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mercredi 24 mai 2023

Jacques-Louis David (1748–1825) - Portrait du flûtiste et compositeur François Devienne,

Jacques-Louis David (1748–1825) Portrait du flûtiste et compositeur François Devienne, 1792, Huile sur toile, 75 x59,5cm Musée royaux des Beaux-arts de Belgique

 

Jacques-Louis David (1748–1825)
Portrait du flûtiste et compositeur François Devienne, 1792,
Huile sur toile, 75 x59,5cm
Musée royaux des Beaux-arts de Belgique 


Portrait d'une grande expressivité que celui peint par Jacques Louis David de François Devienne, compositeur français, qui fut également flûtiste, bassoniste et enseignant. À l'âge de 10 ans, il compose sa première œuvre, une messe. En 1779, ses études terminées, c'est le baron de Bagge, mécène et compositeur, qui s'occupe de son entretien. De 1780 à 1785 il est au service du cardinal de Rohan. Il y joue de la flûte (son maître a été Félix Rault) et du basson. En 1788 il est bassoniste au Théâtre de Monsieur, puis en 1793 à l'opéra de Paris. De plus, il compose. Parmi ses opéras composés durant les années 1790, un opéra-comique à caractère révolutionnaire lui apporte le succès, les Visitandines, comédie en deux actes et en prose, mêlée d’ariettes, créée au Théâtre Feydeau le 7 août 1792, sur un livret de Louis-Benoît Picard. Si les compositions concertantes de Devienne, surnommé le « Mozart français», peuvent être comparées à celles de Franz Anton Hoffmeister (qui en a écrit 25 pour la flûte), leur style brillant et leur sens de la mélodie rappellent en effet plutôt Mozart. Mozart, durant son séjour à Paris en 1778, a assisté à des concerts donnés par le Concert spirituel des Tuileries, mais c'est sans doute plus tard que Devienne y joua ses propres compositions. Devienne fut interné à l'asile de Charenton en 1803 et y meurt le 5 septembre de la même année. Jean-Pierre Rampal, dans les années 1960 et 1970, a tiré de l'oubli ses compositions pour flûte.

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mercredi 11 mars 2020

Jacques-Louis David (1748-1825) Portrait de Jacobus Blauw

 

Jacques-Louis David (1748-1825)
Portrait de Jacobus Blauw,  1795, 
National Gallery London

Le Portrait de Jacobus Blauw est un tableau peint par Jacques-Louis David en 1795. il représente Jacobus Blauw  (1759 - 1829) qui à l'époque était ministre plénipotentiaire de la république batave et chargé avec Gaspar Meyer (dont David fit aussi le portrait) de faire reconnaître la jeune République par la France. 
Sur un fond modulé de brun et vert, se détache le buste de Jacobus Blauw. Celui-ci est vu de trois quart la tête légèrement orientée de face, les cheveux poudrés. Il est assis sur une chaise dont on aperçoit le dossier, et est légèrement penché sur une table recouverte d'un drap de couleur verte. Sur la table, Blauw tient une tabatière de sa main gauche et un mouchoir à carreaux est posé à ses côtés, de la main droite il écrit avec une plume d'oie sur un feuillet dont on lit son nom en entête. À l'extrême droite du tableau un encrier de verre à demi rempli d'encre est posé sur le bout de la table. Il est vêtu d'une redingote bleu foncé à quatre boutons dorés, le col bleu est un peu plus clair. Il porte en dessous un gilet de moire et un foulard blanc noué sur une chemise blanche dont les manches dépassent légèrement de la redingote. Il est assis sur une pèlerine qu'il utilise comme coussin. Le tableau est signé et daté « L.David. 4 » (pour An IV du calendrier républicain) en bas à gauche sur l'un des plis de la pèlerine.
Suite sur Wikipedia 

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jeudi 28 mars 2019

David d'Angers (1788-1856) - Portrait du docteur Jacques Lordat


David d'Angers (1788-1856)
 Portrait du docteur Jacques Lordat, 1844 (date de dédicace) 
Crayon graphite sur papier vélin crème rosé 
Musées d’Angers

Le docteur Jacques Lordat (1773-1870) né à Tournay, près de Tarbes (Hautes-Pyrénées), fut une éminente personnalité scientifique française.  Chirurgien et médecin, il fut le pionnier de la neuropsychologie.  Sa carrière, d’une cinquantaine d’années, à la Faculté de médecine de Montpellier, dont il fut un temps Doyen, fut exceptionnelle. 
Très tôt, il s’intéressa aux troubles du langage consécutifs à des crises d’apoplexie. Ses observations le conduisirent à une modélisation des différentes étapes de l’acte de parole - de sa conception initiale jusqu’à sa réalisation ultime par les organes de la phonation (à la manière d’un Garrett ou d’un Levelt) -  et ce plusieurs années avant qu’il ne souffre lui-même d’une aphasie transitoire (1825) qui ne manqua pas d’alimenter la poursuite de sa réflexion sur le sujet jusqu’à la fin de sa carrière.
Indiscutablement, Jacques Lordat fait rétrospectivement figure de fondateur de la neuro-psycho-linguistique cognitive.

Pierre-Jean David, dit David d’Angers, est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du 19e siècle.
En 1809, il obtient une médaille à l’Académie, et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David qui le prend sous son aile et le fait travailler dans son atelier.
Il remporte en 1810 le second prix de sculpture, et en 1811 le grand prix de Rome avec le bas-relief Mort d’Épaminondas. Il part comme pensionnaire de l’Académie de France à Rome.
Après son séjour à Rome, David traverse la France pour se rendre à Londres, où il rencontre l’artiste Flaxman, et travaille au monument de Wellington. David revient à Paris en 1818.
Le pouvoir royal lui confie l’exécution de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d’honneur du château de Versailles.
En 1825, sa réputation établie, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur et, en 1826, il est élu membre de l’Institut de France et nommé, le 11 janvier 1826, professeur à l’école des beaux-arts de Paris en remplacement de Jean-Baptiste Stouf.
Il produisit  une quantité de monuments, tombeaux, statues, bustes, et bas-reliefs, dont le célèbre fronton du Panthéon de Paris en 1837.
Dans les années 1830, il sculpte une importante série de portraits en médaillons de personnalités contemporaine dans laquelle il applique les principes de la phrénologie à un niveau esthétique.
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samedi 20 mai 2023

David d'Angers (1788–1856) - Charles-Antoine Callamard


David d'Angers (1788–1856) Charles-Antoine Callamard, statuaire (1769–1821), Médaillon de bronze The MET


David d'Angers (1788–1856)
Charles-Antoine Callamard, statuaire (1769–1821),
Médaillon de bronze
The MET 

 
Pierre-Jean David, dit David d’Angers,  est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du 19e siècle. David commence ses études artistiques sous la direction de Marchand et Jean-Jacques Delusse professeurs à l’École centrale d’Angers entre 1806 et 1807. À Paris, en 1808, David sculpte des ornements à l’arc de triomphe du Carrousel sous la direction de Besnier, puis il travaille sur une frise du palais du Louvre. En 1809, il obtient une médaille à l’Académie, et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David qui le prend sous son aile et le fait travailler dans son atelier. Il suit aussi l'enseignement des sculpteurs Augustin Pajou et Philippe-Laurent Roland. Ses ouvrages, exposés un peu plus tard au concours d’essai, lui permettent de bénéficier d'une pension de six cents francs votée par la ville d’Angers. En 1811 il remporte le grand prix de Rome avec le bas-relief Mort d’Épaminondas. Il part comme pensionnaire de l’Académie de France à Rome. Après son séjour à Rome, David traverse la France pour se rendre à Londres, où il rencontre l’artiste Flaxman, et travaille au monument de Wellington. David revient à Paris en 1818.
Le pouvoir royal lui confie l’exécution de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d’honneur du château de Versailles. En 1825, sa réputation établie, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur et, en 1826, il est élu membre de l’Institut de France et le 11 janvier 1826, professeur à l’école des beaux-arts de Paris en remplacement de Jean-Baptiste Stouf.  Il produit une quantité de monuments, tombeaux, statues, bustes, et bas-reliefs, dont le célèbre fronton du Panthéon de Paris en 1837. Dans les années 1830, il sculpte une importante série de portraits en médaillons de personnalités contemporaines dans laquelle il applique les principes de la phrénologie à un niveau esthétique. En 1848, il est élu représentant du peuple par le département de Maine-et-Loire. Il entre à l'Assemblée nationale constituante, puis à l'Assemblée nationale législative, où il siège avec la Montagne. Mais en 1852, après le coup d'État de Napoléon III, il doit quitter la France et s'exiler en Grèce. Sa santé déclinant, il rentre en France où il meurt le 6 janvier 1856 au no 20 rue d'Assas à Paris.


Charles Antoine Callamard (parfois écrit Callamare) est un sculpteur français peu connu aujorud'hui car sa carrière fut courte. Elève de Pajou après être entré à l'école des Beaux-Arts à 15 ans, il avait obtenu la troisième médaille en 1790, la deuxième en 1791, le second prix en 1792 et obtient finalement  le Grand prix de sculpture  en 1797. Il nséjourna effectivement à Rome entre  1800 et 1806, une fois l'Académie de France réinstallée. Callamard s'inscrit dans le renouveau classique et le goût pour l'antique qui marquent la période. Il réalise notamment des groupes sculptés présentant des figures allégoriques habillées à l'antique, prônant les nouvelles idées politiques nées de la Révolution.  Pendant son séjour en Italie il a commencé à réaliser une statue en marbre de Napoléon,
De retour en France en 1807, il réalise pour l'arc de triomphe du Carrousel un bas-relief représentant les arts. Il fut ensuite chargé de sculpter deux bas-reliefs pour les côtés de la tribune de Jean Goujon au palais du Louvre, deux grands bas-reliefs demi-circulaires pour un escalier de l'aile de la Colonnade du côté sud et plusieurs bas-reliefs pour la colonne Vendôme. En 1814, au moment de l'invasion de la France par les armées Alliées, il se trouvait malade. Ne supportant pas cette occupation, il s'est tué en 1815 après avoir rédigé une note sur l'organisation de son enterrement.

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lundi 12 septembre 2016

mercredi 24 février 2016

jeudi 23 juin 2016

dimanche 10 novembre 2024

LES TABLEAUX QUI PARLENT N°122 - La mort du jeune Bara

 

 

LES TABLEAUX QUI PARLENT N°122 - La mort du jeune Bara

Jacques-Louis David (1748-1825) La mort du jeune Bara, 1794 Huile inachevée sur toile Musée Calvet, Avignon Un des tableaux les plus étonnants du peintre classique Jaques Louis David, habituellement plutôt coutumier des scènes mythologiques ou des grandes fresques officielles, Qui n’a pas pas en mémoire son célèbre » Sacre de Napoleon »? Il en va tout autrement avec cette « Mort de Bara », ne pas confondre avec » la Mort de Marat « qu’il peignit aussi, de même que les « Derniers instants de Michel Le Peletier », ces trois toiles faisant toute partie d'une série consacrée aux martyrs de la jeune République naissante. « La Mort de Bara «  fut une toile que David n ‘acheva jamais et qui fit partie de celle que fit partie de celle que tout peintre garde jalousement toute sa vie durant, dans son atelier. Il fallut que le peintre Horace Vernet en hérita à la fin de la vie de David et la vende au duc de Pourtalès que rien ne prédisposait à acquérir un tel sujet, avant qu’elle ne soit acquise par la fièvre acheteuse de l’antiquaire Marcel Puech qui en fit don à la ville d’Avignon et qu’elle ne finisse sur les murs du Musée Calvet de la même ville. Le tableau représente donc le jeune Joseph Bara - âgé de 14 ans à peine, engagé comme tambour, hussard ou ordonnance on ne sait pas trop dans l'armée républicaine révolutionnaire. Le 7 décembre 1793, il trouve la mort dans une embuscade près dans un trou paumé de Vendée. Selon la légende, encerclé par des Vendéens qui le sommaient de crier « Vive le roi », il aurait répondu « Vive la République « et pour cela donc il aurait été massacré. Pauvre enfant !  

Pour connaitre la suite, écoutez ce podcast...

 

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mercredi 16 octobre 2019

Pierre-Jean David d'Angers (1788-1856) - Nu masculin





Pierre-Jean David d'Angers (1788-1856)
Nu Masculin


Pierre-Jean David, dit David d’Angers, est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du 19e siècle.ON lui doit aussis quelquesrares peintures, et dessins préparatoires de ses sculptures. 
En 1809, il obtient une médaille à l’Académie, et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David qui le prend sous son aile et le fait travailler dans son atelier.
Il remporte en 1810 le second prix de sculpture, et en 1811 le grand prix de Rome avec le bas-relief Mort d’Épaminondas. Il part comme pensionnaire de l’Académie de France à Rome.
Après son séjour à Rome, David traverse la France pour se rendre à Londres, où il rencontre l’artiste Flaxman, et travaille au monument de Wellington. David revient à Paris en 1818
Le pouvoir royal lui confie l’exécution de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d’honneur du château de Versailles.
En 1825, sa réputation établie, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur et, en 1826, il est élu membre de l’Institut de France et nommé, le 11 janvier 1826, professeur à l’école des beaux-arts de Paris en remplacement de Jean-Baptiste Stouf.
Il produisit  une quantité de monuments, tombeaux, statues, bustes, et bas-reliefs, dont le célèbre fronton du Panthéon de Paris en 1837.
Dans les années 1830, il sculpte une importante série de portraits en médaillons de personnalités contemporaine dans laquelle il applique les principes de la phrénologie à un niveau esthétique.
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lundi 20 février 2023

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Jean-Baptiste Can Hanet dit Cléry


Henri-Pierre Danloux (1753-1809) Hanet dit Cléry, 1798 Musées du Château de Versailles


Henri-Pierre Danloux (1753-1809)
Jean-Baptiste Can Hanet dit Cléry, 1798
Musées du Château de Versailles


Jean-Baptiste Cant Hanet, dit Cléry, est un valet de chambre du duc de Normandie à Versailles et aux Tuileries, puis le dernier valet de Louis XVI à la prison du Temple.  L'unique œuvre de la main de Cléry est Journal de ce qui s'est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVI (Londres, 1798). Afin de discréditer ces mémoires, le Directoire fait publier une fausse édition intitulée Mémoires de Monsieur de Cléry sur la détention de Louis XVI. Dès que Cléry en eut connaissance, il fit paraître une réclamation en juillet 1801, dans le Spectateur du Nord dirigé par Amable de Baudus et publié à Hambourg. Un des frères de Cléry, Pierre-Louis Hanet, a publié à Paris en 1825 des Mémoires où il s'efforce de justifier ses actions au service de la Première République  et tente de montrer qu'il est resté fidèle à la royauté. Les Mémoires de Pierre-Louis Cant Hanet ont été éditées en 1825 en deux volumes.

 Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David. Après son mariage, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange.
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jeudi 2 décembre 2021

Anne-Louis Girodet de Roussy Trioson dit Girodet (1767-1824) - Etude de profil


Anne-Louis Girodet de Roussy Trioson dit Girodet (1767-1824) Etude de profil Huile sur toile, Collection privée

Anne-Louis Girodet de Roussy Trioson dit Girodet (1767-1824)
Etude de profil
Huile sur toile,
Collection privée 
 
 
Bien qu'ayant commencé comme un fidèle disciple de son maître Jacques-Louis David, Girodet s'efforce ensuite de développer un style personnel, jouant avec les effets de lumière. À la peinture d'Histoire, il préfère une sorte de symbolisme éthéré. Dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et le travail de la lumière. Il bouscule les codes de la sensibilité en les transposant dans les scènes religieuses. Lors de son séjour de cinq ans en Italie, Girodet se démarque de la gravité et de la retenue de David et envoie au Salon en guise d'académie imposée, Le Sommeil d'Endymion (Musée du Louvre) dont le caractère onirique et étrange est considéré comme une des premières manifestations du romantisme. Ses tableaux plurent aux romantiques par les sentiments exaltés qu'il y représentait. Honoré de Balzac en fait l'éloge dans Sarrasine (1831) qui était par ailleurs un grand admirateur de Girodet, le cite encore dans La Bourse et La Maison du chat qui pelote. Il excelle dans la vérité des portraits, parfois allégoriques (Jean-Baptiste Belley, Mademoiselle Lange en Danaé), souvent intimes — le fils de son père adoptif a été peint à trois époques : jeune enfant, préadolescent et adolescent —, il sait révéler l'âme de ses personnages comme dans son célèbre Portrait de Chateaubriand (Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin). Un de ses portraits, Mademoiselle Lange en Danaé (1799), fait scandale à cause de ses allusions sexuelles satiriques. Cette anecdote, où Girodet se venge de la célèbre Merveilleuse Mademoiselle Lange de n'avoir pas apprécié un premier portrait d'elle, illustre bien le caractère irascible et incontrôlable de ce peintre. Il réalisa des décors peints pour les demeures de Napoléon, premier consul puis empereur, et participa à la représentation de l'épopée napoléonienne. Sa peinture d'histoire s'arrange souvent avec les faits pour leur donner une dimension métaphysique ou esthétique : dans sa Révolte du Caire, il peint plusieurs belligérants n'ayant jamais participé à l'événement. Dans la Légende napoléonienne, l’Apothéose des Héros français morts pour la patrie pendant la guerre de la Liberté (1802) représente le barde Ossian accueillant au paradis les généraux Desaix, Kléber, Marceau, Hoche et Championnet. Cette toile ne cesse d’étonner par son côté novateur annonçant le premier romantisme. Girodet a aussi illustré des livres, notamment des éditions de Jean Racine et de Virgile. Le graveur Barthélemy Joseph Fulcran Roger réalisa plusieurs gravures en taille-douce des illustrations de Girodet, notamment d'un portrait de Constance de Salm.

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samedi 23 janvier 2021

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824) - Profil d'homme

 

https://menportraits.blogspot.com/2021/01/anne-louis-girodet-de-roussy-trioson.html

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)
Profil d'homme
Crayon noir, estompe
Annoté Girodet en bas à droite
Collection privée  (via Artcurial)
 
 
 Bien qu'ayant commencé comme un fidèle disciple de son maître Jacques-Louis David, Girodet s'efforce ensuite de développer un style personnel, jouant avec les effets de lumière. À la peinture d'Histoire, il préfère une sorte de symbolisme éthéré. Dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et le travail de la lumière. Il bouscule les codes de la sensibilité en les transposant dans les scènes religieuses.  Lors de son séjour de cinq ans en Italie, Girodet se démarque de la gravité et de la retenue de David et envoie au Salon en guise d'académie imposée, Le Sommeil d'Endymion (Musée du Louvre) dont le caractère onirique et étrange est considéré comme une des premières manifestations du romantisme. Ses tableaux plurent aux romantiques par les sentiments exaltés qu'il y représentait. Honoré de Balzac en fait l'éloge dans Sarrasine (1831)  qui était par ailleurs un grand admirateur de Girodet, le cite encore dans La Bourse et La Maison du chat qui pelote.  Il excelle dans la vérité des portraits, parfois allégoriques (Jean-Baptiste Belley, Mademoiselle Lange en Danaé), souvent intimes — le fils de son père adoptif a été peint à trois époques : jeune enfant, préadolescent et adolescent —, il sait révéler l'âme de ses personnages comme dans son célèbre Portrait de Chateaubriand (Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin). Un de ses portraits, Mademoiselle Lange en Danaé (1799), fait scandale à cause de ses allusions sexuelles satiriques. Cette anecdote, où Girodet se venge de la célèbre Merveilleuse Mademoiselle Lange de n'avoir pas apprécié un premier portrait d'elle, illustre bien le caractère irascible et incontrôlable de ce peintre. Il réalisa des décors peints pour les demeures de Napoléon, premier consul puis empereur, et participa à la représentation de l'épopée napoléonienne. Sa peinture d'histoire s'arrange souvent avec les faits pour leur donner une dimension métaphysique ou esthétique : dans sa Révolte du Caire, il peint plusieurs belligérants n'ayant jamais participé à l'événement. Dans la Légende napoléonienne, l’Apothéose des Héros français morts pour la patrie pendant la guerre de la Liberté (1802) représente le barde Ossian accueillant au paradis les généraux Desaix, Kléber, Marceau, Hoche et Championnet. Cette toile ne cesse d’étonner par son côté novateur annonçant le premier romantisme. Girodet a aussi illustré des livres, notamment des éditions de Jean Racine et de Virgile. Le graveur Barthélemy Joseph Fulcran Roger réalisa plusieurs gravures en taille-douce des illustrations de Girodet, notamment d'un portrait de Constance de Salm. 

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mardi 22 février 2022

Jean-Pierre Saint Ours. (1752-1809) - Etude de nu

Jean-Pierre Saint Ours (1752-1809). Etude de nu pour “Le Choix des Enfants de Sparte : le Père présentant son fils au juge," c. 1785. Crayon su papier Collection privée

Jean-Pierre Saint Ours (1752-1809).
Etude de nu pour
“Le Choix des Enfants de Sparte : le Père présentant son fils au juge," c. 1785.
Crayon su papier
Collection privée


Jean-Pierre Saint-Ours, est un peintre et dessinateur genevois. D’une famille de réfugiés huguenots établis à Genève à la fin du XVIIe siècle, Saint-Ours fut l’élève de son père, Jacques, avant de se rendre à Paris en 1769, est formé à l'Académie des beaux-arts dans l’atelier de Joseph-Marie Vien. Peintre d'histoire néoclassique, portraitiste d’effigies historiées et créateur de tableaux dessinés,  il a subi l'influence de Poussin et  du nouveau classicisme. Bien que lauréat du Prix de Rome en 1780, il se voit refuser une bourse d'étude à l’Académie de Rome car il n’est pas français et entreprend le voyage à ses frais. Après 12 ans passés à Rome, il retourne à Genève en 1792, en pleins troubles politiques, pour défendre sa patrie et ses idées. Il préfère cependant, se consacrer aux portraits historiés de notables culturels, scientifiques et politiques.

Sur le plan iconographique, Saint-Ours se distingua de ses contemporains en peignant des sujets rares représentant « les traits de mœurs de peuples différents de l'Antiquité » : Le choix des enfants de Sparte,(ci dessus)  Les Mariages germains et Les jeux olympiques sont trois œuvres importantes avec leurs dessins et études préparatoires. Bon peintre et excellent dessinateur, sa proximité d'inspiration avec François-André Vincent peut se voir, dans son Amour et Psyché dont un dessin et tableau qui évoquent l'Orithye enlevée par Borée vers 17812de son ami. Aux feuilles à la Sanguine proche de celle de Fragonard et d'Hubert Robert, s'ajoutent des œuvres comparables à Jacques-Louis David, et d'autres témoignant déjà d'une sensibilité préromantique. Influencé par la série du Lévite d'Éphraïm, d'après Jean-Jacques Rousseau, qui fut profonde sur Saint-Ours. Les quatorze épisodes de cette histoire, peints à l'huile puis exécuté au Lavis, s'étalent entre 1799 et 1806. Dans la galerie des portraits, ceux de notable genevois, montrent dans ce genre que le peintre n'avait rien a envier à ses collègues européens. Le Portrait de Jacques Tremblay dans la campagne genevoise évoque celui de Goethe par Johann Heinrich Wilhelm Tischbein, et certains tableaux de François-Xavier Fabre.

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mardi 14 avril 2020

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Le baron de Besenval dans son salon de compagnie


  

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) 
Le baron de Besenval dans son salon de compagnie, 1791
National Gallery London 


Pierre Victor, baron de Besenval de Brünstatt, est un écrivain, courtisan et militaire d'origine suisse au service de la France. Grâce à la protection de son ami, le duc de Choiseul, il est nommé inspecteur général des Suisses et Grisons, tâche délicate dont il s'acquitte avec conscience. Lorsque Choiseul est disgracié en 1770, Besenval se démet de sa charge. 
En 1767, il achète l'hôtel Chanac de Pompadour (actuelle ambassade de Suisse), rue de Grenelle, où il fait faire d'importantes transformations pour y loger sa collection de tableaux dont on peut avoir un aperçu dans le portrait ci-dessus. En 1782, il fait construire en sous-sol par Brongniart une somptueuse mais glaciale salle de bains en marbre, ornée de reliefs de Clodion, qui fit se récrier tout Paris et dont on assure qu'elle ne servit qu'une seule fois. Les bas-reliefs ont été déplacés dans lecourant du xxe siècle et sont aujourd'hui exposés au Louvre, en situation dans une pièce.
Ecrivain de salon et séducteur impénitent, Il accumule les maîtresses ; il devient l'amant de la marquise de Polignac ou de la célèbre actrice Mademoiselle Clairon. Peu fait pour la vie conjugale, il ne se marie pas et laisse sa sœur, la marquise de Broglie, tenir sa maison.
Après la mort de Louis XV et l'avènement de Louis XVI en 1774,  Besenval devient l'un de ses commensaux favorisde la reine Marie-Antoinette . Le baron de Besenval n'est alors plus un jeune homme : il a cinquante ans passés, mais son regard vif, son visage plein et l'aisance de ses manières le laissent croire plus jeune qu'il ne l'est. C'est un homme robuste et il tient de sa mère – une cousine de Marie Leszczynska – ce charme slave qui lui donne toute sa séduction. Ses contemporains le qualifient de « gai, quelque esprit, un corps à toute épreuve ». Un franc appétit des jouissances de la vie, l'habitude de prendre les choses du bon côté sont autant de qualités qui lui permettent d'être admis dans le cercle privé de la « Société de la Reine ».
Mais la faveur de Besenval ne tarde pas à décliner, sans doute à cause d'un épisode raconté par Jeanne Campan, la femme de chambre de la reine,  dans ses Mémoires : Besenval ayant été prié par la reine dans ses petits appartements crut à une avance déguisée et tomba aux pieds de la souveraine. Celle-ci lui dit d'un ton glacial : « Levez-vous, Monsieur, le roi ignorera un tort qui vous ferait disgracier pour toujours. » Après cet épisode, Marie-Antoinette prit ses distances, même si Besenval continua de figurer dans son cercle.
Il n'en reste pas moins que le baron de Besenval demeure un témoin intéressant, notamment grâce à ses Mémoires, de la vie de cour sous Louis XVI, où il était aux premières loges. et de lavie sousl'anien regile en général.  Quand Marie-Antoinette prend ses distances avec la duchesse de Polignac quelques années avant la Révolution, Besenval se targue de rapporter que « la reine [la] comblait toujours, mais ne lui disait plus cependant que les choses faites, sans la consulter sur celles qui étaient à faire. »
De sa position privilégiée, Besenval assiste à l'agonie de l'Ancien Régime. Bien qu'ami des lettres, il déteste les Philosophes et s'oppose à Beaumarchais lorsque celui-ci cherche à obtenir l'autorisation duRoi pour faire représenter Le Mariage de Figaro.
Arreté après la Révolution Française,  on l'accuse d'avoir voulu assiéger Paris et fomenter l'incendie de la ville et le massacre de ses habitants. Grâce à une efficace plaidoirie de De Sèze, ces accusations absurdes sont réduites à néant et Besenval obtint son acquittement. Mais sa santé s'est altérée avec l'emprisonnement. Un médecin charlatan lui prescrit un régime de truffes, de pâtés et de jambon qui achève de le tuer. Il meurt le 2 juin 1791.

Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David. Après son mariage, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange.
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jeudi 11 mars 2021

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824) - Portrait du violoniste Alexandre Boucher

 

 


Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)
Portrait du violoniste Alexandre Boucher, 1819
Musée du Louvre.


Bien qu'ayant commencé comme un fidèle disciple de son maître Jacques-Louis David, Girodet s'efforce ensuite de développer un style personnel, jouant avec les effets de lumière. À la peinture d'Histoire, il préfère une sorte de symbolisme éthéré. Dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et le travail de la lumière. Il bouscule les codes de la sensibilité en les transposant dans les scènes religieuses. Lors de son séjour de cinq ans en Italie, Girodet se démarque de la gravité et de la retenue de David et envoie au Salon en guise d'académie imposée, Le Sommeil d'Endymion (Musée du Louvre) dont le caractère onirique et étrange est considéré comme une des premières manifestations du romantisme. Ses tableaux plurent aux romantiques par les sentiments exaltés qu'il y représentait. Honoré de Balzac en fait l'éloge dans Sarrasine (1831) qui était par ailleurs un grand admirateur de Girodet, le cite encore dans La Bourse et La Maison du chat qui pelote. Il excelle dans la vérité des portraits, parfois allégoriques (Jean-Baptiste Belley, Mademoiselle Lange en Danaé), souvent intimes — le fils de son père adoptif a été peint à trois époques : jeune enfant, préadolescent et adolescent —, il sait révéler l'âme de ses personnages comme dans son célèbre Portrait de Chateaubriand (Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin). Un de ses portraits, Mademoiselle Lange en Danaé (1799), fait scandale à cause de ses allusions sexuelles satiriques. Cette anecdote, où Girodet se venge de la célèbre Merveilleuse Mademoiselle Lange de n'avoir pas apprécié un premier portrait d'elle, illustre bien le caractère irascible et incontrôlable de ce peintre. Il réalisa des décors peints pour les demeures de Napoléon, premier consul puis empereur, et participa à la représentation de l'épopée napoléonienne. Sa peinture d'histoire s'arrange souvent avec les faits pour leur donner une dimension métaphysique ou esthétique : dans sa Révolte du Caire, il peint plusieurs belligérants n'ayant jamais participé à l'événement. Dans la Légende napoléonienne, l’Apothéose des Héros français morts pour la patrie pendant la guerre de la Liberté (1802) représente le barde Ossian accueillant au paradis les généraux Desaix, Kléber, Marceau, Hoche et Championnet. Cette toile ne cesse d’étonner par son côté novateur annonçant le premier romantisme. Girodet a aussi illustré des livres, notamment des éditions de Jean Racine et de Virgile. Le graveur Barthélemy Joseph Fulcran Roger réalisa plusieurs gravures en taille-douce des illustrations de Girodet, notamment d'un portrait de Constance de Salm.

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samedi 18 février 2017

Joseph Ducreux (1735-1802) - Le discret (autoportrait)


Joseph Ducreux (1735-1802) 
Le discret (autoportrait)

Ducreux a commencé à étudier son art avec son père, peintre également. А Paris en 1760, il travaille avec Maurice Quentin de La Tour, spécialiste du portrait mais c'est Jean-Baptiste Greuze qui a l'influence la plus importante sur sa technique pictural . Spécialiste du portrait, Ducreux a pour modèles de ses premiers pastels : Pierre-Jean Mariette, le Comte de Caylus. Ces œuvres sont souvent des copies d’après Georges de La Tour. Ses autoportraits bien connus de la fin des années 1780 montrent son intention de rompre avec la tradition et son intérêt pour ce que l'on appelle alors la physionomie, une pseudo-science se basant sur le visage de quelqu’un pour définir son caractère et sa personnalité. C'est ainsi que Ducreux tente de capturer et de rendre la personnalité de ses modèles.
En 1769, Ducreux est envoyé à Vienne pour peindre Marie-Antoinette avant qu’elle ne quitte son pays natal pour épouser Louis XVI. Fait baron, il devient le premier peintre de la Reine en remerciement des services rendus a la souveraine et bien qu’il ne soit pas membre de l’Académie royale de peinture.
La Révolution française le contraint à s’installer а Londres, où il dessine les derniers portraits de Louis XVI juste avant son exécution. De retour а Paris en 1793, Jacques Louis David s’associe à lui et l’aide à poursuivre une carrière officielle. La résidence de Ducreux devient un salon informel où les artistes se font portraiturer. Ducreux a également joué un rôle politique important du fait du carnet d'adresses considérable qu'il possédait en tan que peintre de France mais aussi de la cour d’Allemagne et celle d’Angleterre. Il a connu les personnages marquants de son époque et a laissé des documents précieux pour les historiens.
Ducreux était aussi célèbre pour avoir le caractère le plus irascible du monde et pour être presque constamment en colère. L’habitude qu’avait ce peintre de refaire souvent son autoportrait, dans des attitudes différentes, lui facilita sans doute le talent de saisir si bien l’expression des physionomies. Son autoportrait connu sous le nom du Moqueur est son plus remarquable.

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dimanche 22 octobre 2017

Joseph Ducreux (1735-1802) - Autoportrait en surprise et terreur


Joseph Ducreux (1735-1802)
Autoportrait en surprise et terreur, 1791

Ducreux a commencé à étudier son art avec son père, peintre également. А Paris en 1760, il travaille avec Maurice Quentin de La Tour, spécialiste du portrait mais c'est Jean-Baptiste Greuze qui a l'influence la plus importante sur sa technique pictural . Spécialiste du portrait, Ducreux a pour modèles de ses premiers pastels : Pierre-Jean Mariette, le Comte de Caylus. Ces œuvres sont souvent des copies d’après Georges de La Tour. Ses autoportraits bien connus de la fin des années 1780 montrent son intention de rompre avec la tradition et son intérêt pour ce que l'on appelle alors la physionomie, une pseudo-science se basant sur le visage de quelqu’un pour définir son caractère et sa personnalité. C'est ainsi que Ducreux tente de capturer et de rendre la personnalité de ses modèles.
En 1769, Ducreux est envoyé à Vienne pour peindre Marie-Antoinette avant qu’elle ne quitte son pays natal pour épouser Louis XVI. Fait baron, il devient le premier peintre de la Reine en remerciement des services rendus a la souveraine et bien qu’il ne soit pas membre de l’Académie royale de peinture.
La Révolution française le contraint à s’installer а Londres, où il dessine les derniers portraits de Louis XVI juste avant son exécution. De retour а Paris en 1793, Jacques Louis David s’associe à lui et l’aide à poursuivre une carrière officielle. La résidence de Ducreux devient un salon informel où les artistes se font portraiturer. Ducreux a également joué un rôle politique important du fait du carnet d'adresses considérable qu'il possédait en tan que peintre de France mais aussi de la cour d’Allemagne et celle d’Angleterre. Il a connu les personnages marquants de son époque et a laissé des documents précieux pour les historiens.
Ducreux était aussi célèbre pour avoir le caractère le plus irascible du monde et pour être presque constamment en colère. L’habitude qu’avait ce peintre de refaire souvent son autoportrait, dans des attitudes différentes, lui facilita sans doute le talent de saisir si bien l’expression des physionomies. Son autoportrait connu sous le nom du Moqueur est son plus remarquable.
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dimanche 22 novembre 2015

Joseph Ducreux (1735-1802) - Portrait d'homme




Joseph Ducreux (1735-1802)
Portrait d'homme , ca. 1802


Ducreux a commencé à étudier son art avec son père, peintre également. А Paris en 1760, il travaille avec Maurice Quentin de La Tour, spécialiste du portrait mais c'est  Jean-Baptiste Greuze qui a l'influence la plus importante sur sa technique pictural . Spécialiste du portrait, Ducreux a pour modèles de ses premiers pastels : Pierre-Jean Mariette, le Comte de Caylus. Ces œuvres sont souvent des copies d’après Georges de La Tour. Ses autoportraits bien connus de la fin des années 1780 montrent son intention de rompre avec la tradition et son intérêt pour ce que l'on appelle alors la  physionomie, une pseudo-science se basant sur le visage de quelqu’un pour définir son caractère et sa personnalité. C'est ainsi que Ducreux tente de capturer et de rendre la personnalité de ses modèles.
En 1769, Ducreux est envoyé à Vienne pour peindre Marie-Antoinette avant qu’elle ne quitte son pays natal pour épouser Louis XVI. Fait baron, il devient le premier peintre de la Reine en remerciement des services rendus a la souveraine et  bien qu’il ne soit pas membre de l’Académie royale de peinture.
La Révolution française le contraint à s’installer а Londres, où il dessine les derniers portraits de Louis XVI juste avant son exécution. De retour а Paris en 1793, Jacques Louis David s’associe à lui et l’aide à poursuivre une carrière officielle. La résidence de Ducreux devient un salon informel où les artistes se font portraiturer. Ducreux a également joué un rôle politique important du fait du carnet d'adresses considérable qu'il possédait en tan que peintre de France mais aussi de  la cour d’Allemagne et  celle d’Angleterre. Il a connu  les personnages marquants de son époque et a laissé des documents précieux pour les historiens.
Ducreux était  aussi  célèbre pour avoir le caractère le plus irascible du monde et pour être presque constamment  en colère. L’habitude qu’avait ce peintre de refaire souvent son autoportrait, dans des attitudes différentes, lui facilita sans doute le talent de saisir si bien l’expression des physionomies. Son autoportrait connu sous le nom du Moqueur est son plus remarquable.


dimanche 3 mai 2020

Joseph Ducreux (1735-1802) - Autoportrait baillant


 

Joseph Ducreux (1735-1802)
Autoportrait baillant, 1783
Collection privée 


Ducreux a commencé à étudier son art avec son père, peintre également. А Paris en 1760, il travaille avec Maurice Quentin de La Tour, spécialiste du portrait mais c'est Jean-Baptiste Greuze qui a l'influence la plus importante sur sa technique pictural . Spécialiste du portrait, Ducreux a pour modèles de ses premiers pastels : Pierre-Jean Mariette, le Comte de Caylus. Ces œuvres sont souvent des copies d’après Georges de La Tour. Ses autoportraits bien connus de la fin des années 1780 montrent son intention de rompre avec la tradition et son intérêt pour ce que l'on appelle alors la physionomie, une pseudo-science se basant sur le visage de quelqu’un pour définir son caractère et sa personnalité. C'est ainsi que Ducreux tente de capturer et de rendre la personnalité de ses modèles.
En 1769, Ducreux est envoyé à Vienne pour peindre Marie-Antoinette avant qu’elle ne quitte son pays natal pour épouser Louis XVI. Fait baron, il devient le premier peintre de la Reine en remerciement des services rendus a la souveraine et bien qu’il ne soit pas membre de l’Académie royale de peinture.
La Révolution française le contraint à s’installer а Londres, où il dessine les derniers portraits de Louis XVI juste avant son exécution. De retour а Paris en 1793, Jacques Louis David s’associe à lui et l’aide à poursuivre une carrière officielle. La résidence de Ducreux devient un salon informel où les artistes se font portraiturer. Ducreux a également joué un rôle politique important du fait du carnet d'adresses considérable qu'il possédait en tan que peintre de France mais aussi de la cour d’Allemagne et celle d’Angleterre. Il a connu les personnages marquants de son époque et a laissé des documents précieux pour les historiens.
Ducreux était aussi célèbre pour avoir le caractère le plus irascible du monde et pour être presque constamment en colère. L’habitude qu’avait ce peintre de refaire souvent son autoportrait, dans des attitudes différentes, lui facilita sans doute le talent de saisir si bien l’expression des physionomies. Son autoportrait connu sous le nom du Moqueur est son plus remarquable.

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