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mardi 14 mars 2023

Eugène Delacroix (1798-1863) - Etude d'homme nu


Eugène Delacroix (1798-1863) Etude d'homme nu Musée du Louvre, Paris


Eugène Delacroix (1798-1863)
Etude d'homme nu
Musée du Louvre, Paris

 
En 1832, Eugène Delacroix accompagne la mission diplomatique française auprès du sultan Abd Al-Rahman. Au fil du voyage, il emplit ses carnets de croquis et d'aquarelles. Un répertoire inépuisable des formes et des couleurs qui embraseront plus tard toutes ses toiles inspirées par la passion de l'Orient. Delacroix a utilisé plusieurs carnets dispersés lors de la vente de l’atelier en 1864. Le plus remarquable d’entre eux (RF 1712 bis), qui a appartenu à Philippe Burty et au docteur Charcot, est à la fois un journal de voyage et un admirable carnet de croquis. Ce chef-d’œuvre de la collection du département des Arts graphiques est le premier carnet de l’artiste entré dans les collections du Louvre,

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samedi 6 avril 2019

Eugène Delacroix (1798-1863) - Autoportrait au crayon



Eugène Delacroix (1798-1863)
Autoportrait au crayon 
Carnets du Maroc 
Musée du Louvre, Paris


En 1832, Eugène Delacroix accompagne la mission diplomatique française auprès du sultan Abd Al-Rahman. Au fil du voyage, il emplit ses carnets de croquis et d'aquarelles. Un répertoire inépuisable des formes et des couleurs qui embraseront plus tard toutes ses toiles inspirées par la passion de l'Orient. Delacroix a utilisé plusieurs carnets dispersés lors de la vente de l’atelier en 1864. Le plus remarquable d’entre eux (RF 1712 bis), qui a appartenu à Philippe Burty et au docteur Charcot, est à la fois un journal de voyage et un admirable carnet de croquis. Ce chef-d’œuvre de la collection du département des Arts graphiques est le  premier carnet de l’artiste entré dans les collections du Louvre,

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dimanche 12 juillet 2020

Eugène Delacroix (1798-1863) - Torse d'Homme nu de dos


Eugène Delacroix (1798-1863)
Torse d'Homme nu de dos
Musée du Louvre, Paris


En 1832, Eugène Delacroix accompagne la mission diplomatique française auprès du sultan Abd Al-Rahman. Au fil du voyage, il emplit ses carnets de croquis et d'aquarelles. Un répertoire inépuisable des formes et des couleurs qui embraseront plus tard toutes ses toiles inspirées par la passion de l'Orient. Delacroix a utilisé plusieurs carnets dispersés lors de la vente de l’atelier en 1864. Le plus remarquable d’entre eux (RF 1712 bis), qui a appartenu à Philippe Burty et au docteur Charcot, est à la fois un journal de voyage et un admirable carnet de croquis. Ce chef-d’œuvre de la collection du département des Arts graphiques est le premier carnet de l’artiste entré dans les collections du Louvre,

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dimanche 24 mai 2020

Eugène Delacroix (1798-1863) - Le Polonais


  


Eugène Delacroix (1798-1863)
Etude d’homme nu dit aussi Le Polonais
Musée national Eugène Delacroix, Paris

Etude d’homme nu, dit aussi Le Polonais est une académie, un exercice auquel les jeunes artistes peintres se soumettent durant le XIXème siècle pour apprendre à dessiner le corps nu. Le modèle, connu sous le nom Le Polonais, a également posé pour les peintres Antoine-jean Gros  et Théodore Géricault . Delacroix réalisa cette vigoureuse étude alors qu’il étudiait dans l’atelier de son maître Pierre-Narcisse Guéri.  Un dessin de ce polonais avait été réalisé par Delcaroix sous le titre de Le Polonais Debout 

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jeudi 14 juillet 2016

mercredi 1 mars 2017

Eugène Delacroix (1798-1863) - Académie d'homme nu de dos,


Eugène Delacroix (1798-1863)
Album cartonné
 Académie d'homme nu de dos, penché en avant, le genou droit sur un billot
 Vers Impression giclée.

mercredi 8 septembre 2021

Friedrich Carl Albert Schreuel (1773-1853) - Portrait de Raden Saleh, ca. 1840




Friedrich Carl Albert Schreuel (1773-1853) Portrait de Raden Saleh, ca. 1840. Rijksmuseum d'Amsterdam.


Friedrich Carl Albert Schreuel (1773-1853)
Portrait de Raden Saleh, ca. 1840.
Rijksmuseum  Amsterdam.


Raden Saleh Sjarif Boestaman fut  un peintre romantique indonésien pionnier issu de l'ethnie arabo-javanaise. Il est considéré comme le premier artiste "moderne" d'Indonésie (alors Indes orientales néerlandaises), et ses peintures (à consulter ici) correspondent au style romantique européen du XIXe siècle. Il a également exprimé ses racines culturelles et son inventivité dans son travail. Raden Saleh Sjarif Boestaman est né en 1811 à Semarang sur l'île de Java dans une famille noble Hadhrami dont le père était Sayyid Husen bin Alwi bin Awal bin Yahya, un Indonésien d'origine arabe.
Le jeune Raden Saleh a d'abord été formé à Bogor par l'artiste belge A.J. Payen. Payen a reconnu le talent des jeunes et a persuadé le gouvernement colonial des Pays-Bas d'envoyer Raden Saleh aux Pays-Bas pour étudier l'art. Il est arrivé en Europe en 1829 et a commencé à étudier avec Cornelius Kruseman et Andreas Schelfhout. De Schelfhout, Raden Saleh approfondit ses compétences de peintre paysagiste.
Lors de son séjour à Paris, Saleh rencontre Horace Vernet dont la peinture reprend fréquemment des thèmes de la faune africaine. Par rapport à Vernet, la peinture de Saleh semble plus influencée par le peintre romantique Eugène Delacroix. On peut le voir dans l'une des œuvres de Saleh, Hunting Lion, 1840, dont la composition est similaire à celle de La Liberté guidant le peuple de Delacroix.
En Europe, en 1836, Saleh est devenu le premier Indonésien  à être initié à la franc-maçonnerie. A partir de 1839, il passa cinq ans à la cour d'Ernest Ier, duc de Saxe-Cobourg et Gotha, qui devint un important mécène.
Raden Saleh est retourné aux Indes néerlandaises en 1852 après avoir vécu en Europe pendant 20 ans. Il a travaillé comme conservateur pour la collection coloniale d'art du gouvernement et a continué à peindre des portraits de l'aristocratie javanaise et de nombreux autres paysages. sur tout de montagnes. Beaucoup de ses peintures ont été exposées au Rijksmuseum d'Amsterdam. Plusieurs de ses tableaux ont été détruits lors de l'incendie du pavillon colonial hollandais à Paris en 1931. 


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samedi 26 février 2022

Paolo Veronese (1528-1588) - Portrait d' Alessandro Vittoria


Paolo Veronese (1528-1588) Portrait d' Alessandro Vittoria, Huile sur toile, 110, 5 x 81, 9cm The MET, New York


Paolo Veronese (1528-1588)
Portrait d' Alessandro Vittoria,
Huile sur toile, 110, 5 x 81, 9cm
The MET, New York 


Paolo Caliari, dit Il Veronese, en référence à sa ville de naissance, Vérone, est un peintre vénitien qui eut une réelle popularité de son vivant. Connu comme un grand coloriste mais aussi comme un fresquiste hors pair surtout dans le domaine du trompe-l’œil, ses travaux les plus célèbres sont des cycles narratifs raffinés, d'inspiration religieuse, mythologique ou allégorique, exécutés selon un style dramatique et coloré, avec des arrangements majestueux et scintillants.qu'amplifie encore plus la dimension monumentale des œuvres.
Sa palette claire, ses ombres colorées, son univers poétique, la grâce sensuelle de ses personnages et son sens du décor en font un maître incontournable de la peinture du 16e siècle.
Il est également célèbre pour sa série de portraits aux visages éblouissants de naturel.
À sa mort, en 1588, Véronèse ne laisse pas d’école, mais son œuvre va influencer toute la peinture postérieure et de nombreux artistes comme Vélasquez ou Rubens puis, au 19e siècle, Eugène Delacroix et Paul Cézanne.

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lundi 9 avril 2018

Barthélémy Menn (1815-1893) - Autoportrait au chapeau de paille


Barthélémy Menn (1815-1893)
Autoportrait au chapeau de paille, 1867
 Musée d'art et d'Histoire, Genève 

Barthélémy Menn,  (1815-1893) est un peintre suisse. maître de Ferdinand Hodler, il est un des rénovateurs de la peinture helvétique au 19e siècle..
En 1832, il est admis dans l'atelier du peintre Jean-Léonard Lugardon où il rencontre Jean-Auguste-Dominique Ingres qui l'invite à le suivre à Paris. Lorsque son hôte est nommé directeur de la Villa Médicis, à Rome, Menn le rejoint en1835.
 Pendant l'été 1836, il découvre Capri et Naples, et copie en plein-air les antiques de Pompéi.
A la fin de l'année  1838, Menn retourne à Paris où il expose au Salon de 1839 à 1843, et donne des cours de dessin à de nombreux élèves, dont Maurice Sand. Il est employé par Eugène Delacroix pour la décoration de la coupole de la bibliothèque du Palais du Luxembourg à Paris. Il rencontre les peintres de l'Ecole de Barbizon, en particulier Charles-François Daubigny, et se lie d'amitié avec des disciples de Charles Fourier ainsi qu'avec Jean-Baptiste Corot avec lequel il réalise des scènes champêtres chez leur ami Daniel Bovy.
Menn retourne ensuite à Genève en 1844, et s'intéresse aux daguerréotypes. En 1850, il est nommé directeur de l'Ecole des beaux-arts de Genève, où jusqu'à sa mort il enseigne le dessin, notamment à Ferdinand Hodler et Edouard Vallet.
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samedi 31 août 2019

Léon Cogniet (1794-1880) - Tête de Jeune homme, étude pour Caïn et Abel,


Léon Cogniet (1794-1880) 
Tête de Jeune homme, étude pour Caïn et Abel, vers 1820. 
Huile sur papier marouflé sur toile
Musée des Beaux-Arts d'Orléans, France

Léon Cogniet entre en 1812 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Pierre-Narcisse Guérin qui déclare dans une lettre à Léon Cogniet : « Croyez-bien que j'ai été votre ami plus encore que votre maître ».
Dans l'atelier de Guérin, il rencontre Eugène Delacroix et Théodore Géricault, avec lequel il se lie d'une grande amitié. Il fréquente également l'atelier de Jean-Victor Bertin. En 1814, il est prix de perspective et, en 1815, prix du Torse, ce qui lui ouvre les portes du concours pour le prix de Rome. 
Il s'y présente en 1815, peignant Briseis pleurant Patrocle pendant les Cent-Jours, et y est reçu deuxième prix. Il tente à nouveau le concours l'année suivante. Après un échec en 1816 avec Œnone refusant de secourir Pâris blessé, son Hélène délivrée par Castor et Pollux lui vaut le prix de Rome en 1817. La même année, il débute au Salon. 
Il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome de 1817 à 1822.
À partir de 1843, n'exposant que rarement au Salon, Léon Cogniet se consacre essentiellement à l'enseignement dont il est une des figures les plus importantes au 19e siècle. Il est professeur de dessin à Paris au lycée Louis-le-Grand de 1831 à 1876, où il a pour élève Edgar Degas, et à l'École polytechnique de 1847 à 1861. En 1849, Léon Cogniet est élu et nommé membre de l'Institut. Il est nommé professeur de peinture à l'École des beaux-arts de Paris en 1851.
En 1662 selon Ernest Vinet,  Léon Cogniet ne peint plus beaucoup : « Toujours plus soucieux des autres que de lui-même, sa grande préoccupation, depuis des années, c’est d’ouvrir les voies à la jeunesse artiste, de la guider, de la soutenir avec une persistance et une sagesse que l’on ne saurait trop louer ».
Le Musée des Beaux Arts d'Orléans possède une très belle collection de Coignet.  

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lundi 12 octobre 2015

Emile Friant (1863-1932)



Emile Friant (1863-1932)
Autoportrait à 15 ans

Émile Friant naît à Dieuze en Moselle dans une famille modeste. Son père est serrurier et sa mère couturière. Une cliente de cette dernière, madame Parisot, s’intéresse au jeune Émile et lui permettra par la suite de poursuivre ses études.
A la suite de la guerre franco-prussienne de 1870, une partie du territoire français est annexée par l’Allemagne (« l’Alsace-Lorraine »). Dieuze se situant dans les territoires annexés, la famille se réfugie à Nancy, restée française. 
De 1874 à 1879, Émile Friant fréquente l’école des Beaux-arts de Nancy. Son professeur, Théodore Devilly (1818-1886) est un peintre du courant romantique, ami d’Eugène Delacroix (1798-1863), le chef de file du mouvement. Friant rencontre à l’école Victor Prouvé (1858-1943) et Camille Martin (1861-1898), deux peintres nancéiens avec lesquels il se lie d’amitié. 
Friant est aussi un grand sportif qui pratique l’escrime, la marche et le canotage.
Friant n’a que 15 ans lorsqu’il expose pour la première fois au Salon de Nancy. Ses œuvres sont immédiatement remarquées. Un critique du Progrès de l’Est relève la précocité de son talent :

« Être déjà soi-même quand on est encore élève, voir la nature d’une façon originale quand on quitte à peine les bancs est le meilleur des pronostics. [...] ».


mercredi 7 février 2018

Léon Cogniet (1794-1880)


Léon Cogniet (1794-1880) 
 Portrait du peintre Achille-Etna Michallon 
 Musée des Beaux-arts d'Orléans, France

Léon Cogniet entre en 1812 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Pierre-Narcisse Guérin qui déclare dans une lettre à Léon Cogniet : « Croyez-bien que j'ai été votre ami plus encore que votre maître ».
Dans l'atelier de Guérin, il rencontre Eugène Delacroix et Théodore Géricault, avec lequel il se lie d'une grande amitié. Il fréquente également l'atelier de Jean-Victor Bertin. En 1814, il est prix de perspective et, en 1815, prix du Torse, ce qui lui ouvre les portes du concours pour le prix de Rome. 
Il s'y présente en 1815, peignant Briseis pleurant Patrocle pendant les Cent-Jours, et y est reçu deuxième prix. Il tente à nouveau le concours l'année suivante. Après un échec en 1816 avec Œnone refusant de secourir Pâris blessé, son Hélène délivrée par Castor et Pollux lui vaut le prix de Rome en 1817. La même année, il débute au Salon. 
Il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome de 1817 à 1822.
À partir de 1843, n'exposant que rarement au Salon, Léon Cogniet se consacre essentiellement à l'enseignement dont il est une des figures les plus importantes au 19e siècle. Il est professeur de dessin à Paris au lycée Louis-le-Grand de 1831 à 1876, où il a pour élève Edgar Degas, et à l'École polytechnique de 1847 à 1861. En 1849, Léon Cogniet est élu et nommé membre de l'Institut. Il est nommé professeur de peinture à l'École des beaux-arts de Paris en 1851.
En 1662 selon Ernest Vinet,  Léon Cogniet ne peint plus beaucoup : « Toujours plus soucieux des autres que de lui-même, sa grande préoccupation, depuis des années, c’est d’ouvrir les voies à la jeunesse artiste, de la guider, de la soutenir avec une persistance et une sagesse que l’on ne saurait trop louer ».
Le Musée des Beaux Arts d'Orléans possède une très belle collection de Coignet.  

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dimanche 11 août 2019

Théodore Géricault (1791-1824) - Portrait d'un Naufragé ou" Le Père", 1819



Théodore Géricault (1791-1824)
Portrait d'un Naufragé ou "Le Père", 1819 
Huile sur toile (46,5 x 37,3 cm )
Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon

Ce portrait en buste, qui concentre toute l’attention sur l’expression accablée du personnage, s’inscrit
parfaitement dans la série de têtes d’études peintes par Géricault au cours de l’élaboration de son grand tableau d’histoire contemporaine, le Radeau de « La Méduse ». 
L’artiste a longuement préparé cette ambitieuse composition qu’il destine au Salon de 1819. 
Après avoir étudié le fait divers en réunissant une documentation considérable et en interrogeant directement certains rescapés de « La Méduse », il prépare sa composition à l’aide d’une maquette du radeau et de figurines de cire, hésitant entre différents épisodes. Il étudie les corps en décomposition à la morgue sur des cadavres et des membres coupés, et recherche les attitudes et les expressions justes pour ses naufragés en faisant poser une grande variété de modèles, des rescapés réels de « La Méduse » aux modèles professionnels en passant par ses amis et les artistes qui l’entourent.
Le jeune peintre Eugène Delacroix pose ainsi pour le cadavre d’homme couché sur le ventre, face contre le radeau, au premier plan du grand tableau
D’après Lorenz Eitner, Gericault aurait également fait poser un malade de  l’hôpital Beaujon pour l’étude de la  figure dite du père, conservée au musée  de Besançon (ci dessus)
L’air hagard du barbu, son teint olivâtre et son visage émacié, modelé par un violent clair-obscur, évoquent cette même figure du « père » dans le grand tableau du Radeau de « La Méduse ». 

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vendredi 3 novembre 2017

Jean-Théodore Géricault (1791-1824) - Portrait d'un noir


Jean-Théodore Géricault (1791-1824)  
Portrait d'un noir, 1822-23
Collection privée


Lors de sa dernière visite à Géricault ,le mardi 30 décembre 1823,  Eugène Delacroix qui l'admirait beaucoup,  écrit : « Il y a quelques jours, j'ai été le soir chez Géricault. Quelle triste soirée. Il est mourant ; sa maigreur est affreuse. Ses cuisses sont grosses comme mes bras. Sa tête est celle d'un vieillard mourant. Je fais des vœux bien sincères pour qu'il vive, mais je n'espère plus. Quelle affreux changement. Je me souviens que je suis revenu tout enthousiasmé de sa peinture : surtout une étude de tête de carabinier. S'en souvenir. C'est un jalon. Les belles études. Quelle fermeté. Quelle supériorité. Et mourir à côté de cela, qu'on a fait toute la vigueur et la fougue de la jeunesse, quand on ne peut se retourner sur son lit d'un pouce sans le secours d'autrui ! »

mardi 16 juin 2020

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Deux prisonniers enchainés,



Peter Paul Rubens (1577-1640)
Deux prisonniers enchainés, 1605
Craie noir sur papier,
Musée des Beaux-Arts d'Angers, France

Ce splendide dessin  de Rubens fait partie de l'impressionnante collection de dessins (13 500 !!!) du Musée des Beaux Arts d'Angers L’originalité des collections d’arts graphiques d’Angers tient  à leur mode de constitution. La contribution d’artistes collectionneurs comme David d’Angers (1788-1856), Lancelot-Théodore Turpin de Crissé (1782-1859), Guillaume Bodinier (1795-1872), ou encore Jules-Eugène Lenepveu (1819-1898) mérite à cet égard d’être soulignée, car elle a permis de rassembler à Angers non seulement une part conséquente de leur oeuvre graphique personnel, mais encore des feuilles majeures de leurs devanciers ou contemporains.
Peter Paul Rubens avait la réputation de travailler à un rythme très soutenu, réalisant 1403 peintures selon le catalogue de Michel Jaffé. Il réalisa surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques. L' 'un des peintres l'ayant le plus admiré, Delacroix le surnommait l'« Homère de la peinture ».
Rubens fut non seulement un artiste de renom mais aussi un diplomate et un habile négociant, ce qui fit de lui un personnage connu dans toute l'Europe de son temps. Sa fortune artistique fut immense. Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps.
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