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mercredi 3 octobre 2018

Antoine-Jean Gros (1771-1835) - Autoportrait

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Antoine-Jean Gros (1771-1835)
Autoportrait à l 'âge de 24 ans, 1795 
Musées du Château de Versailles 

 Chantre de l'épopée napoléonnienne, le changement de régime en 1815 et l'avènement de la peinture romantique, vont avoir raison du succès de Antoine-Jean Gros devenu le Baron Gros. Partagé entre ses aspirations picturales annonçant le romantisme et l'enseignement classique de son maître David, le baron Gros connut une seconde partie de carrière empreinte de doutes. 
Alors que David lui reproche de ne pas avoir encore exécuté de chef-d'oeuvre mythologique, à l'instar de  Girodet et Gérard, Gros lui obéit et expose à partir de 1825 diverses œuvres mythologiques. Leur accueil par la critique est glacial, le genre étant peu à peu tombé en désuétude. La jeunesse romantique, fascinée par ses peintures napoléoniennes, s'indigne de ce revirement chez un maître qu'elle affectionne particulièrement. En 1835, Gros envoie au Salon son Hercule écrasant Diomède, mis а mal par la critique. Ce sera son dernier envoi au Salon, mais aussi son dernier tableau.
Se sentant délaissé par ses élèves et en proie à des difficultés personnelles, Gros se suicide. 
Le 25 juin 1835, il est retrouvé noyé sur les rives de la Seine près de Meudon. Dans un dernier message qu’il laisse dans son chapeau, il écrit que « las de la vie, et trahi par les dernières facultés qui [la lui rendaient] supportable, [il avait] résolu de [s’]en défaire. »

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lundi 28 août 2017

dimanche 3 septembre 2017

dimanche 16 juillet 2017

Antoine-Jean Gros (1771-1835) - Portrait de Jerôme Bonaparte, roi de Westphalie

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Antoine-Jean Gros (1771-1835)
Portrait de Jerôme Bonaparte, roi de Westphalie
 Ajaccio

Le plus jeune frère de Napoléon Bonaparte, Jerôme Bonaparte (1784-1860) porta le titre de prince français et altesse impériale en 1806 et 1852,  fut roi de Westphalie de 1807 à 1813 succédant  à Georges  III de Hanovre, puis Président du Sénat français pendant 10 mois en 1852. 

En août 1807, son frère lui fait épouser, en seconde noces, la princesse Catherine de Wurtemberg, fille de Frédéric Ier de Wurtemberg, et six jours après, il est créé roi de Westphalie. Les diverses puissances reconnaissent ce nouveau monarque, qui reçoit du tsar Alexandre Ier de Russie la décoration de l’Ordre de Saint-André de Russie.
Dépensier et frivole, il multiplia les maîtresses ; la reine, qu'on surnommait « la dinde de Westphalie », fermait les yeux car elle adorait son mari qu'elle surnommait « Fifi » ! Celui que l'on appelait aussi volontiers  « König Lustig » ayant  établi sa résidence à Cassel, introduisit dans son royaume les institutions françaises et abolit de nombreux abus.  Jérôme importa de Paris le style Empire au langage conforme aux nouvelles visées politiques et la ville de Cassel connut  dès lors un essor culturel sans pareil. Hélas, de l'aveu de son propre frère l'empereur Napoleon 1er,  le roi Jérôme était si dépensier qu'il trouva vite " son trésor épuisé, ses sujets accablés, ses ministres désolés, le crédit anéanti et  les ressources dévorées à l'avance "
Après la seconde abdication de son frère, pauvre et surendetté, l'ex roi Jérôme négocia de son futur gendre, le richissime Anatole Demidoff, qu'il épousât en 1840 son unique fille légitime, Mathilde,  afin d'apurer une situation financière devenue catastrophique ! 
En 1852, restauré dans ses titres et privilèges de prince impérial par son neveu Napoléon III dont il avait soutenu ardemment la candidature à la Présidence de la République française,  il est promu President du Sénat, Gouverneur des Invalides et Maréchal de France.  Fort de ses titres retrouvés, son neveu met à sa disposition rien de moins que le Palais-Royal à Paris où il résida jusqu'à sa mort ainsi que le domaine de Vilgénis à Massy où il fait creuser deux lacs, dont l'un présente la forme du célèbre bicorne de son auguste frère ! 

Le premier mariage qu'il contracta en 24 décembre 1803, à Baltimore (États-Unis) avec Elizabeth Patterson (1785-1879), sans l'aval de Napoléon et alors qu'il n'était pas majeur, fut déclaré nul (par décret impérial du 11 mars 1805). Le fils illégitime né de cette union s'appelait  Jérôme Napoléon (1805-1870), et eut lui-même deux fils  : Jérôme Napoléon II (1830-1893), officier dans l'US Army puis colonel dans l'armée française sous Napoléon III  et  Charles Joseph Bonaparte-Patterson (1851-1920), qui dut Secrétaire à la Marine puis Procureur général dans le cabinet du président américain Théodore Roosevelt.

De son second mariage le  22 août 1807, à Paris avec la princesse Catherine de Wurtemberg (1783-1835), fille de Frédéric Ier roi du Wurtemberg,  il eut trois enfants :
- Jérôme-Napoléon-Charles, dit « prince de Montfort », né à Trieste le 24 août 1814  qui fut colonel dans l'armée de Wurtemberg et mourut le 12 mai 1847 à Florence.
- Mathilde Létizia, dite la princesse Mathilde, née le 27 mai 1820 et morte le 2 janvier 1904, qui épousa en 1840 le comte Anatole Demidoff, prince de San Donato dont elle se sépara en 1847.
- Napoléon-Jérôme-Joseph-Charles, « le prince Napoléon », dit "Plon-Plon", né le 9 septembre 1822 et mort le 17 mars 1891, qui épousa en 1849 Marie-Clotilde de Savoie (1843-1911), fille de Victor-Emmanuel II roi d'Italie.

De troisième  mariage (secret) qu'il contracta en 1840 la marquise Justine Bartolini-Baldelli, il n'eut pas de descendant. 

L'actuel aîné des Bonaparte, Charles-Napoléon, né en 1950 et fils de Louis-Napoléon (1914-1997), est un descendant en ligne agnatique du prince Jérôme.

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jeudi 12 août 2021

Jean-Germain Drouais (1763-1788) - Gladiateur assis


Jean-Germain Drouais (1763-1788), Gladiateur assis Huile sur toile, 1785, Musée des Beaux-Arts de Rouen

Jean-Germain Drouais (1763-1788)
Gladiateur assis
Huile sur toile, 1785
Musée des Beaux-Arts de Rouen


Fils du célèbre portraitiste de la reine Marie-Antoinette et de la famile royale, François-Hubert Drouais, Jean Germain Drouais reçut le Prix de Rome en 1784. Le décès prématuré de son père François-Hubert Drouais, survint en 1775 alors que qu'il n’avait que douze ans, ce qui fit qu'il obtint très précocement son indépendance d’artiste. Bien qu’ayant hérité d’une fortune suffisante pour mener la belle vie, il préféra s’imposer toutes les rigueurs de la condition d’apprenti peintre d’histoire. À l’âge de quinze ans, il posa pour un portrait à l’huile exécuté par Catherine Lusurier, où il apparaît en plein travail, un morceau de craie pointu à la main, le regard levé au-dessus du carton à dessin. Cette même année, il s’inscrivit à l’Académie, après avoir déjà passé trois ans à l’atelier de Nicolas-Guy Brenet. Quatre ans plus tard, il fut l’un des premiers jeunes artistes avec Girodet, Antoine-Jean Gros, Gérard à rejoindre l’atelier de David son futur maître. Une fois qu’il y fut installé, les choix de Jean-Germain Drouais reproduisirent bientôt le parcours de son maître dans ses jeunes années de formation. Lors du premier concours du grand prix de Rome auquel il participa officiellement en 1783, Drouais fit preuve par son comportement d’une anxiété et de doutes aussi prononcés que David au début des années 1790. Déçu de sa composition sur le sujet "De la résurrection du fils de la veuve Naim", il fut incapable d’attendre les résultats et malgré les règles qui interdisaient une aide extérieure, il coupa son tableau en deux pour apporter l’un des morceaux à David afin d'avoir son avis. Le lien qui unissait David et Jean-Germain Drouais était très fort. En 1784 à l’âge de 20 ans, il est lauréat du grand prix de Rome avec son tableau « Le Christ et la Cananéenne ». Ce tableau fut acclamé. David l'accompagna à Rome et Jean-Germain Drouais aidera même David à réaliser son célèbre Serment des Horaces. Interrogé sur ce voyage, David dira «Je pris le parti de l'accompagner, autant par attachement pour mon art que pour sa personne. Je ne pouvais plus me passer de lui, je profitais moi-même à lui donner des leçons, et les questions qu'il me faisait seront des leçons pour ma vie."

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samedi 31 juillet 2021

Jean-Germain Drouais (1763-1788) (attribué à...) - Torse d’homme renversé


Jean-Germain Drouais (1763-1788) (attribué à...) Torse d’homme renversé Huile sur toile, Musée des beaux arts de Narbonne



Jean-Germain Drouais (1763-1788) (attribué à...)
Torse d’homme renversé
Huile sur toile,
Musée des beaux arts de Narbonne 


Fils du célèbre portraitiste de la reine Marie-Antoinette  et de la famile royale,  François-Hubert Drouais, Jean Germain Drouais reçut le Prix de Rome en 1784.  Le décès prématuré de son père François-Hubert Drouais, survint en 1775 alors que qu'il n’avait que douze ans, ce qui fit qu'il obtint très précocement son indépendance d’artiste. Bien qu’ayant hérité d’une fortune suffisante pour mener la belle vie, il préféra s’imposer toutes les rigueurs de la condition d’apprenti peintre d’histoire. À l’âge de quinze ans, il posa pour un portrait à l’huile exécuté par Catherine Lusurier, où il apparaît en plein travail, un morceau de craie pointu à la main, le regard levé au-dessus du carton à dessin. Cette même année, il s’inscrivit à l’Académie, après avoir déjà passé trois ans à l’atelier de Nicolas-Guy Brenet. Quatre ans plus tard, il fut l’un des premiers jeunes artistes avec Girodet, Antoine-Jean Gros, Gérard à rejoindre l’atelier de David son futur maître. Une fois qu’il y fut installé, les choix de Jean-Germain Drouais reproduisirent bientôt le parcours de son maître dans ses jeunes années de formation. Lors du premier concours du grand prix de Rome auquel il participa officiellement en 1783, Drouais fit preuve par son comportement d’une anxiété et de doutes aussi prononcés que David au début des années 1790. Déçu de sa composition sur le sujet "De la résurrection du fils de la veuve Naim", il fut incapable d’attendre les résultats et malgré les règles qui interdisaient une aide extérieure, il coupa son tableau en deux pour apporter l’un des morceaux à David afin d'avoir son avis. Le lien qui unissait David et Jean-Germain Drouais était très fort. En 1784 à l’âge de 20 ans, il est lauréat du grand prix de Rome avec son tableau « Le Christ et la Cananéenne ». Ce tableau fut acclamé. David l'accompagna à Rome et Jean-Germain Drouais aidera même David à réaliser son célèbre Serment des Horaces. Interrogé sur ce voyage, David dira «Je pris le parti de l'accompagner, autant par attachement pour mon art que pour sa personne. Je ne pouvais plus me passer de lui, je profitais moi-même à lui donner des leçons, et les questions qu'il me faisait seront des leçons pour ma vie."

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dimanche 17 novembre 2019

Jean-Léonard Lugardon (1801-1884) - Étude pour le tableau "Guillaume Tell sauve Baumgarten"


Jean-Léonard Lugardon (1801-1884)   
Étude pour le tableau "Guillaume Tell sauve Baumgarten" 
Collection privée  


Jean-Léonard Lugardon est un artiste peintre suisse né à Genève.
 Il a été élève d'Antoine-Jean Gros à Paris et d'Ingres à Florence.
 Il a exposé а Genève а partir de 1823 et fut présent aux Salons du Louvre dès 1827.

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vendredi 13 avril 2018

Jean-Léonard Lugardon (1801-1884) - Portrait de Berner Senn


Jean-Léonard Lugardon (1801-1884)
  Portrait de Berner Senn, 1884 

Jean-Léonard Lugardon est  un artiste peintre suisse né à  Genève. Il a été élève d'Antoine-Jean Gros à Paris et d'Ingres à Florence. Il a exposé а Genève а partir de 1823 et fut présent aux Salons du Louvre dès 1827. 


dimanche 24 juin 2018

Jean-Léonard Lugardon (1801-1884) - Portrait d'homme au crayon noir


Jean-Léonard Lugardon (1801-1884)  
Portrait d'homme au crayon noir
Collection particulière

 Cet artiste peintre suisse né à  Genève, fut élève d'Antoine-Jean Gros à Paris et d'Ingres à Florence.
 Il  exposa à Genève à partir de 1823 et fut présent aux Salons du Louvre dès 1827.  Ses talents de dessinateur et sa grande maitrise du crayon noir l'ont propulsé au rang des grands maîtres du genre.  
Il semblerait qu'il ait été moins à l'aise dans le maniement du pinceau ...

dimanche 24 mai 2020

Eugène Delacroix (1798-1863) - Le Polonais


  


Eugène Delacroix (1798-1863)
Etude d’homme nu dit aussi Le Polonais
Musée national Eugène Delacroix, Paris

Etude d’homme nu, dit aussi Le Polonais est une académie, un exercice auquel les jeunes artistes peintres se soumettent durant le XIXème siècle pour apprendre à dessiner le corps nu. Le modèle, connu sous le nom Le Polonais, a également posé pour les peintres Antoine-jean Gros  et Théodore Géricault . Delacroix réalisa cette vigoureuse étude alors qu’il étudiait dans l’atelier de son maître Pierre-Narcisse Guéri.  Un dessin de ce polonais avait été réalisé par Delcaroix sous le titre de Le Polonais Debout 

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mardi 20 décembre 2022

Francis-Antoine Conscience (1795-1840) (attribué à)  - Portrait ou auto-portrait d'artiste dessinant


Francis-Antoine Conscience (1795-1840) (attribué à) Portrait ou auto-portrait d'artiste dessinant, porte mine à la main, sur fond de paysage Huile sur toile 108 x 88,5 cm. Collection privée

Francis-Antoine Conscience (1795-1840) (attribué à)
Portrait ou auto-portrait d'artiste dessinant, porte mine à la main, sur fond de paysage
Huile sur toile 108 x 88,5 cm.
Collection privée 
 

Francis-Antoine Conscience, né a Besançon était un  peintre et lithographe, exposant sous le nom de Francis de ? 1795 à 1840.

"Francis s'était pris au sérieux depuis qu'il m'avait pour élève et que, dans mon enthousiasme, j'avais entraîné avec moi mon camarade le baron Fraguier. Nous dessinions d'après un modèle vivant, et, pour ma part, j'y allais comme un enragé. Mais Francis ne savait pas enseigner ; il ne savait que nous dire qu'il faut dessiner par plans, c'est-à-dire par petits carrés.
Un beau matin, Francis me planta là et partit pour Paris. Mais, peu après, il m'écrivit, me disant de rester à Besançon, où je vivrais heureux à faire des portraits ; car, à Paris, les plus grands artistes végétaient et même mouraient de faim, tant le goût de la peinture était en décadence.
À plusieurs années de là, quand je fus moi-même à Paris, je retrouvai mon Francis. Il vint me surprendre un beau matin, portant sa pierre lithographique sous le bras. Je demeurais alors quai Malaquais. Il se mit à table pour déjeuner ; toujours gai et toujours prodiguant les calembours, comme c'était la mode alors. À la fin, il m'avoua qu'il n'avait plus de chez lui et qu'il ne savait où aller percher ! On lui fit un lit le soir sur le canapé de l'atelier, — en attendant !… Toutefois, trois mois après, sa situation n'avait nullement changé. Il se levait de bon matin et rentrait ponctuellement à huit heures, mais si gai, que je n'y comprenais rien.
J'ai su depuis que c'était grâce à un petit vin blanc du quartier auquel il allait dire deux mots. Il emportait, du reste, une feuille de papier et, avec la plume et l'encre du marchand de vin, il dessinait tout ce qui passait devant la fenêtre homme, femme, chien, cheval, etc...
Il les saisissait à la course, littéralement, avec une telle rapidité, mais une telle bonne foi, que souvent la queue ou même tout le train de derrière du cheval lui manquait si par hasard il avait passé au trot !…
J'ai fait relier en un gros volume in-folio toutes les premières impressions de ces matinées, pour les conserver. "


 In Causeries sur les artistes de mon temps par  Jean Gigoux 

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