la musique religieuse (dédiée à son demi-frère Alfred, curé de Notre-Dame-de-Lorette), des mélodies dans la veine d'Ernest Chausson ou de Camille Saint-Saëns. La plupart de ses œuvres sont restées inédites et à l'état de manuscrit (exactement comme pour l'oeurve peint de son frere qui resta pendant près d'un siècle ignoré des français !). 
 La position de Martial Caillebotte, très largement éclipsée par l'écrasante puissance de son aîné Gustave avec qui il partagea presque tout, reste aujourd'hui à considérer. Ils sont aussi passionnés de nautisme et s'inscrivent an 1876 comme membres du Cercle de la voile de Paris qui se trouve à Argenteuil, à l'époque haut lieu de la voile prisé des habitants de la capitale et des peintres impressionnistes (dont Monet ou Renoir).
Après la mort de leur mère (le 20 octobre 1878), Gustave et Martial vendent la villa d'Yerres et emménagent ensemble dans un luxueux appartement du 31 boulevard Haussmann, au coin de la rue Gluck, juste derrière l'Opéra. Ils disposent dès lors d'un héritage suffisamment important pour vivre à l'abri du besoin tout en se consacrant à leurs nombreuses passions. 
Martial Caillebotte se rend avec Renoir à Bayreuth à l'été 1886 pour communier dans la musique de Wagner dont il est un fervent admirateur. Ils visitent ensuite Dresde et ses collections de tableaux. Martial Caillebotte se marie civilement le 6 juin 1887 et le lendemain religieusement avec Marie Minoret (1863-1931) en l'église Saint-Paul-Saint-Louis, c'est son demi-frère, l'abbé Alfred Caillebotte (1834-1896) qui célèbre la cérémonie. 
Ayant toujours habité avec son frère, il emménage juste en face à un jet de pierre, 9 rue Scribe, avec sa femme qui lui donne un fils, Jean (1888-1917), et une fille, Geneviève (1890-1986)6, descendante qui possède ensuite la majorité des toiles de Gustave Caillebotte. Les deux frères continuent de se rencontrer, mais seuls, car Marie Caillebotte refuse de voir le peintre qui vit en concubinage avec Charlotte Berthier. 
Gustave Caillebotte a représenté son frère dans au moins quatre tableaux : Jeune homme au piano (1876) ; Les Orangers (1878) ; Les Joueurs de cartes (1880) et La Partie de bésigue (1881). 
En 1892, Martial Caillebotte achète une villa à Pornic près de la plage de Noëveillard pour passer les vacances
Après la mort de son frère (en 1894), Martial aide Renoir, exécuteur testamentaire de Gustave, à faire accepter par l'État le legs Caillebotte, composé de 67 œuvres dont 40 seront acceptées. À cette occasion, l'amitié entre les deux hommes se renforce. Renoir peint un tableau de Jean et Geneviève en 1895, tandis que Martial le photographie plusieurs fois.
Également photographe (art qu'il découvre en 1890 grâce à son beau-frère Maurice Minoret), les photos originales de Martial Caillebotte ont été exposées au Musée Jacquemart-André puis au Musée national des beaux-arts du Québec entre mars 2011 et janvier 2012, à l’occasion du centenaire de sa disparition. Martial Caillebotte était aussi collectionneur de faïences.
Il meurt le 16 janvier 1910 à son domicile du 9 de la rue Scribe.
Lui et son frère ont constitué, à partir de 1878, une collection de timbres-poste (majoritairement de 1840 à 1880) qui est devenue une des plus importantes de leur temps. Ils ont travaillé avec Thomas Tapling sur l'étude d'émissions importantes, notamment le timbre de 2 pence australien Vue de Sydney.
Cette collection a été vendue en 1887 pour la somme considérable de 400 000 francs de l'époque.

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dimanche 22 septembre 2019

Gottfried Lindauer (1839-1926) - Paratene Te Manu


Gottfried Lindauer (1839-1926)
Portrait de Paratene Te Manu
Auckland Art Gallery / Toi o Tāmaki


Paratene Te Manu était le fils de Kau Te Awha de Ngāpuhi. 
Paratene Te Manu est l'un des 14 Maoris qui se sont rendus en Angleterre à bord de l'Ida Ziegler en 1863 pour rencontrer la reine Victoria, apparaissant devant elle avec leurs vêtements traditionnels. 
Ils ont voyagé sous les auspices du gouvernement néo-zélandais et de William Jenkins, prédicateur laïc wesleyen de Nelson.
Te Manu a joué le porte pour le groupe pendant leur séjour. Dans une déclaration écrite, Paratene Te Manu fit, à son retour de Londres,  quelques observations et donna quelques explication sur la façon  dont s'était déroulé le long voyage vers l'Angleterre et comment il avait  survécu a la fois en mer  et à son séjour à Londres ! 

Gottfried Lindauer (1839- 1926) d'origine tchèque commença  par  étudier dès 1855,  la peinture  à
l'Académie des beaux-arts de Vienne (Autriche). Après avoir commencé une honnête carrière de sujets religieux en Autriche, il quitte soudainement la Bohême où il résidait pour aller s'installer en Moravie pendant trois ans.  De là, pour éviter d'être enrôlé dans les troupes de l'empire austro-hongrois, il part pour l'Allemagne et, en 1874, embarque sur un bateau en partance pour la Nouvelle-Zйlande, une terre lointaine et réputée sauvage dont l 'éloignement suffisant lui convient. 
C'est sur cette terre de Nouvelle Zélande, que Lindauer va devenir célèbre en peignant les portraits de tous les grands chefs Maoris de son temps. Les chefs maoris appréciant  hautement que Lindauer, peignent avec une précision jamais atteintes jusqu'alors leur tatouage rituels (les mokos) aussi bien que leur costumes, leurs ornements et leurs armes,  défilèrent littéralement dans son atelier lui passant commande de ce qui allait devenir la plus grande collection de portraits maoris de tous les temps.
Cette série de spectaculaires portraits grandeur nature des chefs maoris et des guerriers  fut exposée par Sir Walter Buller à l' Exposition coloniale et indienne de 1886,  propulsant ainsi  Lindauer sur la scène artistique coloniale comme le spécialiste incontesté des "Maoris at home", qui devint un sujet d'étude particulier.
L'un de ces portraits représentant un jeune danseur Poi (sans moko sur le visage), était tellement admiré par le prince de Galles que Sir Walter Buller le lui offrit.
Les portraits maoris de Lindauer, comme beaucoup de ceux que peignirent aussi Ellen von Meyern et Frances Hodgkins, ne représentaient pas seulement des hommes mais aussi des femmes symbolisant souvent une maternité primitive heureuse.  Son portrait de femme maori le plus célèbre est celui  de Heeni Hirini, aussi connue sous le nom d’Ana Rupene, portant un bébé sur le dos  et que Lindauer a peint plus de 30 fois !
Après être revenu une seule fois dans son pays natal en 1886–1887, Lindauer choisit de retourner s'installer définitivement en Nouvelle Zélande et de s'établir à Woodville, près de Wellington, après qu'il eut épousé Rebecca, fille de Benjamin Prance Petty.
Lindauer est est enterré dans le cimetière Old Gorge de Woodville en Nouvelle Zélande. 
Depuis son décès ses portraits maoris ont fait le tour du monde et l'ont établi comme un portraitiste sans équivalent des maori au tournant des 19 et 20e siècle.

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samedi 21 septembre 2019

Lotte Laserstein (1898-1993) - Mongole



Lotte Laserstein (1898-1993) 
Mongole, 1927
Ol/holz, 27,1 x 21, 8cm
Das Verborgene Museum, Berlin 


 La  peintre et portraitiste allemande et suédoise Lotte Laserstein est entrée à l'Académie des arts de Berlin, dès que celle-ci ouvrit ses portes aux femmes. Laserstein étudia avec Erich Wolfsfeld. Elle finit ses études en deux ans. Elle préfère les modèles féminins qui selon elles posent mieux et plus longtemps en gardant des poses difficiles.  C'est ce qui rend ces portraits masculins d'aunt plus rares. Traute Rose est son modèle favoris et entraineuse de tennis et devient une amie figurant dans de nombreux tableaux.
Lotte Laserstein émigre en Suède pour fuir le nazisme (son père était d'origine juive). En 1937, à l'invitation d'une galerie suédoise, elle quitte l'Allemagne avec toute une série de tableaux. Six mois plus tard, elle se marie pour obtenir la nationalité suédoise. Pour survivre, elle peint surtout des portraits à la commande, mais aussi des paysages. Elle souffre des conditions matérielles et psychologiques de l'exil et son œuvre ne retrouve pas l'éclat des années berlinoises. Après la Deuxième Guerre mondiale, la mode est à l'abstrait et malgré une petite percée dans les pays anglo-saxons au début des années 1990, elle reste complètement inconnue dans son pays natal.

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vendredi 20 septembre 2019

Ferdinand Gueldry (1858-1945) - Le pêcheur au bord de l'eau


Ferdinand Gueldry (1858-1945)
Le pêcheur au bord de l'eau 
Huile sur toile, 46 x 55 cm
Collection privée (Aguttes)

Joseph Ferdinand Gueldry (1858-1945) est un artiste peintre et illustrateur français, spécialisé dans les scènes sportives d'aviron, cofondateur de la Société nautique de la Marne en 1876.
En 1874, il entre à l'École des beaux-art (Paris), rejoint l'atelier du peintre Jean-Léon Gérôme et le fréquente jusqu'en 1878.
Entretemps, il découvre l'aviron et devient un « canotier » de haute volée, puisqu'il décide d'organiser des compétitions sur la Marne. À partir de 1881, avec sa toile Une régate à Joinville, une grande partie de ses sujets représentés sont des canotiers ou des scènes nautiques mettant en scène des sportifs en maillots rayés et leurs publics. Cette période correspond aux années 1880-1890 ; le peintre s'installe à Bry-sur-Marne où il a son atelier et peut en même temps pratiquer son sport
Arbitre international d'aviron, il se rend plusieurs fois en Angleterre, sur la Tamise, à la régate royale de Henley, d'où il tire une toile, Sur la Tamise, qu'il conserve toute sa vie.
 En 1902, Joris-Karl Huysmans écrira : « M. Gueldry est un des rares peintres qui aient tenté de s'affranchir de ses souvenirs d'école et d'aller droit à la nature. »
Une deuxième phase apparaît dans son travail à partir de 1885, quand Gueldry élargit son sujet aux représentations d'intérieurs d'usines et à la vie ouvrière in situ. Traitées de façon naturaliste, ces scènes apportent un point de vue documentaire au moment de la Deuxième Révolution industrielle. Gueldry pose sa palette aussi bien dans le Nord, saisissant les ouvrières du textile, que dans le bassin du Creusot. On compte aussi quelques scènes militaires, des marines, des scènes champêtres, des scènes d'intérieur et de rares portraits. Intéressés, les pouvoirs publics se portent alors acquéreur de certaines toiles de Gueldry.
Au Salon de 1898, sa toile Les buveurs de sang, représentant des femmes anémiées buvant le sang d'un bœuf égorgé dans un abattoir, fait sensation. Elle offre un autre aspect de l'œuvre de l'artiste, figurant des scènes de la vie urbaine (hors usines).
En 1908, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur sous la parrainage d'Édouard Detaille.
Durant la Première Guerre mondiale, il peint l'horreur des tranchés, entre autres l'enfer de Verdun.
Dans les années 1920, il préside la Société libre des artistes français, après avoir été démissionnaire de la Société des artistes français en 1907.
Il meurt le 17 février 1945 à Lausanne, en partie oublié.
De son vivant et avant 1908, l'État français s'est porté acquéreur de onze toiles de Gueldry, dont deux seulement ont pour sujet l'aviron.

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