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dimanche 13 novembre 2016

jeudi 17 décembre 2020

Jacob Jordaens (1593-1678) - Trois Musiciens

https://menportraits.blogspot.com/2020/12/jacob-jordaens-1593-1678-trois-musiciens.html

Jacob Jordaens  (1593-1678)
Trois Musiciens, 1645- 1650
Huile sur panneau, 49 x 64 cm
Museo del Prado, Madrid

La peinture de Jacob Jordaens, ses dessins et ses cartons s'inspirent des scènes bibliques, mythologiques et des thèmes empruntés à la vie populaire, ou bien illustrent fables et proverbes. Il fait parfois appel à Frans Snyders spécialisé dans les scènes animalières. Il s'efforce de dénicher des œuvres de la main des meilleurs maîtres, tels que Titien, Véronèse, le Caravage, Bassano et autres, afin de les étudier et de s'en inspirer lors de son travail. Ses tableaux les plus connus représentent des scènes de table, telles les différentes versions du « Roi boit ! ». Pour ce faire, Jordaens n'hésite pas à prendre comme modèles ses proches ou lui-même, afin de réaliser les portraits des différents personnages d'une composition, comme dans la toile ci-dessus. Jordaens fut  le peintre le plus renommé d'Anvers après la mort en 1640 de Rubens, dont il a achevé au moins deux œuvres. À aucun moment de sa carrière, Jordaens n'a souffert d'un manque d'estime. La grande réputation dont il a pu jouir sa vie durant est mise en évidence par les nombreuses commandes qu'il a reçues et quantité de documents. Après la mort de Rubens, il est considéré par Balthasar Gerbier, le chargé d'affaires du roi d'Angleterre à Bruxelles, comme le plus important peintre des Pays-Bas méridionaux. Les louanges qu'il recueille semblent interminables et l'estime pour son œuvre est telle qu'on lui attribue toutes les qualités. C'est au moins le cas jusqu'au début du 18e siècle, lorsque s'annonce un nouveau goût artistique mettant surtout l'accent sur l'idéal ainsi que l'esthétique noble et classique.

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vendredi 21 août 2020

Giovanni Francesco Barbieri dit Le Guerchin (1591-1666) - Etude de jeune homme

 

Giovanni Francesco Barbieri dit Le Guerchin (1591-1666)
Etude de jeune homme
Collection privée

Autodidacte, Giovanni Francesco Barbieri se perfectionne en dessin par l'étude des tableaux des Carrache, soit au travers d'oeuvres conservées à Cento, soit par l'intermédiaire de Bononi et de Scarsellino qui réalisèrent des retables dans la région. En 1608, à 17 ans, il rencontre Benedetto Gennari, peintre de l'école de Bologne. Installé  à Bologne, i il entre en contact  avec le cercle  artistique des Carrache, grêce à G. B. Cremonin. Attiré par le style de Louis Carrache, il développa son usage de la lumière. Il étudie le Caravage à Venise et l’œuvre de Rubens à Mantoue.
En 1616 à Ferrare il a, à travers Scarsellino, un premier contact avec la peinture vénitienne, qu'il peut approfondir pendant son séjour à Venise (1618) avec l'étude des grands maîtres vénitiens du XVIIe siècle.

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mardi 27 novembre 2018

Nicolas de Largillière (1656-1746) - Autoportrait en tenue d'atelier


Nicolas de Largillière (1656-1746) 
Autoportrait en tenue d'atelier, 1707
Oil on canvas (90, 5 x 71, 1 cm)
National Gallery of Art,  Washington

Acquis entre 1860 et 1910 par le comte Alexandre-Marie de Boisgelin  à Paris et par le château de Beaumont à Beaumont-le-Roger (Eure), cet autoportrait de l'artiste échu  par héritage à son fils, le comte Georges de Boisgelin (1873-1940), puis par héritage à son fils, le comte Amaury de Boisgelin (1914-1980) ; par héritage à sa veuve [née Claudie Février, 1910-2003 ; vraisemblablement par héritage à ses enfants;  puis acheté  chez Christie's, Paris, le 24 juin 2004, n ° 88  et acquis de par Wildenstein & Co., New York,  le 2 mars 2006,  par la  National Gallery of Art de Washington.

Nicolas de Largilliere (qui s'écrit aussi Largillierre) est  sans doute l’artiste le plus complet de sa génération. Ce peintre aux talents multiples était à l’aise aussi bien avec les natures mortes, qu’avec les tableaux historiques, les paysages ou les portraits, sa maîtrise technique lui permettant de jouer avec les matières, les couleurs et les lumières sans jamais  en faire un exercice froid. S’il s’était signalé par quelques tableaux historiques, il s’adonna plus particulièrement, sans renoncer à la grande peinture, au genre du portrait, dans lequel il excellait, surtout ceux des femmes où il savait démêler, dans leur physionomie, les traits constituant à la fois la beauté et le caractère. Il pouvait, sans s’écarter du modèle, y découvrir des grâces inaperçues et faire valoir les beautés apparentes, de façon que les femmes étaient d’autant plus sensibles aux flatteries de son pinceau, qu’il semblait n’avoir exprimé que la vérité, et qu’ainsi en regardant leur portrait, en les trouvait ressemblantes avant de les trouver belles. La ville de Paris ayant donné un repas à Louis XIV à l’occasion de sa convalescence, en 1687, voulut consacrer le souvenir de ce repas mémorable. Largillierre fut choisi pour le peindre, et, comme s’il eut compris ce que désiraient, au fond, les officiers du corps de ville, il fit leur portrait de grandeur naturelle au premier plan, leur prêta quelques gestes insignifiants, pour avoir l’occasion de peindre de belles mains à la Van Dyck, et rejeta Louis XIV et sa cour dans le vaporeux de la perspective. Cette représentation des échevins parisiens en costume et perruque s’appelle néanmoins la Convalescence de Louis XIV
Ses portraits, dans la tradition flamande de Rubens et van Dyck, gardent toujours une vie et une sensibilité qui font de lui l’un des plus grands peintres du règne de Louis XIV et de la Régence. 
Il laissa, à sa mort, 4 500 portraits.

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samedi 28 mai 2022

Annibale Carracci (1560-1609) (attribué à) - Autoportrait à l'âge de 20 ans


Annibale Carracci (1560-1609) (attribué à) Autoportrait à l'âge de 20 ans Collection privée


Annibale Carracci (1560-1609) (attribué à)
Autoportrait à l'âge de 20 ans
Collection privée 

 

La grande œuvre d'Annibale Carracci (dit aussi Le Carrache) à Rome est un travail à fresque, exécuté pour le décor du Camerino et de la galerie du palais Farnese. La plupart des historiens d'art estiment que cette galerie pose réellement le premier jalon de la peinture moderne.
L'iconographie de cette galerie est inhabituelle au regard des règles de l'époque. En effet dans ce lieu d’honneur des demeures romaines, qu'est la galerie, on décore habituellement les plafonds par de grands moments de la famille, ou des légendes héroïque. Rien de tout cela dans le Palazzo Farnese dont le propriétaire est alors un cardinal, mais un thème totalement décalé, en l'occurrence : le pouvoir universel de l'amour. Une des interprétations de cette iconographie la lie au mariage entre le duc de Parme et Marguerite Aldobrandini en 1600, mais d'autres interprétations ont cours.
Plusieurs références peuvent être identifiées, comme Michel-Ange (Chapelle Sixtine) pour la monumentalité et Raphaël (Villa Farnesina) pour la grâce des nus féminins. De nombreux procédés illusionnistes, comme la « quadratura » (système proprement Bolonais, prolongeant l’espace réel par un espace fictif dans les angles), ou le « quadririportati » (« tableaux rapportés », avec un cadre, donnant l’impression de toiles de chevalet accrochées) sont utilisées. De même, bien que tout soit entièrement peint, des Hermès et des Atlantes donnent l'illusion de stucs, des médaillons évoquent des bronzes, et l'accumulation d’éléments sur les parois comme les sculptures antiques situées dans des niches participent encore de l'illusion…
La bacchanale qui constitue le tableau central montre clairement plusieurs sources d'inspiration, telles que la Bacchanale de Titien, les Noces de Psyché de Raphaël et des sarcophages antiques (qualités sculpturales, frise, fluidité, jeu de contraposto). On y note la présence d’humour et de sarcasme, comme dans les léopards un peu ridicules, et une complexité savante. Cette galerie inspirera fortement de nombreux peintres dont Poussin et Rubens.
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dimanche 7 novembre 2010

Paolo Veronese (1528-1588) - Selfportrait


Paolo Veronese (1528-1588) 
Selfportrait, 1558-1563 
oil on canvas 63 x 51cm 
Hermitage Museum 

Paolo Caliari, dit  Il Veronese, en référence à sa ville de naissance, Vérone, est un peintre vénitien qui eut une réelle popularité de son vivant.  Connu comme un grand coloriste mais aussi comme un fresquiste hors pair surtout dans le domaine  du  trompe-l’œil, ses travaux les plus célèbres sont des cycles narratifs raffinés, d'inspiration religieuse, mythologique ou allégorique,  exécutés selon un style dramatique et coloré, avec des arrangements majestueux et scintillants.qu'amplifie encore plus la  dimension  monumentale des oeuvres.
Sa palette claire, ses ombres colorées, son univers poétique, la grâce sensuelle de ses personnages et son sens du décor en font un maître incontournable de la peinture du16e siècle.
Il est également célèbre pour sa série de portraits aux visages éblouissants de naturel.
À sa mort, en 1588, Véronèse ne laisse pas d’école, mais son œuvre va influencer toute la peinture postérieure et de nombreux artistes comme Vélasquez ou Rubens puis, au 19e siècle, Delacroix et Cézanne.
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mardi 24 mars 2020

Alphonse Legros (1837-1911) - Tête d'homme


 

Alphonse Legros (1837-1911)
Tête d'homme. 
Pointe d'argent, 1886
1886.   Cleveland Museum of Art

Alphonse Legros, est un peintre, graveur, sculpteur et médailleur français naturalisé britannique. Quasiment inconnu en France de nos jours,  il fut pourtant assez célèbre de son vivant surtout auprès des peintres français pour son perfectionnisme et son académisme intransigeant.
Poussé par Whistler, il s'installe à Londres en 1863  où il obtient d'abord un poste de professeur de gravure à la South Kensington School of Art avant d'être appelé au University College de Londres où, de 1876 à 1892, il est un maître dévoué à son enseignement et à ses élèves, approfondissant l'étude des artistes anciens comme Holbein, Rubens ou les dessinateurs italiens de la Renaissance. De fait, son influence sur les dessinateurs britanniques de la fin du siècle est importante et durable, il participe au regain d'intérêt de l'époque pour la gravure, et est l'un de ceux qui remettent à l'honneur la pointe d'argent, une technique alors tombée en désuétude.
En 1880, il est membre fondateur de la Royal Society of Painter-Printmakers. Sans être parfaitement anglophone, mais reconnu par l’establishment, il obtient la nationalité britannique en 1881 et poursuit sa création en Angleterre, surtout dans le domaine de la gravure (eaux-fortes et médaillons), sans abandonner cependant ses liens avec la France : en 1862, il est membre fondateur de la Société des aquafortistes cofondée par Alfred Cadart à Paris, avec lequel il restera en lien.

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jeudi 26 août 2021

Jean-Théodore Géricault (1791-1824) - Portrait d'un homme noir

Jean-Théodore Géricault (1791-1824) Portrait d'un homme noir, ca. 1822-1823 Titre original: "Portrait d'un nègre") Huile sur papier marouflé sur toile 54,6 x 46,6 cm Albright-Knox Art Gallery, Buffalo

Jean-Théodore Géricault (1791-1824)
Portrait d'un homme noir, ca. 1822-1823
Titre original : "Portrait d'un nègre"
Huile sur papier marouflé toilé, 54,6 x 46,6 cm
Albright-Knox Art Gallery, Buffalo

 

Géricault a souvent peint des noirs, anonymes comme celui-ci ou comme celui qui figure sur un autre tableau déjà publié dans ce blog ou ...plus célèbre comme "le nègre Joseph" qui fut en son temps le modèle favori de nombreux peintre parisiens. "Le nègre Joseph "a laissé un nom en tant que modèle masculin, ce qui est une sorte de prouesse à l'intérieur d'un régime artistique où la reconnaissance d'une identité singulière n'allait en principe qu'aux modèles féminins. Ce n'est peut-être qu'un hasard. Mais c'est peut-être aussi un état de faits dicté par une image mentale du Noir répandue dans les milieux progressistes et abolitionnistes du milieu du XIXe siècle. Le saint-simonien Gustave d'Eichthal soutenait que la race blanche était le principe masculin de l'humanité tandis que la race noire en formait le principe féminin ; et il insistait sur les caractères respectivement actifs et passifs de chacune d'elles. Un écho de cette théorie résonne dans un tableau de Chassériau conservé au Louvre, la Toilette d'Esther, où l'une des deux servantes de la princesse juive est en fait un travesti noir. Alors, le souvenir du nom de Joseph parmi ceux des modèles féminins est-il vraiment une exception qui confirme la règle ? Pour Géricault en tout cas, peindre une peau noir relevait d'un défi technique  (comme pour Rubens aussi d'ailleurs) qu'il s'appliqua a relever tout au long de sa vie de peintre. 

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samedi 26 février 2022

Paolo Veronese (1528-1588) - Portrait d' Alessandro Vittoria


Paolo Veronese (1528-1588) Portrait d' Alessandro Vittoria, Huile sur toile, 110, 5 x 81, 9cm The MET, New York


Paolo Veronese (1528-1588)
Portrait d' Alessandro Vittoria,
Huile sur toile, 110, 5 x 81, 9cm
The MET, New York 


Paolo Caliari, dit Il Veronese, en référence à sa ville de naissance, Vérone, est un peintre vénitien qui eut une réelle popularité de son vivant. Connu comme un grand coloriste mais aussi comme un fresquiste hors pair surtout dans le domaine du trompe-l’œil, ses travaux les plus célèbres sont des cycles narratifs raffinés, d'inspiration religieuse, mythologique ou allégorique, exécutés selon un style dramatique et coloré, avec des arrangements majestueux et scintillants.qu'amplifie encore plus la dimension monumentale des œuvres.
Sa palette claire, ses ombres colorées, son univers poétique, la grâce sensuelle de ses personnages et son sens du décor en font un maître incontournable de la peinture du 16e siècle.
Il est également célèbre pour sa série de portraits aux visages éblouissants de naturel.
À sa mort, en 1588, Véronèse ne laisse pas d’école, mais son œuvre va influencer toute la peinture postérieure et de nombreux artistes comme Vélasquez ou Rubens puis, au 19e siècle, Eugène Delacroix et Paul Cézanne.

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jeudi 25 novembre 2021

Alphonse Legros (1837-1911) - Tête d'homme regardant vers le haut


Alphonse Legros (1837-1911), Tête d'un homme regardant vers le haut, c.1890, Pointe d'argent sur papier préparé, Collection privée


Alphonse Legros (1837-1911)
Tête d'homme regardant vers le haut, c.1890.
Pointe d'argent sur papier préparé
Collection privée 

 Alphonse Legros, est un peintre, graveur, sculpteur et médailleur français naturalisé britannique. Quasiment inconnu en France de nos jours, il fut pourtant assez célèbre de son vivant surtout auprès des peintres français pour son perfectionnisme et son académisme intransigeant.
Poussé par Whistler, il s'installe à Londres en 1863 où il obtient d'abord un poste de professeur de gravure à la South Kensington School of Art avant d'être appelé au University College de Londres où, de 1876 à 1892, il est un maître dévoué à son enseignement et à ses élèves, approfondissant l'étude des artistes anciens comme Holbein, Rubens ou les dessinateurs italiens de la Renaissance. De fait, son influence sur les dessinateurs britanniques de la fin du siècle est importante et durable, il participe au regain d'intérêt de l'époque pour la gravure, et est l'un de ceux qui remettent à l'honneur la pointe d'argent, une technique alors tombée en désuétude.
En 1880, il est membre fondateur de la Royal Society of Painter-Printmakers. Sans être parfaitement anglophone, mais reconnu par l’establishment, il obtient la nationalité britannique en 1881 et poursuit sa création en Angleterre, surtout dans le domaine de la gravure (eaux-fortes et médaillons), sans abandonner cependant ses liens avec la France : en 1862, il est membre fondateur de la Société des aquafortistes cofondée par Alfred Cadart à Paris, avec lequel il restera en lien.

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dimanche 17 décembre 2017

Nicolas de Largilliere (1656-1746) - Jeune homme inconnu

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Nicolas de Largilliere (1656-1746) 
 Jeune homme inconnu, c. 1695

Nicolas de Largilliere (qui s'écrit aussi Largillierre) est  sans doute l’artiste le plus complet de sa génération. Ce peintre aux talents multiples était à l’aise aussi bien avec les natures mortes, qu’avec les tableaux historiques, les paysages ou les portraits, sa maîtrise technique lui permettant de jouer avec les matières, les couleurs et les lumières sans jamais  en faire un exercice froid. S’il s’était signalé par quelques tableaux historiques, il s’adonna plus particulièrement, sans renoncer à la grande peinture, au genre du portrait, dans lequel il excellait, surtout ceux des femmes où il savait démêler, dans leur physionomie, les traits constituant à la fois la beauté et le caractère. Il pouvait, sans s’écarter du modèle, y découvrir des grâces inaperçues et faire valoir les beautés apparentes, de façon que les femmes étaient d’autant plus sensibles aux flatteries de son pinceau, qu’il semblait n’avoir exprimé que la vérité, et qu’ainsi en regardant leur portrait, en les trouvait ressemblantes avant de les trouver belles. La ville de Paris ayant donné un repas à Louis XIV à l’occasion de sa convalescence, en 1687, voulut consacrer le souvenir de ce repas mémorable. Largillierre fut choisi pour le peindre, et, comme s’il eut compris ce que désiraient, au fond, les officiers du corps de ville, il fit leur portrait de grandeur naturelle au premier plan, leur prêta quelques gestes insignifiants, pour avoir l’occasion de peindre de belles mains à la Van Dyck, et rejeta Louis XIV et sa cour dans le vaporeux de la perspective. Cette représentation des échevins parisiens en costume et perruque s’appelle néanmoins la Convalescence de Louis XIV
Ses portraits, dans la tradition flamande de Rubens et van Dyck, gardent toujours une vie et une sensibilité qui font de lui l’un des plus grands peintres du règne de Louis XIV et de la Régence. 
Il laissa, à sa mort, 4 500 portraits.

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mardi 4 décembre 2018

Paolo Veronese (1528-1588) - Il Falconiere



Paolo Veronese (1528-1588) 
Il Falconiere, ca. 1560
Huile sur toile (220cm x 120 cm)
Fondation Bemberg, Toulouse 

Paolo Caliari, dit  Il Veronese, en référence à sa ville de naissance, Vérone, est un peintre vénitien qui eut une réelle popularité de son vivant.  Connu comme un grand coloriste mais aussi comme un fresquiste hors pair surtout dans le domaine  du  trompe-l’œil, ses travaux les plus célèbres sont des cycles narratifs raffinés, d'inspiration religieuse, mythologique ou allégorique,  exécutés selon un style dramatique et coloré, avec des arrangements majestueux et scintillants.qu'amplifie encore plus la  dimension  monumentale des oeuvres.
Sa palette claire, ses ombres colorées, son univers poétique, la grâce sensuelle de ses personnages et son sens du décor en font un maître incontournable de la peinture du16e siècle.
Il est également célèbre pour sa série de portraits aux visages éblouissants de naturel.
À sa mort, en 1588, Véronèse ne laisse pas d’école, mais son œuvre va influencer toute la peinture postérieure et de nombreux artistes comme Vélasquez ou Rubens puis, au 19e siècle, Delacroix et Cézanne.

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jeudi 31 décembre 2020

Jan Lievens (1607-1674) - Autoportrait


https://menportraits.blogspot.com/2020/12/jan-lievens-1607-1674-autoportrait.html

Jan Lievens (1607-1674)
Autoportrait, ca. 1629–30,
Huile sur  panneau de bois, 42 x 37 cm,
Musée de l'Ermitage Saint Petersbourg 


Selon le spécialiste de Rembrandt Gary Schwartz, et d’autres, Rembrandt emprunta très tôt matière artistique à Lievens. Rembrandt aurait également antidaté quelques-unes de ses œuvres, de façon que les tableaux de Lievens aient l’air d’avoir été inspirés par les siens plutôt que l’inverse.
Jan Lievens fut un peintre d’histoire et de portraits. Il exécuta également – ce qui ne fut pas le cas de Rembrandt – des natures mortes. L’une des peintures les plus connues de Lievens est son Portrait d’un jeune garçon (que Rembrandt retoucha). Lievens réalisa également un portrait de Rembrandt, reconnaissable à ses cheveux bruns bouclés  : Rembrandt y est représenté dans un costume de fantaisie, et portant un bonnet, un col militaire et un foulard de couleur claire. Il s’agit d’un exemple de la parenté de style, marquée par beaucoup de teintes sombres et un clair-obscur prononcé, entre Lievens, Rembrandt et le Caravage. Lievens et Rembrandt, qui ne sont jamais allés en Italie, se familiarisèrent avec les caractéristiques de l'œuvre du Caravage surtout sans doute par le truchement des représentants de l'École caravagesque d'Utrecht. Certains thèmes choisis par Lievens sont d'ailleurs fort proches de ceux privilégiés par les peintres utrechtois.  Après 1632, le style de Lievens connaît de grands changements. Durant son séjour de trois ans en Angleterre, il subit l’influence des peintures d’Antoine Van Dyck et, à Anvers, celle des œuvres de Rubens.  Le style de Lievens devient alors baroque et il se met à peindre dans un format plus grand que nature. Un portrait peint par Lievens de Robert Kerr, un duc écossais amateur d’art, écrivain et chambellan, qui fut l’un des premiers à introduire des peintures de Rembrandt en Angleterre et qui vécut dans la pauvreté à la suite de la décapitation de Charles Ier d'Angleterre, est regardée comme une œuvre très puissante par sa profondeur et son ascèse. Les dessins au crayon et à l'encre, ainsi que les gravures de Jan Lievens sont aussi des chefs d'œuvre en tant que tels, même si certains ne sont que des études préparatoires.

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vendredi 8 juillet 2016

Nicolas de Largilliere (1656-1746) - Portrait d' Anne-Louis Goislard de Montsabert

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Nicolas de Largilliere (1656-1746)
Portrait d' Anne-Louis Goislard de Montsabert, 1734.


Largilliere est l’artiste le plus complet de sa génération. Ce peintre aux talents multiples était à l’aise aussi bien avec les natures mortes, qu’avec les tableaux historiques, les paysages ou les portraits, sa maîtrise technique lui permettant de jouer avec les matières, les couleurs et les lumières sans en faire un exercice froid. S’il s’était signalé par quelques tableaux historiques, il s’adonna plus particulièrement, sans renoncer à la grande peinture, au genre du portrait, dans lequel il excellait, surtout ceux des femmes où il savait démêler, dans leur physionomie, les traits constituant à la fois la beauté et le caractère. Il pouvait, sans s’écarter du modèle, y découvrir des grâces inaperçues et faire valoir les beautés apparentes, de façon que les femmes étaient d’autant plus sensibles aux flatteries de son pinceau, qu’il semblait n’avoir exprimé que la vérité, et qu’ainsi en regardant leur portrait, en les trouvait ressemblantes avant de les trouver belles. La ville de Paris ayant donné un repas à Louis XIV à l’occasion de sa convalescence, en 1687, voulut consacrer le souvenir de ce repas mémorable. Largilliere fut choisi pour le peindre, et, comme s’il eut compris ce que désiraient, au fond, les officiers du corps de ville, il fit leur portrait de grandeur naturelle au premier plan, leur prêta quelques gestes insignifiants, pour avoir l’occasion de peindre de belles mains à la Van Dyck, et rejeta Louis XIV et sa cour dans le vaporeux de la perspective. Cette représentation des échevins parisiens en costume et perruque s’appelle néanmoins la Convalescence de Louis XIV. Ses portraits, dans la tradition flamande de Rubens et van Dyck, gardent toujours une vie et une sensibilité qui font de lui l’un des plus grands peintres du règne de Louis XIV et de la Régence. Il laisserait, à sa mort, 4 500 portraits.

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vendredi 14 octobre 2022

Nicolas de Largillière (1656-1746) - Portrait de Jean-André Souby


Nicolas de Largillière (1656-1746) Portrait présumé de Jean-André Souby, vers 1729 Huile sur toile 81x 65cm Collection Privée ( Drouot)

Nicolas de Largillière (1656-1746)
Portrait présumé de Jean-André Souby, vers 1729
Huile sur toile 81x 65cm
Collection Privée ( Drouot)


Jean André Soubry (1703-1774), est trésorier de France à Lyon – son père, Jacques Soubry (1656-1740), tenant la charge d’échevin dans la même ville. Les trésoriers de France, charge instaurée dès le XIIIe siècle, ne sont rien de moins que les administrateurs des Finances royales, assumant cette noble et haute tâche sous le nom de «Messieurs des Finances». La figure de celui-ci est pourtant bien jeune, autour de 26 ans lors de la réalisation de ce portrait par celui qui était demandé par les grands bourgeois, financiers, officiers et autres magistrats alors que son confrère et ami Hyacinthe Rigaud (1659-1743) officiait auprès de l’aristocratie – tant la qualité du résultat était parfait. En effet, comme nul autre, il savait allier à une vivacité et un esprit dans le traitement des visages un rendu des matières qui flattait au mieux le modèle représenté. La soie crisse, le drapé des velours casse là où il le doit, les dentelles – juste ce qu’il faut – font écho à la carnation. Si les portraits sont bien entendu réalisés d’après nature, en revanche, les tissus font l’objet d’études, d’où le degré de réalisme atteint, le souci du détail et la distinction qui s’en dégagent. À sa mort, Largillière aura contribué à renouveler la tradition française du genre pictural et à préparer la voie pour les générations suivantes. Cela vaut bien un record.

Nicolas de Largilliere (qui s'écrit aussi Largillierre) est  sans doute l’artiste le plus complet de sa génération. Ce peintre aux talents multiples était à l’aise aussi bien avec les natures mortes, qu’avec les tableaux historiques, les paysages ou les portraits, sa maîtrise technique lui permettant de jouer avec les matières, les couleurs et les lumières sans jamais  en faire un exercice froid. S’il s’était signalé par quelques tableaux historiques, il s’adonna plus particulièrement, sans renoncer à la grande peinture, au genre du portrait, dans lequel il excellait, surtout ceux des femmes où il savait démêler, dans leur physionomie, les traits constituant à la fois la beauté et le caractère. Il pouvait, sans s’écarter du modèle, y découvrir des grâces inaperçues et faire valoir les beautés apparentes, de façon que les femmes étaient d’autant plus sensibles aux flatteries de son pinceau, qu’il semblait n’avoir exprimé que la vérité, et qu’ainsi en regardant leur portrait, en les trouvait ressemblantes avant de les trouver belles. La ville de Paris ayant donné un repas à Louis XIV à l’occasion de sa convalescence, en 1687, voulut consacrer le souvenir de ce repas mémorable. Largillierre fut choisi pour le peindre, et, comme s’il eut compris ce que désiraient, au fond, les officiers du corps de ville, il fit leur portrait de grandeur naturelle au premier plan, leur prêta quelques gestes insignifiants, pour avoir l’occasion de peindre de belles mains à la Van Dyck, et rejeta Louis XIV et sa cour dans le vaporeux de la perspective. Cette représentation des échevins parisiens en costume et perruque s’appelle néanmoins la Convalescence de Louis XIV
Ses portraits, dans la tradition flamande de Rubens et van Dyck, gardent toujours une vie et une sensibilité qui font de lui l’un des plus grands peintres du règne de Louis XIV et de la Régence. 
Il laissa, à sa mort, 4 500 portraits.
 
 
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vendredi 11 juin 2021

Annibale Carracci (1560-1609) - Nu masculin


Annibale Carracci (1560-1609) Nu masculin, 1597-1602. Palazzo Farnese, Roma


Annibale Carracci (1560-1609)
Nu masculin, 1597-1602
Palazzo Farnese, Roma


La grande œuvre d'Annibal Carrici (dit aussi Le Carrache) à Rome est un travail à fresque, exécuté pour le décor du Camerino et de la galerie du palais Farnese. La plupart des historiens d'art estiment que cette galerie pose réellement le premier jalon de la peinture moderne.
L'iconographie de cette galerie est inhabituelle au regard des règles de l'époque. En effet dans ce lieu d’honneur des demeures romaines, qu'est la galerie, on décore habituellement les plafonds par de grands moments de la famille, ou des légendes héroïque. Rien de tout cela dans le Palazzo Farnese dont le propriétaire est alors un cardinal, mais un thème totalement décalé, en l'occurrence : le pouvoir  universel de l'amour. Une des interprétations de cette iconographie la lie au mariage entre le duc de Parme et Marguerite Aldobrandini en 1600, mais d'autres interprétations ont cours.
Plusieurs références peuvent être identifiées, comme Michel-Ange (Chapelle Sixtine) pour la monumentalité et Raphaël (Villa Farnesina) pour la grâce des nus féminins. De nombreux procédés illusionnistes, comme la « quadratura » (système proprement Bolonais, prolongeant l’espace réel par un espace fictif dans les angles), ou le « quadririportati » (« tableaux rapportés », avec un cadre, donnant l’impression de toiles de chevalet accrochées) sont utilisées. De même, bien que tout soit entièrement peint, des Hermès et des Atlantes donnent l'illusion de stucs, des médaillons évoquent des bronzes, et l'accumulation d’éléments sur les parois comme les sculptures antiques situées dans des niches participent encore de l'illusion…
La bacchanale qui constitue le tableau central montre clairement plusieurs sources d'inspiration, telles que la Bacchanale de Titien, les Noces de Psyché de Raphaël et des sarcophages antiques (qualités sculpturales, frise, fluidité, jeu de contraposto). On y note la présence d’humour et de sarcasme, comme dans les léopards un peu ridicules, et une complexité savante. Cette galerie inspirera fortement de nombreux peintres dont  Poussin et Rubens.
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dimanche 4 juillet 2021

Johann-Justin Preissler (1698-1771) - Académie d’homme allongé

Johann-Justin Preissler (1698-1771) Académie d’homme allongé Pierre noire et craie blanche sur papier bleu, 45 x 62 cm. Collection privée

Johann-Justin Preissler (1698-1771)
Académie d’homme allongé
Pierre noire et craie blanche sur papier bleu, 45 x 62 cm.
Collection privée

Peintre et dessinateur allemand, Preissler est né et mort à Nuremberg. Selon le RKD, il était le fils et l'élève de Johann Daniel Preissler et le frère de Georg Martin et Johan Martin. Comme son père avant lui, il avait  fait son grand tour lorsqu'il était encore  jeune et notamment à Venise, Florence Rome Naples. En 1742, il devint directeur de l'Académie de Nuremberg (fondée par son père) et en 1752 directeur de l'Académie de dessin. Ses copies des plafonds de Rubens et Van Dyck dans la Carolus Borromeuskerk ont été publiés par son frère Georg Martin en 1735. Ils constituent un enregistrement historique de ces peintures, car la foudre a frappé l'église en 1718 et a provoqué un incendie qui a provoqué l'effondrement du toit. Le musée Teylers de Haarlem possède un exemplaire de ce livre ainsi que d'autres œuvres de Preissler.

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samedi 2 avril 2016

Giuseppe Castiglione (1688–1766) - L'empereur Qianlong en habit de cour


Giuseppe Castiglione (1688–1766)
L'empereur Qianlong (1711-1799) en habit de cour  (1738)
Palace Museum Beijing

Giuseppe Castiglione, fut  un frère jésuite italien, missionnaire en Chine et peintre à la cour impériale. Il fut l'un des artistes préférés des empereurs de la dynastie Qing. En 1716, il prit le nom chinois de Lang Shining (郎世宁 / 郎世寧) qui signifie Homme du monde tranquille.
En Italie, Castiglione a probablement été l’élève, à Gênes, de Jan Roos (1591-1638), un artiste flamand, lui-même élève de Pierre-Paul Rubens, de Frans Snyders et de Jan de Wael, qui y avait fondé son atelier en 1616.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permit de faire partie de la cohorte des peintres accrédités à la Cour impériale de Chine. Il forma d’autres artistes jésuites à adopter la meme démarche que lui : on peut citer  Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth. Il eut également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Cette faculté de compromis artistique entre le réalisme occidental et le spiritualisme de l’art chinois (éviter les ombres, adopter des motifs secondaires chinois) sont à la source de cette synthèse artistique qui le fit reconnaître par trois empereurs successifs comme le meilleur artiste de leur cour.

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vendredi 8 juin 2018

Giuseppe Castiglione (1688–1766) - Portrait équestre de l'Empereur de Chine, Qianlong


 Giuseppe Castiglione (1688–1766)
 Portrait équestre de l'Empereur de Chine,  Qianlong ( Dynastie Qing)  en armure d'apparat, 1758
 The Palace Museum, Beijing

Giuseppe Castiglione, fut  un frère jésuite italien, missionnaire en Chine et peintre à la cour impériale. Il fut l'un des artistes préférés des empereurs de la dynastie Qing. En 1716, il prit le nom chinois de Lang Shining (郎世宁 / 郎世寧) qui signigfe Homme du monde tranquille.
En Italie, Castiglione a probablement été l’élève, à Gênes, de Jan Roos (1591-1638), un artiste flamand, lui-même élève de Pierre-Paul Rubens, de Frans Snyders et de Jan de Wael, qui y avait fondé son atelier en 1616.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permit de faire partie de la cohorte des peintres accrédités à la Cour impériale de Chine. Il forma d’autres artistes jésuites à adopter la meme démarche que lui : on peut citer  Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth. Il eut également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Cette faculté de compromis artistique entre le réalisme occidental et le spiritualisme de l’art chinois (éviter les ombres, adopter des motifs secondaires chinois) sont à la source de cette synthèse artistique qui le fit reconnaître par trois empereurs successifs comme le meilleur artiste de leur cour.

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lundi 27 novembre 2023

Alphonse Legros (1837 -1911)- Etude de tête masculine

Alphonse Legros (183 -1911) Etude de tête masculine Huile sur toile 35,5 x 28,5 cm Collection privée

Alphonse Legros (1837 -1911)
Etude de tête masculine
Huile sur toile 35,5 x 28,5 cm
Collection privée


Alphonse Legros, est un peintre, graveur, sculpteur et médailleur français naturalisé britannique. Quasiment inconnu en France de nos jours, il fut pourtant assez célèbre de son vivant surtout auprès des peintres français pour son perfectionnisme et son académisme intransigeant.
Poussé par Whistler, il s'installe à Londres en 1863 où il obtient d'abord un poste de professeur de gravure à la South Kensington School of Art avant d'être appelé au University College de Londres où, de 1876 à 1892, il est un maître dévoué à son enseignement et à ses élèves, approfondissant l'étude des artistes anciens comme Holbein, Rubens ou les dessinateurs italiens de la Renaissance. De fait, son influence sur les dessinateurs britanniques de la fin du siècle est importante et durable, il participe au regain d'intérêt de l'époque pour la gravure, et est l'un de ceux qui remettent à l'honneur la pointe d'argent, une technique alors tombée en désuétude.
En 1880, il est membre fondateur de la Royal Society of Painter-Printmakers. Sans être parfaitement anglophone, mais reconnu par l’establishment, il obtient la nationalité britannique en 1881 et poursuit sa création en Angleterre, surtout dans le domaine de la gravure (eaux-fortes et médaillons), sans abandonner cependant ses liens avec la France : en 1862, il est membre fondateur de la Société des aquafortistes cofondée par Alfred Cadart à Paris, avec lequel il restera en lien.

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