google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS

jeudi 21 juin 2018

Pierre Julien (1731-1804) - Ganymède




Pierre Julien (1731-1804)
Ganymede versant le nectar à Jupiter changé en aigle, 1776-1777
Marbre H. : 1,02 m. ; L. : 0,57 m. ; Pr. : 0,44 m.
Musée du Louvre, Paris

Jupiter, amoureux de Ganymède, enleva le jeune homme et en fit son échanson.
Cette pièce de Pierre Julien fut présentée comme pièce de réception à l'Académie Royale en 1776.
L'oeuvre ayant été refusée par l'Académie, Pierre Julien exécuta dès 1777 cette version en marbre (conservée au Louvre) pour son ami et protecteur Jean Hyacinthe Hocquart, président au Parlement de Paris et marquis de Montfermeil. Deux dplans différents sont présentées ci-dessous:  




mercredi 20 juin 2018

Laton Alton Huffman (1854-1931) - A Crow Scout



Laton Alton Huffman (1854-1931) 
A Crow Scout, 1879

Laton Alton Huffman was an American photographer of Frontier and Native American life. Born in Winneshiek County, Iowa, he spent most of his life photographing the area around his Montana home. Having initially worked at Fort Keogh, he started to sell prints of his glass plate negatives.

mardi 19 juin 2018

Alphonse Périn (1798-1874) - Autoportrait


Alphonse Périn (1798-1874) 
Autoportrait 
Musée des Beaux-Arts de Reims 

Alphonse Périn est un peintre français qui fut  lauréat en 1821 d'un troisième prix de Rome dans la catégorie du paysage historique

lundi 18 juin 2018

Christian Bérard (1902-1949) - Le Figurant


Christian Bérard (1902-1949) 
 Le figurant vers 1946-48
Collection particulière 


Christian Jacques Bérard, couramment surnommé « Bébé » car il était assez joufflu  est un peintre, illustrateur, scénographe, décorateur et créateur de costumes français,  Après des études au Lycée Janson-de-Sailly à Paris, il entre en 1920 à l'Académie Ranson. Très tôt dans sa vie,  il est attiré par le théâtre dont il deviendra l'un des principaux créateurs de décors et de costumes au cours des années 1930 et 1940. Il travaille dès 1930 en étroite collaboration avec Jean Cocteau et Louis Jouvet, pour lesquels il réalise entre autres les costumes et/ou les décors de La Machine infernale (1934), L'École des femmes (1935),  La Folle de Chaillot (1945) de Jean Giraudoux, Les Bonnes (1947) de Jean Genet  et Dom Juan de Molière (1948), sa contribution la plus célèbre demeurant en 1946 la conception des décors et des costumes du film de Jean Cocteau, La Belle et la Bête.
Avec Boris Kochno, rencontré aux Ballets russes de Monte-Carlo, il formait un couple très en vue dans le monde théâtral et les milieux mondains parisiens. En 1945, tous deux  assurèrent la direction artistique du mythique Théâtre de la Mode.

dimanche 17 juin 2018

Jean-Théodore Géricault (1791-1824) - Portrait de Joseph

http://menportraits.blogspot.com

Jean-Théodore Géricault (1791-1824)  
Portrait de Joseph c.1818-19 
Getty Center.

Texte de Jean Nayrolles :  

 "Peint par Géricault (Getty Center, ci-dessus), Chassériau (Musée de Montauban) et Adolphe Brune (Musée de Cahors)  à plusieurs années de distance, un même modèle, connu sous le nom de Joseph, sert trois visions différentes du Noir au XIXe siècle. Au-delà de cette divergence des regards, se pose la question de la reconnaissance d'un modèle dont le succès fut considérable auprès des peintres de l'époque romantique...  Car "Le Nègre Joseph "a laissé un nom en tant que modèle masculin, ce qui est une sorte de prouesse à l'intérieur d'un régime artistique où la reconnaissance d'une identité singulière n'allait en principe qu'aux modèles féminins. Ce n'est peut-être qu'un hasard. Mais c'est peut-être  aussi un état de faits dicté par une image mentale du Noir répandue dans les milieux progressistes et abolitionnistes du milieu du XIXe siècle. Le saint-simonien Gustave d'Eichthal soutenait que la race blanche était le principe masculin de l'humanité tandis que la race noire en formait le principe féminin ; et il insistait sur les caractères respectivement actifs et passifs de chacune d'elles. Un écho de cette théorie résonne dans un  tableau de Chassériau conservé au Louvre, la Toilette d'Esther, où l'une des deux servantes de la princesse juive est en fait un travesti noir. Alors, le souvenir du nom de Joseph parmi ceux des modèles féminins est-il vraiment une exception qui confirme la règle ?"

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2018 - Men Portraits 
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samedi 16 juin 2018

Ivan Shiskin (1832-1898) - The man on the Doorstep


Ivan Shiskin (1832-1898) 
The man on the Doorstep, 1862
Tatarstan State Museum of Fine Arts

Ivan Ivanovitch Chichkine ( Иван Иванович Шишкин) est un peintre et graveur russe qui après avoir passé son enfance dans les régions sauvages de l'Oural et de la Volga,  étudia à l'École de peinture, sculpture et architecture de Moscou pendant quatre années, puis à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg de 1856 à 1860. Il sortit avec une médaille d'or. Cinq ans plus tard, Chichkine devint lui-même membre de cette Académie, puis professeur.
Il était par ailleurs professeur à l'École supérieure des arts, spécialisé dans les paysages.
Il a peint très peu de portraits. 

vendredi 15 juin 2018

Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)




Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700),
Portrait de Don Luis Francisco de la Cerda,  9eme duc de Medinacelli 


Luis Francisco de la Cerda y Aragon  9eme duc de Medinaceli  était un noble et un politicien espagnol, deux fois Grand d'Espagne,  5 fois ducs , 4 fois  marquis et comte, ce qui en fait l'un des aristocrates espagnols les plus titrés de son temps. Il fut ambassadeur auprès du pape Innocent XII, vice-roi de Naples et membre du Conseil d'Etat espagnol.




jeudi 14 juin 2018

Dmitry Zhilinsky (1927-2015) - The New Lands triptych



Dmitry Zhilinsky (1927-2015)  
The “New Lands” triptych, 1967
 Tempera on hardboard. 
 Tretyakov Gallery.

Dmitry Zhilinsky  est considéré à juste titre comme une figure clé de l'histoire de l'art russe. 
Son style artistique unique a émergé comme une réflexion extraordinaire sur son temps et a fourni une direction tout à fait nouvelle à l'école soviétique de peinture qui tournait  en rond. Au milieu des années 1960, Zhilinsky peignit notamment "Portrait de groupe de sculpteurs étudiants" qui fut une façon les plus innovante de témoigner de la société de son temps.

mercredi 13 juin 2018

Glyn Warren Philpot (1884 -1937) - Sir Edward Charles Benthall, as a Young Man,



Glyn Warren Philpot (1884 -1937)
Sir Edward Charles Benthall, as a Young Man,  1925 
National Trust, Benthall Hall.


Sa première exposition a lieu à la Royal Academy en 1904 ; il y est élu en 1923.
Glyn Warren Philpot, est un peintre et sculpteur anglais, surtout connu pour ses portraits à l'huile.
Il étudie à la Lambeth School of Art en 1900, puis à l'académie Julian de Paris auprès de Jean-Paul Laurens. A partir de 1913,  il devient  membre de l'International Societyet reçoit cette même année une médaille d'or du Carnegie Institute de Pittsburgh.
Fort de toutes ses recompenses et reconnaissances, Philpot se spécialise dans les portraits qu'il peint au rythme d'un par mois, ce qui lui assure des honoraires de plus en plus confortables à mesure que ses portraits gagnent en  notoriété... ce qui arrive assez rapidement. 
Cette relative aisance financière lui permet de voyager en France, en Italie aux États-Unis ou en Afrique du Nord, où il a le loisir de trouver des sujets à sa guise dans un style parfois symboliste. 
En août 1915, Philpot fait la connaissance du jeune officier Vivian Forbes pendant qu'ils suivent  ensemble leurs  classes militaires aux Royal Fusiliers à Aldershot. Ils parviennent tous deux au grade d'officier et sont démobilisés en 1917.
Forbes débute alors une carrière de peintre, conseillé par Philpot, et leur relation devient intime au point qu'ils se lient d'une amitié amoureuse qui durera 20 ans.  
Entre 1923 et 1935, dans leurs années de bonheur, les deux peintres partagent un appartement et un atelier à Londres à Lansdowne House (Lansdowne Road).  
Le 18 décembre 1937  Philpot meurt d'une attaque cardiaque.
Le 22 décembre 1937,  ses funérailles ont lieu à la cathédrale de Westminster.  
Le 23 décembre  1937, Forbes se suicide par surdose de somnifères. 

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mardi 12 juin 2018

Pavel Tchelitchew (1898-1957) - Homme nu couché


Pavel Tchelitchew (1898-1957)
Homme nu couché


Né en Russie, Pavel Tchelitchew qui appartenait à l'aristocratie de ce pays suivit sa famille à Kiev apres la révolution de 1917 avant d émigrer en France en1923.  C'est là, à Paris, qu'il fit ses débuts de portraitiste. 
Au Salon d'automne de 1925, Gertrude Stein remarqua son talent et lui acheta tout le contenu de son atelier. C'est par son intermédiaire d'ailleurs qu'il fit la connaissance de René Crevel et Christian Bérard mais aussi d' Edith Sitwell, dont Tchelitchew réalisa le portrait.  C'est chez Gertrude Stein aussi que  Tchelitchew rencontra celui qui allait devenir son compagnon pendant de nombreuses années, le poète et écrivain américain Charles Henri Ford (1908-2002) dont il a très souvent fait le portrait. A Paris, Pavel Tchelitchew travailla ensuite pour Serge de Diaghilev en créant des décors et des costumes des Ballets russes en 1928. En 1930, Tchelitchew présenta ses oeuvres dans le cadre d'une exposition collective au Museum of Modern Art de New York,  tout juste ouvert depuis un an seulement.


En 1933,  il décide de s'installer avec son compagnon Charles Henri Ford à New York où il continue à travailler pour des metteurs en scène et des chorégraphes, comme  George Balanchine ou A. Everett Austin (Wadsworth Atheneum de Hartford).  
Tchelitchew acquit la nationalité américaine en 1952. 

lundi 11 juin 2018

Bernard Perlin (1918-2014)


Bernard Perlin (1918-2014) 
American soldiers in Tokyo,  1945
 Private collection 

Bernard Perlin était un peintre américain, principalement connu pour ses oeuvres sur la vie militaire pendant la Seconde Guerre mondiale mais aussi pour ses peintures de la vie quotidienne urbaine américaine.
Né à Richmond (Virginie) de parents juifs immigrants de Russie, il s' inscrit à la New York School of Design où li létudie entre 1934 et 1936. En 1938, il reçut le prix de la Fondation Kosciusko pour étudier en Pologne. 
 Sa première oeuvre connue date de 1939 et représente une scène champêtre peinte en fresque sur les murs d’un bureau de poste à la demande du  Trésor américain. 
En 1942 , Perlin entre dans la section des arts graphiques du Service de’l’Information de guerre ‘ (Office of War Information)  pour créer des images  de propagande militaire, très  populaire aux  États-Unis.  Après la fermeture de l'OWI pour des raisons budgétaire en 1943 Perlin continue de peindre  la guerre  mais en en tant qu'artiste-correspondant pour Life Magazine, puis en 1945  pour Fortune Magazine. Après la guerre, son travail  s’oriente vers  le  « réalisme magique » ,  un mouvement qui vise à saisir  des moments particuliers de la vie quotidienne. Son œuvre la plus célèbre, dans ce genre est sans doute Orthodox Boys, en 1948, qui décrit deux garçons juifs  orthodoxes sur  fond de graffiti de métro.
Des exemples de son travail peuvent etre vus à  la Smithsonian Institution, au MOMA, au  Whitney Museum of American Art,  à l'Art Institute of Chicago et à Pritzker Military Museum & Library.


dimanche 10 juin 2018

Charles Berny (1771 -1856)



Charles Berny (1775-1842) 
Portrait de Pierre Jean Baptiste François Elleviou, ténor français 

Claude Charles Antoine Berny d'Ouvillé dit Charles Berny est un peintre et miniaturiste français.

samedi 9 juin 2018

Jean-Antoine Watteau (1684-1721) - Homme de profil coiffé d'un bonnet

http://menportraits.blogspot.com

Jean-Antoine Watteau (1684-1721) 
Homme de profil coiffé d'un bonnet
(Dessin, aquarelle, Cachet collection Dormeuil)
 Collection particulière

Si Jean-Antoine Watteau connut un succès considérable de son vivant, malgré une carrière d'à peine une quinzaine d'années, c'est, dit-ton, parce qu'il a laissé une œuvre considérable, constituée de  plusieurs milliers de dessins et plus de 200 tableaux que les princes d'Europe et les collectionneurs privés s'arrachaient.  C'est aussi peut-être parce que, comme le notait l'historien de l'art britannique Michael Levey, Watteau « a créé, involontairement, le concept de l'artiste individualiste, loyal à lui-même, et à lui-même seulement » ;  dans ce sens il ne faut pas être surpris que le traitement poétique mais toujours sincère de ces personnages ait traversé les siècles avec une égale emotion.

Ce portrait fait partie de la série de portraits peu connu et peu spectaculaire  qu'il a dessiné : c'est un profil qui a des allures un trois quart à cause de la position du buste saisi dans un mouvement contraire à celui de la tête. Beaucoup ont voulu voir chez Watteau un précurseur de l'Impressionnisme ; dans ce portrait, que Renoir aurait pu dessiner, cela apparait presque comme une evidence. 

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vendredi 8 juin 2018

Giuseppe Castiglione (1688–1766) - Portrait équestre de l'Empereur de Chine, Qianlong


 Giuseppe Castiglione (1688–1766)
 Portrait équestre de l'Empereur de Chine,  Qianlong ( Dynastie Qing)  en armure d'apparat, 1758
 The Palace Museum, Beijing

Giuseppe Castiglione, fut  un frère jésuite italien, missionnaire en Chine et peintre à la cour impériale. Il fut l'un des artistes préférés des empereurs de la dynastie Qing. En 1716, il prit le nom chinois de Lang Shining (郎世宁 / 郎世寧) qui signigfe Homme du monde tranquille.
En Italie, Castiglione a probablement été l’élève, à Gênes, de Jan Roos (1591-1638), un artiste flamand, lui-même élève de Pierre-Paul Rubens, de Frans Snyders et de Jan de Wael, qui y avait fondé son atelier en 1616.
Un strict respect de l’étiquette (jamais d’affront, ni de critique directe des conceptions chinoises) lui permit de faire partie de la cohorte des peintres accrédités à la Cour impériale de Chine. Il forma d’autres artistes jésuites à adopter la meme démarche que lui : on peut citer  Ferdinand Moggi, Jean-Denis Attiret et Ignaz Sichelbarth. Il eut également des élèves chinois qui deviendront célèbres.
Cette faculté de compromis artistique entre le réalisme occidental et le spiritualisme de l’art chinois (éviter les ombres, adopter des motifs secondaires chinois) sont à la source de cette synthèse artistique qui le fit reconnaître par trois empereurs successifs comme le meilleur artiste de leur cour.

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jeudi 7 juin 2018

Jacques-Emile Blanche (1861-1942)


Jacques-Emile Blanche (1861-1942)
 Portrait de Sir Coleridge Kennard, 1904

Le peintre français Jacques-Emile Blanche est né, selon l'expression,  "avec une cuillère en argent dans la bouche " ! Elevé à Passy dans une maison qui avait appartenu à la princesse de Lamballe, acquise par son grand-père, le psychiatre Esprit Blanche, qui  comptait parmi ses patients Gérard de Nerval, il bénéficia d'une éducation cosmopolite et raffiné. Son père, Emile Blanche, lui même aliéniste, exerça dans cette maison qui avait su gardé l' atmosphère élégante des demeures du 18e siècle. Excellent pianiste, Jacques Emile Blanche  hésita un certain temps entre la peinture et la musique. Bien qu'ayant  reçu l'enseignement d'Henri Gervex, Jacques-Emile Blanche peut être considéré comme un peintre autodidacte qui fit ses premiers pas dans le milieu mondain grâce à  la haute protection du comte Robert de Montesquiou. Il  acquit  ainsi une grande réputation de portraitiste au style à la fois vivant et raffiné qui plaisait énormément. 
 Parmi ses chefs-d'œuvre  : les portraits de son père, du poète Pierre Louïs, du peintre Audrey Beardsley et de la chanteuse Yvette Guilbert. Fréquentant  assidument le salon de Geneviève Bizet, (la future Madame Strauss) et le salon de la comtesse Potocka,  bien connu du Tout-Paris littéraire et artistique il rencontra Edgar Degas, Marcel Proust, etc...
Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1935.

mercredi 6 juin 2018

Frederic Remington (1861-1909) - Ridden down


Frederic Remington (1861-1909)
Ridden down, 1905-1906 
Amon Carter Museum of American Art


Frederic Sackrider Remington fut un peintre, dessinateur et sculpteur américain qui se spécialisa dans la description de l'Ouest américain. 
Alors qu'il est devenu mondialement célèbre pour ses descriptions de la vie dans l'Ouest américain,  en peignant aussi bien les cow boys que les indiens et leurs chevaux, Remington n'a visité en réalité la région qu'à deux ou trois reprises, en y restant quelques mois seulement.  Ces descriptions de la vie des pionniers, avant que le Far West ne soit mis en valeur par le cinéma et que ce genre de vie ne disparaisse, sont des documents inestimables en même temps que des oeuvres d'art appréciées aujourd'hui des plus grands collectionneurs et des plus grands musées de la planète. 
Né à Canton, dans l'Etat de New York, il passa son enfance à chasser et à monter à cheval tout en commençant à réaliser quelques croquis et dessins.  Il a suivi des cours d'art à l'université de Yale, où il trouvait le football et la boxe plus intéressants que l'art. А la mort de son père, il devient employé de bureau et s'établit à Albany.  Puis il fait son premier voyage dans l'Ouest et devient " homme d'affaires" à Kansas City. En 1884, il se marie avec Eva Caten et étudie à la Art Students League de New York. Dans la foulée, il publie ses illustrations et ses dessins dans des publications telles que le Collier's Weekly et Harper's Magazine.
En 1892, il part en voyage en Russie et tombe en admiration devant les bronzes de Lanceray, dont il avait pu découvrir des œuvres exposées à Philadelphie en 1876. Il s'en inspira pour créer sa célèbre série de bronzes Bronco Buster.
En 1898, il se fait engager par William Randolph Hearst, pour devenir correspondant de guerre et illustrateur du conflit hispano-américain de 1898. Il s'ennuie très vite dans ce travail,  mais il rend  tout de même compte de la bataille de San Juan Hill et dessine l'assaut des forces américaines menées par Theodore Roosevelt.
Obèse, victime d'une très mauvaise hygiène alimentaire et d'une déplorable hygiène de vie, Frederic Remington meurt d'une appendicite aggravée en péritonite. 


Son oeuvre sur l'Ouest américain a influencé la photographie du film La Charge héroïque de John Ford. Frederic Remington fut aussi le personnage central du tome 40 des Aventures de Lucky Luke, l'album dans lequel le cowboy qui tire plus vite que son ombre assure la protection de l'artiste dans l'ouest américain !  C'est dans cet album que l'on apprend d'ailleurs que Frederic Remington avait la mauvaise habitude de brûler les toiles qui ne lui plaisaient plus. Et c'était vrai !  Bon nombre de témoignages sans doute fabuleux ont ainsi disparu à tout jamais. 

mardi 5 juin 2018

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)


Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)
 Portrait de Prosper de Barante (1814)
Musée des Beaux-arts de Clermond-Ferrand

lundi 4 juin 2018

Jacques Réattu (1760-1833)




Jacques Réattu (1760-1833)
Etude de Narcisse, dessin. 
Musée Réattu, Arles, France

Jacques Réattu est un peintre français, grand prix de l'Académie royale de peinture et sculpture en 1790. Dès 1775, il entre à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il est d'abord l'élève de Simon Julien (Toulon 1735 - Paris 1800) puis de Jean-Baptiste Regnault.
Son grand prix en 1790 lui ouvre les portes d'un séjour en Italie en tant que pensionné du Roi, année où le concours fut tout de même ouvert malgré les évènements révolutionnaires. Le contexte politique ne lui permet pas de séjourner comme prévu quatre années dans la capitale pontificale. Ce séjour sera néanmoins l'occasion pour Jacques Réattu de réaliser une œuvre majeure, Prométhée protégé par Minerve et élevé au Ciel par le Génie de la Liberté, dérobe le feu, première œuvre à discours révolutionnaire de l'artiste. De retour en France en 1793, il séjourne d'abord à Marseille où il obtient en 1795 la commande pour le décor du Temple de la Raison de dix tableaux monumentaux peints en grisaille à l’imitation de bas reliefs illustrant les idéaux révolutionnaires. En 1798, il revient définitivement en Arles où il acquiert la commanderie de Saliers puis la totalité des lots du Grand Prieuré de l'Ordre de Malte dont les biens furent confisqués et vendus dès 1793.
 C'est là qu'il installe son atelier et que se trouve aujourd'hui le musée Réattu qui abrite une grande partie de son oeuvre. 

dimanche 3 juin 2018

Norman Rockwell (1894-1978) - Breaking home ties




Norman Rockwell  (1894-1978)
Breaking home ties (Le grand départ), 1954
(The two versions) 
Private Collection 

Le Grand Départ dont le titre original est Breaking Home Ties (Boy and Father Sitting on Truck) est une illustration de magazine peinte à l'huile par Norman Rockwell pour la couverture du Saturday Evening Post du 25 septembre 1954. C'est aussi une toile mythique de Rockwell à l'histoire  aussi rocambolesque que mouvementée. Cette peinture, considérée par les experts comme l'un des chefs-d'œuvre de l'illustrateur, est aussi l'une des plus largement reproduites dans le monde.Elle existe en au moins deux exemplaires plintspar Rockwell avec des differences sensibles que nos lecteurs s'amuseront à relever eux mêmes . 

Peinte de façon assez banale à l'occasion de la rentrée scolaire 1954, l'illustration évoque le départ du fils vers une école lointaine et l'impossibilité du père à exprimer ses sentiments dans ce moment précis.  Les détails de l'image se combinent pour raconter une histoire, en l 'occurrence celle d'un garçon qui quitte son foyer pour la première fois accompagné par son père sur le quai de la gare. 
Le jeune homme et son père sont assis sur un banc devant le camion du ranch familial dans une version et directement sur le marchepieds du camion dans un autre version,  avec à leurs côtés dans les deux cas, leur chien, un colley, dont la tête repose avec tendresse sur la cuisse du garçon, comme si l'animal sentait le départ proche. 
Des livres sont  posés sur une valise neuve ; sur son côté est collé un fanion triangulaire State U, aux couleurs rouge et blanche, comme la cravate et les chaussettes parfaitement appairés, montrant que le jeune homme se rend dans une université américaine. Le garçon porte un costume rayé clair et des chaussures vernies, les mains tenant un paquet enrubanné de rose sur ses jambes (probablement son repas préparé par sa mère dans une lunch box), son regard se concentre avidement vers l'horizon, imaginant sa vie prochaine ne se rendant pas compte de la brisure des attaches familiales (le titre anglais Breaking Home Ties, « Liens familiaux brisés » l'exprimant plus directement). 
En contraste, le père est assis courbé, la cigarette à la bouche, tenant, devant lui des deux mains, en même temps qu'une allumette, son chapeau, (dans une des versions, il tient aussi le chapeau de fils ce qui ajoute au déchirement) comme s'il était peiné de le laisser partir mais ne savait que dire pour le retenir. Il affiche les habits de sa condition : pantalon et chemise en  jeans, bottes de cow-boy, foulard à pois sortant de sa poche arrière. Il porte un regard résigné dans une direction opposée comme s'il redoutait l'arrivée inéluctable du train qui va emmener son fils au loin... 

Le Grand Départ - Liens familiaux brisés a été exposé dans plusieurs musées, dont le Corcoran Gallery of Art (en 1955). Il fut aussi présenté à Moscou et au Caire en 1964. Depuis 2003, la peinture était exposée au musée Norman Rockwell ce qui était sa première exposition publique depuis plus de 25 ans.
En 1960, la peinture fut acheté pour 900 dollars par Don Trachte et fut sa propriété jusqu'à sa mort le 4 mai 2005. Sa succession passa à ses quatre enfants.
Elle fut l'inspiration d'un téléfilm de 1987 Breaking Home Ties, avec Jason Robards et Doug McKeon dans les rôles respectifs du père et du fils.
En février 2006, Dave et Don Trachte, Jr., commencèrent à rechercher les peintures dans la propriété de leur père, et tombèrent, dans l'atelier, sur une copie du tableau par George Hughes. Ils trouvèrent un film révélant que leur père possédait deux copies du Grand Départ, avec des différences qui étaient aisément perceptibles. Malgré les déclarations du père qui affirmait posséder le tableau restauré, un examen d'experts effectué par le Centre de conservation de Williamstown a démontré qu'il s'agissait d'un faux.
Le 16 mars 2006, Dave et Don retrouvèrent l'original dans l'atelier de leur père, caché entre les lambris de la bibliothèque. À cet endroit se trouvait la peinture originale qui avait été acheté par Don Trachte, incluant la copie originale du Grand Départ
Le 6 avril 2006, le musée Norman Rockwell exposa les originaux entourés des copies.
Le 29 novembre 2006, Sotheby's vendit la peinture aux enchères pour 15,4 millions de dollars, ce qui, à l'époque, était une  somme record pour une œuvre de Rockwell. 
L'acheteur ou les acheteurs ont choisi à ce jour de rester anonymes.

samedi 2 juin 2018

Charles Gleyre (1806-1874) - Autoportrait 1834

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Charles Gleyre (1806-1874)
Autoportrait 1834 

Charles Gleyre, est un peintre suisse, qui enseigna essentiellement son art à Paris. En  1834, il commence à travailler avec  John Lowell Jr., un riche industriel et amateur d'art  américain qu'il accompagne pour un long voyage vers la Sicile, la Grèce, l'Égypte, le Soudan, puis le Proche-Orient, en échange de dessins des sites archéologiques qu'ils visitent.
Plusieurs de ses tableaux orientalistes sont  détruits dans un incendie au Caire en 1837. 
En 1843 il est nommé  à l'École des beaux-arts de Paris en 1843, en remplacement de Paul Delaroche de qui il récupère aussi l' atelier, surnommé La République.  
L'art de Charles Gleyre art prône un retour assez conservateur à l'antique au point qu'il dira même à Claude Monet : « Rappelez-vous donc, jeune homme, que, quand on exécute une figure, on doit toujours penser à l'antique. »  Le soir même, Claude Monet réunit Frédéric Bazille, Auguste Renoir et Alfred Sisley et leur suggère, de quitter l'atelier de Gleyre, ce qu'ils feront 15 jours plus tard, au printemps 1863. Sisley  aussi sera indigné par le dédain de Gleyre pour le paysage et  incitera ses amis à quitter son atelier et à peindre dans la nature...

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2018 - A Still Life Collection 
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vendredi 1 juin 2018

Yōshū Chikanobu / 楊洲周延 (1838-1912)



Yōshū Chikanobu  / 楊洲周延 (1838-1912) 
  Portrait de l'empereur Meiji Mustsuhito (1867-1912) et de l'impératrice (dame Haruko) 
en costume occidental 

Toyohara Chikanobu  / 豊原 周延 est l'un des derniers maîtres incontestables de l'estampe japonaise de la deuxième moitié du 19e siècle. Son œuvre saisit la transition de l'âge des samouraï vers la modernité de l'ère Meiji, le chaos artistique de la période Meiji illustrant le concept de furumekashii / imamekashii.
Chikanobu est nettement un artiste de l'ère Meiji bien que ses thèmes soient parfois issus des périodes historiques antérieures.  Le début de l'ère Meiji est marqué par des affrontements entre des groupes de samouraï opposés à la  la fin de l'isolation du  Japon et  la cour impériale partisane d'une relative "occidentalisation" du pays. Certaines de ces estampes illustrent les troubles intérieurs et des sujets d'actualités documentant la guerre sino-japonaise de 1894-1895 et les grands moments de la modernisation institutionnelle du Japon. 

jeudi 31 mai 2018

Alexandre Cabanel (1823-1889),


Alexandre Cabanel (1823-1899) 
Autoportrait, 1852 
Musée Fabre Montpellier (1823-1899)

Alexandre Cabanel,  est un artiste peintre français,  originaire de Montpellier ou sont conservés beaucoup de ses grandes toiles , considéré comme l'un des grands peintres académiques du Second Empire, dont il reste l'un des artistes les plus admirés.Fils d'un modeste menuiser de montpellier il se retrouve ne 1850 pensionnaire de la la Villa Medicis. 
La célébrité lui vient avec la Naissance de Vénus exposée au Salon de 1863 qui est immédiatement achetée par l'empereur Napoléon III pour sa collection personnelle et qui entre au musée du Luxembourg en 1881 (le tableau est conservé aujourd'hui à Paris au Musée d'Orsay). Apres la commande par Napoleon III de son célèbre portrait officiel, les célébrités européennes et les grands collectionneurs américains lui commanderont leurs portraits  
En 1863, Cabanel est élu membre de l'Académie des beaux-arts au fauteuil X. 
Comblée d'honneur et jouissant d'une immense célébrité de son vivant, il est enterré dans las ville natale de Montpellier.

mercredi 30 mai 2018

Pedro Lira (1845-1912)


Pedro Lira (1845-1912) 
 Portrait of the painter Pablo Burchard

Pedro Francisco Lira Rencoret était un peintre et critique d'art chilien, qui contribué largement à  à la création du Musée national des beaux-arts du Chili . Il est surtout connu pour ses portraits de femmes.

mardi 29 mai 2018

Eugène Jansson (1862-1915) - Knud Nyman

http://menportraits.blogspot.com

Eugène Jansson (1862-1915)
Jeune athlète nu qui représente Knud Nyman, 1907
  Prince Eugens Waldemarsudde

Eugène Jansson est un peintre symboliste suédois resté quasiment  inconnu hors de son pays jusqu'aux années 1990. Singulier, novateur, constamment inquiet, il a suivi un parcours étrange, hanté par la nuit, le désir, et la mort et les corps masculins souvent représentés dans l'effort et la tension. 
Dès 1885, il montre ses premières vues de Stockholm d'abord de jour puis au crépuscule. Tout de suite célèbre pour ses vues nocturnes, bleues et illuminées, de sa ville de Stockholm en été, il insiste   dans ses paysages sur le bleu, comme dans Nocturnes en référence à Chopin, son musicien favori.
À partir de 1904, il peint de grandes toiles ayant pour sujet le corps masculin nu, athlétique, de jeunes hommes qu'il rencontre dans les établissements de bains de la Marine, surtout celui de Skeppsholmen, et qu'il ramène dans son atelier transformé en salle d'entraînement. Il vit ainsi jusqu'en 1913 avec Knut Nyman rencontré au Flottans badhus, de vingt-cinq ans son cadet et qui fut le modèle de plusieurs de ses toiles. Il fréquenta à cette époque beaucoup les lieux de plaisir de Stockholm. 
Cette peinture fait alors l'objet d'une grande résistance du milieu artistique conventionnel suédois et est constamment l'objet de moqueries.
En 1913, son état de santé se dégrade, et jusqu'en 1915 il peint des scènes de cirque.
Il est victime en 1915 d'une hémorragie cérébrale. Lors de ses obsèques, son ami le peintre Karl Nordström  évoqua : «  Une rêverie sombre et réservée et une tendre mélancolie, une recherche dans cette nuit bleue d'un idéal à travers le corps humain  ».

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lundi 28 mai 2018

Edward Curtis (1868-1952) - Self portrait 1899


Edward Curtis (1868-1952)  
Self portrait, 1899
Published in 1910 in The Seattle Star.

Edward Sheriff Curtis est l'un des principaux anthropologues sociaux des Amérindiens d'Amérique du Nord — et de l'Ouest américain — laissant trace d'écrits, d'enregistrements sonores des chants indiens et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de manière non exhaustive, il a entrepris l'inventaire photographique d'amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au 18e siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu'il lança son projet.
Entre 1907 et 1930, il mena  une véritable course contre la montre. Parmi les tribus qu'il visita : les Kwakiutl sur la côte pacifique, les Comanches, les Apaches et les Crees, dans leurs tipis caractéristiques, dans les Grandes Prairies et au pied des Rocheuses, les Hopis, les Pueblos et autres habitants du Sud-Ouest, les Gens-du-Sang, les Blackfeet et les Algonquins dans le Montana.
On estime que Curtis traversa les États-Unis environ 125 fois en rendant visite à 80 tribus et que 40 000 clichés furent pris.  Il utilisa également un appareil à cylindre de cire enregistreur d'Edison qui lui permit d'étudier 75 langues et dialectes et d'enregistrer 10 000 chants indiens. 
Une partie de son travail fut publié dans une somme en vingt volumes intitulée : « The North American Indian », comprenant 2 500 photographies, 4 000 pages de textes, alors qu'au total, Curtis réalisa près de 50 000 prises de vue.

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dimanche 27 mai 2018

Yannis Tsarouchis (1910-1989) - Marin attablé


Yannis Tsarouchis (1910-1989)
 Marin attablé

Yannis Tsarouchis (1910-1989) ( Γιάννης Τσαρούχης ) était un peintre grec né au Pirée et formé à l' Ecole des Beaux-Arts d'Athènes (1929-1935). Entre 1925 et 1930  il réalise des peintures sur le motif et des décors de théâtre.  En  1935  et 1936, il se rend Istanbul, en  Italie  à  Paris où il  rencontre des artistes comme Henri Matisse et Alberto Giacometti.
 Il a affectionnait particulièrement les portraits marins et de militaires croisés dès son enfance dans le port du Pirée où il naquit. 

samedi 26 mai 2018

Adélaide Labille-Guiard (1749-1803) - Portrait du peintre François-André Vincent

https://menportraits.blogspot.com/2018/05/adelaide-labille-guiard-1749-1803.html

Adélaide Labille-Guiard (1749-1803)
Portrait du peintre François-André Vincent, 1783 
Musée du Louvre, Paris 

Adélaîde Labille-Guiard, dite aussi Adélaïde Labille des Vertus, est une artiste peintre, miniaturiste et pastelliste française dont la destinée dans les temps troublés les de la Révolution française lui permit d'être à la fois la peintre officielle de Mesdames (les tantes du roi Louis XVI) et de faire le portrait au pastel du terrible Maximilien de Robespierre, celui de Talleyrand et ceux de 14  députés  de l'Assemblée nationale, lorsque Mesdames partirent en exil en Italie.  Sous la Terreur elle fut forcée, pour garder la vie, de détruire un de ses tableaux Réception d’un Chevalier de l’Ordre de Saint-Lazare par Monsieur ; elle en conçut une si grande amertume qu'elle cessa de peindre pendant quelques années.   
Dernière des 8 enfants d’un couple de bourgeois parisien dont le père est mercier et propriétaire de la boutique de mode, À la toilette, située rue de la Ferronnerie, dans la paroisse Saint-Eustache, elle voit très tot defiler devant ses yeux les belles dames de son temps. C’est  d'ailleurs dans la boutique de son père que débuta en tant que vendeuse, une certaine Jeanne Bécu, qui deviendra plus tard Madame du Barry..
Au18e siècle, pour des raisons de "décence", on refuse aux femmes le droit de copier des modèles vivants. Les femmes voulant peindre des portraits d'après des modèles vivants devaient donc se débrouiller par elle-mêmes et se lancer dans une carrière d’autodidacte.  Cette limitation explique pourquoi les femmes peintres peignirent principalement des portraits en buste. Ce fut aussi le cas d'une autre grande femme peintre du 18e siècle,  Elisabeth Vigée Le Brun.
Adélaïde ne se distingue pas de ses consœurs en  faisant surtout des portraits au pastel ou à l’huile qu'elle cadre à la poitrine ou à la taille (pour les plus osés ! ). Le pastel, bien qu’étant une technique difficile à maîtriser, est considéré comme une technique féminine réputée idéale pou rles portraits en buste sur petites surfaces de papiers. Le pastel est réservé au portrait intime, alors que l'on choisit l’huile pour représenter sa famille de manière officielle.
Les portraits d’Adélaïde étaient connus pour leur réalisme. Contrairement à Élisabeth Vigée Le Brun, elle n’a jamais arrangé le visage de ses modèles.
Sur environ 70 œuvres aujourd’hui connues d'Adélaïde Labille-Guiard, moins d’une dizaine sont des portraits en pied et encore sont ils des commandes de personnes illustres comme l'exceptionnel  portrait du peintre Van Loo peint en 1785 et conservé au Château de Versailles.
Parmi les nombreux autres portraits d'hommes en en buste que fit Adelaïde il ya  celui ou plutôt ceux (car elle fit plusieurs) de son propre mari François-André Vincent, qui se trouvait lui aussi être un très grand peintre de son temps, considéré à l'égal de Jacques-Louis David, mais que ces convictions royalistes desserviront pour laisser libre cours aux ambitions de David.
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vendredi 25 mai 2018

Gustave Roud (1897-1976) - Fermier suisse (3)

Gustave Roud (1897-1976)   Fermier suisse, 1940   Série " Corps de Paysans " Fonds photographique Gustave Roud Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne

Gustave Roud (1897-1976)  
Fermier suisse, 1940 
 Série " Corps de Paysans "
Fonds photographique Gustave Roud
Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne


Gustave Roud (1897-1976), un des principaux auteurs francophones de Suisse, est principalement connu pour ses proses poétiques. Depuis quelques années cependant, son activité de photographe apparaît également au premier plan : Gustave Roud est ainsi considéré comme l’un des grands écrivains-photographes européens de l’entre-deux-guerres  et de l’immédiat après-guerre.
Loin d’être simplement un écrivain qui illustrerait sa démarche littéraire, Gustave Roud a eu une activité photographique intense dès l’âge de 16 ans jusqu’à la fin de sa vie, bien que celli ci n'ait jamais été  exposée de son vivant.  Malgré des expositions posthumes au Centre Beaubourg (Paris) et au musée de l’Elysée (Lausanne), ainsi que la publication d’un catalogue (Terre d’ombres, Slatkine, 2002), son statut de photographe est longtemps resté en marge de la littérature, selon la volonté d’ailleurs de Philippe Jaccottet qui a géré son œuvre après sa mort. Pourtant, Gustave Roud a conservé et transmis son travail abondant, accompli avec détermination et rigueur.
Les photos diffusées sur ce blog pour aider à la connaisssance de ce grand photographe, appartiennent au Fonds photographique Gustave Roud, déposé à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne par Françoise Subilia, et qui comprend 13.000 clichés divisées en 5 series .

La série   "Corps de Paysans " constitue une part importante pour ne pas dire essentielle   de la photographie de Gustave Roud. Posant généralement le torse dénudé, le jeune paysan au champ engage une imagerie de la puissance virile. Loin des photoreportages des campagnes, ces séries montrent un protocole de prise de vue réitéré avec différents modèles. Le paysan célébré dans la photographie se détache de la figure littéraire d’Aimé, dans la mesure où il ressemble davantage à une statue grecque ou à un athlète qu’à l’ange intercesseur. Modèle par excellence, Fernand Cherpillod a permis au photographe la mise en place d’une esthétique du paysan proche de l’athlétisme agricole ou d’un être premier accordé à la terre. Prenant son essor à la fin des années trente, cette esthétique déployée ensuite pendant des décennies entretient des liens étroits avec des pratiques de l’époque : la contre-plongée, l’arrière-fond du ciel, le choix du modèle lui-même jeune, musclé, imberbe ou glabre. La célébration du paysan est accompagnée d’une esthétique du désir que certaines mises en scène avec les ombres ou les objets érotisent. Mais ces mises en scène, peu nombreuses, laissent le plus souvent la place à la fascination du corps athlétique en tant que tel, dans une épopée silencieuse du faucheur solitaire.
Extrait de la  notice du Site Gustave Roud.com

jeudi 24 mai 2018

mercredi 23 mai 2018

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Les Jardiniers


Gustave Caillebotte (1848-1894) 
 Les Jardiniers
 Collection privée

Longtemps considéré comme un peintre amateur, collectionneur et mécène de ses amis, Gustave Caillebotte apparait aujourd'hui comme l'une des figures majeures du groupe impressionniste. Célèbre pour ses compositions inspirées du Paris d'Haussmann, il a consacré une part importante de sa production à l'évocation des jardins.
Il peint ses premières études sur le motif dans la demeure familiale d’Yerres, avant d'acquérir au Petit Gennevilliers une propriété où il élabore un somptueux jardin et fait construire une serre. 
Tout comme son ami Claude Monet, avec lequel il partage une passion pour l'horticulture, il privilégie l'évocation de cet univers végétal. 
Cette peinture permet de juger de l'étendue du jardin potager qui requérait l'emploi d'au moins deux jardiniers.




mardi 22 mai 2018

Joaquin Pinto (1842-1906)



Joaquin Pinto (1842-1906)
Jeune marié (Groom)
Banco Central Museum, Cuenca 

Joaquin Pinto est un peintre équatorien né à Quito au milieu 19e siècle. 
Enfant précoce, Pinto se fit remarquer en  dessinant dès ses premières années d'école. Il fut ensuite prit sous la coupe d'Antonio Salas, qui le considérait comme l'un des meilleurs peintres de son temps.  Pauvre pendant une grande partie de sa vie, Pinto fut obligé d'exercer divers métiers avant de pouvoir vivre de ses commandes et de l'enseignement qu'il donna à Cuenca (Equateur) puis à Quito.  Au debut du 20ème siècle, son oeuvre commença a être assez connue à l'étranger pour qu'il reçoivent des commandes de notables européens, notamment espagnols et français.

lundi 21 mai 2018

Vintage photo of Men : Emile Friant


Photographie anonyme d'Emile Friant (1863-1932) dans son atelier vers1887, 
peignant Les Canotiers de la Meurthe 
en compagnie d'un des  canotiers qui servit de modèle. 

Formé à la peinture académique par Cabanel, Émile Friant lui resta attaché sans pour autant négliger les influences novatrices. Deux mots traduisent son évolution : fidélité et liberté. Fidèle à sa jeunesse d’enfant du peuple, il se consacre en particulier à des scènes de genre où les milieux populaires sont souvent présents. Il n’est pas insensible aux nouvelles tendances picturales comme l’impressionnisme. 
Pour certains paysages d’arrière-plan, il évoque la nature avec le flou caractéristique des impressionnistes. Mais il ne se rattache nullement à un mouvement quelconque. C’est sa part de liberté. Les diktats esthétiques des novateurs ne le concernent pas. Il observe et s’inspire mais ne s’aligne pas. IL reste aussi avant tout un peintre d'atelier. 
Ce lorrain possède le bon sens et la solidité des réalistes. Il utilise la photographie pour peindre des portraits comme le font aujourd’hui les hyperréalistes. Lorsque la peinture s’égarera un temps vers le fauvisme ou le cubisme, il passera à la gravure, mettant ainsi à profit son talent exceptionnel de dessinateur.

Friant est un excellent technicien qui sait tout faire dans le domaine du dessin et de la peinture (paysages, portraits, scènes de genre, natures mortes). Son art provient du regard à la fois tendre et décalé qu’il porte sur le monde. Ses compostions comportent une part d’ironie sans méchanceté, de provocation sans agressivité, de caricature sans trivialité. Aussi son choix de rester à l’écart des grands mouvements de l’art de son époque peut-il être perçu comme de la sagesse. Il ne s’égare pas dans des expériences sans lendemain sans pour autant manquer de lucidité. Ses personnages possèdent une dimension intemporelle allant bien au-delà de beaucoup d’expérimentations formelles.

Extrait d'une notice sur le site  Rivages de Bohême 

dimanche 20 mai 2018

Henry Casselli (bn.1946)


Henry Casselli  (bn.1946) 
When Thoughts turn inwards (Portrait of astronaut John Young)
watercolor, 1981 


Henry Calvin Casselli, Jr. is a contemporary American artist from New Orleans, Louisiana. He primarily paints watercolors of figures and settings from his native New Orleans.
In addition to his work, in 1980 and 1981, NASA commissioned him to serve as an official artist leading up to America's first Space Shuttle launch. Again, in 1998, NASA commissioned Casselli to portray John Glenn as he prepared for his historic final mission. Many of these works are part of the official collection of the National Air and Space Museum in Washington, DC.



samedi 19 mai 2018

Jean-Léon Gérôme (1824-1904) - Dans le désert


Jean-Léon Gérôme (1824-1904) 
Dans le désert
The Walters Art  Museum

Jean-Léon Gérôme est un peintre et sculpteur français, membre de l'Académie des beaux-arts. Il composa des scènes orientalistes, mythologiques, historiques et religieuses. А partir de 1878, il réalise des sculptures, principalement en polychromie, qui représentent souvent des scènes de genre, des personnages ou des allégories. Nommé grand officier de la Légion d'honneur, Gérôme est distingué lors des diffйrentes Expositions universelles auxquelles il participe et il fait figure de peintre officiel à la fin du XIXe siècle. Il devient professeur а l’Ecole des beaux-arts, durant près de quarante ans, et forma plus de 2 000 élèves.
Considéré comme l'un des artistes français les plus célèbres de son temps, Jean-Léon Gérôme est l'un des principaux représentants de la peinture académique du Second Empire. et de la colonisation française. Aprиs avoir connu un succès et une notoriété considérable de son vivant, son hostilité violente vis-а-vis des avant-gardes, et principalement des impressionnistes, le fait tomber dans l'oubli après sa mort. Son oeuvre est redécouverte а la fin du XXe siècle, et rencontre une postérité inattendue en devenant, entre autres, une source d'inspiration pour le cinéma.

vendredi 18 mai 2018

Kuroda Seiki / 黒田 清輝 (1866-1924)


Kuroda Seiki /  黒田 清輝 (1866–1924)  
Portrait of Kume Keiichiro
  Tokyo National Museum 

Kuroda Seiki /  黒田 清輝 est un peintre japonais de son vrai nom est Kiyoteru Kuroda . Il est l'un des pionniers de la peinture de style occidental yōga au Japon durant l'ère Meiji et l'ère Taishō.
D'une manière générale, les œuvres  de Kuroda  peinte en plein air sont plus spectaculaires, moins finies que ses compositions d'intérieurs, plus formelles. Du point de vue stylistique, il fut très influencé par Édouard Manet, ainsi qu'à  par les peintre de l'Ecole de Barbizon.

jeudi 17 mai 2018

Leonid Pasternak (1862-1945) - Self portrait, 1908

Leonid Pasternak (1862-1945)  Self portrait, 1908, Private collection

Leonid Pasternak (1862-1945) 
Self portrait, 1908,
Private collection

Leonid Ossipovitch Pasternak (Леонид Осипович Пастернак), né à Odessa dans un famille juive de 5 enfants est un peintre post-impressionniste russe. Son père est hôtelier. Tôt, le jeune garçon développe un goût prononcé pour le dessin, incompris au début de sa famille. De 1878 à 1881, il étudie dans une école de dessin d'Odessa puis entre à la faculté de médecine de l'université de Moscou. De 1883 à 1885, il étudie à la faculté de Droit de l'université de Nouvelle Russie à Odessa. Parallèlement, Pasternak se consacre au dessin et à l'étude de la peinture. Il fréquente en 1882 l'atelier d'Evgraf Sorokine et plus tard prend des cours d'eau-forte avec Ivan Chichkine. Puis, au milieu des années 1880, il part pour Munich, dans le royaume de Bavière, à l'académie des beaux-arts. Le collectionneur Pavel Tretiakov lui achète son tableau Lettre de la maison pour sa Galerie Tretiakov, et Pasternak décide alors de déménager à Moscou.  Il participe aux expositions des peintres ambulants et devient membre de l'union artistique Mir iskousstva (Le monde de l'art). Il enseigne ensuite à l'académie de peinture de Moscou. Après les années de chaos de la Révolution, Pasternak obtient la permission de se faire soigner en Allemagne. Il part avec sa femme et ses filles, en 1921, pour Munich et ne retournera jamais en Russie. En exil, il fait les portraits de Sergueï Eisenstein, de Rainer Maria Rilke.  Il se rend en Palestine en 1924.  Pendant la montée des périls, à l'époque du Troisième Reich, il émigre à Londres, avec sa famille, en 1938, où sa femme meurt l'année suivante.

 

mercredi 16 mai 2018

Anatoly Nikich (1918-1994)


Anatoly Nikich (1918-1994)
 Correspondants de guerre, 1965 
Tretyakov Gallery, Moscou 

Anatoly Nikich-Krilichevsky est un artiste russe de l' ère soviétique. Pur produit de l'art officiel soviétique, formé à l'Institut des Beaux-Arts de Moscou avec les professeurs  Boris Ioganson et Alexander Osmyorkin, il est diplômé de  Institut d'Art de Moscou de Surikov en 1942. Participant activement à ce que les russes appellent la Grande Guerre Patriotique de 1941-1945  et que nous appelons la Seconde guerre mondiale,  il devint membre de l'Union des artistes de l'URSS, de l'Union des artistes de Moscou et  artiste émérite de Russie. Anatoly Nikich-Krilichevsky a vécu et travaillé à Moscou. Ses œuvres sont conservées principalement aujourd'hui dans la galerie Tretiakov et dans les musées régionaux de Russie et des pays de l'ex-Union soviétique. 

mardi 15 mai 2018

Edward Curtis (1868-1952)


Edward Curtis (1868-1952)  
Bear Bull from Blackfoot people

Edward Sheriff Curtis est un photographe ethnologue américain, l'un des principaux anthropologues sociaux des Amérindiens d'Amérique du Nord — et de l'Ouest américain — laissant trace d'écrits, d'enregistrements sonores des chants indiens et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de manière non exhaustive, il a entrepris l'inventaire photographique d'amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au 18e siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu'il lança son projet.
Entre 1907 et 1930, il mena  une véritable course contre la montre. Parmi les tribus qu'il visita : les Kwakiutl sur la côte pacifique, les Comanches, les Apaches et les Crees, dans leurs tipis caractéristiques, dans les Grandes Prairies et au pied des Rocheuses, les Hopis, les Pueblos et autres habitants du Sud-Ouest, les Gens-du-Sang, les Blackfeet et les Algonquins dans le Montana.
On estime que Curtis traversa les États-Unis environ 125 fois en rendant visite à 80 tribus et que 40 000 clichés furent pris.. Il utilisa également un appareil à cylindre de cire enregistreur d'Edison qui lui permit d'étudier 75 langues et dialectes et d'enregistrer 10 000 chants indiens. 
Une partie de son travail fut publié dans une somme en vingt volumes intitulée : « The North American Indian », comprenant 2 500 photographies, 4 000 pages de textes, alors qu'au total, Curtis réalisa près de 50 000 prises de vue.