Théodore Chassériau (1819-1856)
Le calife de Constantine Ali-Ben-Hamet, suivi de son escorte, 1845
Musées du Château de Versailles
Ce tableau illustre bien la « passion de la couleur et du mouvement » qui s'empare de Theodpre Chasseriau à cette époque. Ce portrait équestre représente le chef des Haraktas, Ali Ben Ahmed, qui a par ailleurs invité Chassériau pendant sa visite à Paris est exposé au Salon de peinture et de sculpture de 1845. On lui reproche alors une « imitation néfaste de l'art de Delacroix », bien que le tableau soit décrit comme « plein de grandeur et de majesté ». Il lui est également reproché un manque de science et de fermeté, et des membres mal attaché pour le cheval du premier plan.
La dernière grande rétrospective des œuvres de Chassériau a eu lieu, en 2002, au Grand Palais à Paris. Elle s'est déplacée ensuite au MET de New York et au Musée des beaux-arts de Strasbourg.
La première rétrospective en Asie, consacrée à Chassériau a été organisée par le Musée national de l'art occidental de Tokyo en 2017 sur le thème Théodore Chassériau : Parfum exotique.
2018 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau