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dimanche 22 octobre 2023

Edward Curtis (1868-1952)- Bird Rattle. Piegan.


Edward Curtis (1868-1952), Bird Rattle. Piegan. 1908


Edward Curtis (1868-1952),
Bird Rattle. Piegan. 1908 
 
 
Edward Sheriff Curtis est l'un des principaux anthropologues sociaux des Amérindiens d'Amérique du Nord — et de l'Ouest américain — laissant trace d'écrits, d'enregistrements sonores des chants indiens et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de manière non exhaustive, il a entrepris l'inventaire photographique d'amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au 18e siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu'il lança son projet.
Entre 1907 et 1930, il mena  une véritable course contre la montre. Parmi les tribus qu'il visita : les Kwakiutl sur la côte pacifique, les Comanches, les Apaches et les Crees, dans leurs tipis caractéristiques, dans les Grandes Prairies et au pied des Rocheuses, les Hopis, les Pueblos et autres habitants du Sud-Ouest, les Gens-du-Sang, les Blackfeet et les Algonquins dans le Montana.
On estime que Curtis traversa les États-Unis environ 125 fois en rendant visite à 80 tribus et que 40 000 clichés furent pris.  Il utilisa également un appareil à cylindre de cire enregistreur d'Edison qui lui permit d'étudier 75 langues et dialectes et d'enregistrer 10 000 chants indiens. 
Une partie de son travail fut publié dans une somme en vingt volumes intitulée : « The North American Indian », comprenant 2 500 photographies, 4 000 pages de textes, alors qu'au total, Curtis réalisa près de 50 000 prises de vue.

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mercredi 26 octobre 2016

Edward Curtis (1868-1952)


Edward Curtis  (1868-1952) 
 White man runs him, 1908
 Library of Congress

Edward Sheriff Curtis est un photographe ethnologue américain, l'un des principaux anthropologues sociaux des Amérindiens d'Amérique du Nord — et de l'Ouest américain — laissant trace d'écrits, d'enregistrements sonores des chants indiens et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de manière non exhaustive, il a entrepris l'inventaire photographique d'amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au 18e siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu'il lança son projet.
Entre 1907 et 1930, il mena  une véritable course contre la montre. Parmi les tribus qu'il visita : les Kwakiutl sur la côte pacifique, les Comanches, les Apaches et les Crees, dans leurs tipis caractéristiques, dans les Grandes Prairies et au pied des Rocheuses, les Hopis, les Pueblos et autres habitants du Sud-Ouest, les Gens-du-Sang, les Blackfeet et les Algonquins dans le Montana.
On estime que Curtis traversa les États-Unis environ 125 fois en rendant visite à 80 tribus et que 40 000 clichés furent pris.. Il utilisa également un appareil à cylindre de cire enregistreur d'Edison qui lui permit d'étudier 75 langues et dialectes et d'enregistrer 10 000 chants indiens. 
Une partie de son travail fut publié dans une somme en vingt volumes intitulée : « The North American Indian », comprenant 2 500 photographies, 4 000 pages de textes, alors qu'au total, Curtis réalisa près de 50 000 prises de vue. 
Ce travail fut exposé au festival des Rencontres Photographiques d'Arles (France) en 1973.

dimanche 5 mai 2019

Edward Curtis (1868-1952) - Blackfoot man



Edward Curtis (1868-1952)
Blackfoot man, early 1900s. 
 Library of Congress, Washington D.C 

Edward Sheriff Curtis est l'un des principaux anthropologues sociaux des Amérindiens d'Amérique du Nord — et de l'Ouest américain — laissant trace d'écrits, d'enregistrements sonores des chants indiens et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de manière non exhaustive, il a entrepris l'inventaire photographique d'amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au 18e siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu'il lança son projet.
Entre 1907 et 1930, il mena  une véritable course contre la montre. Parmi les tribus qu'il visita : les Kwakiutl sur la côte pacifique, les Comanches, les Apaches et les Crees, dans leurs tipis caractéristiques, dans les Grandes Prairies et au pied des Rocheuses, les Hopis, les Pueblos et autres habitants du Sud-Ouest, les Gens-du-Sang, les Blackfeet et les Algonquins dans le Montana.
On estime que Curtis traversa les États-Unis environ 125 fois en rendant visite à 80 tribus et que 40 000 clichés furent pris.  Il utilisa également un appareil à cylindre de cire enregistreur d'Edison qui lui permit d'étudier 75 langues et dialectes et d'enregistrer 10 000 chants indiens. 
Une partie de son travail fut publié dans une somme en vingt volumes intitulée : « The North American Indian », comprenant 2 500 photographies, 4 000 pages de textes, alors qu'au total, Curtis réalisa près de 50 000 prises de vue.

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samedi 17 décembre 2016

Edward Curtis (1868-1952)


Edward Curtis (1868-1952) 
Crow's heart, Mandan. 1908 
Library of Congress, Washington

Edward Sheriff Curtis est un photographe ethnologue américain, l'un des principaux anthropologues sociaux des Amérindiens d'Amérique du Nord — et de l'Ouest américain — laissant trace d'écrits, d'enregistrements sonores des chants indiens et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de manière non exhaustive, il a entrepris l'inventaire photographique d'amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au 18e siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu'il lança son projet.
Entre 1907 et 1930, il mena  une véritable course contre la montre. Parmi les tribus qu'il visita : les Kwakiutl sur la côte pacifique, les Comanches, les Apaches et les Crees, dans leurs tipis caractéristiques, dans les Grandes Prairies et au pied des Rocheuses, les Hopis, les Pueblos et autres habitants du Sud-Ouest, les Gens-du-Sang, les Blackfeet et les Algonquins dans le Montana.
On estime que Curtis traversa les États-Unis environ 125 fois en rendant visite à 80 tribus et que 40 000 clichés furent pris.. Il utilisa également un appareil à cylindre de cire enregistreur d'Edison qui lui permit d'étudier 75 langues et dialectes et d'enregistrer 10 000 chants indiens. 
Une partie de son travail fut publié dans une somme en vingt volumes intitulée : « The North American Indian », comprenant 2 500 photographies, 4 000 pages de textes, alors qu'au total, Curtis réalisa près de 50 000 prises de vue. 
Ce travail fut exposé au festival des Rencontres Photographiques d'Arles (France) en 1973.

lundi 28 mai 2018

Edward Curtis (1868-1952) - Self portrait 1899


Edward Curtis (1868-1952)  
Self portrait, 1899
Published in 1910 in The Seattle Star.

Edward Sheriff Curtis est l'un des principaux anthropologues sociaux des Amérindiens d'Amérique du Nord — et de l'Ouest américain — laissant trace d'écrits, d'enregistrements sonores des chants indiens et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de manière non exhaustive, il a entrepris l'inventaire photographique d'amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au 18e siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu'il lança son projet.
Entre 1907 et 1930, il mena  une véritable course contre la montre. Parmi les tribus qu'il visita : les Kwakiutl sur la côte pacifique, les Comanches, les Apaches et les Crees, dans leurs tipis caractéristiques, dans les Grandes Prairies et au pied des Rocheuses, les Hopis, les Pueblos et autres habitants du Sud-Ouest, les Gens-du-Sang, les Blackfeet et les Algonquins dans le Montana.
On estime que Curtis traversa les États-Unis environ 125 fois en rendant visite à 80 tribus et que 40 000 clichés furent pris.  Il utilisa également un appareil à cylindre de cire enregistreur d'Edison qui lui permit d'étudier 75 langues et dialectes et d'enregistrer 10 000 chants indiens. 
Une partie de son travail fut publié dans une somme en vingt volumes intitulée : « The North American Indian », comprenant 2 500 photographies, 4 000 pages de textes, alors qu'au total, Curtis réalisa près de 50 000 prises de vue.

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mardi 15 mai 2018

Edward Curtis (1868-1952)


Edward Curtis (1868-1952)  
Bear Bull from Blackfoot people

Edward Sheriff Curtis est un photographe ethnologue américain, l'un des principaux anthropologues sociaux des Amérindiens d'Amérique du Nord — et de l'Ouest américain — laissant trace d'écrits, d'enregistrements sonores des chants indiens et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de manière non exhaustive, il a entrepris l'inventaire photographique d'amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au 18e siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu'il lança son projet.
Entre 1907 et 1930, il mena  une véritable course contre la montre. Parmi les tribus qu'il visita : les Kwakiutl sur la côte pacifique, les Comanches, les Apaches et les Crees, dans leurs tipis caractéristiques, dans les Grandes Prairies et au pied des Rocheuses, les Hopis, les Pueblos et autres habitants du Sud-Ouest, les Gens-du-Sang, les Blackfeet et les Algonquins dans le Montana.
On estime que Curtis traversa les États-Unis environ 125 fois en rendant visite à 80 tribus et que 40 000 clichés furent pris.. Il utilisa également un appareil à cylindre de cire enregistreur d'Edison qui lui permit d'étudier 75 langues et dialectes et d'enregistrer 10 000 chants indiens. 
Une partie de son travail fut publié dans une somme en vingt volumes intitulée : « The North American Indian », comprenant 2 500 photographies, 4 000 pages de textes, alors qu'au total, Curtis réalisa près de 50 000 prises de vue. 

dimanche 17 juillet 2016

Edward Curtis (1868-1952 )







EDWARD CURTIS  (1868-1952 ) 
Le guerrier  "Nez Percé" à cheval, 1910
Library of Congress, Washington DC, USA 

dimanche 29 mai 2016

Carolus Duran (1837-1917) - Le Convalescent

Carolus Duran (1837-1917) Le convaslescent ou le Blessé, 1860 Huile sur toile,  99 x 126 cm Musée d’Orsay, Paris,


Carolus Duran (1837-1917)
Le convaslescent ou le Blessé, 1860
Huile sur toile,  99 x 126 cm
Musée d’Orsay, Paris,
 

Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.


Fils d'aubergiste, Charles Duran apprend le dessin auprès du sculpteur Jean-Baptiste Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille, puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon, lui-même élève de Jacques-Louis David. Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de « Carolus-Duran ». Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861. Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre à cette époque, et se lie d'amitié avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond et Zacharie Astruc. C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
À partir de 1870, à la suite de la renommée de La Dame au gant, il se consacre principalement aux portraits. Son succès lui permet d'ouvrir un atelier à Paris au 81, boulevard du Montparnasse (proche de son domicile du 58, rue Notre-Dame-des-Champs), où il enseigne la peinture en prenant Vélasquez comme référence. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872 et il est promu officier en 1878, commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
De 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il est cofondateur de la Société nationale des beaux-arts en 1890. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1904. Bien que n'ayant jamais obtenu le prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913. Il est nommé Rosati d'honneur en 1892.

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dimanche 4 septembre 2016

Carolus Duran (1837-1917) - Portrait de Georges Feydeau


 Carolus Duran (1837-1917)
 Portrait de Georges Feydeau 



Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.

Fils d'aubergiste, Charles Duran apprend le dessin auprès du sculpteur Jean-Baptiste Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille, puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon, lui-même élève de Jacques-Louis David. Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de « Carolus-Duran ». Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861. Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre à cette époque, et se lie d'amitié avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond et Zacharie Astruc. C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
À partir de 1870, à la suite de la renommée de La Dame au gant, il se consacre principalement aux portraits. Son succès lui permet d'ouvrir un atelier à Paris au 81, boulevard du Montparnasse (proche de son domicile du 58, rue Notre-Dame-des-Champs), où il enseigne la peinture en prenant Vélasquez comme référence. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872 et il est promu officier en 1878, commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
De 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il est cofondateur de la Société nationale des beaux-arts en 1890. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1904. Bien que n'ayant jamais obtenu le prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913. Il est nommé Rosati d'honneur en 1892.

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mardi 30 janvier 2024

Frank Albert Rinehart (1861-1928) - American Natives


Frank Albert Rinehart (1861-1928) American Natives, end of 19th century

Frank Albert Rinehart (1861-1928)
American Natives, end of 19th century


Frank Albert Rinehart était célèbre pour ses photographies de  personnalités amérindiennes, en particulier pour ses portraits de dirigeants et de membres des délégations qui ont assisté au Congrès indien de 1898 à Omaha. D'origine germanique, Rinehart est né à Lodi  Illinois). Dans les années 1870, il déménagea dans à Denver (Colorado) pour trouver un emploi dans le studio de photographie Charles Bohm. En 1881, les  Rinehart  et son frère formèrent un partenariat avec le célèbre photographe William Henry Jackson, réputé pour ses photos prises en Europe. Sous son enseignements Rinehart perfectionna ses compétences professionnelles développa son intérêt pour la culture amérindienne. En 1898, et à l'occasion du Congrès indien, Rinehart fut chargé de photographier les personnalités amérindiennes qui assistèrent à l'évènement. Avec son assistant Adolph Muhr (qui sera plus tard employé par le célèbre photographe Edward S. Curtis et sera chargé de la colorisation des photos de Rinehart ), ils ont produit ce qui est maintenant considéré comme « l'une des meilleures  sources documentaires  photographiques des dirigeants indiens au tournant du siècle ».
Après le Congrès indien, Rinehart et Muhr ont parcouru les réserves indiennes pendant deux années, décrivant des dirigeants amérindiens qui n'avaient pas assisté à l'événement, ainsi que des aspects généraux de la vie quotidienne et de la culture autochtone.
La collection de photographies indiennes Rinehart est actuellement conservée à la Haskell Indian Nations University. Depuis 1994, la collection est organisée, conservée, copiée et cataloguée dans une base de données informatique, financée par le Bureau of Indian Affairs et la Fondation Hallmark. Il comprend des images de l'Exposition de 1898, de l'Exposition de la Grande Amérique de 1899, des portraits en studio de 1900 et des photographies de Rinehart prises à la Crow Agency dans le Montana également en 1900. 

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samedi 14 juillet 2018

Carolus Duran (1837-1917) - Henri Regnault mort...

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 Carolus Duran (1837-1917) 
Henri Regnault mort au champ de bataille, 1871 
Musée des  beaux-arts de Lille

Le peintre orientaliste Henri Regnault trouve la mort à l'âge de 27 ans à la bataille de Buzenval le 19 janvier 1871, atteint à la tempe par une balle prussienne. Il comptait, après la guerre, visiter l'Inde puis s'installer à Tanger, il avait acheté avec Georges Clairin un terrain et une maison surplombant le Socco où ils voulaient faire aménager un atelier.

Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.

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mardi 29 juin 2021

Frank Albert Rinehart (1861-1928) et Adolph Muhr (18??- 1913) - Isto Nawege (Broken arm)


Frank Albert Rinehart (1861-1928) Colorisé a la main parAdolph  Muhr Isto Nawege (Broken arm),  clan des Oglala Lakota, 1898. Haskell Indian Nations University.


Frank Albert Rinehart (1861-1928)
Colorisé à la main par Adolph  Muhr (18??-1913)
Isto Nawege (Broken arm),  clan des Oglala Lakota, 1898.
Haskell Indian Nations University.

Les Oglalas ou Oglala Lakota sont l'un des sept clans indiens qui forment la tribu des Lakotas. Cette entité est apparue auXVIIIe siècle. Au début du XIXe siècle, les Oglalas se séparent des autres Sioux dakotas : vers 1830, ils rassemblent quelque 3 000 membres. Oglala signifie « ils se dispersent » en langue lakota. Tashunca-Uitco (Crazy Horse) était l'un des chefs de ce clan au XIXe siècle. Bien que né d'un père Brûlé, Red Cloud fut aussi un célèbre chef Oglala qui réussit à fédérer les sioux et organiser une résistance contre  l'armée américaine en menant ce qu'il est convenu d’appeler la guerre de Red Cloud de 1866 à 1868.
Les Oglalas ont participé à la bataille de Little Bighorn.
Les Oglalas vivent désormais dans la réserve indienne de Pine Ridge (Dakota du Sud, aux États-Unis), à la frontière avec le Nebraska et à moins de 100 km du Wyoming. C'est la deuxième plus grande réserve indienne des États-Unis. Au recensement de 2000, 15 221 Oglalas y résident et en 2008, on compte 42 357 membres de cette tribu.
 

Frank Albert Rinehart était célèbre pour ses photographies de  personnalités amérindiennes, en particulier pour ses portraits de dirigeants et de membres des délégations qui ont assisté au Congrès indien de 1898 à Omaha. D'origine germanique, Rinehart est né à Lodi  Illinois). Dans les années 1870, il déménagea dans à Denver (Colorado) pour trouver un emploi dans le studio de photographie Charles Bohm. En 1881, les  Rinehart  et son frère formèrent un partenariat avec le célèbre photographe William Henry Jackson, réputé pour ses photos prises en Europe. Sous son enseignements Rinehart perfectionna ses compétences professionnelles développa son intérêt pour la culture amérindienne. En 1898, et à l'occasion du Congrès indien, Rinehart fut chargé de photographier les personnalités amérindiennes qui assistèrent à l'évènement. Avec son assistant Adolph Muhr (qui sera plus tard employé par le célèbre photographe Edward S. Curtis et sera chargé de la colorisation des photos de Rinehart ), ils ont produit ce qui est maintenant considéré comme « l'une des meilleures  sources documentaires  photographiques des dirigeants indiens au tournant du siècle ».
Après le Congrès indien, Rinehart et Muhr ont parcouru les réserves indiennes pendant deux années, décrivant des dirigeants amérindiens qui n'avaient pas assisté à l'événement, ainsi que des aspects généraux de la vie quotidienne et de la culture autochtone.
La collection de photographies indiennes Rinehart est actuellement conservée à la Haskell Indian Nations University. Depuis 1994, la collection est organisée, conservée, copiée et cataloguée dans une base de données informatique, financée par le Bureau of Indian Affairs et la Fondation Hallmark. Il comprend des images de l'Exposition de 1898, de l'Exposition de la Grande Amérique de 1899, des portraits en studio de 1900 et des photographies de Rinehart prises à la Crow Agency dans le Montana également en 1900. 

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