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mardi 24 mars 2020

Alphonse Legros (1837-1911) - Tête d'homme


 

Alphonse Legros (1837-1911)
Tête d'homme. 
Pointe d'argent, 1886
1886.   Cleveland Museum of Art

Alphonse Legros, est un peintre, graveur, sculpteur et médailleur français naturalisé britannique. Quasiment inconnu en France de nos jours,  il fut pourtant assez célèbre de son vivant surtout auprès des peintres français pour son perfectionnisme et son académisme intransigeant.
Poussé par Whistler, il s'installe à Londres en 1863  où il obtient d'abord un poste de professeur de gravure à la South Kensington School of Art avant d'être appelé au University College de Londres où, de 1876 à 1892, il est un maître dévoué à son enseignement et à ses élèves, approfondissant l'étude des artistes anciens comme Holbein, Rubens ou les dessinateurs italiens de la Renaissance. De fait, son influence sur les dessinateurs britanniques de la fin du siècle est importante et durable, il participe au regain d'intérêt de l'époque pour la gravure, et est l'un de ceux qui remettent à l'honneur la pointe d'argent, une technique alors tombée en désuétude.
En 1880, il est membre fondateur de la Royal Society of Painter-Printmakers. Sans être parfaitement anglophone, mais reconnu par l’establishment, il obtient la nationalité britannique en 1881 et poursuit sa création en Angleterre, surtout dans le domaine de la gravure (eaux-fortes et médaillons), sans abandonner cependant ses liens avec la France : en 1862, il est membre fondateur de la Société des aquafortistes cofondée par Alfred Cadart à Paris, avec lequel il restera en lien.

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mardi 15 octobre 2019

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Portrait of George Villiers, 1st duke of Buckingham


 

Peter Paul Rubens (1577-1640)
Portrait of George Villiers, 1st duke of Buckingham.1625
Palazzo Pitti

Peter Paul Rubens fut un peintre baroque flamand. Aidé par un atelier important, Rubens produisit un œuvre considérable dans des genres divers.  Son atelier anversois mobilisait des talents aussi divers que ceux de Frans Snyders pour la peinture animalière ou de Jacob Jordaens et Antony van Dyck pour les portraits. 
Il accepta de peindre un grand nombre de portraits mais, « d'instinct plus porté aux grand travaux qu'aux petites curiosités » comme il l'écrivait lui-même, il prêta peu d'attention aux détails, qu'il ne peignit pas en profondeur mais dessina de quelques traits. Il avait la réputation de  travailler sur un rythme trèst productif, réalisant 1403 peintures selon le catalogue de Michel Jaffé. Il réalisa surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques.  L' 'un des peintres l'ayant le plus admiré, Delacroix le surnommait l'« Homère de la peinture ». Rubens incarna aussi  le primat de la couleur dans l'histoire de l'art européen du 17e siècle, poursuivant en cela la leçon des grands Vénitiens. L'historien d'art Chennevières créa d'ailleurs les termes de poussinistes et rubénistes pour évoquer la querelle entre rubénistes (les coloristes qui privilégiaient la force de la sensation) et poussinistes (les dessinateurs qui privilégiaient la forme) qui s'inscrit dans la querelle des Anciens et des Modernes.
Rubens fut non seulement un artiste de renom mais aussi un diplomate et un habile négociant,  ce qui fit de lui un personnage connu dans toute l'Europe de son temps. Sa fortune artistique fut immense. Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps. 

lundi 16 septembre 2019

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Aeolus



Peter Paul Rubens (1577-1640)
Aeolus
Oil on canvas, 140 x 126 cm. Unknown date.
Museo Nacional del Prado, Madrid

Dans la mythologie grecque, la fonction d'Éole est celle d'un « régisseur », c'est-à-dire « d'un dispensateur, qui distribue, dispose » les vents en force et en direction : c'est exactement le sens du nom grec ταμίας / tamías employé par Homère. Le poète sait qu'il existe un régime des vents, qui soufflent en force et en direction variable selon les lieux et selon les saisons, et qui se lèvent ou tombent à certaines heures de la journée. C'est pourquoi Homère parle de véritables « routes des vents », en grec ἀνέμων κέλευθα / anémôn kéleutha, et le domaine de ces routes, c'est Éole qui l'administre. Mais il ne l'administre pas arbitrairement : Éole est soumis lui-même à la juste loi voulue par les dieux, ce que les Grecs appellent θέμις, Thémis, comme il le précise lui-même à Ulysse au vers 73.
Ce régime des vents était connu des gens de mer et deux grands savants de l'Antiquité, Aristote et Théophraste, l'ont étudié avec précision.

Dans cette toile Rubens explicite le rôle de dispensateur des vents qu' Eole joue auprès des différentes espèces d'oiseaux dont il est l'allié le plus sûr. On pourra s'étonner de l'emplacement dans la composition de certains oiseaux, mais ce serait oublier que Rubens ne manquait ni d'humour ni de malice.

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lundi 9 septembre 2019

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Tête de jeune homme portant une armure



Peter Paul Rubens (1577-1640) 
Portrait  de jeune homme portant une armure
Huile sur panneau de chêne
Collection privée.

Ce thème du jeune soldat portant une armure, a été abordé par Rubens à de nombreuses reprises, soit comme étude destinée à être pour intégrée dans une composition plus complexe, soit comme portait isolé en soi. 
On en trouvera une autre exemple ICI 

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mercredi 24 juillet 2019

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Head of a Moor



Peter Paul Rubens (1577-1640) 
Head of a Moor, ca. 1620, oil on panel,  45.7 x 36.8 cm
The Hyde Collection, Glens Falls


Rubens a beaucoup dessiné et peint des hommes noirs, etudes préliminaire à de plus vastes compositions où ils devaient figurer comme domestiques, mercenaires ou esclaves.
Il existe d'autres versions sur ce même thème conservées au Getty Museum à Los Angeles,  et une copie de l'orignal de Bruxelles attribuée à l'Atelier de Rubens.
Les personnages sont exactement les mêmes, mais ils sont repartis différemment dans le cadrea apparaissant quelquefois seuls quelquefois en nombre.
Voici le lien sur lequel on peut aller voir cette copie réalisée aussi entre 1617 et 1620 :
http://www.getty.edu/.../workshop-of-peter-paul-rubens.../

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lundi 21 janvier 2019

Peter Paul Rubens (1577–1640) - Portrait of Mulay Ahmad Sultan of Tunis


Peter Paul Rubens  (1577–1640)  
Portrait of Mulay Ahmad
Museum of Fine Arts, Boston


Cette peinture est une copie assez libre faire par Rubens, d'après un portrait aujourd'hui perdu de Jan Cornelisz Vermeyen (1500-1559)  qui se trouvait probablement dans la propre collection de Rubens vers 1640. 
Mulay Ahmad (Ahmed III al Fasi) était donc décédé depuis de nombreuses années lorsqu  Rubens le peignit. Même s’il s’agissait d’un tyran assez brutal, ce roi berbère, sultan  de Tunis fut pour Rubens un modèle idéal d'illustration de  l'exotisme chrétien. Ainsi cette image de Mulay Hassan servit plus tard de modèle à Rubens pour plusieurs rois mages noirs dans divers tableaux et notamment de son Adoration des mages.
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mardi 4 décembre 2018

Paolo Veronese (1528-1588) - Il Falconiere



Paolo Veronese (1528-1588) 
Il Falconiere, ca. 1560
Huile sur toile (220cm x 120 cm)
Fondation Bemberg, Toulouse 

Paolo Caliari, dit  Il Veronese, en référence à sa ville de naissance, Vérone, est un peintre vénitien qui eut une réelle popularité de son vivant.  Connu comme un grand coloriste mais aussi comme un fresquiste hors pair surtout dans le domaine  du  trompe-l’œil, ses travaux les plus célèbres sont des cycles narratifs raffinés, d'inspiration religieuse, mythologique ou allégorique,  exécutés selon un style dramatique et coloré, avec des arrangements majestueux et scintillants.qu'amplifie encore plus la  dimension  monumentale des oeuvres.
Sa palette claire, ses ombres colorées, son univers poétique, la grâce sensuelle de ses personnages et son sens du décor en font un maître incontournable de la peinture du16e siècle.
Il est également célèbre pour sa série de portraits aux visages éblouissants de naturel.
À sa mort, en 1588, Véronèse ne laisse pas d’école, mais son œuvre va influencer toute la peinture postérieure et de nombreux artistes comme Vélasquez ou Rubens puis, au 19e siècle, Delacroix et Cézanne.

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mardi 27 novembre 2018

Nicolas de Largillière (1656-1746) - Autoportrait en tenue d'atelier


Nicolas de Largillière (1656-1746) 
Autoportrait en tenue d'atelier, 1707
Oil on canvas (90, 5 x 71, 1 cm)
National Gallery of Art,  Washington

Acquis entre 1860 et 1910 par le comte Alexandre-Marie de Boisgelin  à Paris et par le château de Beaumont à Beaumont-le-Roger (Eure), cet autoportrait de l'artiste échu  par héritage à son fils, le comte Georges de Boisgelin (1873-1940), puis par héritage à son fils, le comte Amaury de Boisgelin (1914-1980) ; par héritage à sa veuve [née Claudie Février, 1910-2003 ; vraisemblablement par héritage à ses enfants;  puis acheté  chez Christie's, Paris, le 24 juin 2004, n ° 88  et acquis de par Wildenstein & Co., New York,  le 2 mars 2006,  par la  National Gallery of Art de Washington.

Nicolas de Largilliere (qui s'écrit aussi Largillierre) est  sans doute l’artiste le plus complet de sa génération. Ce peintre aux talents multiples était à l’aise aussi bien avec les natures mortes, qu’avec les tableaux historiques, les paysages ou les portraits, sa maîtrise technique lui permettant de jouer avec les matières, les couleurs et les lumières sans jamais  en faire un exercice froid. S’il s’était signalé par quelques tableaux historiques, il s’adonna plus particulièrement, sans renoncer à la grande peinture, au genre du portrait, dans lequel il excellait, surtout ceux des femmes où il savait démêler, dans leur physionomie, les traits constituant à la fois la beauté et le caractère. Il pouvait, sans s’écarter du modèle, y découvrir des grâces inaperçues et faire valoir les beautés apparentes, de façon que les femmes étaient d’autant plus sensibles aux flatteries de son pinceau, qu’il semblait n’avoir exprimé que la vérité, et qu’ainsi en regardant leur portrait, en les trouvait ressemblantes avant de les trouver belles. La ville de Paris ayant donné un repas à Louis XIV à l’occasion de sa convalescence, en 1687, voulut consacrer le souvenir de ce repas mémorable. Largillierre fut choisi pour le peindre, et, comme s’il eut compris ce que désiraient, au fond, les officiers du corps de ville, il fit leur portrait de grandeur naturelle au premier plan, leur prêta quelques gestes insignifiants, pour avoir l’occasion de peindre de belles mains à la Van Dyck, et rejeta Louis XIV et sa cour dans le vaporeux de la perspective. Cette représentation des échevins parisiens en costume et perruque s’appelle néanmoins la Convalescence de Louis XIV
Ses portraits, dans la tradition flamande de Rubens et van Dyck, gardent toujours une vie et une sensibilité qui font de lui l’un des plus grands peintres du règne de Louis XIV et de la Régence. 
Il laissa, à sa mort, 4 500 portraits.

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mardi 6 novembre 2018

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Seated Male Youth


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Peter Paul Rubens  (1577-1640) 
Seated Male Youth ca. 1613
 Black chalk, heightened with white chalk, on light gray paper. 1(500 x 299 mm) 
The Morgan Library & Museum

Ce magnifique dessin acquis par Pierpont Morgan en  1909, pour ses collections provenaient de la  collection de William Bates mise en vente à Londres chez Sothebys le 18 janvier 1887.
 Il s'agit d'une dessin  préliminaire  (1613)  à l'étude de la figure centrale de la peinture "Daniel dans la fosse aux Lions "  (Daniel in the lion 's den)  conservée actuellement à la National Gallery of Art, Washington (vignette ci-dessous).
Daniel dans la fosse aux lions fait référence à deux épisodes de la Bible relatés dans le Livre de Daniel. Selon le récit biblique, Daniel fut jeté aux lions par deux fois. La première fois par Darius II pour une journée et la deuxième fois, quelques années plus tard, par Cyrus le Jeune, pendant une semaine. Dans les deux cas,  ayant prié le "vrai Dieu " il sortit de l'épreuve indemne.
« Daniel aux lions » constitua un stéréotype majeur de l'imagerie chrétienne à partir de l'an mil jusqu'au XIVe siècle, se déclinant à l'envie des manuscrits aux mosaïques pour les églises orientales et aux sculptures pour les églises romanes en Occident.


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Peter Paul Rubens (1577-1640) - Daniel in the Lions' Den
oil on canvas ( 224, 2 x 330, 5 cm),
 National Gallery of Art, Washington  DC

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vendredi 8 juin 2018

Giuseppe Castiglione (1688–1766) - Portrait équestre de l'Empereur de Chine, Qianlong


 Giuseppe Castiglione (1688–1766)
 Portrait équestre de l'Empereur de Chine,  Qianlong ( Dynastie Qing)  en armure d'apparat, 1758
 The Palace Museum, Beijing

Giuseppe Castiglione, fut  un frère jésuite italien, missionnaire en Chine et peintre à la cour impériale. Il fut l'un des artistes préférés des empereurs de la dynastie Qing. En 1716, il prit le nom chinois de Lang Shining (郎世宁 / 郎世寧) qui signigfe Homme du monde tranquille.
En Italie, Castiglione a probablement été l’élève, à Gênes, de Jan Roos (1591-1638), un artiste flamand, lui-même élève de Pierre-Paul Rubens, de Frans Snyders et de Jan de Wael, qui y avait fondé son atelier en 1616.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permit de faire partie de la cohorte des peintres accrédités à la Cour impériale de Chine. Il forma d’autres artistes jésuites à adopter la meme démarche que lui : on peut citer  Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth. Il eut également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Cette faculté de compromis artistique entre le réalisme occidental et le spiritualisme de l’art chinois (éviter les ombres, adopter des motifs secondaires chinois) sont à la source de cette synthèse artistique qui le fit reconnaître par trois empereurs successifs comme le meilleur artiste de leur cour.

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vendredi 23 février 2018

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Four Studies of a Male Head



Peter Paul Rubens (1577-1640)
Four Studies of a Male Head c 1617-19
Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles


Il existe une autre version sur ce même thème conservée au Getty Museum à Los Angeles, c'est une copie de l'orignal de Bruxelles attribuée à l'Atelier de Rubens. Les personnages sont exactement les mêmes, mais ils sont repartis différemment dans le cadre.
Voici le lien sur lequel on peut aller voir cette copie réalisée aussi entre 1617 et 1620 :



dimanche 17 décembre 2017

Nicolas de Largilliere (1656-1746) - Jeune homme inconnu

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Nicolas de Largilliere (1656-1746) 
 Jeune homme inconnu, c. 1695

Nicolas de Largilliere (qui s'écrit aussi Largillierre) est  sans doute l’artiste le plus complet de sa génération. Ce peintre aux talents multiples était à l’aise aussi bien avec les natures mortes, qu’avec les tableaux historiques, les paysages ou les portraits, sa maîtrise technique lui permettant de jouer avec les matières, les couleurs et les lumières sans jamais  en faire un exercice froid. S’il s’était signalé par quelques tableaux historiques, il s’adonna plus particulièrement, sans renoncer à la grande peinture, au genre du portrait, dans lequel il excellait, surtout ceux des femmes où il savait démêler, dans leur physionomie, les traits constituant à la fois la beauté et le caractère. Il pouvait, sans s’écarter du modèle, y découvrir des grâces inaperçues et faire valoir les beautés apparentes, de façon que les femmes étaient d’autant plus sensibles aux flatteries de son pinceau, qu’il semblait n’avoir exprimé que la vérité, et qu’ainsi en regardant leur portrait, en les trouvait ressemblantes avant de les trouver belles. La ville de Paris ayant donné un repas à Louis XIV à l’occasion de sa convalescence, en 1687, voulut consacrer le souvenir de ce repas mémorable. Largillierre fut choisi pour le peindre, et, comme s’il eut compris ce que désiraient, au fond, les officiers du corps de ville, il fit leur portrait de grandeur naturelle au premier plan, leur prêta quelques gestes insignifiants, pour avoir l’occasion de peindre de belles mains à la Van Dyck, et rejeta Louis XIV et sa cour dans le vaporeux de la perspective. Cette représentation des échevins parisiens en costume et perruque s’appelle néanmoins la Convalescence de Louis XIV
Ses portraits, dans la tradition flamande de Rubens et van Dyck, gardent toujours une vie et une sensibilité qui font de lui l’un des plus grands peintres du règne de Louis XIV et de la Régence. 
Il laissa, à sa mort, 4 500 portraits.

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mardi 31 octobre 2017

Anthony van Dyck (1599-1641) - Head of a young man


Anthony van Dyck (1599-1641)
Head of a young man (ca-1617-1618)
Oil on paper on panel (51.3 × 41.4 cm)
National Gallery of Arts, Washington 

Museum' s Notice : 

This boldly brushed head is typical of the dynamic figure studies Anthony van Dyck made in the late 1610s while he was active in Peter Paul Rubens’s workshop. As in his other works from that time, Van Dyck used the play of light across the young man’s form to enhance his physical and psychological character. Van Dyck applied paint thinly in the shadows, but accented the face with bold impastos, particularly on the forehead, and merely indicated the man’s wavy, reddish brown hair with rapid brushstrokes. Head studies such as this often served as models for figures in larger compositions, and, indeed, Van Dyck used this study as the model for an apostle in a painting of Christ Healing the Paralytic (Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Munich), and Rubens used him as a soldier in his The Interpretation of the Victim (Sammlungen des Fürsten von und zu Liechtenstein, Vaduz), a scene from his tapestry series about the Roman consul Decius Mus.
Van Dyck painted this head study on paper, but it was later mounted to a wood panel after his death. At this time, the head was also worked up to a greater point of finish and the panel was expanded, presumably so that the painting could be sold as a bust-length portrait. The painting is now framed to reveal only the original paper support as Van Dyck intended.

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jeudi 27 juillet 2017

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Portrait of a Man


Peter Paul Rubens (1577-1640)
Portrait of a Man, 1597 
(possibly an architect or geographer) 
oil on copper.

jeudi 20 juillet 2017

Nicolas de Largilliere (1656-1746) - Portrait de Marc-Conrad Buisson

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Nicolas de Largilliere (1656-1746) 
 Portrait de Marc-Conrad Buisson, c 1710.
Collection privée

Largillierr est l’artiste le plus complet de sa génération. Ce peintre aux talents multiples était à l’aise aussi bien avec les natures mortes, qu’avec les tableaux historiques, les paysages ou les portraits, sa maîtrise technique lui permettant de jouer avec les matières, les couleurs et les lumières sans en faire un exercice froid. S’il s’était signalé par quelques tableaux historiques, il s’adonna plus particulièrement, sans renoncer à la grande peinture, au genre du portrait, dans lequel il excellait, surtout ceux des femmes où il savait démêler, dans leur physionomie, les traits constituant à la fois la beauté et le caractère. Il pouvait, sans s’écarter du modèle, y découvrir des grâces inaperçues et faire valoir les beautés apparentes, de façon que les femmes étaient d’autant plus sensibles aux flatteries de son pinceau, qu’il semblait n’avoir exprimé que la vérité, et qu’ainsi en regardant leur portrait, en les trouvait ressemblantes avant de les trouver belles. La ville de Paris ayant donné un repas à Louis XIV à l’occasion de sa convalescence, en 1687, voulut consacrer le souvenir de ce repas mémorable. Largilliere fut choisi pour le peindre, et, comme s’il eut compris ce que désiraient, au fond, les officiers du corps de ville, il fit leur portrait de grandeur naturelle au premier plan, leur prêta quelques gestes insignifiants, pour avoir l’occasion de peindre de belles mains à la Van Dyck, et rejeta Louis XIV et sa cour dans le vaporeux de la perspective. Cette représentation des échevins parisiens en costume et perruque s’appelle néanmoins la Convalescence de Louis XIV. Ses portraits, dans la tradition flamande de Rubens et van Dyck, gardent toujours une vie et une sensibilité qui font de lui l’un des plus grands peintres du règne de Louis XIV et de la Régence. Il laisserait, à sa mort, 4 500 portraits.

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dimanche 13 novembre 2016

lundi 7 novembre 2016

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Etude de nu



Peter Paul Rubens (1577-1640),
Etude de nu

Peter Paul Rubens fut un peintre baroque flamand. Aidé par un atelier important, Rubens produit un œuvre considérable dans des genres divers. Il accepte de peindre un grand nombre de portraits mais, « d'instinct plus porté aux grand travaux qu'aux petites curiosités » comme il l'écrivait lui-même, il prête peu d'attention aux détails, qu'il ne peint pas en profondeur et dessine de quelques traits. En effet, il va travailler à un rythme extrêmement productif, réalisant 1403 peintures selon le catalogue de Michel Jaffé. Il réalise surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques. Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps. 

vendredi 8 juillet 2016

Nicolas de Largilliere (1656-1746) - Portrait d' Anne-Louis Goislard de Montsabert

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Nicolas de Largilliere (1656-1746)
Portrait d' Anne-Louis Goislard de Montsabert, 1734.


Largilliere est l’artiste le plus complet de sa génération. Ce peintre aux talents multiples était à l’aise aussi bien avec les natures mortes, qu’avec les tableaux historiques, les paysages ou les portraits, sa maîtrise technique lui permettant de jouer avec les matières, les couleurs et les lumières sans en faire un exercice froid. S’il s’était signalé par quelques tableaux historiques, il s’adonna plus particulièrement, sans renoncer à la grande peinture, au genre du portrait, dans lequel il excellait, surtout ceux des femmes où il savait démêler, dans leur physionomie, les traits constituant à la fois la beauté et le caractère. Il pouvait, sans s’écarter du modèle, y découvrir des grâces inaperçues et faire valoir les beautés apparentes, de façon que les femmes étaient d’autant plus sensibles aux flatteries de son pinceau, qu’il semblait n’avoir exprimé que la vérité, et qu’ainsi en regardant leur portrait, en les trouvait ressemblantes avant de les trouver belles. La ville de Paris ayant donné un repas à Louis XIV à l’occasion de sa convalescence, en 1687, voulut consacrer le souvenir de ce repas mémorable. Largilliere fut choisi pour le peindre, et, comme s’il eut compris ce que désiraient, au fond, les officiers du corps de ville, il fit leur portrait de grandeur naturelle au premier plan, leur prêta quelques gestes insignifiants, pour avoir l’occasion de peindre de belles mains à la Van Dyck, et rejeta Louis XIV et sa cour dans le vaporeux de la perspective. Cette représentation des échevins parisiens en costume et perruque s’appelle néanmoins la Convalescence de Louis XIV. Ses portraits, dans la tradition flamande de Rubens et van Dyck, gardent toujours une vie et une sensibilité qui font de lui l’un des plus grands peintres du règne de Louis XIV et de la Régence. Il laisserait, à sa mort, 4 500 portraits.

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samedi 2 avril 2016

Giuseppe Castiglione (1688–1766) - L'empereur Qianlong en habit de cour


Giuseppe Castiglione (1688–1766)
L'empereur Qianlong (1711-1799) en habit de cour  (1738)
Palace Museum Beijing

Giuseppe Castiglione, fut  un frère jésuite italien, missionnaire en Chine et peintre à la cour impériale. Il fut l'un des artistes préférés des empereurs de la dynastie Qing. En 1716, il prit le nom chinois de Lang Shining (郎世宁 / 郎世寧) qui signifie Homme du monde tranquille.
En Italie, Castiglione a probablement été l’élève, à Gênes, de Jan Roos (1591-1638), un artiste flamand, lui-même élève de Pierre-Paul Rubens, de Frans Snyders et de Jan de Wael, qui y avait fondé son atelier en 1616.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permit de faire partie de la cohorte des peintres accrédités à la Cour impériale de Chine. Il forma d’autres artistes jésuites à adopter la meme démarche que lui : on peut citer  Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth. Il eut également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Cette faculté de compromis artistique entre le réalisme occidental et le spiritualisme de l’art chinois (éviter les ombres, adopter des motifs secondaires chinois) sont à la source de cette synthèse artistique qui le fit reconnaître par trois empereurs successifs comme le meilleur artiste de leur cour.

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mercredi 9 mars 2016