Watercolor on paper
Museum of Art, Rhode Island School of Design, Providence.
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Collection virtuelle sur le thème du portrait masculin en peinture, dessin, sculpture et photographie. Chaque portrait est analysé et commenté en français et, quelquefois, détaillé dans un podcast. Biographie de peintres, sculpteurs, photographes et artistes. Portraits historiques, autoportraits, Nus académiques, portraits officiels, Histoire de la mode, Histoire du costume, Histoire de l'art.
Thomas Eakins (1844-1916)
The Zither Player
watercolour, 1876
Private collection
Albert Edelfelt (1854-1905)
Modèle masculin, étude académique. 1875
Collection privée
Aimé Morot (1850-1913)
Le Bon Samaritain, 1880
Musée du Petit Palais, Paris
Marie Bashkirtseff note son admiration pour Le Bon Samaritain (ci dessus) dans son journal, en 1880 :
« Je me suis assise en face du Morot avec une lorgnette et je l'ai étudié. C'est le tableau qui me fait le plus complètement plaisir depuis que j'existe. Rien n'accroche, tout est simple, vrai, bien ; tout est fait d'après nature et ne rappelle en rien les affreuses beautés académiques et convenues. C'est adorable à regarder ; la tête de l'âne est bien, le paysage, le manteau, les ongles des pieds. C'est heureux, c'est juste, c'est bien ».
Aimé Morot étudie à l'Ecole de dessin et de peinture de Nancy avant de devenir, sur concours, l'élève du peintre Alexandre Cabanel à l'Ecole des beaux-arts de Paris le 31 mai 1869. Il concourt quatre fois, sans succès, pour le prix de Rome, avant de l'emporter en 1873 avec La Captivité des Juifs à Babylone. En épousant Suzanne Mélanie Gérôme, il devient le gendre du peintre Jean-Léon Gérôme. Il expose au Salon des artistes français de 1880 à 1912, où il obtient une médaille d'honneur lors de sa première participation pour Le Bon Samaritain (ci dessus). Morot réalise des décors pour les édifices publics, tels que La Danse pour le plafond du salon d'honneur de l'hôtel de ville de Nancy, et La Danse à travers les âges pour le plafond de la salle des fêtes de celui de Paris. Il termine sa carrière au grade de commandeur de la Légion d'honneur, nommé le 16 mai 1910.
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2021 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
Gustave Courtois (1852-1923)
Orphée,1875
Huile sur bois
Musée municipal de Pontarlier, France
Gustave Courtois
était fils d'un garçon charcutier et d'un blanchisseuse, rien ne le
prédestinait donc vraiment à devenir peintre. A ceci près que sa mère
qui lui était totalement dévouée remarqua très vite l' intérêt pour
l'art que le jeune Gustave développa dès qu'il fut scolarisé au lycée de
Vesoul, intérêt aussi relevé par son professeur de dessin Victor
Jeanneney. C'est alors que la décision est prise de la faire entrer à
l'Ecole municipale de dessin de Vesoul.
Ses dessins furent présentés à Jean-Léon Gérôme qui lui conseilla en 1869 d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris.
Très proche ami de Pascal Dagnan-Bouveret, Gustave Courtois décida
sitôt qu'il fut en age d'en faire une profession de partager son atelier
de peintre avec lui, à Neuilly-sur-Seine à partir des années 1880. Il
enseignait parallèlement la peinture à l’Académie de la Grande Chaumière
et à l’Académie Colarossi de Paris. Réfugié au Tessin avec son ami Carl
Ernst von Stetten pendant toute la durée de la Grande Guerre, il
entretint une correspondance très suivie avec Robert Fernier alors que
ce dernier se trouvait au front. Il est l'auteur de portraits, de scènes
de genre, de scènes religieuses ou mythologiques très souvent peuplées
de voluptueux nus masculins. Archétype de ce que l'on a appelé pendant
un temps les" peintres provinciaux ", avant de juger l'appellation
péjorative.
Se œuvres sont conservées dans les musées de Besançon, Marseille, Bordeaux, Pontarlier et dus Luxembourg.
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Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Marché romain aux esclaves, 1884
The Walters Arts Museum
Il y avait mille façon de devenir esclave dans le monde antique. La plus courante était par naissance. Si les parents étaient esclaves, leurs enfants le devenaient inévitablement à leur tour et il était très difficile de sortir de cette condition. On pouvait aussi devenir esclave aussi pour des dettes, un père pouvait ainsi vendre son fils ou sa fille pour purger une créance. Un enfant abandonné et qu’on l'on recueillait, pouvait aussi devenir, de facto, esclave.
Pour connaitre la suite : écoutez ce podcast
Liens à consulter pendant l'coute du podcast
- Esclaves servant des pains, mosaïque antique https://menportraits.blogspot.com/202...
- Portraits d'athlètes du cirque, mosaïque antique https://menportraits.blogspot.com/202...
Gustave Courtois (1852-1923)
Jeune Florentin Jouant avec des Chats
Collection privée
Gustave Courtois était fils d'un garçon charcutier et d'un blanchisseuse, rien ne le prédestinait donc vraiment à devenir peintre. A ceci près que sa mère qui lui était totalement dévouée remarqua très vite l' intérêt pour l'art que le jeune Gustave développa dès qu'il fut scolarisé au lycée de Vesoul, intérêt aussi relevé par son professeur de dessin Victor Jeanneney. C'est alors que la décision est prise de la faire entrer à l'Ecole municipale de dessin de Vesoul.
Ferdinand Gueldry (1858-1945)
Bords de Marne
Collection Privée
Theodore Robinson était un peintre américain célèbre pour ses paysages impressionnistes. Il fut l'un des premiers artistes américains à adopter l'impressionnisme à la fin des années 1880. Il fréquenta Claude Monet à Giverny. Plusieurs de ses toiles sont considérées comme des chefs d'œuvre de l'impressionnisme américain. Il commença des études d'art à l'Art Institute of Chicago en 186. En 1874, il intégra l'Académie américaine de design et l'Art Students League à New York. En 1876, il partit pour Paris, où il fut l'élève de Carolus-Duran puis de Jean-Léon Gérôme à l'École des beaux-arts. Il peignit ses premières toiles à Paris en 1877, et passa l'été à Grez-sur-Loing. Après plusieurs voyages à Venise et Bologne, il retourna aux États-Unis en 1879, où il resta plusieurs années. Pendant cette période, il adopta le style réaliste et représenta des personnes exécutant des tâches agricoles ou domestiques.
En 1884, Theodore Robinson retourna en France, où il vécut huit années, tout en faisant des séjours en Amérique. Il vécut beaucoup à Giverny, le centre de l'impressionnisme, autour de la figure de
Claude Monet . De tous les artistes américains, il fut le plus proche du maître français, qui lui donnait des conseils. Robinson peignit plusieurs toiles dans un style impressionniste traditionnel, influencé par Claude Monet. Ainsi, Capri, peint en 1890, s'inspire probablement des Falaises à Varengeville, Pourville, et Étretat. À Giverny, Robinson réalisa quelques-unes de ses meilleures toiles : des paysages ruraux, des femmes. La Débâcle (1892) est considérée comme une œuvre de maturité. Il quitta la France en 1892 et obtint une place d'enseignant à la Brooklyn Art School. Il fut en relation avec d'autres peintres impressionnistes américains comme John Henry Twachtman et Julian Alden Weir, et séjourna à la Cos Cob Art Colony dans le Connecticut. C'est là qu'il peignit une série de marines au Riverside Yacht Club. Il passa les classes d'été à Napanoch, près des montagnes Catskill, où il peignit quelques paysages. Il enseigna également à l'Evelyn College de Princeton, puis à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts de Philadelphie.
En 1895, il réalisa plusieurs toiles dans le Vermont et écrivit une lettre à Claude Monet en février 1896, annonçant son retour à Giverny. Mais il mourut en avril à New York à l'âge de 43 ans, d'une crise d'asthme aigu. Aujourd'hui, les toiles de Theodore Robinson sont conservées au Metropolitan Museum of Art de New York, à la Corcoran Gallery of Art de Washington et à l'Art Institute of Chicago.
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