Alfred Dehodencq (1822-1882)
Etude de personnage masculin
Crayon, 16 x 18cm
Collection particulière
Alfred Dehodencq entra à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Cogniet.
Après un bref séjour en Espagne, il part vivre au Maroc pendant neuf ans où il peint des scènes de la tradition juive ainsi que des scènes urbaines.
Un tableau comme La Justice du Pacha (musée Salies à Bagnères-de-Bigorre) reflète combien Dehodencq a été saisi par le Maroc, ses couleurs, sa lumière et les mœurs de ses habitants. Il dit avoir « cru en perdre la tête » en découvrant ce pays auquel il allait s'attacher passionnément.
De juin à juillet 1853 Dehodencq visite Tanger, Tétouan, Larache, Mogador, Rabat, Salé. Dès juin 1854, il séjourne chez le consul de France à Tanger pendant un an, puis, de 1855 à son retour définitif en France en 1863, il s'installe à Cadix en Espagne, tout en faisant des séjours à Tanger.
Inspiré par la vie et la mort de Sol Hachuel, Dehodencq peint Exécution d'une juive au Maroc ou L'Exécution d'une Juive marocaine en 1860, qui figure parmi ses tableaux les plus connus.
Cette peinture avec son atelier a été détruit par une foule en colère.
En 1970, de retour à Paris il est décoré de la Légion d'honneur. Dès lors il se consacre essentiellement aux portraits.
Remarquable dessinateur, ses dessins sont conservés au Musée d'art Dahesh de New York, au Musée des beaux-arts de San Francisco, au Musée national des beaux-arts d'Alger, au Musée d'Orsay...
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2019 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
En 1970, de retour à Paris il est décoré de la Légion d'honneur. Dès lors il se consacre essentiellement aux portraits.
Remarquable dessinateur, ses dessins sont conservés au Musée d'art Dahesh de New York, au Musée des beaux-arts de San Francisco, au Musée national des beaux-arts d'Alger, au Musée d'Orsay...
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