Collection virtuelle sur le thème du portrait masculin en peinture, dessin, sculpture et photographie. Chaque portrait est analysé et commenté en français et, quelquefois, détaillé dans un podcast. Biographie de peintres, sculpteurs, photographes et artistes. Portraits historiques, autoportraits, Nus académiques, portraits officiels, Histoire de la mode, Histoire du costume, Histoire de l'art.
mercredi 3 octobre 2018
Antoine-Jean Gros (1771-1835) - Autoportrait
lundi 28 août 2017
dimanche 3 septembre 2017
dimanche 16 juillet 2017
Antoine-Jean Gros (1771-1835) - Portrait de Jerôme Bonaparte, roi de Westphalie
En août 1807, son frère lui fait épouser, en seconde noces, la princesse Catherine de Wurtemberg, fille de Frédéric Ier de Wurtemberg, et six jours après, il est créé roi de Westphalie. Les diverses puissances reconnaissent ce nouveau monarque, qui reçoit du tsar Alexandre Ier de Russie la décoration de l’Ordre de Saint-André de Russie.
jeudi 12 août 2021
Jean-Germain Drouais (1763-1788) - Gladiateur assis
Jean-Germain Drouais (1763-1788)
Gladiateur assis
Huile sur toile, 1785
Musée des Beaux-Arts de Rouen
Fils du célèbre portraitiste de la reine Marie-Antoinette et de la famile royale, François-Hubert Drouais, Jean Germain Drouais reçut le Prix de Rome en 1784. Le décès prématuré de son père François-Hubert Drouais, survint en 1775 alors que qu'il n’avait que douze ans, ce qui fit qu'il obtint très précocement son indépendance d’artiste. Bien qu’ayant hérité d’une fortune suffisante pour mener la belle vie, il préféra s’imposer toutes les rigueurs de la condition d’apprenti peintre d’histoire. À l’âge de quinze ans, il posa pour un portrait à l’huile exécuté par Catherine Lusurier, où il apparaît en plein travail, un morceau de craie pointu à la main, le regard levé au-dessus du carton à dessin. Cette même année, il s’inscrivit à l’Académie, après avoir déjà passé trois ans à l’atelier de Nicolas-Guy Brenet. Quatre ans plus tard, il fut l’un des premiers jeunes artistes avec Girodet, Antoine-Jean Gros, Gérard à rejoindre l’atelier de David son futur maître. Une fois qu’il y fut installé, les choix de Jean-Germain Drouais reproduisirent bientôt le parcours de son maître dans ses jeunes années de formation. Lors du premier concours du grand prix de Rome auquel il participa officiellement en 1783, Drouais fit preuve par son comportement d’une anxiété et de doutes aussi prononcés que David au début des années 1790. Déçu de sa composition sur le sujet "De la résurrection du fils de la veuve Naim", il fut incapable d’attendre les résultats et malgré les règles qui interdisaient une aide extérieure, il coupa son tableau en deux pour apporter l’un des morceaux à David afin d'avoir son avis. Le lien qui unissait David et Jean-Germain Drouais était très fort. En 1784 à l’âge de 20 ans, il est lauréat du grand prix de Rome avec son tableau « Le Christ et la Cananéenne ». Ce tableau fut acclamé. David l'accompagna à Rome et Jean-Germain Drouais aidera même David à réaliser son célèbre Serment des Horaces. Interrogé sur ce voyage, David dira «Je pris le parti de l'accompagner, autant par attachement pour mon art que pour sa personne. Je ne pouvais plus me passer de lui, je profitais moi-même à lui donner des leçons, et les questions qu'il me faisait seront des leçons pour ma vie."
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samedi 31 juillet 2021
Jean-Germain Drouais (1763-1788) (attribué à...) - Torse d’homme renversé
Jean-Germain Drouais (1763-1788) (attribué à...)
Torse d’homme renversé
Huile sur toile,
Musée des beaux arts de Narbonne
Fils
du célèbre portraitiste de la reine Marie-Antoinette et de la famile
royale, François-Hubert Drouais, Jean Germain Drouais reçut le Prix de
Rome en 1784. Le décès prématuré de son père François-Hubert Drouais,
survint en 1775 alors que qu'il n’avait que douze ans, ce qui fit qu'il
obtint très précocement son indépendance d’artiste. Bien qu’ayant hérité
d’une fortune suffisante pour mener la belle vie, il préféra s’imposer
toutes les rigueurs de la condition d’apprenti peintre d’histoire. À
l’âge de quinze ans, il posa pour un portrait à l’huile exécuté par
Catherine Lusurier, où il apparaît en plein travail, un morceau de craie
pointu à la main, le regard levé au-dessus du carton à dessin. Cette
même année, il s’inscrivit à l’Académie, après avoir déjà passé trois
ans à l’atelier de Nicolas-Guy Brenet. Quatre ans plus tard, il fut l’un
des premiers jeunes artistes avec Girodet, Antoine-Jean Gros, Gérard à rejoindre l’atelier de David
son futur maître. Une fois qu’il y fut installé, les choix de
Jean-Germain Drouais reproduisirent bientôt le parcours de son maître
dans ses jeunes années de formation. Lors du premier concours du grand
prix de Rome auquel il participa officiellement en 1783, Drouais fit
preuve par son comportement d’une anxiété et de doutes aussi prononcés
que David au début des années 1790. Déçu de sa composition sur le sujet "De la résurrection du fils de la veuve Naim",
il fut incapable d’attendre les résultats et malgré les règles qui
interdisaient une aide extérieure, il coupa son tableau en deux pour
apporter l’un des morceaux à David afin d'avoir son avis. Le lien qui
unissait David et Jean-Germain Drouais était très fort. En 1784 à l’âge
de 20 ans, il est lauréat du grand prix de Rome avec son tableau « Le Christ et la Cananéenne ». Ce tableau fut acclamé. David l'accompagna à Rome et Jean-Germain Drouais aidera même David à réaliser son célèbre Serment des Horaces. Interrogé sur ce voyage, David dira «Je
pris le parti de l'accompagner, autant par attachement pour mon art que
pour sa personne. Je ne pouvais plus me passer de lui, je profitais
moi-même à lui donner des leçons, et les questions qu'il me faisait
seront des leçons pour ma vie."
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dimanche 17 novembre 2019
Jean-Léonard Lugardon (1801-1884) - Étude pour le tableau "Guillaume Tell sauve Baumgarten"
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vendredi 13 avril 2018
dimanche 24 juin 2018
Jean-Léonard Lugardon (1801-1884) - Portrait d'homme au crayon noir
Collection particulière
dimanche 24 mai 2020
Eugène Delacroix (1798-1863) - Le Polonais
Etude d’homme nu dit aussi Le Polonais
Musée national Eugène Delacroix, Paris
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mardi 20 décembre 2022
Francis-Antoine Conscience (1795-1840) (attribué à) - Portrait ou auto-portrait d'artiste dessinant
Portrait ou auto-portrait d'artiste dessinant, porte mine à la main, sur fond de paysage
Huile sur toile 108 x 88,5 cm.
Collection privée
Francis-Antoine Conscience, né a Besançon était un peintre et lithographe, exposant sous le nom de Francis de ? 1795 à 1840.
"Francis s'était pris au sérieux depuis qu'il m'avait pour élève et que, dans mon enthousiasme, j'avais entraîné avec moi mon camarade le baron Fraguier. Nous dessinions d'après un modèle vivant, et, pour ma part, j'y allais comme un enragé. Mais Francis ne savait pas enseigner ; il ne savait que nous dire qu'il faut dessiner par plans, c'est-à-dire par petits carrés.
Un beau matin, Francis me planta là et partit pour Paris. Mais, peu après, il m'écrivit, me disant de rester à Besançon, où je vivrais heureux à faire des portraits ; car, à Paris, les plus grands artistes végétaient et même mouraient de faim, tant le goût de la peinture était en décadence.
À plusieurs années de là, quand je fus moi-même à Paris, je retrouvai mon Francis. Il vint me surprendre un beau matin, portant sa pierre lithographique sous le bras. Je demeurais alors quai Malaquais. Il se mit à table pour déjeuner ; toujours gai et toujours prodiguant les calembours, comme c'était la mode alors. À la fin, il m'avoua qu'il n'avait plus de chez lui et qu'il ne savait où aller percher ! On lui fit un lit le soir sur le canapé de l'atelier, — en attendant !… Toutefois, trois mois après, sa situation n'avait nullement changé. Il se levait de bon matin et rentrait ponctuellement à huit heures, mais si gai, que je n'y comprenais rien.
J'ai su depuis que c'était grâce à un petit vin blanc du quartier auquel il allait dire deux mots. Il emportait, du reste, une feuille de papier et, avec la plume et l'encre du marchand de vin, il dessinait tout ce qui passait devant la fenêtre homme, femme, chien, cheval, etc...
Il les saisissait à la course, littéralement, avec une telle rapidité, mais une telle bonne foi, que souvent la queue ou même tout le train de derrière du cheval lui manquait si par hasard il avait passé au trot !…
J'ai fait relier en un gros volume in-folio toutes les premières impressions de ces matinées, pour les conserver. "
In Causeries sur les artistes de mon temps par Jean Gigoux
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