google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : Résultats de recherche pour Jules Bastien-Lepage.
Affichage des articles triés par pertinence pour la requête Jules Bastien-Lepage.. Trier par date Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par pertinence pour la requête Jules Bastien-Lepage.. Trier par date Afficher tous les articles

lundi 11 février 2019

Jules-Bastien Lepage (1848-1884) - Orphée



Jules-Bastien Lepage (1848-1884)
Orphée  
Craie noire, craie blanche sur papier légèrement foncé. (45,5 x 30,3 cm) 
Propriétaire particulier 

Ce dessin  est une étude préparatoire à un tableau inachevé et maintenant perdu d’Orphée par Bastien-Lepage, peint en 1877. L’artiste mentionne le tableau dans une lettre écrite à ses parents en janvier 1877 : « Je suis retourné au travail pour un petit tableau (je veux dire petit en taille). Il représente Orphée qui demande encore une fois Eurydice au dieu des enfers… Orphée marche devant, comme le dit la légende et en marchant, il joue de la lyre. Distrait ou plutôt tourmenté par le désir de voir Eurydice, on peut sentir qu'il va bientôt tourner la tête, et Mercure, qui n'attend que cela, va en profiter pour lui enlever définitivement sa bien-aimé. Tout cela est esquissé et j’espère terminer en peu de temps. »
Cette peinture d’Orphée ne fut cependant jamais commencée, malgré les quelques croquis préparatoire à l'huile qui attestaient du projet et dont la plupart sont également aujourd'hui perdus.  Bastien-Lepage a également réalisé une petite statuette sculptée pour la figure d'Orphée, qui fait aujourd'hui partie d'une collection privée.
Cette petite statuette d’Orphée apparaît dans le portrait  de l’actrice Sarah Bernhardt que Bastien-Lepage, peignit en 1879 et exposa à la Grosvenor Gallery de Londres l’année suivante  (la peinture est aujourd'hui dans une collection privée). Le portrait de la célèbre actrice par Bastien-Lepage la représentait tenant la petite sculpture d’Orphée dans sa main. Sarah Bernhard étant elle-même sculpteur à ses heures perdues, on a longtemps pensé qu'elle tenait en main une de ses propres réalisations, alors qu' il s 'agit bel et  bien de la la petite statuette d'Orphée exécutée par Bastien-Lepage deux ans plus tôt...

____________________________________________
2019 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau

lundi 25 septembre 2017

Jules-Bastien Lepage (1848-1884)


Jules-Bastien Lepage (1848-1884)
Diogène, 1877
Musée Marmottan Monet, Paris

Jules Bastien, dit Jules Bastien-Lepage est un peintre naturaliste français qui n'a malheureusement pas pu donner toute la mesure de son talent,  puisqu'il meurt prématurément à 36 ans,  dans son atelier de la rue Legendre à Paris, d'une tumeur cancéreuse à l'abdomen. Malgré cette carrière  très courte qui  s'étend sur à peine 10 années, il laisse une œuvre originale et innovante. Ses toiles figurent dans les plus grands musées du monde : Paris, Londres, New York, Moscou, Melbourne, Philadelphie, etc. 
Origine provinciale modeste, il monte a  Paris  en 1867 et  entre à l'Administration générale des postes en tant que surnuméraire, ce qui lui laisse le temps de travailler le dessin. 
Il tente alors le concours de l'École des beaux-arts de Paris mais  ne sera pas reçu. L'année suivante, il est admis en tant "qu'aspirant "d ans l'atelier d'Alexandre Cabanel où il s'entraîne à dessiner. Le 20 octobre 1868, il est enfin reçu premier au concours et entre à l'École des beaux-arts dans la section peinture ainsi que son ami Louis-Joseph-Raphaël Collin. Commencent alors de nombreuses démarches pour l'allocation de bourses, aides financières diverses… Il débute au Salon de 1870 avec un portrait qui ne fut pas remarqué.
En 1873, il expose Au printemps et, en 1874, Mon Grand-père, tous deux particulièrement appréciés par les critiques. En 1875, l'Annonciation aux bergers lui permet d'être deuxième au grand prix de Rome. Il va hésiter entre deux directions : les thèmes traditionnels et ses goûts pour les scènes de la vie paysanne. Peintre de la vie rurale, il aime travailler près des paysans, les suivre dans leurs occupations quotidiennes. Viendront : Les Foins, Saison d'octobre, Le Père Jacques, l'Amour au village, Le Faucheur aiguisant sa faux... mais il peindra aussi quelques toiles assez énigmatiques  et extrêmement mélancoliques dont ce magnifique Diogène. 




dimanche 1 juillet 2018

Jules-Bastien Lepage (1848-1884) - Deux autoportraits

http://menportraits.blogspot.com  http://menportraits.blogspot.com


Jules Bastien-Lepage (1848-1884) 
1. L'homme blessé ou portrait de l'artiste, 1880 
2. Autoportrait, 1884
Musée d'Orsay, Paris 

Jules Bastien, dit Jules Bastien-Lepage est un peintre naturaliste français qui n'a malheureusement pas pu donner toute la mesure de son talent,  puisqu'il meurt prématurément à 36 ans,  dans son atelier de la rue Legendre à Paris, d'une tumeur cancéreuse à l'abdomen. Malgré cette carrière  très courte qui  s'étend sur à peine 10 années, il laisse une œuvre originale et innovante. Ses toiles figurent dans les plus grands musées du monde : Paris, Londres, New York, Moscou, Melbourne, Philadelphie, etc. 
Origine provinciale modeste, il monte a  Paris  en 1867 et  entre à l'Administration générale des postes en tant que surnuméraire, ce qui lui laisse le temps de travailler le dessin.
 Il a réalisé au moins 3 ou 4 autoportrait dont le premier a été publié ici même.

2018 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau

jeudi 24 août 2017

Jules-Bastien Lepage (1848-1884)



Jules-Bastien Lepage  (1848-1884) 
Autoportrait

Jules Bastien, dit Jules Bastien-Lepage est un peintre naturaliste français qui n'a malheureusement pas pu donner toute la mesure de son talent,  puisqu'il meurt prématurément à 36 ans,  dans son atelier de la rue Legendre à Paris, d'une tumeur cancéreuse à l'abdomen. Malgré cette carrière  très courte qui  s'étend sur à peine 10 années, il laisse une œuvre originale et innovante. Ses toiles figurent dans les plus grands musées du monde : Paris, Londres, New York, Moscou, Melbourne, Philadelphie, etc. 
Origine provinciale modeste, il monte a  Paris  en 1867 et  entre à l'Administration générale des postes en tant que surnuméraire, ce qui lui laisse le temps de travailler le dessin. 
Il tente  alors le concours de l'École des beaux-arts de Paris mais  ne sera pas reçu. L'année suivante, il est admis en tant "qu'aspirant "d ans l'atelier d'Alexandre Cabanel où il s'entraîne à dessiner. Le 20 octobre 1868, il est enfin reçu premier au concours et entre à l'École des beaux-arts dans la section peinture ainsi que son ami Louis-Joseph-Raphaël Collin. Commencent alors de nombreuses démarches pour l'allocation de bourses, aides financières diverses…
Il débute au Salon de 1870 avec ce très bel  portrait qui ne fut cependant pas remarqué !
En 1873, il expose Au printemps et, en 1874, Mon Grand-père, tous deux particulièrement appréciés par les critiques. En 1875, l'Annonciation aux bergers lui permet d'être deuxième au grand prix de Rome. Il va hésiter entre deux directions : les thèmes traditionnels et ses goûts pour les scènes de la vie paysanne. Peintre de la vie rurale, il aime travailler près des paysans, les suivre dans leurs occupations quotidiennes. Viendront : Les FoinsSaison d'octobreLe Père Jacquesl'Amour au villageLe Faucheur aiguisant sa faux... mais il peindra aussi quelques toiles assez énigmatiques  et extrêmement mélancoliques comme son magnifique Diogène. 

lundi 4 février 2019

Jules-Bastien Lepage (1848-1884) - Priam


Jules Bastien Lepage (1848-1884)
 Priam 1876


Zola montra  très bien  comment Bastien-Lepage, formé par Cabanel, a inconsciemment subi l'influence « de la formule impressionniste » dont il consacre le triomphe en l'affadissant, en la mettant « adroitement » à la portée du public.  L'influence de Cabanel est dans cette toile à sujet mythologique, plus sensible que partout ailleurs dans son oeuvre.
Le succès que rencontra très vite  Bastien-Lepage auprès des plus grandes figures de son temps, milite contre le peintre aux yeux de Zola qui fut pourtant son ami ; d'après Zola en effe,  les vraies personnalités sont toujours en butte à l'hostilité de « la foule ».
« Tous les créateurs ont rencontré au début de leur carrière une forte résistance, c'est une règle absolue, qui n'admet pas d'exception ; mais lui on l'applaudit, mauvais signe… »
(Lettres de Paris. Nouvelles littéraires et artistiques, Le Messager de Paris.)

____________________________________________
2019 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau


samedi 17 février 2024

Albert Edelfelt (1854 - 1905)  - Male Model



Albert Edelfelt (1854 - 1905) Male Model, 1873 Oil on paper laid on canvas 91.5 x 72 cm. Private collection


Albert Edelfelt (1854 - 1905)
Male Model, 1873
Oil on paper laid on canvas, 91.5 x 72 cm.
Private collection

 Fils d’un architecte suédois, Albert Edelfelt suit les cours de dessin de Carl Eneas Sjöstrand puis étudie à l’université d'Helsingfors. En 1873, il entre à l'académie des Beaux-Arts d'Anvers et il s'y lie d'amitié avec Émile Claus. En 1874, il entre à l'école nationale des Beaux-Arts de Paris et y suit les cours de Jean-Léon Gérôme. Son intérêt pour la peinture naturaliste va grandissant. En 1881, lors de son deuxième séjour à Paris, il rencontre Gustave Courtois, puis Jules Bastien-Lepage pour qui il éprouve une véritable admiration, le considérant comme un merveilleux coloriste. Il est alors bien introduit dans le milieu artistique parisien et est souvent invité à des dîners, où il rencontre Émile Zola, Alphonse Daudet ou Pierre Puvis de Chavannes. Il participe notamment au Salon du Champ-de-Mars, présentant trois tableaux en 1890. Son succès incitera d’autres artistes finlandais à venir s’installer à Paris. Vers la fin du siècle, il illustre des récits patriotiques finlandais en réponse à une expression toujours croissante venue de Russie, dont le grand-duché de Finlande dépendait. Il a eu pour élève Léon Bakst.

_______________________________
2024 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau

mercredi 28 décembre 2022

Emile Friant (1863-1932) - L'intérieur d'Atelier


Emile Friant(1863-1932) L'intérieur d'atelier, 1882 Huile sur panneau, 46 x 38 cm. Collection privée (via Drouot)


Emile Friant (1863-1932)
L'intérieur d'atelier, 1882 Huile sur panneau, 46 x 38 cm.
Collection privée (via Drouot)


La toile représente le peintre Emile Friant lui même (à gauche) agé de 19 ans,  et son no moins jeune collègue  adepte du courant naturaliste  Jules Bastien-Lepage. Ces deux jeunes artistes, croqués sur le vif dans leur atelier, révèlent une évidente modernité. auquise très tôt aux Beaux-arts de Nancy. Au Salon de 1882, Intérieur d’atelier attire l’attention, et se voit même choisi par Le Monde Illustré pour être reproduit en Une. Certains critiques estiment que cette œuvre, plus que L’Enfant prodigue, garantit un avenir prometteur à Émile Friant. Pourtant, son auteur rata d’une voix la médaille de bronze… le vote de son maître Cabanel, qui ne voulait pas flatter trop tôt son jeune élève.

 ___________________________________________

2022 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
 

mardi 23 mai 2017

Edouard Dantan (1848-1897)


Edouard Dantan (1848-1897)
 Homme portant un panier sur la plage, 1892
Collection privée


Édouard Dantan,  est un peintre français, fils du sculpteur Antoine Laurent Dantan et neveu du sculpteur caricaturiste Jean-Pierre Dantan. Il est l'élève d'Isidore Pils puis d'Henri Lehmann à l'École des beaux-arts de Paris. Il participe au Salon entre 1869 et 1895 et reçoit une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris de 1889. Influencé par Jules Bastien-Lepage, son art est empreint de naturalisme. Il est connu pour avoir peint des intérieurs d'ateliers de sculpteurs au travail dans des gammes de couleurs claires.
Il passe ses étés à Villerville où il possède une maison, et y meurt accidentellement : la voiture dans laquelle il se trouvait vint heurter violemment l'église du village après que son cheval se fut emballé. 

mercredi 3 janvier 2024

Edouard Dantan (1848-1897) -  L'Atelier du Sculpteur


Edouard Dantan (1848-1897) L'Atelier du Sculpteur, 1887 Collection particuliere

Edouard Dantan (1848-1897)
L'Atelier du Sculpteur, 1887
Collection particulière

Édouard Dantan,  est un peintre français, fils du sculpteur Antoine Laurent Dantan et neveu du sculpteur caricaturiste Jean-Pierre Dantan. Il est l'élève d'Isidore Pils puis d'Henri Lehmann à l'École des beaux-arts de Paris. Il participe au Salon entre 1869 et 1895 et reçoit une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris de 1889. Influencé par Jules Bastien-Lepage, son art est empreint de naturalisme. Il est connu pour avoir peint des intérieurs d'ateliers de sculpteurs au travail dans des gammes de couleurs claires.
Il passe ses étés à Villerville où il possède une maison, et y meurt accidentellement : la voiture dans laquelle il se trouvait vint heurter violemment l'église du village après que son cheval se fut emballé.


____________________________________________

2024 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau

mercredi 20 janvier 2021

Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929) - Les Conscrits

https://menportraits.blogspot.com/2021/01/pascal-dagnan-bouveret-18521929-les.html

Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929)
Les Conscrits
Collection privée


Fils d'un tailleur parisien, Pascal Dagnan-Bouveret est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec Jules Bastien-Lepage et Gustave Courtois, avec qui il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.
Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et fréquente les cercles symbolistes. Il est proche de la comtesse René de Béarn qui lui achète La Cène, important tableau installé dans la "salle byzantine" de l'hôtel de Béarn. Il obtient de nombreux succès en particulier aux États-Unis où il reçoit des commandes de la famille Frick, là l'origine de la célèbre Frick collection  Vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900 et en deviendra président en 1914. La fin de sa vie est endeuillée par la perte de son fils Jean Dagnan, médecin et agrégé de philosophie, victime de la grippe espagnole.
Il laisse de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.


____________________________________________________

2021 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau

mardi 5 janvier 2021

Albert Edelfelt (1854-1905) - Modèle masculin, étude académique, 1875


                       https://menportraits.blogspot.com/2021/01/albert-edelfelt-1854-1905-modele.html

Albert Edelfelt (1854-1905)
Modèle masculin, étude académique. 1875
Collection privée


Fils d’un architecte suédois, Albert Edelfelt suit les cours de dessin de Carl Eneas Sjöstrand puis étudie à l’université d'Helsingfors. En 1873, il entre à l'académie des Beaux-Arts d'Anvers et il s'y lie d'amitié avec Émile Claus. En 1874, il entre à l'école nationale des Beaux-Arts de Paris et y suit les cours de Jean-Léon Gérôme. Son intérêt pour la peinture naturaliste va grandissant. En 1881, lors de son deuxième séjour à Paris, il rencontre Gustave Courtois, puis Jules Bastien-Lepage pour qui il éprouve une véritable admiration, le considérant comme un merveilleux coloriste. Il est alors bien introduit dans le milieu artistique parisien et est souvent invité à des dîners, où il rencontre Émile Zola, Alphonse Daudet ou Pierre Puvis de Chavannes. Il participe notamment au Salon du Champ-de-Mars, présentant trois tableaux en 1890. Son succès incitera d’autres artistes finlandais à venir s’installer à Paris. Vers la fin du siècle, il illustre des récits patriotiques finlandais en réponse à une expression toujours croissante venue de Russie, dont le grand-duché de Finlande dépendait. Il a eu pour élève Léon Bakst.

_______________________________
2021 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau