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dimanche 1 janvier 2017

Titien (1488-1576),



Titien (1488-1576), attribué à...
Portait de Soliman 1er  et de François Ier en 1530

lundi 31 octobre 2022

Hyacinthe Rigaud (1659-1743) - Portrait de Pierre-Vincent Bertin

Hyacinthe Rigaud (1659-1743), Portrait de Pierre-Vincent Bertin, 1685 Collection particulière


Hyacinthe Rigaud (1659-1743),
Portrait de Pierre-Vincent Bertin, 1685
Collection particulière


Hyacinthe Rigaud,
né Jacinto Francisco Honorat Matias Rigau-Ros i Serra né dans la province du Roussillon, (et dont l'orthographe du nom fut francisée en Hyacinthe Rigaud) est considéré comme l’un des plus célèbres portraitistes français de la période classique. Pour Jacques Thuillier, professeur au Collège de France : « Hyacinthe Rigaud fut l’un de ces peintres français qui sous l’Ancien Régime connurent comme portraitistes la plus haute célébrité. Cette admiration était méritée à la fois par l’abondance de l’œuvre et par sa constante perfection1. » Dans le portrait ci-dessus, à l'arrière plan duquel apparait une magnifique Montage Sainte-Victoire, le peintre laisse volontiers transparaitre la suffisance et le ridicule du modèle que même son chien semble désapprouver ! 

Pierre-Vincent Bertin (1653-1711)  était un financier français et collectionneur avisé. De son cabinet de curiosités, on ne connaît que peu de choses sinon qu’il contenait plusieurs tableaux qui font la gloire de plusieurs collections mondiales. Ainsi, aux côtés d'une Adoration des Mages de Véronèse on pouvait voir la Judith de Giorgione (Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage) ainsi que le Noli me tangere du Titien. Bertin avait également acquis, du propre cabinet de Colbert de Seignelay, un Christ apparaissant à la Madeleine toujours par le Titien ainsi que la Léda de Paul Véronèse que lui racheta le Régent.

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samedi 28 mai 2022

Annibale Carracci (1560-1609) (attribué à) - Autoportrait à l'âge de 20 ans


Annibale Carracci (1560-1609) (attribué à) Autoportrait à l'âge de 20 ans Collection privée


Annibale Carracci (1560-1609) (attribué à)
Autoportrait à l'âge de 20 ans
Collection privée 

 

La grande œuvre d'Annibale Carracci (dit aussi Le Carrache) à Rome est un travail à fresque, exécuté pour le décor du Camerino et de la galerie du palais Farnese. La plupart des historiens d'art estiment que cette galerie pose réellement le premier jalon de la peinture moderne.
L'iconographie de cette galerie est inhabituelle au regard des règles de l'époque. En effet dans ce lieu d’honneur des demeures romaines, qu'est la galerie, on décore habituellement les plafonds par de grands moments de la famille, ou des légendes héroïque. Rien de tout cela dans le Palazzo Farnese dont le propriétaire est alors un cardinal, mais un thème totalement décalé, en l'occurrence : le pouvoir universel de l'amour. Une des interprétations de cette iconographie la lie au mariage entre le duc de Parme et Marguerite Aldobrandini en 1600, mais d'autres interprétations ont cours.
Plusieurs références peuvent être identifiées, comme Michel-Ange (Chapelle Sixtine) pour la monumentalité et Raphaël (Villa Farnesina) pour la grâce des nus féminins. De nombreux procédés illusionnistes, comme la « quadratura » (système proprement Bolonais, prolongeant l’espace réel par un espace fictif dans les angles), ou le « quadririportati » (« tableaux rapportés », avec un cadre, donnant l’impression de toiles de chevalet accrochées) sont utilisées. De même, bien que tout soit entièrement peint, des Hermès et des Atlantes donnent l'illusion de stucs, des médaillons évoquent des bronzes, et l'accumulation d’éléments sur les parois comme les sculptures antiques situées dans des niches participent encore de l'illusion…
La bacchanale qui constitue le tableau central montre clairement plusieurs sources d'inspiration, telles que la Bacchanale de Titien, les Noces de Psyché de Raphaël et des sarcophages antiques (qualités sculpturales, frise, fluidité, jeu de contraposto). On y note la présence d’humour et de sarcasme, comme dans les léopards un peu ridicules, et une complexité savante. Cette galerie inspirera fortement de nombreux peintres dont Poussin et Rubens.
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dimanche 12 décembre 2021

Vincenzo Catena (1470-1531) - Portrait d'un jeune homme


Vincenzo Catena (1470-1531) Portrait d'un jeune homme, 1510 Huile sur panneau de bois, 30,5 x 23,5cm The National Gallery, London.

Vincenzo Catena (1470-1531)
Portrait d'un jeune homme, 1510
Huile sur panneau de bois, 30,5 x 23,5cm
The National Gallery, London.

 
Vincenzo Catena a été influencé d'abord par Cima da Conegliano, Giovanni Bellini (1506),  Giorgione (1510), Le Titien et Palma il Vecchio sur la fin de sa vie. Le premier document lui faisant référence est le texte figurant au dos de la Laura de Vienne, où il est aussi  cité sous le nom de Vincenzo de Biagio  et où Giorgione, est cité comme cholega de maistro Vincenzo Chatena. En 1530, il est inscrit à la corporation des peintres, dont il semble être l'un des membres influents. En mars 1531, il se rend à Rome et meurt le 29 septembre de la même année.

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samedi 19 janvier 2019

Girolamo di Romano detto Il Romanino (1484-1566) - Ritratto di uomo



Girolamo Romani detto il Romanino (1484-1566) 
 Ritratto di uomo, 1520 
 oil on canvas (77 x65 cm) 
Allentown Art Museum, USA


Girolamo di Romano, dit Romanino est un peintre italien de Venise et de Brescia dont la longue carrière lui a permis d'expérimenter plusieurs styles différents. A l'époque où il peint ce portrait à l'étrange luminosité  sans doute voulue pour rendre la somptuosité du précieux manteau de fils d'orde ce gentilhomme de Brescia, Romanino  subit très fortement  est très fortement les influences de Pordenone et de Titien.  
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mercredi 10 février 2021

El Greco (1541-1614) - Etude de tête

https://menportraits.blogspot.com/2021/02/el-greco-1541-1614-etude-de-tete.html

El Greco (1541-1614)
Etude de tête, c.1600
Museum of Fine Arts, Budapest


Comme ses maitres Titien et Tintoret, El Greco était un excellent portraitiste. Cette étude d'une tête légèrement tournée vers la droite et regardant hors de la toile est peinte avec de larges coups de pinceau et semble être très peu détaillée, comme esquissée alors que le rendu du visage lui-même, les cheveux hérissés, la barbe et l'oreille, montre toutes les caractéristiques d'un travail très détaillé. Cette peinture est considérée comme une étude ou peut-être comme un exemplaire rescapé d'une série perdue concernant les apôtres (la toile est en effet dans le même format de demi-longueur que la série des apôtres). La spécialiste hongroise de Greco, Marianna Haraszti-Takács a suggéré qu'il pourrait s'agir d'un autoportrait en costume d'apôtre, ce qui plaide en ce sens, étant la représentation pensive du personnage.  Bien qu'il  n'ait  jamais été possible jusqu'à aujourdh'ui de trouver un autoportrait authentique d'El Greco, on fait souvent référence comme unique exemple à un autoportrait de jeunesse visible  dans le tableau intitulé Le Christ chassant les Marchands du Temple (The Minneapolis Institute of Art) datant de 1570-1575. 

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mardi 13 juin 2023

Felix Michal Wygrzywalski (1875 -1944) - Pêcheur

Felix Michal Wygrzywalski (1875 -1944) Nad ciepłym morzem (Au bord de la mer chaude) Musée de Cracovie

 
Felix Michal Wygrzywalski (1875 -1944)
Nad ciepłym morzem (Au bord de la mer chaude)
Musée de Cracovie


Feliks Michał Wygrzywalski se forme de 1893 à 1898 à l'Académie des beaux-arts de Munich (Kunstakademie) et à l'Académie Julian à Paris. En 1900, il s'installe à Rome, où il rencontre une jeune Italienne, Rosa Imassa, qu'il épouse. Au cours de son séjour à Rome, pour compléter sa formation, il effectue des copies d'œuvres d'un certain nombre de maîtres de la Renaissance, en particulier du Caravage, de Raphaël, du Guerchin, de Vélasquez ou de Titien. Il y peint également des paysages et des nus. En 1906, à la recherche de nouveaux thèmes et de nouvelles couleurs, il se rend en Égypte, où il peint de nombreuses scènes orientalistes. En 1908, il s'installe à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, où il est chargé de décorer les murs de la Chambre de commerce et d'industrie de la ville. C'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser à la scénographie et à concevoir des décors de théâtre. Au cours de la Première Guerre mondiale, il reste en Russie, à Rostov-sur-le-Don, où il est professeur de dessin. Son fils, Feliks Kazimierz Wygrzywalski (1903-1966) était également peintre.

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vendredi 25 janvier 2019

Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682) - Don Andrés de Andrade y la Cal


Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682)
Don Andrés de Andrade y la Cal, 1660. 
The Metropolitan Museum of Art, New York. 


Ce tableau témoigne de la capacité de Murillo à donner à ses portraits une grande présence psychologique.
Don Andrés de Andrade y Cal était pertiguero ou maréchal de processions dans la cathédrale de Séville. Pour rendre la solennité de la fonction du personnage, Murillo a adopté une formule utilisée à la fois par Titien et par Velázquez dans leurs portraits de la royauté espagnole; le personnage est tout de noir vêtu de noir et pose sa main droite sur le crâne de  dogue qu'il domine  d'une autorité certaine. Le décor  qui l'entoure est un portique classique avec un blason sculpté dans la pierre sur  la gauche, sans doute les armoiries de Don Andrés de Andrade y Cal.

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dimanche 26 février 2023

Nicolas Neufchâtel ou Lucidel (1524 -1567) - Portrait d'un notable de Niuremberg


Nicolas Neufchâtel ou Lucidel (1524 -1567) Portrait d'un notable de Niuremberg, c. 1560 – 1570. Huile sur toile , 81 x 65cm Kunsthistorisches Museum, Vienna

Nicolas Neufchâtel ou Lucidel (1524 -1567)
Portrait d'un notable de Niuremberg, c. 1560 – 1570.
Huile sur toile , 81 x 65cm
Kunsthistorisches Museum, Vienna

 
Nicolas Neufchâtel, aussi appelé Lucidel, est un peintre probablement originaire de Mons en Belgique.  La première mention documentée concernant Nicolas Neufchâtel date de 1539, année où un certain Colyn van Nieucasteel figure dans les registres de la guilde de Saint-Luc d'Anvers en tant qu'élève de Pieter Coecke van Aelst. L'année suivante, il est signalé à Mons. Il aurait ensuite travaillé à Malines et à Bruges. De 1561 à 1567, il vit à Nuremberg, où il semble qu'il se soit réfugié en raison de ses convictions calvinistes. On ne sait rien de sa biographie après 1567. Portraitiste réputé, il réalise des portraits de notables de Nuremberg qui associent le lyrisme italien d'un Titien, la profondeur psychologique de l'école allemande et un souci du détail typiquement flamand. 

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jeudi 4 octobre 2018

Théodore Géricault (1791–1824) - Nu masculin


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Théodore Géricault (1791–1824)
Nu masculin 
Musée Bonnat- Helleu,  Bayonne


La figure plus ou moins extravagante de Géricault vue par ses contemporains comme à la fois le cavalier, le héros et l'amant devient, une vingtaine d'années après sa mort,  une des grandes figures du romantisme. 
Jules Michelet écrit la vie de Géricault dans son Journal 1828-1848 et  lui consacre un long passage dans son Cinquième Cours au Collège de France. Il voit dans le peintre un « peintre-magistrat », un juge sévère du Premier empire qui « dans les mélanges bâtards de la Restauration, conserva ferme et pure la pensée nationale. Il ne subit pas l'invasion, ne donna rien à la réaction ». 
Géricault est un homme seul, génie pathétique et désespéré, pris dans des amours éphémères et des amitiés légères et envieuses alors que la France fait naufrage. 
Prosper Mérimée copie les figures de chevaux d'après Géricault et Alexandre Dumas écrit sur lui. Delacroix écrit ses souvenirs de Géricault. 
Lorsqu'il peint  des portraits Theodore Géricault semble toujours hanté par l'Italie,  Michel-Ange et Titien tant il accentue les effets dramatiques du clair-obscur et l'anatomie. En plus de  ses peintures à l’huile, Géricault réalisa  des lithographies, des sculptures, rares mais remarquables, et des centaines de dessins.
En 1822, il a une relation suivie avec une certaine Madame Trouillard, à qui il confie être malade. Bien qu'épuisé, Géricault continue de vivre « comme s'il était dans la plénitude de ses forces alors que les ravages d'une maladie dont le ferment était depuis plusieurs années dans son sang réapparu ». Il tombe plusieurs fois de cheval, et  en août 1823, se brise le dos en tombant rue des Martyrs à Paris. Il est alité, paralysé. Les médecins diagnostiquent une phtisie de la colonne vertébrale.
Il meurt six mois plus tard, le 26 janvier 1824, après une longue agonie due officiellement à cette chute de cheval mais plus probablement à une maladie vénérienne, ce qui fit dire au philosophe et critique d'art Élie Faure que « Géricault est mort d'avoir trop fait l'amour ».
Son fils Georges-Hippolyte Géricault lui consacre une tombe particulière au Père-Lachaise en 1840 qui mêle le Radeau de la Méduse et le mythe de l'homme cheval. 

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vendredi 12 mai 2023

El Greco (1541-1614) - Portrait du Frère Felix Hortensio Paravicino



El Greco (1541-1614) Portrait du Frère Felix Hortensio Paravicino, c.1605. Museum of Fine Arts, Boston


El Greco (1541-1614)
Portrait du Frère Felix Hortensio Paravicino, c.1605.
Huile sur toile 112.1 x 86.1cm
Museum of Fine Arts, Boston

Comme ses maitres Titien et Tintoret, El Greco était un excellent portraitiste. Paravicino, un ami proche de l'artiste, était un important théologien, orateur et poète. Limitant les couleurs presque entièrement au noir et blanc de l'habit du frère, El Greco a créé une image subtile et convaincante qui met l'accent sur la présence psychologique plutôt que physique. L'œuvre fut achetée en 1904 par le Musée de Boston sur la recommandation de John Singer Sargent, autre grand portraitiste et admirateur de l'art espagnol.

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mardi 11 septembre 2018

Bonifacio Veronese (1487-1553) - Ritratto di un giovane

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Bonifacio Veronese (1487-1553)
Ritratto di un giovane,  1510 
The State Hermitage Museum, St Petersburg, Russia

Bonifazio de' Pitati appelé Bonifazio Veronese ou Bonifazio Veneziano est un peintre italien actif au 16e siècle à Venise, à ne pas confondre avec Paul Veronese  (1528-1588)  qu'il précède mais qui fut son contemporain pendant une vingtaine d'années et qui fut aussi actif à Venise.
Dès son arrivée à Venise où son atelier devient très actif très rapidement,  on le surnomme  Bonifacio Veronese.  Son atelier, en concurrence avec celui de Titien, n'a jamais atteint le même niveau de célébrité. mais il eut tout de même plusieurs élèves ou assistants prestigieux, dont Le Tintoret, Jacopo Bassano et Andrea Schiavone.
Ses œuvres avant 1528 reflètent l'influence du style contemporain de Venise, ainsi que des anciens maîtres tels que Bellini et Giorgione., lui meme ayant été  l'élève de Palma le Vieux, dont l'influence est visible dans beaucoup de ses tableaux religieux. Ses peintures commencent à s'écarter de ce  style traditionnel après 1528, époque où il commence à expérimenter le maniérisme, mais continue d'exécuter des tableaux de facture plus classique dès qu'il s'agit de sujets religieux, pour des patrons locaux.

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vendredi 27 juillet 2018

Juan Pantoja de La Cruz (1553-1608) - Príncipe Felipe Manuel de Saboya

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Juan Pantoja de La Cruz (1553-1608)
Príncipe Felipe Manuel de Saboya, c. 1604 
Museo Bellas Artes de Bilbao.

Juan Pantoja de La Cruz  est un peintre espagnol, réprésentatif des peintres de cour de l'Ecole espagnole. Il travailla pour Philippe II et Philippe III.
Pantoja représente l'un des points les plus élevés dans l'esthétique maniériste du portrait. Il suit la tradition espagnole des portraits royaux, commencée avec le célèbre portrait de Charles Quint par Titien, dont une copie, faite par Pantoja, se trouve à l'Escurial. 
Antonis Mor, Alonso Sánchez Coello et Pantoja lui-même continuent la tradition. 
Dans ses meilleures œuvres, Pantoja introduit une impressionnante combinaison de sophistication et d'abstraction géométrique obtenues au moyen de contrastes puissants entre la lumière et l'ombre. Ses portraits se distinguent par la minutie des détails des broderies des robes et des dessins de bijoux. Le sujet est généralement représenté debout contre un fond sombre. Le visage et les mains sont représentés avec une technique plus plate et subtile. Parmi ses portraits on compte celui de Philippe III, de la reine Marguerite d'Autriche (1606, Madrid, musée du Prado), l'infante Isabel Clara Eugenia (1599, Munich, Alte Pinakothek), la duchesse de Bragance (1603), Dame inconnue (col. Marquise de Viana), D. Diego de Valmayor (1605, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage)
Juan Pantoja de la Cruz, fut aussi tenu en haute estime comme peintre animalier, peintre paysagiste et peintre de nature morte. 

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vendredi 11 juin 2021

Annibale Carracci (1560-1609) - Nu masculin


Annibale Carracci (1560-1609) Nu masculin, 1597-1602. Palazzo Farnese, Roma


Annibale Carracci (1560-1609)
Nu masculin, 1597-1602
Palazzo Farnese, Roma


La grande œuvre d'Annibal Carrici (dit aussi Le Carrache) à Rome est un travail à fresque, exécuté pour le décor du Camerino et de la galerie du palais Farnese. La plupart des historiens d'art estiment que cette galerie pose réellement le premier jalon de la peinture moderne.
L'iconographie de cette galerie est inhabituelle au regard des règles de l'époque. En effet dans ce lieu d’honneur des demeures romaines, qu'est la galerie, on décore habituellement les plafonds par de grands moments de la famille, ou des légendes héroïque. Rien de tout cela dans le Palazzo Farnese dont le propriétaire est alors un cardinal, mais un thème totalement décalé, en l'occurrence : le pouvoir  universel de l'amour. Une des interprétations de cette iconographie la lie au mariage entre le duc de Parme et Marguerite Aldobrandini en 1600, mais d'autres interprétations ont cours.
Plusieurs références peuvent être identifiées, comme Michel-Ange (Chapelle Sixtine) pour la monumentalité et Raphaël (Villa Farnesina) pour la grâce des nus féminins. De nombreux procédés illusionnistes, comme la « quadratura » (système proprement Bolonais, prolongeant l’espace réel par un espace fictif dans les angles), ou le « quadririportati » (« tableaux rapportés », avec un cadre, donnant l’impression de toiles de chevalet accrochées) sont utilisées. De même, bien que tout soit entièrement peint, des Hermès et des Atlantes donnent l'illusion de stucs, des médaillons évoquent des bronzes, et l'accumulation d’éléments sur les parois comme les sculptures antiques situées dans des niches participent encore de l'illusion…
La bacchanale qui constitue le tableau central montre clairement plusieurs sources d'inspiration, telles que la Bacchanale de Titien, les Noces de Psyché de Raphaël et des sarcophages antiques (qualités sculpturales, frise, fluidité, jeu de contraposto). On y note la présence d’humour et de sarcasme, comme dans les léopards un peu ridicules, et une complexité savante. Cette galerie inspirera fortement de nombreux peintres dont  Poussin et Rubens.
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dimanche 12 mars 2017

Scipione Pulzone (1550-1598) - Portrait of Jacopo Boncompagni


Scipione Pulzone detto Il Gaetano (1550-1598)
Portrait of Jacopo Boncompagni (1574).
Frick Collection, New York

Dans ce portrait, Scipione Pulzone surnommé Il Gaetano, atteint un réalisme inédit grâce, notamment, au rendu minutieux des détails. Il va jusqu'à supprimer toute trace de pinceau pour  obtenir la surface la plus lisse possible, ajoutant ainsi au raffinement du portrait. L'armure éblouissante de Boncompagni affiche des techniques de gaufrage, de damasquinage, de bleuissement et de dorure. La représentation du haut-de-chausse (la culotte) de Pulzone - tissée avec des fils d'or et d'argent - de même que de la brachetta (la braguette rembourrée) montre un degré égal de précision. La lumière qui rebondit sur le plastron donne un effet tactile à la surface polie du métal. La représentation magistrale  des jeux de lumière dans les moindres détails, comme à la lisière du rideau, renforce l'illusion de réalisme. En y regardant de plus près, on constate d'ailleurs que le modèle est représenté sur une toile fictive dont le bord est partiellement recouvert par le rideau bleu ! Avec ce dispositif pictural, Pulzone encourage le spectateur à comparer ses compétences à celles de l'ancien peintre Parrhasius, qui avait trompé son rival Zeuxis avec une peinture de rideau.

Quant au personnage représenté,  il s'agit donc de Jacopo Boncompagni, fils naturel du pape Grégoire XIII, qui s'installa à Rome en 1572 lorsque son père fut élu pape et qu'il devint gouverneur du Castel Sant'Angelo et chef de l'armée papale. Pour ce nouveau venu dans la noble société romaine, ce portrait en armure était destiné à faire connaitre clairement son rang et à propager son apparence auprès de ceux qui ne le connaissaient pas. Bien que l'armure ait été déjà de moins en moins utilisée à cette époque sur les champs de bataille, elle continuait d'être considérée comme un symbole de virilité, de valeur militaire, de richesse, de statut social et, surtout, de lignage antique. Cette représentation reflète donc, avant tout, le rang important du modèle. La figure de Saint-Michel gravé sur le pectoral de l 'armure n'est pas uniquement une référence au Castel Sant'Angelo mais aussi au rôle de Boncompagni lui-même en tant que protecteur de l'Eglise. Ses compétences militaires sont représentées avec le dieu Mars sur le casque et avec le gant en acier placé sur la table. Sur les bandeaux dorés qui retiennent le plastron et les protections des épaules et des bras, sont représentés plusieurs trophées attestant des prouesses militaires du modèle.  Dans le même esprit de démonstration des prouesses militaires de  Boncompagni, on aperçoit le long de la bande centrale du plastron et à la base du casque, des représentations de Turcs captifs, commémorant la récente victoire sur les Ottomans à la bataille de Lépante en 1571. En supplément de ces motifs martiaux, cette prodigieuse armure sculptée comporte aussi des symboles attestant de la richesse, de la prospérité et du statut éminent du personnage, comme des cornes d'abondance et des figures grotesques portant des jarres de fruits.

Un mot enfin de la braghetta, qui elle aussi devait indiquer clairement au spectateur de la Renaissance,  la puissance du personnage. Cette proéminence marquée valorisait le membre viril et par là même la puissance de son possesseur. Jusque dans les années 1580, les braguettes furent de plus en plus volumineuses chez les aristocrates, les princes et les rois, alors que chez les hommes du peuple elles étaient nettement  moins voyantes voir inexistantes. Comme le rappelle Colette Gouvion  dans son ouvrage "Une histoire politique du Pantalon "  (Seuil, 2010)   : « Qu'il s 'agisse de Charles Quint, peint par Le Titien, de François Ier par les Clouet ou de Maximilien II par Antonio Moro… On rembourre la fameuse poche. On l’assortit au pourpoint. On l’orne de rubans, dorures, joyaux. Et on y loge, aux côtés de ses attributs, mouchoir, monnaie, et même fruits que l’on y fait mûrir pour les offrir, bien tièdes à des dames !».  Bon appétit ! 

samedi 12 septembre 2020

Anton Raphaël Mengs (1728-1779) - Nu masculin debout,

 


Anton Raphaël Mengs (1728-1779) 
Nu masculin debout, après 1750
Collection privée 

Anton Raphaël Mengs est un peintre et un écrivain d'art allemand, le plus représentatif de la peinture néoclassique.
Dans ses écrits, rédigés en espagnol, en italien et en allemand, Mengs met en avant sa théorie éclectique de l'art, où il considère que la perfection peut être atteinte par une habile combinaison des diverses excellences de la conception grecque avec l'expression de Raphaël, le chiaroscuro du Corrège, et la couleur de Titien. Son intimité avec Winckelmann, qui a constamment écrit sous sa dictée, est d'une importance historique, car il n'a formé aucun disciple, et le critique doit maintenant faire appel au Jugement de Mengs par Winckelmann et son siècle de Goethe.
Mengs était célèbre pour sa rivalité avec son contemporain italien, le peintre Pompeo Batoni.
Parmi ses élèves, on note Anton von Maron (1731 - 1808), arrivé à Rome en 1755; le sculpteur Ivan Martos et Giacomo Quarenghi (1744-1817), architecte de Saint-Pétersbourg.
Stendhal est particulièrement cruel à propos de Mengs dans ses Promenades dans Rome (1829) :
« (...) Raphaël Mengs, qui, pendant un demi-siècle, a passé pour un grand peintre, grâce au charlatanisme adroit de M. d'Azara.  En 1802, on admirait encore le Moïse de Mengs." 

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lundi 21 septembre 2020

Pietro della Vecchia (1603-1678) - Tête de jeune guerrier


Pietro della Vecchia (1603-1678) Tête d'un jeune guerrier, 1630. Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.

Pietro della Vecchia (1603-1678)
Tête de jeune guerrier, 1630.
Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg

Pietro della Vecchia ou Pietro della Vècchia, appelé à tort Pietro Muttoni, est un peintre vénitien de l'époque baroque et un éminent représentant de l'école vénitienne. Pietro della Vecchia étudia auprès d'Alessandro Varotari (Il Padovanino), duquel il hérita de l'intérêt pour la peinture vénitienne du XVIe siècle en particulier de celle du Titien et de Giorgione. Reconnu pour l'habilité avec laquelle il reproduisait le style des maîtres du xvie siècle, il est aussi reconnu comme peintre de scènes de genre et de portraits. En tant que peintre officiel de la République de Venise, il reçut commande pour la réalisation des cartons des mosaïques de la basilique Saint-Marc, qui l'occupa de 1640 à 1673.
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samedi 20 mars 2021

Charles Fairfax Murray (1849-1919) - Self Portrait


https://menportraits.blogspot.com/2021/03/charles-fairfax-murray-1849-1919-self.html

Charles Fairfax Murray (1849-1919)
Self Portrait
Brush and brown wash and pencil, some extraneous blue watercolor, on paper
36.2 x 25.4 c, avant 191
Morgan Library & Museum


Charles Fairfax Murray est un peintre, marchand d'art, collectionneur d'art, mécène et historien de l'art anglais qui est associé à la deuxième vague du préraphaélisme. Repéré par John Ruskin à l'âge de 16 ans, Fairfax Murray est engagé en 1867 comme premier assistant d'atelier chez Edward Burne-Jones. Il devient rapidement l'un des membres du cercle de Dante Gabriel Rossetti, co-fondateur du mouvement préraphaélite ; il noue également des amitiés avec William Morris et Philip Webb. Il travaille pour l'entreprise d'art décoratif que dirige Morris, où il contribue à exploiter les dessins de Burne Jones ; il enlumine également des manuscrits de Morris.  À partir de 1888, il se lie d'intimité avec Blanche Richmond, qui posait pour lui et avec qui il va avoir plusieurs enfants. Murray est alors très respecté comme connaisseur et conseiller de collectionneurs privés. Il possède également un nombre considérable et croissant de tableaux de maîtres anciens, dont Portrait de son frère de Rembrandt, Enfant Jésus avec la Vierge et Saint Jean de Botticelli et Lucas Vosterman de van Dyck.
Son but a toujours été de mettre les œuvres qu'il possédait dans les collections publiques ; en 1904, il vend sa collection de plus de 800 dessins préraphaélites au Birmingham Museum and Art Gallery. Il donne son Titien Tarquin et Lucrèce, plus d'une douzaine de Constable, les quatre premiers Gainsborough et un Corot au Fitzwilliam Museum à Cambridge ainsi que des épreuves Morris et des manuscrits de la collection de William Morris. 


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lundi 27 juillet 2020

Lorenzo Lotto (1480-1557) - Giovane malato

 

Lorenzo Lotto (1480-1557)
 Giovane malato, c.1530
 Gallerie dell'Accademia, Venetia

Ce tableau est connu sous le nom de Giovane malato, littéralement Le jeune homme malade. La fleur effeuillée en pétales gisant sur la table est un symbole de déception amoureuse, ce qui expliquerait la maladie dont souffre ce jeune homme, en l'occurrence dla mélancolie, la forme ancienne de la dépression nerveuse. Le jeune homme  tourne également le dos aux plaisirs mondains, symbolisés par un cor de chasse, un oiseau mort et un luth. Rien ne semble l'intéresser vraiment même le grand livre vers  lequel il se contorsionne pour se plonger, relevant ainsi sa chausse qui laissant apparaitre étrangement un fragment de sa cuisse.
 Plus que dans d'autres œuvres produites à peu près à la même époque par l'artiste comme son Portrait d'Andrea Odoni,  Lotto dépasse dans celui ci  l'influence de Titien avec une définition plus précise des détails et des contours.

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jeudi 21 novembre 2019

Jakob Seisenegger (1505−1567) - L' Archiduc Ferdinand Ier, roi de Bohême, de Hongrie et de Croatie et roi des romains



Jakob Seisenegger (1505−1567)
L' Archiduc Ferdinand Ier de Habsbourg,,roi de Bohême, de Hongrie et de Croatie 
et roi des romains, 1548
Kunsthistorisches Museum, Vienne


Jakob Seisenegger était un peintre autrichien au service de Charles Quint. Il acquit une réputation internationale par ses portraits en pied, dont la mise en scène devait être reprise par de nombreux artistes comme François Clouet ou Titien.
La première mention du peintre Seisenegger remonte à 1530, pendant la période de la Diète d'Augsbourg, lors de laquelle Charles Quint fit proscrire la Confession d'Augsbourg, texte fondateur du luthéranisme. C'est à cette date que l’archiduc Ferdinand (ci dessus) , commanda à Seinegger le célèbre portrait de l'empereur Charles Quint son frère aîné.
Après avoir mené une carrière de peintre itinérant dans plusieurs villes d'Europe centrale, il se sédentarise en 1549 à Vienne. Il fut nommé peintre de cour puis anobli par le nouveau roi des Romains, Ferdinand Ier, après son élection comme empereur du Saint-Empire romain germanique.
Il se retire en 1561 à Linz où, devenu à peu près aveugle, il meurt en 1567.


Ferdinand Ier  (1503 -1564) issu de la maison de Habsbourg, est Empereur romain germanique de 1556 à 1564. En 1521, il devient souverain des territoires héréditaires des Habsbourg en tant qu'archiduc d'Autriche ; en 1526, il devient roi de Bohême, de Hongrie et de Croatie.
Élu roi des Romains en 1531, du vivant de son frère aîné Charles Quint, il est le dernier roi germanique  couronné à Aix-la-Chapelle.
Ferdinand est longtemps resté dans l'ombre de son frère ; néanmoins, le partage successoral de 1521 séparant définitivement les pays d'Autriche et des Pays-Bas des Habsbourg lui confère déjà une position particulière. L'archiduc pose les bases de la gestion efficace de ses territoires. Il acquiert les royaumes de Bohême et de Hongrie par héritage, même si la plus grande partie de ce dernier est occupée par des troupes ottomanes. Dans le cadre du Saint-Empire romain, il a longtemps agi comme représentant de son frère absent ; puis, à l'abdication de Charles Quint le 14 mars 1556, comme son successeur. Il est définitivement désigné empereur par l'assemblée des princes à Francfort le 24 mars 1558 ; la confirmation du pape n'étant plus jugée nécessaire. Ferdinand joue, en outre, un rôle important dans la conclusion de la paix d'Augsbourg en 1555.
Sa devise était Fiat justitia et pereat mundus Que la justice triomphe, même si le monde doit périr »).

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