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jeudi 2 décembre 2021

Anne-Louis Girodet de Roussy Trioson dit Girodet (1767-1824) - Etude de profil


Anne-Louis Girodet de Roussy Trioson dit Girodet (1767-1824) Etude de profil Huile sur toile, Collection privée

Anne-Louis Girodet de Roussy Trioson dit Girodet (1767-1824)
Etude de profil
Huile sur toile,
Collection privée 
 
 
Bien qu'ayant commencé comme un fidèle disciple de son maître Jacques-Louis David, Girodet s'efforce ensuite de développer un style personnel, jouant avec les effets de lumière. À la peinture d'Histoire, il préfère une sorte de symbolisme éthéré. Dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et le travail de la lumière. Il bouscule les codes de la sensibilité en les transposant dans les scènes religieuses. Lors de son séjour de cinq ans en Italie, Girodet se démarque de la gravité et de la retenue de David et envoie au Salon en guise d'académie imposée, Le Sommeil d'Endymion (Musée du Louvre) dont le caractère onirique et étrange est considéré comme une des premières manifestations du romantisme. Ses tableaux plurent aux romantiques par les sentiments exaltés qu'il y représentait. Honoré de Balzac en fait l'éloge dans Sarrasine (1831) qui était par ailleurs un grand admirateur de Girodet, le cite encore dans La Bourse et La Maison du chat qui pelote. Il excelle dans la vérité des portraits, parfois allégoriques (Jean-Baptiste Belley, Mademoiselle Lange en Danaé), souvent intimes — le fils de son père adoptif a été peint à trois époques : jeune enfant, préadolescent et adolescent —, il sait révéler l'âme de ses personnages comme dans son célèbre Portrait de Chateaubriand (Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin). Un de ses portraits, Mademoiselle Lange en Danaé (1799), fait scandale à cause de ses allusions sexuelles satiriques. Cette anecdote, où Girodet se venge de la célèbre Merveilleuse Mademoiselle Lange de n'avoir pas apprécié un premier portrait d'elle, illustre bien le caractère irascible et incontrôlable de ce peintre. Il réalisa des décors peints pour les demeures de Napoléon, premier consul puis empereur, et participa à la représentation de l'épopée napoléonienne. Sa peinture d'histoire s'arrange souvent avec les faits pour leur donner une dimension métaphysique ou esthétique : dans sa Révolte du Caire, il peint plusieurs belligérants n'ayant jamais participé à l'événement. Dans la Légende napoléonienne, l’Apothéose des Héros français morts pour la patrie pendant la guerre de la Liberté (1802) représente le barde Ossian accueillant au paradis les généraux Desaix, Kléber, Marceau, Hoche et Championnet. Cette toile ne cesse d’étonner par son côté novateur annonçant le premier romantisme. Girodet a aussi illustré des livres, notamment des éditions de Jean Racine et de Virgile. Le graveur Barthélemy Joseph Fulcran Roger réalisa plusieurs gravures en taille-douce des illustrations de Girodet, notamment d'un portrait de Constance de Salm.

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samedi 23 janvier 2021

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824) - Profil d'homme

 

https://menportraits.blogspot.com/2021/01/anne-louis-girodet-de-roussy-trioson.html

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)
Profil d'homme
Crayon noir, estompe
Annoté Girodet en bas à droite
Collection privée  (via Artcurial)
 
 
 Bien qu'ayant commencé comme un fidèle disciple de son maître Jacques-Louis David, Girodet s'efforce ensuite de développer un style personnel, jouant avec les effets de lumière. À la peinture d'Histoire, il préfère une sorte de symbolisme éthéré. Dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et le travail de la lumière. Il bouscule les codes de la sensibilité en les transposant dans les scènes religieuses.  Lors de son séjour de cinq ans en Italie, Girodet se démarque de la gravité et de la retenue de David et envoie au Salon en guise d'académie imposée, Le Sommeil d'Endymion (Musée du Louvre) dont le caractère onirique et étrange est considéré comme une des premières manifestations du romantisme. Ses tableaux plurent aux romantiques par les sentiments exaltés qu'il y représentait. Honoré de Balzac en fait l'éloge dans Sarrasine (1831)  qui était par ailleurs un grand admirateur de Girodet, le cite encore dans La Bourse et La Maison du chat qui pelote.  Il excelle dans la vérité des portraits, parfois allégoriques (Jean-Baptiste Belley, Mademoiselle Lange en Danaé), souvent intimes — le fils de son père adoptif a été peint à trois époques : jeune enfant, préadolescent et adolescent —, il sait révéler l'âme de ses personnages comme dans son célèbre Portrait de Chateaubriand (Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin). Un de ses portraits, Mademoiselle Lange en Danaé (1799), fait scandale à cause de ses allusions sexuelles satiriques. Cette anecdote, où Girodet se venge de la célèbre Merveilleuse Mademoiselle Lange de n'avoir pas apprécié un premier portrait d'elle, illustre bien le caractère irascible et incontrôlable de ce peintre. Il réalisa des décors peints pour les demeures de Napoléon, premier consul puis empereur, et participa à la représentation de l'épopée napoléonienne. Sa peinture d'histoire s'arrange souvent avec les faits pour leur donner une dimension métaphysique ou esthétique : dans sa Révolte du Caire, il peint plusieurs belligérants n'ayant jamais participé à l'événement. Dans la Légende napoléonienne, l’Apothéose des Héros français morts pour la patrie pendant la guerre de la Liberté (1802) représente le barde Ossian accueillant au paradis les généraux Desaix, Kléber, Marceau, Hoche et Championnet. Cette toile ne cesse d’étonner par son côté novateur annonçant le premier romantisme. Girodet a aussi illustré des livres, notamment des éditions de Jean Racine et de Virgile. Le graveur Barthélemy Joseph Fulcran Roger réalisa plusieurs gravures en taille-douce des illustrations de Girodet, notamment d'un portrait de Constance de Salm. 

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jeudi 11 mars 2021

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824) - Portrait du violoniste Alexandre Boucher

 

 


Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)
Portrait du violoniste Alexandre Boucher, 1819
Musée du Louvre.


Bien qu'ayant commencé comme un fidèle disciple de son maître Jacques-Louis David, Girodet s'efforce ensuite de développer un style personnel, jouant avec les effets de lumière. À la peinture d'Histoire, il préfère une sorte de symbolisme éthéré. Dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et le travail de la lumière. Il bouscule les codes de la sensibilité en les transposant dans les scènes religieuses. Lors de son séjour de cinq ans en Italie, Girodet se démarque de la gravité et de la retenue de David et envoie au Salon en guise d'académie imposée, Le Sommeil d'Endymion (Musée du Louvre) dont le caractère onirique et étrange est considéré comme une des premières manifestations du romantisme. Ses tableaux plurent aux romantiques par les sentiments exaltés qu'il y représentait. Honoré de Balzac en fait l'éloge dans Sarrasine (1831) qui était par ailleurs un grand admirateur de Girodet, le cite encore dans La Bourse et La Maison du chat qui pelote. Il excelle dans la vérité des portraits, parfois allégoriques (Jean-Baptiste Belley, Mademoiselle Lange en Danaé), souvent intimes — le fils de son père adoptif a été peint à trois époques : jeune enfant, préadolescent et adolescent —, il sait révéler l'âme de ses personnages comme dans son célèbre Portrait de Chateaubriand (Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin). Un de ses portraits, Mademoiselle Lange en Danaé (1799), fait scandale à cause de ses allusions sexuelles satiriques. Cette anecdote, où Girodet se venge de la célèbre Merveilleuse Mademoiselle Lange de n'avoir pas apprécié un premier portrait d'elle, illustre bien le caractère irascible et incontrôlable de ce peintre. Il réalisa des décors peints pour les demeures de Napoléon, premier consul puis empereur, et participa à la représentation de l'épopée napoléonienne. Sa peinture d'histoire s'arrange souvent avec les faits pour leur donner une dimension métaphysique ou esthétique : dans sa Révolte du Caire, il peint plusieurs belligérants n'ayant jamais participé à l'événement. Dans la Légende napoléonienne, l’Apothéose des Héros français morts pour la patrie pendant la guerre de la Liberté (1802) représente le barde Ossian accueillant au paradis les généraux Desaix, Kléber, Marceau, Hoche et Championnet. Cette toile ne cesse d’étonner par son côté novateur annonçant le premier romantisme. Girodet a aussi illustré des livres, notamment des éditions de Jean Racine et de Virgile. Le graveur Barthélemy Joseph Fulcran Roger réalisa plusieurs gravures en taille-douce des illustrations de Girodet, notamment d'un portrait de Constance de Salm.

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samedi 6 février 2021

Anne-Louis Girodet de Roussy -Trioson dit Girodet (1767-1824) - Etude de tête pour un oriental


https://menportraits.blogspot.com/2021/02/anne-louis-girodet-de-roussy-trioson.html

 
Anne-Louis Girodet de Roussy -Trioson dit Girodet (1767-1824)
Etude de tête pour un oriental
Collection privée (via Leclere)

De grandeur nature, cette tête est  vue de profil et tournée vers le ciel ; elle est coiffée d'un turban rouge et d'un  burnous appelé à l'époque de Girodet un barnouffe. Elle n'est pas terminée. Les portraits d'orientaux peints et esquissés par Girodet constituent un ensemble majeur dans son œuvre. Tout au long de sa carrière, Girodet  a peint plusieurs têtes d'orientaux. Un certain nombre d'entres elles se ressemblent par leur sujet, leur format quasi identique et leur cadrage au tiers du torse, montrant une tête enturbannée; elles forment ainsi une série de portraits: Tête d'Oriental au turban bleu (Doullens, Musée Lombard); Tête de Mameluck à la fleur d'hibiscus (Toile, 78 x 63 cm; Île d'Aix, Musée Napoléon); Portrait dit de Notis Botzaris ; Portrait de Mustapha (Musée Girodet); Tête d'Oriental au burnous esquissé (différent de celui ci dessus . Notre tableau vient s'ajouter à ce groupe. La moustache de notre homme, sa barbe et ses sourcils rappellent les traits de Mustapha, peint en 1819. La touche libre des étoffes confrontée au fini parfait de son visage le rapprochent du Portrait dit de Notis Botzaris et permettent de situer notre œuvre des années 1815-1820. L'inachèvement qui révèle la virtuosité et la technique du pinceau et l'usage de la toile laissée en réserve rapprochent notre portrait de l'Odalisque conservée au musée de Montargis et montre que la représentation de la figure humaine est première. Cette suite de têtes flamboyantes et exotiques, au regard lourd et impénétrable illustrent une peinture solaire, en pendant aux peintures lunaires du thème d'Ossian ou de Sapho. 

Acquis à la vente Girodet par Jacob, le tableau entre directement dans la collection de l'homme de lettre et ancien receveur général des finances, Basile-Joseph Ducos (Bordeaux 1767 - Paris 1836). Il lui achète aussi l'esquisse de La Révolte du Caire conservée aujourd'hui à l'Art Institute de Chicago. De 1811 à 1836, Basile-Joseph Ducos est Régent de la Banque de France. Collectionneur et mécène, il possède l'esquisse de Régulus de David, le Portrait de Madame Pasta du Baron Gérard, l'esquisse de Trois chevaux lancés au galop de Géricault actuellement au musée des Beaux-Arts de Caen, un tableau d'Isabey et un tableau de Constable. Ducos cède notre tableau à son ami, le Comte Pierre David. Secrétaire d'Etat chargé de la légation de Malte. En résidant entre 1803 et 1806 à Malte, Naples et Rome, auprès du Grand-Maître de l'ordre de Malte, il côtoie Pierre-Narcisse Guérin qui peint Madame David en Didon dans son tableau conservé au Louvre. Nous remercions Madame Lemeux-Fraitot dd'avoir participé à la rédaction de cette notice. 

 Note de la Maison de Ventes Leclere



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samedi 21 août 2021

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824) - L'hiver


Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824), L'hiver, 1814, Huile sur toile, Cabinet de toilette de l'impératrice, Château de Compiègne

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)
L'hiver, 1814, Huile sur toile,
Appartement de l'impératrice
Château de Compiègne, France


La chambre de l'Impératrice au château de Compiègne, a été  utilisée pour la première fois par Marie-Louise, le 27 mars 1810. L'achèvement de la décoration avait été repoussé de plusieurs années, en raison des événements liés aux campagnes de Russie et de Saxe. En mars-avril 1814, les attaques prussiennes causent d'importants dégâts aux appartements impériaux. Louis-Martin Berthault confie alors à Girodet la réalisation des peintures historiques de ces appartements. Girodet exécuta - entre autres - quatre panneaux représentant les Saisons, placés sur les côtés des miroirs. En 1870, Le Printemps fut endommagé lors de l'attaque prussienne. De nos jours, les trois saisons restantes sont encore disposées de part et d'autre des miroirs, avec un tableau d'Apollon - également de Girodet - remplaçant Le Printemps.

 
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samedi 12 novembre 2016

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)- Autoportrait

http://menportraits.blogspot.com

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824) 
Autoportrait en buste, 1795
Musées du Chateau de Versailles et de Trianon


Fidèle disciple de son maître Jacques-Louis David, Girodet développe cependant très rapidement un style personnel qui  joue beaucoup avec les effets de lumière. Dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et  dans la vérité des portraits ;  parfois allégoriques  souvent intimes, il sait y  révéler l'âme de ses personnages comme dans son célèbre Portrait de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome.
Peignant toujours dans le style néoclassique, ses tableaux plurent cependant aux Romantiques grâce aux sentiments exaltés qu'il y représentait. Sa peinture n'est pas dénuée de sensualité ; l'un des tableaux les plus représentatifs étant son Endymion dont la représentation en éphèbe alangui, sans aucun relief de musculature, va à l'encontre des canons classiques. Honoré de Balzac qui était un fervent  admirateur de Girodet en fit l'éloge dans Sarrasine et  dans La Bourse. 
Mais le tableau san doute le plus  représentatif de Girodet et du romantisme est bien Les Funérailles d'Atala que tous les écoliers français d'une certaine époque en ont mémoire comme incarnation de la littérature romantique ! 

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samedi 4 novembre 2017

mardi 5 juin 2018

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)


Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)
 Portrait de Prosper de Barante (1814)
Musée des Beaux-arts de Clermond-Ferrand

jeudi 25 août 2016

ANNE LOUIS GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON dit GIRODET (1767-1824)


ANNE LOUIS GIRODET DE ROUSSY-TRIOSON dit GIRODET (1767-1824) 
Portrait de Jacques Cathelineau
Musée d'Histoire et des Guerres de Vendée. Cholet

jeudi 12 août 2021

Jean-Germain Drouais (1763-1788) - Gladiateur assis


Jean-Germain Drouais (1763-1788), Gladiateur assis Huile sur toile, 1785, Musée des Beaux-Arts de Rouen

Jean-Germain Drouais (1763-1788)
Gladiateur assis
Huile sur toile, 1785
Musée des Beaux-Arts de Rouen


Fils du célèbre portraitiste de la reine Marie-Antoinette et de la famile royale, François-Hubert Drouais, Jean Germain Drouais reçut le Prix de Rome en 1784. Le décès prématuré de son père François-Hubert Drouais, survint en 1775 alors que qu'il n’avait que douze ans, ce qui fit qu'il obtint très précocement son indépendance d’artiste. Bien qu’ayant hérité d’une fortune suffisante pour mener la belle vie, il préféra s’imposer toutes les rigueurs de la condition d’apprenti peintre d’histoire. À l’âge de quinze ans, il posa pour un portrait à l’huile exécuté par Catherine Lusurier, où il apparaît en plein travail, un morceau de craie pointu à la main, le regard levé au-dessus du carton à dessin. Cette même année, il s’inscrivit à l’Académie, après avoir déjà passé trois ans à l’atelier de Nicolas-Guy Brenet. Quatre ans plus tard, il fut l’un des premiers jeunes artistes avec Girodet, Antoine-Jean Gros, Gérard à rejoindre l’atelier de David son futur maître. Une fois qu’il y fut installé, les choix de Jean-Germain Drouais reproduisirent bientôt le parcours de son maître dans ses jeunes années de formation. Lors du premier concours du grand prix de Rome auquel il participa officiellement en 1783, Drouais fit preuve par son comportement d’une anxiété et de doutes aussi prononcés que David au début des années 1790. Déçu de sa composition sur le sujet "De la résurrection du fils de la veuve Naim", il fut incapable d’attendre les résultats et malgré les règles qui interdisaient une aide extérieure, il coupa son tableau en deux pour apporter l’un des morceaux à David afin d'avoir son avis. Le lien qui unissait David et Jean-Germain Drouais était très fort. En 1784 à l’âge de 20 ans, il est lauréat du grand prix de Rome avec son tableau « Le Christ et la Cananéenne ». Ce tableau fut acclamé. David l'accompagna à Rome et Jean-Germain Drouais aidera même David à réaliser son célèbre Serment des Horaces. Interrogé sur ce voyage, David dira «Je pris le parti de l'accompagner, autant par attachement pour mon art que pour sa personne. Je ne pouvais plus me passer de lui, je profitais moi-même à lui donner des leçons, et les questions qu'il me faisait seront des leçons pour ma vie."

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mercredi 3 octobre 2018

Antoine-Jean Gros (1771-1835) - Autoportrait

http://menportraits.blogspot.com

Antoine-Jean Gros (1771-1835)
Autoportrait à l 'âge de 24 ans, 1795 
Musées du Château de Versailles 

 Chantre de l'épopée napoléonnienne, le changement de régime en 1815 et l'avènement de la peinture romantique, vont avoir raison du succès de Antoine-Jean Gros devenu le Baron Gros. Partagé entre ses aspirations picturales annonçant le romantisme et l'enseignement classique de son maître David, le baron Gros connut une seconde partie de carrière empreinte de doutes. 
Alors que David lui reproche de ne pas avoir encore exécuté de chef-d'oeuvre mythologique, à l'instar de  Girodet et Gérard, Gros lui obéit et expose à partir de 1825 diverses œuvres mythologiques. Leur accueil par la critique est glacial, le genre étant peu à peu tombé en désuétude. La jeunesse romantique, fascinée par ses peintures napoléoniennes, s'indigne de ce revirement chez un maître qu'elle affectionne particulièrement. En 1835, Gros envoie au Salon son Hercule écrasant Diomède, mis а mal par la critique. Ce sera son dernier envoi au Salon, mais aussi son dernier tableau.
Se sentant délaissé par ses élèves et en proie à des difficultés personnelles, Gros se suicide. 
Le 25 juin 1835, il est retrouvé noyé sur les rives de la Seine près de Meudon. Dans un dernier message qu’il laisse dans son chapeau, il écrit que « las de la vie, et trahi par les dernières facultés qui [la lui rendaient] supportable, [il avait] résolu de [s’]en défaire. »

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samedi 31 juillet 2021

Jean-Germain Drouais (1763-1788) (attribué à...) - Torse d’homme renversé


Jean-Germain Drouais (1763-1788) (attribué à...) Torse d’homme renversé Huile sur toile, Musée des beaux arts de Narbonne



Jean-Germain Drouais (1763-1788) (attribué à...)
Torse d’homme renversé
Huile sur toile,
Musée des beaux arts de Narbonne 


Fils du célèbre portraitiste de la reine Marie-Antoinette  et de la famile royale,  François-Hubert Drouais, Jean Germain Drouais reçut le Prix de Rome en 1784.  Le décès prématuré de son père François-Hubert Drouais, survint en 1775 alors que qu'il n’avait que douze ans, ce qui fit qu'il obtint très précocement son indépendance d’artiste. Bien qu’ayant hérité d’une fortune suffisante pour mener la belle vie, il préféra s’imposer toutes les rigueurs de la condition d’apprenti peintre d’histoire. À l’âge de quinze ans, il posa pour un portrait à l’huile exécuté par Catherine Lusurier, où il apparaît en plein travail, un morceau de craie pointu à la main, le regard levé au-dessus du carton à dessin. Cette même année, il s’inscrivit à l’Académie, après avoir déjà passé trois ans à l’atelier de Nicolas-Guy Brenet. Quatre ans plus tard, il fut l’un des premiers jeunes artistes avec Girodet, Antoine-Jean Gros, Gérard à rejoindre l’atelier de David son futur maître. Une fois qu’il y fut installé, les choix de Jean-Germain Drouais reproduisirent bientôt le parcours de son maître dans ses jeunes années de formation. Lors du premier concours du grand prix de Rome auquel il participa officiellement en 1783, Drouais fit preuve par son comportement d’une anxiété et de doutes aussi prononcés que David au début des années 1790. Déçu de sa composition sur le sujet "De la résurrection du fils de la veuve Naim", il fut incapable d’attendre les résultats et malgré les règles qui interdisaient une aide extérieure, il coupa son tableau en deux pour apporter l’un des morceaux à David afin d'avoir son avis. Le lien qui unissait David et Jean-Germain Drouais était très fort. En 1784 à l’âge de 20 ans, il est lauréat du grand prix de Rome avec son tableau « Le Christ et la Cananéenne ». Ce tableau fut acclamé. David l'accompagna à Rome et Jean-Germain Drouais aidera même David à réaliser son célèbre Serment des Horaces. Interrogé sur ce voyage, David dira «Je pris le parti de l'accompagner, autant par attachement pour mon art que pour sa personne. Je ne pouvais plus me passer de lui, je profitais moi-même à lui donner des leçons, et les questions qu'il me faisait seront des leçons pour ma vie."

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