google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS

mardi 21 mai 2019

Alfred Dehodencq (1822-1882) - Etude de personnage masculin


Alfred Dehodencq (1822-1882)
Etude de personnage masculin 
Crayon, 16 x 18cm
Collection particulière 


Alfred Dehodencq entra à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Cogniet.
Après un bref séjour en Espagne, il part vivre au Maroc pendant neuf ans où il peint des scènes de la tradition juive ainsi que des scènes urbaines.
Un tableau comme La Justice du Pacha (musée Salies à Bagnères-de-Bigorre) reflète combien Dehodencq a été saisi par le Maroc, ses couleurs, sa lumière et les mœurs de ses habitants. Il dit avoir « cru en perdre la tête » en découvrant ce pays auquel il allait s'attacher passionnément.
De juin à juillet 1853 Dehodencq visite Tanger, Tétouan, Larache, Mogador, Rabat, Salé. Dès juin 1854, il séjourne chez le consul de France à Tanger pendant un an, puis, de 1855 à son retour définitif en France en 1863, il s'installe à Cadix en Espagne, tout en faisant des séjours à Tanger.
Inspiré par la vie et la mort de Sol Hachuel, Dehodencq peint Exécution d'une juive au Maroc ou L'Exécution d'une Juive marocaine en 1860, qui figure parmi ses tableaux les plus connus.
Cette peinture avec son atelier a été détruit par une foule en colère.
En 1970, de retour à Paris il est décoré de la Légion d'honneur. Dès lors il se consacre essentiellement aux portraits.
Remarquable dessinateur, ses dessins sont conservés au Musée d'art Dahesh de New York, au Musée des beaux-arts de San Francisco, au Musée national des beaux-arts d'Alger, au Musée d'Orsay...

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lundi 20 mai 2019

Stéphane Mandelbaum (1961-1986) - Rimbaud



Stéphane Mandelbaum (1961-1986)
Rimbaud 
Bic sur papier  
Collection particulière  


Le peintre et dessinateur belge Stéphane Mandelbaum est très vite fasciné,  dans sa carrière,  par les grandes figures de la transgression. Il dessine ou peint de façon répétitive les portraits de Francis Bacon, Pier Paolo Pasolini, Arthur Rimbaud ou Pierre Goldman, ainsi que des criminels de guerre nazis célèbres comme Joseph Goebbels. Il exécute aussi, en 1983, deux tableaux particulièrement subversifs, intitulés Rêve d’Auschwitz, dans lesquels il confronte des scènes érotiques à la représentation de l’entrée du camp de concentration.
La fascination de Mandelbaum pour la transgression se traduit dans les faits par la fréquentation de des voyous et  de la pègre du quartier de Matonge. Il est mêlé à diverses affaires, dont la plus célèbre et celle qui lui sera fatale est le vol d’un Modigliani, dans un appartement de l’avenue Louise, en 1986.  Il est assassiné par ses complices au mois de décembre 1986 et abandonné, à demi défiguré par l’acide, dans un terrain vague de la banlieue de Namur. Son corps ne sera retrouvé que plus d’un mois plus tard par des enfants.

L’œuvre de Stéphane Mandelbaum, essentiellement dessiné, s’apparente au courant néo-expressionniste : portraits très expressifs, réalisme poussé jusqu’à la caricature, violence du trait aussi bien que des thèmes. L’un de ses premiers tableaux, réalisé à l'âge de quinze ans, est un autoportrait de l'artiste pendu à un crochet et dont le sexe est mutilé. Il se représente également avec ses frères sous la crosse d’un saint Nicolas nazi. Des dessins de grandes dimensions proposent des portraits des criminels de guerre  Goebbels ou de Röhm. Violence, humour et outrance caractérisent ses plus grandes œuvres dont l’inspiration est à trouver essentiellement du côté de Bacon et des artistes expressionnistes d’avant-guerre : Otto Dix et George Grosz.
On a aussi parlé de Jean-Michel Basquiat à son propos — artiste très exactement contemporain dont il ne pouvait connaître le travail, en raison de sa pratique d’un dessin basé sur l’inventaire, la juxtaposition, la citation détournée dans une véritable écriture de la page blanche.
 On peut aussi penser dans sa production quotidienne de petits formats (A4), journal crypté mêlant réel et imaginaire, à la pratique de l’art brut.
Le catalogue raisonné est en préparation par l'Association Stéphane Mandelbaum.
Une exposition lui a été  consacrée au Centre Georges Pompidou à Paris

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dimanche 19 mai 2019

Dorothea Lange (1895 -1965) - Migratory cotton picker


Dorothea Lange (1895 -1965) 
Migratory cotton picker, Eloy, Arizona, 1940
Farm Security Administration Collection 


Dorothea Lange commence sa carrière de photographe à New York, avant de s'installer en 1918 à San Francisco où elle ouvre un studio de portrait. C'est la Grande Dépression qui la pousse à déplacer son champ d'action vers la rueSes photographies poignantes des sans-abris attirent l'attention de la Resettlement Administration devenue plus tard la Farm Security Administration, (FSA), qui la recrute comme photographe officielle en 1935. Elle publie dans le San Francisco News ses clichés de la pauvreté et de la détresse qui touchent alors une partie de la population américaine. L'information va être transmise à  United Press et va permettre le déblocage d'une aide d'urgence de nourriture par le gouvernement fédéral. Les photographies étant propriété de l'État, elles sont publiées sans demande de paiement, ce qui contribue à leur propagation rapide et à faire d'elles des icônes de l'entre-deux-guerres américaine.
En 1942, après l'attaque japonaise sur Pearl Harbor,Dorothea Lange est embauchée par une agence gouvernementale, afin de faire un reportage sur les camps où sont regroupées de force et internées toutes les personnes d'origine japonaise, hommes, femmes, enfants. Le but poursuivi alors par cette agence était de montrer que ces internés étaient traités avec humanité. Mais la photographe en tire au contraire un document accablant, qui sera d'ailleurs censuré par l'administration Roosevelt. Ces photographies ne sont publiées qu'en 2006, dans un livre consacré exclusivement au sujet, Impounded : Dorothea Lange and the censored images of Japanese American internment.
Dorothea Lange est inscrite au National Women's Hall of Fame

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samedi 18 mai 2019

Albrecht Dürer (1471–1528) - Johannes Kleberger



Albrecht Dürer (1471–1528) 
Johannes Kleberger, 1526 
Oil on wood, 36.5 x 36.5 cm. 
Kunsthistorisches Museum, Vienna

Jean Kleberger,(1485 - 1546 ) est un marchand allemand philanthrope du 16e siècle attaché, entre autres,  à l'histoire de la ville de Lyon et à la figure du " bon allemand"
Ce portrait par Albrecht Dürer qui fit l'objet d'une souscription pour pouvoir être réalisé a été éxécuté lors d'un séjour de Kleberger à Nuremberg en 1525-26. 
Sa facture assez peu habituelle chez Dürer est san doute au fait que Kleberger avait du lui-même stipuler dans sa commande qu'il voulait un bas-relief comme il avait pu en voir sur les façades des demeures Renaissance en France. Dürer combina alors  le portrait en relief à la technique picturale pour aboutir à cette œuvre puissante où la pose quasi impériale du sujet exprime la volonté, l'ambition et la farouche détermination de celui qui a réussi. 
L'inscription E[FFIGIES] IOAN[N]I KLEBERGERS NORICI AN[N]O AETA[TIS] SVAE XXXX est accompagnée sur le haut du cadre à gauche de signes symboliques voire cabalistiques, et dans les deux angles du bas de « redende Wappen » (ou « armes parlantes » de la famille Kleberger.
En 1564, Willibald Imhoff achètera à Lyon le portrait qui appartenait alors à David Kleberger, fils de Johannes. En 1588, il est revendu par les héritiers de Willibald à l'empereur Rudolph II puis après un passage à Prague, il enrichit la Schatzkammer de Vienne avant d'être exposé à partir de 1748. 
Il est aujourd'hui au Musée d'Art et d'Histoire de Vienne (Autriche).  

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vendredi 17 mai 2019

Ernst Haas 1921-1986) - Old man, back, USA, 1962


Ernst Haas 1921-1986) 
 Old man, back, USA, 1962
Private collection 


Ernst Haas a commencé à étudier la médecine avant de choisir d étudier la peinture. Au début des années 1940 il se tourne vers la photographie puis, après la guerre, vers le photo-journalisme.
En 1947 un reportage sur le retour des prisonniers de guerre le rend célèbre.
En 1949, il  intègre  l'agence Magnum.
Il s'installe aux États-Unis, et réalise ses premières photo en couleurs dans le désert du Mexique. C'est le début de ses recherches personnelles sur l'usage de la couleur en photographie. Il réalise des images dont la composition rigoureuse et la technique valorisent le pouvoir expressif de la couleur : gens qui courent sur une plage, skieurs nautiques, phoques,..
À partir de 1951, il devient collaborateur indépendant pour Life, Vogue, Esquire, Look.
Il photographie New York (Images d'une ville magique) puis d'autres grandes villes : Paris, Venise. Il reçoit plusieurs prix.  À partir de 1964, il travaille pour le cinéma et la TV (The art of seeing). En 1971 paraît The Creation qui sera vendu à 350 000 exemplaires.

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jeudi 16 mai 2019

Bartolomeo Veneto (1470-1531) - Lodovico Martinengo


Bartolomeo Veneto (1470-1531) 
Lodovico Martinengo (c. 1546) 
Oil on panel, 105.5 x 72.6 cm. 
National Gallery, London.

Comme le confirme l’origine de l’œuvre, il s 'agit ici du portrait de Lodovico de la famille Martinengo de Brescia. Le contact entre le client et le peintre a eu lieu à Venise où Lodovico s'était installé après son mariage avec la noble vénitienne Medea Ganassoni. En haut à gauche se trouve un cartouche difficile à lire qui semble indiquer la date de 1530 ou 1546, cette dernière peut-être rendue plus plausible par le style vestimentaire et notamment par le port ostensible de la "braghetta", un sac inguinale stratégiquement rembourré et à motifs, vantant au maximum les attributs masculins et très en vogue sous la Renaissance.

Bartolomeo Veneto ou Bartolomeo Veneziano est un peintre italien de la Renaissance qui fut actif entre 1502 et 1530. Tous ses tableaux ont été peints sur bois et quelques-uns par la suite ont été transférés sur toile. Ses premières œuvres sont caractérisées par une certaine dureté du dessin et par de vivaces échanges chromatiques. Par la suite, grâce à l'influence de la Renaissance lombarde, sa peinture s'enrichit d'une forte intensité de couleur.
Quarante peintures sont généralement attribuées à Bartolomeo mais neuf seulement portent des inscriptions avec le nom de l'artiste. Une grande partie des œuvres généralement acceptées sont des peintures à thème religieux qui ont été peintes au début de sa carrière. Parmi les oeuvres non religieuses il y a le célèbre "Portrait d'une courtisane idéalisée en déesse Flore" peint en 1520 conservé au Städel Museum de Francfort et qui est censée être la seule représentation connue de la belle et fatale Lucrèce Borgia. 

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mercredi 15 mai 2019

Édouard Manet (1832-1883) - Déjeuner à l'atelier


Édouard Manet (1832-1883) 
Déjeuner à  l'atelier, 1868  
Huile sur toile, 118 x 158.9 cm.
Neue Pinakothek,  Munich


L'homme représenté au premier plan est  Léon Koelin-Leenhoff, le fils qu'Edouart Manet eut avec Suzanne Leenhoff  sa concubine avant de devenir Suzanne Manet (représentée dans ce tableau tenant la cafetière). Plus tard agent de change et musicien, on retient souvent de Léon Leenhoff le visage de cet adolescent rêveur et mystérieux, coiffé d'un canotier, tel qu’il apparaît dans ce célèbre Déjeuner dans l'atelier, réalisé dans l’appartement familial de Boulogne-sur-Mer, où les Manet passaient six semaine en été. L'autre personnage présent (le barbu à droite) est  Joseph-Auguste Rousselin (1841-1916) artiste et collectionneur français que que Manet  avait rencontré dans l'atelier de Thomas Couture.  Durant l'été 1868, Manet  recrée dans cette toile le moment d'un déjeuner sans conséquence dans son appartement familial... Et c'est à Paris qu'il achèvera ce qui est désormais considéré comme un chef d'oeuvre.
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mardi 14 mai 2019

Léonard de Vinci (1452-1519) - Tête de jeune homme vu de profil



Léonard de Vinci  (1452-1519)
Tête de jeune homme vu de profil 
Musée du Louvre, Paris 

Léonard de Vinci n'a pas été un peintre prolifique (seule une quinzaine de peintures de Leonard de Vinci sont parvenues jusqu'à nous) mais il l'a été comme dessinateur, remplissant ses journaux de petits croquis et de dessins détaillés afin de garder une trace de tout ce qui avait attiré son attention. 
Son premier dessin daté est un paysage, Paysage de la vallée de l'Arno (1473), qui montre la rivière, les montagnes, le château Montelupo et les exploitations agricoles au-delà de celui-ci dans le plus grand détail.
Il existe de nombreuses études de beaux jeunes hommes, souvent associées à Salai, avec le visage rare, très admiré et caractéristique que l'on appelle le « profil grec » (ci-dessus) . Ces visages sont souvent en contraste avec ceux d'un guerrier. Salai est souvent dépeint dans des costumes et des déguisements. Léonard est connu pour avoir conçu des décors pour des processions traditionnelles. D'autres dessins, souvent minutieux, montrent des études de draperies. Le Musée Léon-Bonnat de Bayonne conserve un dessin de Léonard de Vinci représentant Bernardo di Bandino Baronchelli (l'un des assassins de Julien de Médicis lors de la conjuration des Pazzi), après sa pendaison à l’une des fenêtres du Palazzo del Capitano di Giustizia à Florence...

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lundi 13 mai 2019

Rudolf Swoboda Jr. (1859-1914) - The Munshi, Attendant of Queen Victoria


Rudolf Swoboda Jr. (1859-1914)  
Hafiz Mohammed Abdul Karim, called The Munshi, Attendant of Queen Victoria 
The Royal Trust Collection 

Rudolf Swoboda Jr.  est un artiste peintre autrichien, qui connut une popularité certaine en tant que peintre orientaliste. En 1886, la reine Victoria, Reine d'Angleterre et Impératrice des Indes, lui commanda une peinture d’un groupe d’artisans indiens qu'elle avait invités à Windsor à l’occasion du Golden Jubilee. La reine apprécia tellement le travail de Swoboda, qu’elle lui paya le voyage en Inde pour qu’il réalise des portraits de ses habitants.
En Inde, Swoboda  rencontra Rudyard Kipling, lequel écrivit une lettre apparemment très critique sur lui l'accusant de "ne rechercher que le pittoresque et de ne choisir pour que des personnages  caricaturaux de l'Inde" .  C'est ignoré que la Reine Victoria avait laissé des instructions très directives à Swoboda :  "Les croquis que Sa Majesté souhaite avoir - représenteront les différents types de nationalités qui composent les Indes. Ils devront être constitués de têtes de même taille que celles déjà réalisées pour La Reine, ainsi que de petits portraits en pieds.  Sa Majesté ne souhaite pas que les images soient trop grandes, et vous  propose plutôt de rapporter des croquis d'apres lesquels vous peindrez vos tableaux apres votre retour. " 
Lorsque la reine Victoria reçut les peintures, elle en fut  très satisfaite et les considéra comme , "de si belles têtes… de belles choses". Swoboda travailla ensuite pour la reine pendant onze ans, produisant plus de 40 portraits de ses sujets du sud-asiatiques, (dont celui ci dessus) qui sont conservés aujourd'hui à Osborne House. et dans les collections du Royal Trust.

А son retour des Indes, Swoboda peignit également pour la reine un portrait de Mohammed Abdul Karim, dit The Munshi , qui resta célèbre dans l'histoire pour avoir été le favori "indien " de Victoria.
Mohammed Abdul Karim né en 1863 à Lalitpur en Inde britannique et mort en avril 1909 près d'Agra en Inde, connu comme « le Munshi », fut un employé musulman indien de la reine Victoria, qui conquit l'affection de la souveraine au cours des quinze dernières années de son règne.
En 1887, année du jubilé d'or de la reine, c'est l'un des deux Indiens choisis pour devenir ses serviteurs. Victoria en vient à lui porter un grand intérêt et lui donna le titre de « Munshi », un mot hindi-ourdou souvent traduit comme « commis » ou « enseignant ». Elle le nomma son secrétaire indien, le couvrit d'honneurs et lui obtint la concession d'un domaine en Inde.
L'étroite relation entre Karim et la reine conduit à des frictions au sein de la Cour, parmi les membres qui se considaient supérieurs à lui. La reine insista pour que Karim soit présent avec elle pendant ses voyages, ce qui causa des disputes entre elle et ses serviteurs. 
Après la mort de Victoria, en 1901, son successeur, Édouard VII, renvoya Karim en Inde et ordonna la confiscation et la destruction de sa correspondance avec Victoria. Karim vécut ensuite tranquillement près d'Agra, sur la propriété que Victoria lui avait fait attribuer, jusqu'à sa mort à l'âge de 46 ans.
Un film a été tiré récemment de cette histoire d'amour hors norme ...

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dimanche 12 mai 2019

Andrea del Sarto (1486-1530) - Etude de figure d'homme



Andrea del Sarto (1486-1530)
Etude de figure d'homme 
Musée du Louvre, Paris, (Département des chalcographies) 

Andrea del Sarto (de son vrai nom Andrea d'Agnolo di Francesco di Luca ou Andrea d'Agnolo di Francesco di Luca di Paolo del Migliore Vannucchi ou plus simplement Andrea Vanucci, est un peintre italien de la renaissance
« Le jeune Andrea del Sarto, passait tous ses instants de liberté dans la « Salle du pape » à Santa Maria Novella, pour étudier le carton de Michel-Ange pour La Bataille de Cascina et celui de Léonard pour La Bataille d'Anghiari. »
Vasari

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samedi 11 mai 2019

Pavel Tchelitchew (1898-1957) - George Platt Lynes



Pavel Tchelitchew (1898-1957) 
George Platt Lynes, 
Colored ink on paper, 1935  
MoMA

D'origine aristocratique, Pavel Tchelitchew suivit sa famille à Kiev après la révolution de 1917 avant d'émigrer en France en1923. C'est à Paris qu'il fit ses débuts de portraitiste. Au Salon d'automne de 1925, Gertrude Stein remarqua son talent et lui acheta tout le contenu de son atelier. C'est par son intermédiaire d'ailleurs qu'il fit la connaissance de René Crevel et Christian Bérard mais aussi d' Edith Sitwell, dont Tchelitchew réalisa le portrait. C'est chez Gertrude Stein aussi que Tchelitchew rencontra celui qui allait devenir son compagnon pendant de nombreuses années, le poète et écrivain américain Charles Henri Ford (1908-2002) dont il a très souvent fait le portrait. A Paris, Pavel Tchelitchew travailla ensuite pour Serge de Diaghilev en créant des décors et des costumes des Ballets russes en 1928. En 1930, Tchelitchew présenta ses oeuvres dans le cadre d'une exposition collective au Museum of Modern Art de New York, tout juste ouvert depuis un an seulement.
En 1933, il décide de s'installer avec son compagnon Charles Henri Ford à New York où il continue à travailler pour des metteurs en scène et des chorégraphes, comme George Balanchine ou A. Everett Austin (Wadsworth Atheneum de Hartford).
Tchelitchew acquit la nationalité américaine en 1952. Un peu moins de 150 de ses peintures sont conservées au MoMA à New York. 

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vendredi 10 mai 2019

Charles-Paul Landon (1761-1826) - Dédale et Icare



Charles-Paul Landon (1761-1826) 
 Dédale et Icare, 1799 
Musée des beaux-arts et de la dentelle, Alençon 


Descendant, par sa mère, du sculpteur Jean Goujon, Charles-Paul Landon est destiné par ses parents à l’état ecclésiastique mais entraîné, par son goût pour les arts, il part, en 1785, à Paris étudier la peinture sous François-André Vincent, puis Jean-Baptiste Regnault. Dans le même temps, le comte d’Artois, le charge de donner des leçons de dessin au duc d’Angoulême et au duc de Berry.
Bien qu'ayant remporté le Prix de Rome en 1792 avec le sujet Éléazar préfère la mort au crime de violer la loi en mangeant des viandes défendues, il ne peut séjourner cinq ans à Rome aux frais du gouvernement à cause de la Révolution, mais expose aux Salons de 1791 à 1812. 
À son retour d’émigration, le duc de Berry le nomme peintre de son cabinet. La parfaite connaissance qu’il a acquise des chefs-d’œuvre du musée du Louvre,  lui vaut d’être nommé, en 1816, Conservateur des tableaux de la couronne, en remplacement de Dufourny. Il devient secrétaire adjoint de l’Académie de peinture, correspondant de l’Institut de France, et membre de plusieurs sociétés savantes.
Lorsqu’il expose sa composition( ci-dessus)  Dédale et Icare au salon de 1799, celle-ci est louée pour « sa composition plaisante et la suavité de ses couleurs ». Ce tableau, qui obtient un prix de seconde classe au concours de 1800, est placé dans la galerie du Luxembourg, avant d’être transféré, avec Le Bain de Virginie, au Musée des beaux-arts et de la dentelle à Alençon.
Landon meurt dans ses fonctions de conservateur du musée du Louvre le 5 mars 1826. Il est enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise (28e division).
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jeudi 9 mai 2019

Christopher Wood (1901-1930) - The jockey


Christopher Wood (1901-1930) 
The jockey, 1923 
Private collection 

Christopher ’’Kit’’ Wood, est un peintre anglais dont l’œuvre a influencé le développement du modernisme anglais, malgré sa disparition prématurée due sans doute à sa à vie mouvementée marquée par l'addiction aux drogues. C'est l'un des rares peintres britanniques à avoir obtenu une certaine reconnaissance de ma part du monde parisien des arts des années 1920.
En 1926, Diaghilev confie à Wood la création des décors et costumes du ballet commandé au tout jeune compositeur Constant Lambert Roméo et Juliette, sur proposition de celui-ci. Mais la collaboration se passe mal et la commande est annulée pour être confiée à Joan Miró et Max Ernst. Wood retourne alors en Angleterre où il prend part aux activités du Groupe de Londres — bien qu'il ne rejoigne pas formellement le Groupe16 — puis, en 1927, de la Seven and Five Society à l'occasion de la sixième exposition de la société, en compagnie, entre autres, du couple Nicholson. Il ne cessera cependant les trajets entre le Royaume-Uni et la France, tantôt en Bretagne, tantôt dans le sud de la France ou en Cornouailles, exposant avec les Nicholson à Paris ou à Londres.
Avec les Nicholson, Kit se rend en 1928 dans le Cumberland puis dans les Cornouailles britanniques, stimulé par l’implication de Ben dans son propre travail artistique. Durant un voyage à St Ives, avec celui-ci, il rencontre le peintre-pêcheur Alfred Wallis, dont le style naïf répond à leurs aspirations communes à une expression primitive de la peinture ; cette influence finira d’asseoir le style personnel de Wood. Après une aventure malheureuse avec la peintre et riche héritière Meraud Guinness, il se lie avec Frosca Munster, une aristocrate russe qui a fui la révolution bolchevique. Cette dernière parait apporter un semblant d’équilibre à Wood qui demeure très dépendant aux drogues, quoiqu’il peigne de plus en plus.
Dans les années suivant sa mort, plusieurs expositions posthumes de ses tableaux seront organisées par d’importantes galeries londoniennes (Wertheim, Lefevre, Redfern,…) qui compteront dans l’élan donné au néo-romantisme anglais. En 1938, il figurera au pavillon anglais de la biennale de Venise, et la Royal Academy organisera une importante rétrospective qui achèvera de consacrer son œuvre, désormais largement représentée dans les collections publiques d’Europe et des États-Unis.
L’essentiel de la production de Christopher Wood a pris place entre 1928 et 1930, essentiellement en Bretagne et dans les Cornouailles. Ses peintures sont d’une facture très personnelle, dans un style faussement naïf aux couleurs profondes et de plus en plus terreuses, qui, s’il a été influencé par Ben Nicholson et Winifred Nicholson, est caractéristique de l’artiste.
Malgré sa vie brève et mouvementée, ce fut pourtant un artiste productif puisqu’on compte environ 500 huiles sur toile dans son œuvre.

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mercredi 8 mai 2019

Ivan Nikolaevich Kramskoy (1837-1887) - Portrait of Anatoly Kramskoy, the Artist's Son


Ivan Nikolaevich Kramskoy (1837-1887)
Portrait of Anatoly Kramskoy, the Artist's Son.
Oil on canvas, 1880
 Ivan Kramskoy Museum of Fine Arts, Voronezh, Russia.

Ivan Nikolaïevitch Kramskoï (Иван Николаевич Крамской), originaire de Saint Petersburg est un peintre et critique d'art russe, ainsi qu'une très importante figure intellectuelle des années 1860-1880, chef de file du mouvement de l'art démocratique russe Les Ambulants ( (Peredvijniki).
Issu d'une famille de petite bourgeoisie, il étudie de 1857 à 1863 à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. Il réagit contre l'art académique, et dirige La révolte des Quatorze qui se termine par l'expulsion des élèves qui y avaient participé, lesquels se réunirent plus tard en un groupe appelé l'Artel des artistes.
Sous l'influence des idées révolutionnaires des démocrates russes, Kramskoï développe une haute vision du rôle moral de l'artiste, dans la lignée humaniste d'Alexandre Ivanov. Principal fondateur du mouvement des Ambulants, il peint les portraits des plus célèbres artistes de son temps (Léon Tolstoï, 1873 ; Ivan Chichkine, 1873 ; Pavel Tretiakov, 1876...) dans lesquels la simplicité de la composition et la clarté de la représentation accentuent la profondeur psychologique. Ses idées démocratiques éclatent dans ses portraits de paysans, tout à la gloire du peuple.

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mardi 7 mai 2019

Boris Grigoriev (1886-1939) - Pêcheur breton



Boris Grigoriev (1886-1939)
Pêcheur breton 
Collection particulière



Le peintre russe Boris Dmitrievitch Grigoriev (Бори́с Дми́триевич Григо́рьев) fait partie du mouvement de l'avant-garde russe.
Quand il vit à l'étranger, il poursuit des travaux d'illustration des grands écrivains russes.
Au début du 21e siècle ses dessins se trouvent dans les collections détenues par ses héritiers.
A travers un oeuvre très foisonnant et divers, Grigoriev est surtout connu comme un maître du dessin et du portrait. Ses œuvres se situent dans la lignée de l'avant-garde russe, mais sans aller jusqu'à l'abstraction. Il préfère représenter son sujet plus par le rôle qu'il a joué plutôt que pour lui-même.
Il aime le grotesque, mais l'utilise pour montrer l'intelligence de ses personnages, plutôt que dans un sens satyrique ou moqueur.

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lundi 6 mai 2019

Pavel Tchelitchew (1898-1957) - Portrait of a young man seated

Pavel Tchelitchew (1898-1957)  Portrait of a young man seated, c.1927 Private collection

Pavel Tchelitchew (1898-1957) 
Portrait of a young man seated, c.1927
Private collection 

D'origine aristocratique, Pavel Tchelitchew  suivit sa famille à Kiev après la révolution de 1917 avant d'émigrer en France en1923.  C'est à Paris qu'il fit ses débuts de portraitiste. Au Salon d'automne de 1925, Gertrude Stein remarqua son talent et lui acheta tout le contenu de son atelier. C'est par son intermédiaire d'ailleurs qu'il fit la connaissance de René Crevel et Christian Bérard mais aussi d' Edith Sitwell, dont Tchelitchew réalisa le portrait. C'est chez Gertrude Stein aussi que  Tchelitchew rencontra celui qui allait devenir son compagnon pendant de nombreuses années, le poète et écrivain américain Charles Henri Ford (1908-2002) dont il a très souvent fait le portrait. A Paris, Pavel Tchelitchew travailla ensuite pour Serge de Diaghilev en créant des décors et des costumes des Ballets russes en 1928. En 1930, Tchelitchew présenta ses oeuvres dans le cadre d'une exposition collective au Museum of Modern Art de New York, tout juste ouvert depuis un an seulement.
En 1933,  il décide de s'installer avec son compagnon Charles Henri Ford à New York où il continue à travailler pour des metteurs en scène et des chorégraphes, comme  George Balanchine ou A. Everett Austin (Wadsworth Atheneum de Hartford).  
Tchelitchew acquit la nationalité américaine en 1952.
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dimanche 5 mai 2019

Edward Curtis (1868-1952) - Blackfoot man



Edward Curtis (1868-1952)
Blackfoot man, early 1900s. 
 Library of Congress, Washington D.C 

Edward Sheriff Curtis est l'un des principaux anthropologues sociaux des Amérindiens d'Amérique du Nord — et de l'Ouest américain — laissant trace d'écrits, d'enregistrements sonores des chants indiens et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de manière non exhaustive, il a entrepris l'inventaire photographique d'amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au 18e siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu'il lança son projet.
Entre 1907 et 1930, il mena  une véritable course contre la montre. Parmi les tribus qu'il visita : les Kwakiutl sur la côte pacifique, les Comanches, les Apaches et les Crees, dans leurs tipis caractéristiques, dans les Grandes Prairies et au pied des Rocheuses, les Hopis, les Pueblos et autres habitants du Sud-Ouest, les Gens-du-Sang, les Blackfeet et les Algonquins dans le Montana.
On estime que Curtis traversa les États-Unis environ 125 fois en rendant visite à 80 tribus et que 40 000 clichés furent pris.  Il utilisa également un appareil à cylindre de cire enregistreur d'Edison qui lui permit d'étudier 75 langues et dialectes et d'enregistrer 10 000 chants indiens. 
Une partie de son travail fut publié dans une somme en vingt volumes intitulée : « The North American Indian », comprenant 2 500 photographies, 4 000 pages de textes, alors qu'au total, Curtis réalisa près de 50 000 prises de vue.

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samedi 4 mai 2019

N. C. Wyeth (1882-1945) - Western characters on Horseback


N. C. Wyeth (1882-1945) 
Western characters on Horseback
Autry Museum of the American West 

Newell Convers Wyeth (1882 -1945), connu sous le pseudonyme N. C. Wyeth, est un artiste et illustrateur américain, l'un des principaux illustrateurs de son époque.
Durant sa vie, Wyeth a réalisé plus de 3 000 peintures et illustré 112 livres, 25 d'entre eux pour Scribner's, pour lesquels il est principalement connu.
Wyeth est un peintre réaliste. Parfois considéré comme mélodramatique, ses illustrations sont pensées pour être comprises rapidement. Wyeth, était un peintre et un illustrateur, il nota bien la différence, lorsqu'il dit en 1908 : " La peinture et l'illustration ne peuvent pas être mélangées ou fusionnées, l'une ne pouvant faire partie de l'autre " (Painting and illustration cannot be mixed-one cannot merge from one into the other).
N. C. Wyeth est l'aîné de quatre frères qui passent beaucoup de temps à la chasse, la pêche, à profiter d'autres activités extérieures, et à faire des corvées dans leur ferme. Ses activités de jeunesse et son sens de l'observation lui vaudront plus tard une facilité à retranscrire l'authenticité de ses sujets : « Quand je peins une figure à cheval, un homme labourant, ou une femme secouée par le vent, j'ai un sens aigu de la contrainte des muscles. »
À l'âge de 12 ans, il réalise déjà des aquarelles. Il s'inscrit à la Mechanics Arts School pour apprendre le dessin, puis à la Massachusetts Normal Arts School et à la Eric Pape School of Art pour apprendre l'illustration. La personnalité exubérante et le talent de Wyeth firent de lui un étudiant hors-norme.
À 21 ans, l'évolution de Wyeth est spectaculaire. En 1904, il entreprend un voyage vers l'Ouest américain afin de développer son inspiration. Dans le Colorado, il travaille comme cowboy aux côtés des professionnels "punchers", aidant au transport du bétail et aux corvées du ranch. Il visite également une tribu Navajo en Arizona, afin de mieux comprendre la culture des indigènes américains. Quand son argent lui est volé, il travaille comme porteur de courrier à cheval pour regagner les fonds qui lui sont nécessaires.
Lors d'un second voyage, deux ans plus tard, il récolte des informations sur les mines, l'habitat, les objets façonnés et les costumes des cow-boys et des Indiens. Ces voyages lui inspirent de nombreux tableaux et illustrations sur la vie des cow-boys et des Amérindiens aux États-Unis.
Lors de son retour à Chadds Ford, il peint une série de scènes de fermes pour Scribner's. Sa toile Mowing (1907) est un de ses grands succès de représentation de la vie rurale, rivalisant avec le travail de Winslow Homer.
En 1908, il épouse Carolyn Bockius qui lui donne cinq enfants dont  le futur peintre grand peintre Andrew Wyeth, 
En 1911, N. C. Wyeth commence à s'éloigner des sujets western pour illustrer des classiques de la littérature. Il peint une série pour une édition de L'Île au trésor (1911) de Robert Louis Stevenson qui sera jugée comme l'une de ses meilleures réussites. Avec l'argent de ce grand succès, il achètera sa maison et son studio10.
Parmi ses autres travaux, Wyeth a également créé des affiches, des calendriers et des annonces pour des clients comme Lucky Strike, Cream of Wheat, et Coca-Cola, aussi bien que des peintures de Beethoven, Wagner et Liszt pour Steinway & Sons !  Il a peint des fresques de sujets historiques et allégoriques pour la Réserve fédérale des États-Unis de Boston, l'école de Westtown, la First National Bank de Boston, l’Hôtel Roosevelt à Los Angeles, la Franklin Savings Bank, la National Geographic Society et d'autres bâtiments publics et privés. Pendant les deux guerres mondiales, il a fourni des images patriotiques au gouvernement et aux agences privées.
Le 19 octobre 1945, N. C. Wyeth et son petit-fils (Le fils de Nathaniel C. Wyeth) meurent dans un accident de la route : leur voiture est heurtée par un train de marchandises sur un passage à niveau, près de leur maison de Chadds Ford. Wyeth travaillait alors sur une ambitieuse série de fresques pour la Metropolitan Life Insurance Company. 
Elle est finalement achevée par Andrew Wyeth et John McCoy.

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vendredi 3 mai 2019

Clovis Trouille (1869-1975) pour Pierre Imans Mannequin masculin Figures de Cire N° 947-3-451 S



Clovis Trouille (1869-1975) pour  Pierre Imans
Tête de mannequin masculin
Figure de Cire N° 947-3-451 S, circa 1930- 40  
 Private collection

Pierre  Imans  a démarré son entreprise de mannequin de vitrine en 1896. Elle fonctionna à plein régime entre les années 1920 et les années 1950 au  n° 10 rue Crussol, dans le 11e arrondissement de Paris. Cette adresse professionnelle, un peu  à la frontière du quartier des tailleurs et fabricants de vêtements parisiens, est indiquée sur toutes les images et catalogues de Pierre Imans jusqu'en 1965, date de la fermeture définitive de cette société.  Les œuvres qui survécurent à la fermeture peuvent être vues aujourd'hui dans les musées du monde entier, où elles sont considérés comme des témoignages importants de la sculpture commerciale moderne... ce que pensait Imans lui-même, d'ailleurs.

Le peintre et sculpteur français Camille Clovis Trouille, se proclamait volontiers anticlérical et antimilitariste.  Traumatisé par les effets de la Première Guerre mondiale, il se définit même comme anarchiste. Clovis Trouille est peu connu du grand public car il ne recherchait pas, à proprement parler, la gloire. Il dira même  : « Il est vrai que je n'ai jamais travaillé en vue d'obtenir un grand prix à une biennale de Venise quelconque, mais bien plutôt pour mériter dix ans de prison et c'est ce qui me paraît le plus intéressant. »  Il ne voulait pas vendre ses toiles. Lorsqu'il consentait à s'en séparer, il souhaitait parfois les récupérer afin d'y ajouter des détails : un personnage, des objets, ou simplement un grain de beauté...
Clovis Trouille commença à travailler - comme beaucoup d'autres sculpteurs - dans l'atelier de Pierre Imans, vers les années 1920 et il y travailla  pendant 45 ans, jusqu'à la fermeture de la Société Imans !

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jeudi 2 mai 2019

Bernard Perlin (1918-2014) Self Portrait



Bernard Perlin (1918-2014) 
Self Portrait 1939
Collection particulière

Bernard Perlin était un peintre américain, principalement connu pour ses oeuvres sur la vie militaire pendant la Seconde Guerre mondiale mais aussi pour ses peintures de la vie quotidienne urbaine américaine.
Né à Richmond (Virginie) de parents juifs immigrants de Russie, il s' inscrit à la New York School of Design où il étudie entre 1934 et 1936.
En 1938, il reçut le prix de la Fondation Kosciusko pour étudier en Pologne.
Sa première oeuvre connue date de 1939 et représente une scène champêtre peinte en fresque sur les murs d’un bureau de poste à la demande du Trésor américain.
En 1942, Perlin entre dans la section des arts graphiques du Service de’l’Information de guerre ‘ (Office of War Information) pour créer des images de propagande militaire, très populaire aux États-Unis. Après la fermeture de l'OWI pour des raisons budgétaire en 1943 Perlin continue de peindre la guerre mais en en tant qu'artiste-correspondant pour Life Magazine, puis en 1945 pour Fortune Magazine. Après la guerre, son travail s’oriente vers le « réalisme magique » , un mouvement qui vise à saisir des moments particuliers de la vie quotidienne. Son œuvre la plus célèbre, dans ce genre est sans doute Orthodox Boys, en 1948, qui décrit deux garçons juifs orthodoxes sur fond de graffiti de métro.
Des exemples de son travail peuvent etre vus à la Smithsonian Institution, au MOMA, au Whitney Museum of American Art, à l'Art Institute of Chicago et à Pritzker Military Museum & Library.

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mercredi 1 mai 2019

Maximilien Luce (1858-1941) - Matin, intérieur



Maximilien Luce (1858-1941) 
Matin, intérieur, 1890
The MET, New York 


Traduction de la notice du MET  : 
Cette scène intime décrit un ami proche de Luce, le peintre Gustave Perrot se levant et s’habillant alors que  la lumière du matin passe à travers une fenêtre mansardée. 
Luce a choisi d'animer ce sujet traditionnel de "l'artiste dans son humble logis" avec une palette très vive a base de vive de rouge, orange, jaune et bleu, appliqués par coups de pinceau pointillés, suivant les règles de la nouvelle technique du Pointillisme qu'il vient d'adopter en cette fin de 19e siècle. 
On sait peu de choses sur Gustave Perrot, mis à part le fait qu'il soit mort jeune. En 1892, sa brève carrière fut commémorée lors d'un hommage rendu à quinze œuvres au Salon des Indépendants à Paris.
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mardi 30 avril 2019

Hiroshi Noda (bn. 1936) - Portrait officiel de l'empereur Akihito et de l'Impératrice Michiko



Hiroshi Noda (bn. 1936) 
Portrait officiel de l'empereur Akihito et de l'Impératrice Michiko, 2018
Collection de la Maison du Palais imperial du Japon, Tokyo 


Hiroshi Noda est un artiste japonais né en 1936, en Corée et  qui a passé son enfance à Fukuyama-shi. Il est diplômé de la Tokyo University of Art, département de peinture à l'huile. Après avoir obtenu son diplôme, il a décidé de se consacrer à la peinture à temps plein, travail qu'il a associé entre 1995 et 2005 à l'enseignement en tant que professeur au département d'art de l'Université de la ville d'Hiroshima.
Le travail de Noda génère une sensation de tension du à un hyper réalisme troublant, indépendamment de l'image représentée, qu'il s'agisse d'une peinture à l'huile ou d'un dessin.
Hiroshi Noda  continue  actuellement de jouer un rôle  très actif en tant que représentant du mouvement  hyper réaliste japonais. Son atelier est à Hokkaido. Il a été chargé en 2018 par la Maison Impériale du Japon de faire le premier portrait officiel (ci-dessus)  de l'empereur Akihito et de l'Imperatrice Mihicko qui abdiquent ce 30 avril 2019, ouvrant ainsi pour leur pays une nouvelle ère imperiale. 

Hiroshi Noda - Official Portrait ofEmperor Akihito and Empress Michiko 2018. .jpg

lundi 29 avril 2019

George Platt Lynes (1907-1955) - Bernard Perlin



George Platt Lynes (1907-1955) 
Bernard Perlin, 1940
Private collection 


George Platt Lynes est un photographe de mode et de publicité américain.
Tout en poursuivant sa carrière de photographe de mode et en travaillant pour des clients aussi importants que Bergdorf Goodman et Saks Fifth Avenue dans les années 1930 et 1940, il perd peu à peu le goût pour ce travail et entreprend une série de photos sur des personnages et des histoires de la mythologie grecque.
Vers le milieu des années 1940, désabusé, il quitte New York pour Hollywood, où il devient photographe en chef des studios Vogue. Il photographie Katharine Hepburn, Rosalind Russell, Gloria Swanson et Orson Welles, ainsi que d'autres artistes parmi lesquels Aldous Huxley, Igor Stravinski et Thomas Mann. C'est un succès artistique mais un échec financier.
Ses amis l'aident à rentrer à New York, en 1948. Mais d'autres photographes tels que Richard Avedon, Edgar de Evia et Irving Penn ont pris sa place dans le monde de la mode. Le travail commercial ne l'intéresse plus et il ne parvient pas renouer avec le succès.
Il consacre alors sa vie photographique à l'imagerie homoérotique. Il avait commencé dans les années 1930 à photographier des nus dans son cercle d'amis et d'artistes, dont le jeune Yul Brynner, mais ces tirages n'étaient connus que par des intimes. Il commence à travailler avec le docteur Alfred Kinsey et son institut à Bloomington (Indiana), qui de nos jours renferme la plus grande collection de nus masculins.
ll se déclare deux fois en faillite.
En mai 1955, on lui découvre un cancer des poumons en phase terminale. Il ferme son studio de photographie, détruit la plupart de ses tirages et de ses négatifs, principalement des nus masculins. Après un dernier voyage en Europe, Lynes revient à New York où il meurt.

Bernard Perlin était un peintre américain, principalement connu pour ses oeuvres sur la vie militaire pendant la Seconde Guerre mondiale mais aussi pour ses peintures de la vie quotidienne urbaine américaine. Sa première oeuvre connue date de 1939 et représente une scène champêtre peinte en fresque sur les murs d’un bureau de poste à la demande du  Trésor américain.
Son œuvre la plus célèbre, dans ce genre est sans doute Orthodox Boys, en 1948, qui décrit deux garçons juifs  orthodoxes sur  fond de graffiti de métro.
Des exemples de son travail peuvent etre vus à  la Smithsonian Institution, au MOMA, au  Whitney Museum of American Art,  à l'Art Institute of Chicago et à Pritzker Military Museum & Library.

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dimanche 28 avril 2019

Eugène Jansson (1862-1915) - Nu masculin


Eugène Jansson (1862-1915) 
Nu masculin
Prince Eugens Waldemarsudde


Eugène Jansson est un peintre symboliste suédois resté quasiment  inconnu hors de son pays jusqu'aux années 1990. Singulier, novateur, constamment inquiet, il a suivi un parcours étrange, hanté par la nuit, le désir, et la mort et les corps masculins souvent représentés dans l'effort et la tension. 
Dès 1885, il montre ses premières vues de Stockholm d'abord de jour puis au crépuscule. Tout de suite célèbre pour ses vues nocturnes, bleues et illuminées, de sa ville de Stockholm en été, il insiste   dans ses paysages sur le bleu, comme dans Nocturnes en référence à Chopin, son musicien favori.
À partir de 1904, il peint de grandes toiles ayant pour sujet le corps masculin nu, athlétique, de jeunes hommes qu'il rencontre dans les établissements de bains de la Marine, surtout celui de Skeppsholmen, et qu'il ramène dans son atelier transformé en salle d'entraînement. Il vit ainsi jusqu'en 1913 avec Knut Nyman rencontré au Flottans badhus, de vingt-cinq ans son cadet et qui fut le modèle de plusieurs de ses toiles. Il fréquenta à cette époque beaucoup les lieux de plaisir de Stockholm. 
Sa peinture fait alors l'objet d'une grande résistance du milieu artistique conventionnel suédois et est constamment l'objet de moqueries.
En 1913, son état de santé se dégrade, et jusqu'en 1915 il peint des scènes de cirque.
Il est victime en 1915 d'une hémorragie cérébrale. Lors de ses obsèques, son ami le peintre Karl Nordström  évoqua : «  Une rêverie sombre et réservée et une tendre mélancolie, une recherche dans cette nuit bleue d'un idéal à travers le corps humain  ».

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samedi 27 avril 2019

Jean Clouet (1475/85-1541) - Jean, seigneur de Taix (Thiais)


Jean Clouet (1475/85-1541) 
Jean, seigneur de Taix (Thiais)
Musée Condé de Chantilly 

Les dessins de Jean Clouet constituent l'introduction naturelle à son œuvre, en tant qu'études préparatoires aux miniatures et peintures. Plus nombreux que ces dernières, les dessins restent le témoignage de son travail de 1515 à 1540. Ils rendent possibles l'identification des miniatures et peintures et leur attribution à Jean Clouet ; ils attestent la haute qualité et l'importance de son œuvre. Pour mieux comprendre le style de Clouet et son évolution, il faut étudier les dessins dans leur ordre chronologique. Bien qu'il y ait peu de certitudes et de nombreux problèmes de dates, on peut diviser avec un assez grande précision les dessins en trois groupes.

Issu d'une famille de peintres, Jean Clouet est né aux Pays-Bas bourguignons.
De 1516 à 1525, il se trouve à Tours. En 1540 il obtient le titre de peintre du roi François Ier. Il y est en compagnie notamment de Jehan Perréal et de Jean Bourdichon. Il est ensuite nommé valet de chambre extraordinaire du roi et a le privilège, qu'il transmettra à son fils, de faire son portrait.
Jean Clouet est peintre à la cour de France pendant la plus grande partie du règne de François Ier, il fait de nombreux portraits des membres de la famille royale et de la noblesse. Ses portraits sont peints sur des panneaux de petit format, les modèles étant présentés à mi-corps, les visages éclairés d'une lumière, les mains posées au premier plan.
Il a laissé une œuvre peinte abondante, dont de nombreux portraits, ainsi qu'une série de 130 dessins conservés au musée Condé de Chantilly. Pourtant, après sa mort il tombe dans un oubli à peu près complet pendant près de trois siècles, jusqu'en 1850, date à laquelle sont exhumés des documents prouvant son existence. Depuis, des chercheurs ont peu à peu augmenté nos connaissances sur cet artiste et lui ont attribué de nouvelles œuvres. Mais aucun ne l'a étudié à fond, et bien des attributions, aujourd'hui encore, demeurent incertaines. Il est évident que Clouet fut un novateur dans plusieurs domaines. C'est lui que l'on trouve à l'origine du portrait dessiné, largement répandu par la suite4. Il est le père de François Clouet.

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vendredi 26 avril 2019

Jean-Hippolyte Flandrin (1809-1864) - Nu masculin




Jean-Hippolyte Flandrin  (1809-1864)
Nu masculin, 1830-38
Collection privée


« Hippolyte Flandrin complétait Monsieur Ingres ; il était son côté spiritualiste, le transformateur de l’idée païenne de l’enseignement du maître en idée chrétienne : plus préoccupé de l’idéalisation de la pensée que de celle de la forme même, plus amoureux du sens que de la lettre, plus saisi par le sentiment psychologique que par le sens matériel, adonné à ces vagues aspirations mystiques des âmes religieuses qui trouvent les lois de leur esthétique dans les plus profonds et les plus secrets abîmes de leurs croyances. »

 Charles Lahure, Histoire populaire contemporaine de la France, Hachette, Paris, t. IV, 1866, p. 412.

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jeudi 25 avril 2019

Jean-Gabriel Domergue (1889-1962) - Ramiro Arue



Jean-Gabriel Domergue (1889-1962)
Ramiro Arue
Collection  particulière 

Ramiro Arrue y Valle, dit Ramiro Arrue (1892-1971) fut un peintre, illustrateur, céramiste basque espagnol qui a consacré toute son œuvre au Pays basque. Après une vie de succès et une carrière de peintre  mondain passé entre Saint-Jean de Luz et Saint-Tropez, la fin de sa vie est marquée par la solitude et le dénuement. Ramiro Arrue demeure cependant le peintre le plus représentatif du Pays et de l'âme basques. Son style est figuratif, d'une grande ampleur, au dessin sobre, à la fois presque monumental et proche de l'imagerie, aux harmonies de couleurs assourdies.

La Parisienne fut l'un des sujets favoris de  Jean-Gabriel Domergue, peintre « mondain » de l'apres Seconde guerre mondiale : « Je suis l'inventeur de la pin-up. » a-t-dit-... et ce n'eétait pas faux puisqu'elle en peignit plusieurs comme Dola ou Yvonne !  Il eut aussi pour modèle favori l'actrice Nadine Lhopitalier, future Nadine de Rothschild., une beauté très caractéristique de son époque. Il peignit  également dans une facture à la limite du dessin de mode et de la bande dessinée, des couples aux courses, à l'opéra, au théâtre ou encore des femmes nues ou demi-nues, toujours très coquettes, au cou démesurément long et à la pointe de la mode de leur époque, mais il peignit très peu de portraits d'hommes. Le  traitement rapidement exécuté, dans la lignée d'un Giovanni Boldini, est caractéristique d'une certaine légèreté parisienne des années 1950.... 

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mercredi 24 avril 2019

Felix Michał Wygrzywalski (1875-1944) - Rybacy ciągnący sieci


Felix Michał Wygrzywalski (1875-1944)
Rybacy ciągnący sieci
(Les pêcheurs tirant le filet)
National Museum in Warsaw

Feliks Michał Wygrzywalski se forme de 1893 à 1898 à l'Académie des beaux-arts de Munich (Kunstakademie) et à l'Académie Julian à Paris. En 1900, il s'installe à Rome. Au cours de ce séjour à Rome, pour compléter sa formation, il effectue des copies d'œuvres d'un certain nombre de maîtres de la Renaissance, en particulier du Caravage, de Raphaël, du Guerchin, de Vélasquez ou de Titien. Il y peint également des paysages et des nus.
En 1906, à la recherche de nouveaux thèmes et de nouvelles couleurs, il se rend en Égypte, où il peint de nombreuses scènes orientalistes. En 1908, il s'installe à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, où il est chargé de décorer les murs de la Chambre de commerce et d'industrie de la ville. C'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser à la scénographie et à concevoir des décors de théâtre. Au cours de la Première Guerre mondiale, il reste en Russie, à Rostov-sur-le-Don, où il est professeur de dessin.
Son fils, Feliks Kazimierz Wygrzywalski (1903-1966) était également peintre.

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mardi 23 avril 2019

George Caleb Bingham (1811-1879) - Mississippi Boatman


George Caleb Bingham (1811-1879) 
Mississippi Boatman
 National Gallery of Art, Washington

George Bingham est le peintre du mythe américain, représentant des scènes qui soulignent le rôle positif des colons dans l'apport de la civilisation vers les terres sauvages. Ses scènes de chasse et scènes de la vie quotidienne sur les fleuves (série des « bateliers » ci dessus) ont contribué à forger sa renommée nationale dès 1840.
En 1848, il est élu à l'Assemblée générale du Missouri, devenant ainsi l'un des rares artistes à avoir été un homme politique de l'État. Membre du Parti démocrate, il exprime sa passion pour la politique en peignant une série de tableaux représentant la liesse populaire lors des périodes d'élections.
Tombées dans l'oubli après sa mort, ses œuvres, qui sont associées au mouvement du Luminisme américain, sont redécouvertes dans les années 1930. Son tableau le plus célèbre demeure les Marchands de fourrures descendant le Missouri (1845), exposé au Metropolitan Museum of Art de New York.

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lundi 22 avril 2019

Corneille de Lyon (1500-1575) - Homme à la barbe rousse


Corneille de Lyon (1500-1575),
Homme à la barbe rousse 
 Oil on panel, (20.3 x 15.7 cm)
 The Barnes Foundation

Les portraits de Corneille de Lyon sont généralement de très petit format. 
Schéma familier dans ses compositions, les personnages et la tête principalement sont reproduits la tête orientée à gauche ou à droite. La lumière provient souvent de gauche.
On peut imaginer que les modèles posaient dans l'atelier de Corneille.

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dimanche 21 avril 2019

Julio Romero de Torres (1874-1930) - Autoritratto


Julio Romero de Torres (1874-1930)
Autoritratto, 1898

Fils du peintre cordouan Rafael Romero Barros, la majorité de son œuvre peint est consacré à des portraits féminins de modèles issus de divers milieux sociaux de Cordoue.
Traités de manière réaliste, ses tableaux dégagent une atmosphère étrange qui les rapprochent des divers courants surréalistes du début du xxe siècle. Ses compositions soignées, poétiques et artificielles, habitées de femmes idéales rappellent les œuvres de Paul Delvaux.
L'un de ses portraits de femme fut présenté à Paris en 2010 à l'occasion de l'exposition « Du Greco à Dali : les grands maîtres espagnols. La collection Pérez Simon. » au musée Jacquemart-André.
Peu connu en dehors de son pays d'origine, Julio Romero de Torres est apprécié sur le marché international de l'art,  et un  musée lui est consacré, dans le même édifice que le musée des beaux-arts de Cordoue.

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samedi 20 avril 2019

David-Hockney (bn. 1937) - Peter Getting out of Nick's Pool



David-Hockney (bn. 1937)
Peter Getting out of Nick's Pool, 1966
National Museums Liverpool  (Collection Walker Art Gallery)


This painting reflects the impact of Hockney’s move in  1964 to California, with its sunny climate, relaxed lifestyle  and vibrant colours. The pool, in Hollywood, belonged to  Los Angeles gallery owner Nicholas Wilder. The figure is  Hockney’s new lover and muse, Peter Schlesinger.
Hockney based the painting partly on a Polaroid  photograph of Peter leaning against an MG sports car.  The painting’s shape echoes the format of a photograph.  A border of un-primed canvas was left ‘to make the picture  look more like a painting’. Hockney wanted to emphasise the  process of picture-making and expose the trickery involved.
To depict the reflection of light on the window and in the  water he follows the conventions of comics and  advertisements, using parallel or rope-like wriggly lines  over strong, flat colours. Masking tape was used to create  the straight lines in the scene.


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