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lundi 9 avril 2018

Barthélémy Menn (1815-1893) - Autoportrait au chapeau de paille


Barthélémy Menn (1815-1893)
Autoportrait au chapeau de paille, 1867
 Musée d'art et d'Histoire, Genève 

Barthélémy Menn,  (1815-1893) est un peintre suisse. maître de Ferdinand Hodler, il est un des rénovateurs de la peinture helvétique au 19e siècle..
En 1832, il est admis dans l'atelier du peintre Jean-Léonard Lugardon où il rencontre Jean-Auguste-Dominique Ingres qui l'invite à le suivre à Paris. Lorsque son hôte est nommé directeur de la Villa Médicis, à Rome, Menn le rejoint en1835.
 Pendant l'été 1836, il découvre Capri et Naples, et copie en plein-air les antiques de Pompéi.
A la fin de l'année  1838, Menn retourne à Paris où il expose au Salon de 1839 à 1843, et donne des cours de dessin à de nombreux élèves, dont Maurice Sand. Il est employé par Eugène Delacroix pour la décoration de la coupole de la bibliothèque du Palais du Luxembourg à Paris. Il rencontre les peintres de l'Ecole de Barbizon, en particulier Charles-François Daubigny, et se lie d'amitié avec des disciples de Charles Fourier ainsi qu'avec Jean-Baptiste Corot avec lequel il réalise des scènes champêtres chez leur ami Daniel Bovy.
Menn retourne ensuite à Genève en 1844, et s'intéresse aux daguerréotypes. En 1850, il est nommé directeur de l'Ecole des beaux-arts de Genève, où jusqu'à sa mort il enseigne le dessin, notamment à Ferdinand Hodler et Edouard Vallet.
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samedi 31 août 2019

Léon Cogniet (1794-1880) - Tête de Jeune homme, étude pour Caïn et Abel,


Léon Cogniet (1794-1880) 
Tête de Jeune homme, étude pour Caïn et Abel, vers 1820. 
Huile sur papier marouflé sur toile
Musée des Beaux-Arts d'Orléans, France

Léon Cogniet entre en 1812 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Pierre-Narcisse Guérin qui déclare dans une lettre à Léon Cogniet : « Croyez-bien que j'ai été votre ami plus encore que votre maître ».
Dans l'atelier de Guérin, il rencontre Eugène Delacroix et Théodore Géricault, avec lequel il se lie d'une grande amitié. Il fréquente également l'atelier de Jean-Victor Bertin. En 1814, il est prix de perspective et, en 1815, prix du Torse, ce qui lui ouvre les portes du concours pour le prix de Rome. 
Il s'y présente en 1815, peignant Briseis pleurant Patrocle pendant les Cent-Jours, et y est reçu deuxième prix. Il tente à nouveau le concours l'année suivante. Après un échec en 1816 avec Œnone refusant de secourir Pâris blessé, son Hélène délivrée par Castor et Pollux lui vaut le prix de Rome en 1817. La même année, il débute au Salon. 
Il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome de 1817 à 1822.
À partir de 1843, n'exposant que rarement au Salon, Léon Cogniet se consacre essentiellement à l'enseignement dont il est une des figures les plus importantes au 19e siècle. Il est professeur de dessin à Paris au lycée Louis-le-Grand de 1831 à 1876, où il a pour élève Edgar Degas, et à l'École polytechnique de 1847 à 1861. En 1849, Léon Cogniet est élu et nommé membre de l'Institut. Il est nommé professeur de peinture à l'École des beaux-arts de Paris en 1851.
En 1662 selon Ernest Vinet,  Léon Cogniet ne peint plus beaucoup : « Toujours plus soucieux des autres que de lui-même, sa grande préoccupation, depuis des années, c’est d’ouvrir les voies à la jeunesse artiste, de la guider, de la soutenir avec une persistance et une sagesse que l’on ne saurait trop louer ».
Le Musée des Beaux Arts d'Orléans possède une très belle collection de Coignet.  

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lundi 12 octobre 2015

Emile Friant (1863-1932)



Emile Friant (1863-1932)
Autoportrait à 15 ans

Émile Friant naît à Dieuze en Moselle dans une famille modeste. Son père est serrurier et sa mère couturière. Une cliente de cette dernière, madame Parisot, s’intéresse au jeune Émile et lui permettra par la suite de poursuivre ses études.
A la suite de la guerre franco-prussienne de 1870, une partie du territoire français est annexée par l’Allemagne (« l’Alsace-Lorraine »). Dieuze se situant dans les territoires annexés, la famille se réfugie à Nancy, restée française. 
De 1874 à 1879, Émile Friant fréquente l’école des Beaux-arts de Nancy. Son professeur, Théodore Devilly (1818-1886) est un peintre du courant romantique, ami d’Eugène Delacroix (1798-1863), le chef de file du mouvement. Friant rencontre à l’école Victor Prouvé (1858-1943) et Camille Martin (1861-1898), deux peintres nancéiens avec lesquels il se lie d’amitié. 
Friant est aussi un grand sportif qui pratique l’escrime, la marche et le canotage.
Friant n’a que 15 ans lorsqu’il expose pour la première fois au Salon de Nancy. Ses œuvres sont immédiatement remarquées. Un critique du Progrès de l’Est relève la précocité de son talent :

« Être déjà soi-même quand on est encore élève, voir la nature d’une façon originale quand on quitte à peine les bancs est le meilleur des pronostics. [...] ».


samedi 11 juillet 2020

Zinaida Serebriakova (1884-1967) - Portrait of Sergei Rostislavovich Ernst,


 


Zinaida Serebriakova  (1884-1967)
Portrait of Sergei Rostislavovich Ernst, 1921
Private collection


La peintre russe Zinaida Serebriakova a peint à plusieurs reprise l'historien d'art et critique 
Sergey Rostislavovich Ernst, associé aux membres de "Mir iskusstva" ("World of Art").
C'est en tant que tel qu'il fit la connaissance de  Serebriakova alors qu'il  fut le premier à écrire les monographies des principaux artistes de "l'âge d'argent" russe dont  Serebriakova  faisait partie avec  Benua et  Rerikh.
Sergei Rostislavovich Ernst  rencontra son amant et partenaire de toujours Dimitri Bouchène  alors qu'ils étaient tous deux étudiants à Saint-Pétersbourg. 
En 1925,  Dimitri obtint l'autorisation de passer trois mois de vacances à Paris. Dimitri et Sergey voyagèrent ensemble via Tallinn (Estonie) et ne revinrent plus jamais en Union soviétique.

Sans le sous et trainant sur un marché aux puces parisien,  par chance, Sergey acheta un Delacroix à un prix ridiculement bas !!! La revente du tableau permit au couple d'acheter une maison.
Dimitri travailla pour l'Opéra de Paris et La Scala de Milan en tant que scénographe.
 Pendant l'occupation nazie, Sergei et Dimitri prirent une  part active à la Résistance française .
Les amants ont vécu ensemble toute leur vie et sont enterrés dans une tombe au cimetière du  Montparnasse. Sur leur tombe on peut lire : "Quelle joie / Tu es arrivé" - se référant aux treize années equi séparèrent la mort de Sergei en 1980 de celle de Dimitri en 1993.
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samedi 21 juillet 2018

Théodore Chassériau (1819-1856) - Le calife de Constantine Ali-Ben-Hamet,

http://menportraits.blogspot.com

Théodore Chassériau (1819-1856) 
Le calife de Constantine Ali-Ben-Hamet, suivi de son escorte, 1845
 Musées du Château de Versailles 

Ce tableau illustre bien la « passion de la couleur et du mouvement » qui s'empare de  Theodpre Chasseriau à cette époque. Ce portrait équestre représente le chef des Haraktas, Ali Ben Ahmed, qui a par ailleurs invité Chassériau pendant sa visite à Paris est exposé au Salon de peinture et de sculpture de 1845. On  lui  reproche alors  une « imitation néfaste de l'art de Delacroix », bien que le tableau soit décrit comme « plein de grandeur et de majesté ». Il lui est également reproché un manque de science et de fermeté, et des membres mal attaché pour le cheval du premier plan.
La dernière grande rétrospective des œuvres de Chassériau a eu lieu, en 2002, au Grand Palais à Paris. Elle s'est déplacée ensuite au MET de New York et au Musée des beaux-arts de Strasbourg.
La première rétrospective en Asie, consacrée à Chassériau a été organisée par le Musée national de l'art occidental de Tokyo en 2017 sur le thème Théodore Chassériau : Parfum exotique.

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vendredi 20 août 2021

Jean-Théodore Géricault (1791-1824) - Un naufragé, 1817


Jean-Théodore Géricault (1791-1824),  Un naufragé, 1817 Collection privée

Jean-Théodore Géricault (1791-1824)
Un naufragé, 1817
Collection privée 

Géricault réalisa aussi de nombreux nus masculins servant d'études à son célèbre Radeau de la Méduse ou à d'autres compositions magistrales.
La figure plus ou moins extravagante de Géricault vu par ses contemporains comme un héroïque cavalier passionné et un aventurier amant, devient, une vingtaine d'années après sa mort, une des icônes majeures du romantisme. Jules Michelet écrit sa vie dans son Journal 1828-1848 et consacre un long passage au peintre dans son Cinquième Cours au Collège de France. Il voit dans Géricault un « peintre-magistrat », un juge sévère du Premier empire qui « dans les mélanges bâtards de la Restauration, conserva ferme et pure la pensée nationale.Il ne subit pas l'invasion, ne donna rien à la réaction ». Géricault est un homme seul, génie pathétique et désespéré, pris dans des amours éphémères et des amitiés légères et envieuses alors que la France fait naufrage. Prosper Mérimée copie les figures de chevaux d'après Géricault ; Alexandre Dumas écrit sur lui ; Delacroix écrit ses souvenirs de Géricault....
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samedi 30 mai 2020

Jean-Théodore Géricault (1791-1824) - Académie d'homme







Jean-Théodore Géricault (1791-1824)
Académie d'homme vers 1818-20
Collection privée

Géricault  réalisa aussi de nombreux nus masculins servant d'études à son célèbre Radeau de la Méduse  ou a d'autres compositions magistrales.
La figure plus ou moins extravagante de Géricault  vu par ses contemporains comme un héroïque cavalier passionné  et un aventurier amant, devient , une vingtaine d'années après sa mort, une des figures majeures du romantisme. Jules Michelet écrit sa vie dans son Journal 1828-1848 et consacre un long passage au peintre dans son Cinquième Cours au Collège de France. Il voit dans Géricault un « peintre-magistrat », un juge sévère du Premier empire qui « dans les mélanges bâtards de la Restauration, conserva ferme et pure la pensée nationale.Il ne subit pas l'invasion, ne donna rien à la réaction ». Géricault est un homme seul, génie pathétique et désespéré, pris dans des amours éphémères et des amitiés légères et envieuses alors que la France fait naufrage. Prosper Mérimée copie les figures de chevaux d'après Géricault  ; Alexandre Dumas écrit sur lui ;  Delacroix écrit ses souvenirs de Géricault....
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mercredi 7 février 2018

Léon Cogniet (1794-1880)


Léon Cogniet (1794-1880) 
 Portrait du peintre Achille-Etna Michallon 
 Musée des Beaux-arts d'Orléans, France

Léon Cogniet entre en 1812 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Pierre-Narcisse Guérin qui déclare dans une lettre à Léon Cogniet : « Croyez-bien que j'ai été votre ami plus encore que votre maître ».
Dans l'atelier de Guérin, il rencontre Eugène Delacroix et Théodore Géricault, avec lequel il se lie d'une grande amitié. Il fréquente également l'atelier de Jean-Victor Bertin. En 1814, il est prix de perspective et, en 1815, prix du Torse, ce qui lui ouvre les portes du concours pour le prix de Rome. 
Il s'y présente en 1815, peignant Briseis pleurant Patrocle pendant les Cent-Jours, et y est reçu deuxième prix. Il tente à nouveau le concours l'année suivante. Après un échec en 1816 avec Œnone refusant de secourir Pâris blessé, son Hélène délivrée par Castor et Pollux lui vaut le prix de Rome en 1817. La même année, il débute au Salon. 
Il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome de 1817 à 1822.
À partir de 1843, n'exposant que rarement au Salon, Léon Cogniet se consacre essentiellement à l'enseignement dont il est une des figures les plus importantes au 19e siècle. Il est professeur de dessin à Paris au lycée Louis-le-Grand de 1831 à 1876, où il a pour élève Edgar Degas, et à l'École polytechnique de 1847 à 1861. En 1849, Léon Cogniet est élu et nommé membre de l'Institut. Il est nommé professeur de peinture à l'École des beaux-arts de Paris en 1851.
En 1662 selon Ernest Vinet,  Léon Cogniet ne peint plus beaucoup : « Toujours plus soucieux des autres que de lui-même, sa grande préoccupation, depuis des années, c’est d’ouvrir les voies à la jeunesse artiste, de la guider, de la soutenir avec une persistance et une sagesse que l’on ne saurait trop louer ».
Le Musée des Beaux Arts d'Orléans possède une très belle collection de Coignet.  

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dimanche 11 août 2019

Théodore Géricault (1791-1824) - Portrait d'un Naufragé ou" Le Père", 1819



Théodore Géricault (1791-1824)
Portrait d'un Naufragé ou "Le Père", 1819 
Huile sur toile (46,5 x 37,3 cm )
Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon

Ce portrait en buste, qui concentre toute l’attention sur l’expression accablée du personnage, s’inscrit
parfaitement dans la série de têtes d’études peintes par Géricault au cours de l’élaboration de son grand tableau d’histoire contemporaine, le Radeau de « La Méduse ». 
L’artiste a longuement préparé cette ambitieuse composition qu’il destine au Salon de 1819. 
Après avoir étudié le fait divers en réunissant une documentation considérable et en interrogeant directement certains rescapés de « La Méduse », il prépare sa composition à l’aide d’une maquette du radeau et de figurines de cire, hésitant entre différents épisodes. Il étudie les corps en décomposition à la morgue sur des cadavres et des membres coupés, et recherche les attitudes et les expressions justes pour ses naufragés en faisant poser une grande variété de modèles, des rescapés réels de « La Méduse » aux modèles professionnels en passant par ses amis et les artistes qui l’entourent.
Le jeune peintre Eugène Delacroix pose ainsi pour le cadavre d’homme couché sur le ventre, face contre le radeau, au premier plan du grand tableau
D’après Lorenz Eitner, Gericault aurait également fait poser un malade de  l’hôpital Beaujon pour l’étude de la  figure dite du père, conservée au musée  de Besançon (ci dessus)
L’air hagard du barbu, son teint olivâtre et son visage émacié, modelé par un violent clair-obscur, évoquent cette même figure du « père » dans le grand tableau du Radeau de « La Méduse ». 

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mardi 16 juin 2020

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Deux prisonniers enchainés,



Peter Paul Rubens (1577-1640)
Deux prisonniers enchainés, 1605
Craie noir sur papier,
Musée des Beaux-Arts d'Angers, France

Ce splendide dessin  de Rubens fait partie de l'impressionnante collection de dessins (13 500 !!!) du Musée des Beaux Arts d'Angers L’originalité des collections d’arts graphiques d’Angers tient  à leur mode de constitution. La contribution d’artistes collectionneurs comme David d’Angers (1788-1856), Lancelot-Théodore Turpin de Crissé (1782-1859), Guillaume Bodinier (1795-1872), ou encore Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898) mérite à cet égard d’être soulignée, car elle a permis de rassembler à Angers non seulement une part conséquente de leur oeuvre graphique personnel, mais encore des feuilles majeures de leurs devanciers ou contemporains.
Peter Paul Rubens avait la réputation de travailler à un rythme très soutenu, réalisant 1403 peintures selon le catalogue de Michel Jaffé. Il réalisa surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques. L' 'un des peintres l'ayant le plus admiré, Delacroix le surnommait l'« Homère de la peinture ».
Rubens fut non seulement un artiste de renom mais aussi un diplomate et un habile négociant, ce qui fit de lui un personnage connu dans toute l'Europe de son temps. Sa fortune artistique fut immense. Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps.
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vendredi 3 novembre 2017

Jean-Théodore Géricault (1791-1824) - Portrait d'un noir


Jean-Théodore Géricault (1791-1824)  
Portrait d'un noir, 1822-23
Collection privée


Lors de sa dernière visite à Géricault ,le mardi 30 décembre 1823,  Eugène Delacroix qui l'admirait beaucoup,  écrit : « Il y a quelques jours, j'ai été le soir chez Géricault. Quelle triste soirée. Il est mourant ; sa maigreur est affreuse. Ses cuisses sont grosses comme mes bras. Sa tête est celle d'un vieillard mourant. Je fais des vœux bien sincères pour qu'il vive, mais je n'espère plus. Quelle affreux changement. Je me souviens que je suis revenu tout enthousiasmé de sa peinture : surtout une étude de tête de carabinier. S'en souvenir. C'est un jalon. Les belles études. Quelle fermeté. Quelle supériorité. Et mourir à côté de cela, qu'on a fait toute la vigueur et la fougue de la jeunesse, quand on ne peut se retourner sur son lit d'un pouce sans le secours d'autrui ! »

mardi 15 octobre 2019

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Portrait of George Villiers, 1st duke of Buckingham


 

Peter Paul Rubens (1577-1640)
Portrait of George Villiers, 1st duke of Buckingham.1625
Palazzo Pitti

Peter Paul Rubens fut un peintre baroque flamand. Aidé par un atelier important, Rubens produisit un œuvre considérable dans des genres divers.  Son atelier anversois mobilisait des talents aussi divers que ceux de Frans Snyders pour la peinture animalière ou de Jacob Jordaens et Antony van Dyck pour les portraits. 
Il accepta de peindre un grand nombre de portraits mais, « d'instinct plus porté aux grand travaux qu'aux petites curiosités » comme il l'écrivait lui-même, il prêta peu d'attention aux détails, qu'il ne peignit pas en profondeur mais dessina de quelques traits. Il avait la réputation de  travailler sur un rythme trèst productif, réalisant 1403 peintures selon le catalogue de Michel Jaffé. Il réalisa surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques.  L' 'un des peintres l'ayant le plus admiré, Delacroix le surnommait l'« Homère de la peinture ». Rubens incarna aussi  le primat de la couleur dans l'histoire de l'art européen du 17e siècle, poursuivant en cela la leçon des grands Vénitiens. L'historien d'art Chennevières créa d'ailleurs les termes de poussinistes et rubénistes pour évoquer la querelle entre rubénistes (les coloristes qui privilégiaient la force de la sensation) et poussinistes (les dessinateurs qui privilégiaient la forme) qui s'inscrit dans la querelle des Anciens et des Modernes.
Rubens fut non seulement un artiste de renom mais aussi un diplomate et un habile négociant,  ce qui fit de lui un personnage connu dans toute l'Europe de son temps. Sa fortune artistique fut immense. Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps.