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mardi 5 mars 2019

Alexandre Cabanel (1823-1889) - L'ange déchu






Alexandre Cabanel (1823-1889)
L'ange déchu, 1847 
Musée Fabre, Montpellier

L'Ange Déchu d'Alexandre Cabanel est une des plus célèbres oeuvres exposées au musée Fabre de Montpellier. Devant sa force et sa poésie, on se demande pourquoi elle n'a pas été retenue pour l'exposition "L'ange du Bizarre" présentée au musée d'Orsay...

Cabanel peint cette toile alors qu'il est pensionnaire à la Villa Médicis et doit envoyer des oeuvres imposées dont une académie de nu masculin.
Il s'inspire alors du "Paradis Perdu" de Milton (que lui avait commandé Maximilien II de Bavière) pour peindre cette chute de l'ange qui s'est rebellé contre Dieu.
Il s'agit ici de Lucifer dont le nom signifie littéralement  Le porteur de lumière,  assimilé à Satan.
Dans cette représentation, l'ange est exilé sur terre. Il est assis sur des roches sombres où serpentent comme une annonce de ses métamorphoses, des plantes sinueuses et noires qui se dessèchent.
Il est peint comme un héros grec, comme un dieu au corps parfait. Il reste "le plus beau des anges".
Il lève la tête et regarde la terre de son exil. Son regard est à la fois tragique avec cette larme qui tremble sous la paupière et dynamique avec cette pupille qui s'éclaire et observe... Ce regard de défi, la chevelure de flammes font comprendre que l'ange ne restera pas longtemps terrassé. Il prépare déjà sa vengeance...
Ses ailes s'assombrissent, elles perdent peu à peu leur blancheur lumineuse, elles s'éteignent et meurent, comme des branches qui vont tomber de l'arbre.
De leur coté, les anges fidèles s'enfuient dans le ciel où baisse la lumière. Ils délaissent celui qu'ils admiraient. Ils sont fidèles et pâles. Ils ont comme si souvent dans la peinture, la littérature ou la musique, la fadeur et la banalité de la morale dominante...
Pour Cabanel, Satan déchu est plus beau, souffrant et vivant, plus fascinant que le pâle troupeau des anges fidèles !
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dimanche 8 avril 2018

Alexandre Cabanel (1823-1899)


Alexandre Cabanel (1823-1899)  
Adam- Etude pour le Paradis perdu, 1863-67 
Musée Fabre, Montpellier

Alexandre Cabanel,  est un artiste peintre français,  originaire de Montpellier ou sont conservés beaucoup de ses grandes toiles , considéré comme l'un des grands peintres académiques du Second Empire, dont il reste l'un des artistes les plus admirés.Fils d'un modeste menuiser de montpellier il se retrouve ne 1850 pensionnaire de la la Villa Medicis. 
La célébrité lui vient avec la Naissance de Vénus exposée au Salon de 1863 qui est immédiatement achetée par l'empereur Napoléon III pour sa collection personnelle et qui entre au musée du Luxembourg en 1881 (le tableau est conservé aujourd'hui à Paris au Musée d'Orsay). Apres la commande par Napoleon III de son célèbre portrait officiel, les célébrités européennes et les grands collectionneurs américains lui commanderont leurs portraits  
En 1863, Cabanel est élu membre de l'Académie des beaux-arts au fauteuil X. 
Comblée d'honneur et jouissant d'une immense célébrité de son vivant, il est enterré dans las ville natale de Montpellier.

jeudi 31 mai 2018

Alexandre Cabanel (1823-1889),


Alexandre Cabanel (1823-1899) 
Autoportrait, 1852 
Musée Fabre Montpellier (1823-1899)

Alexandre Cabanel,  est un artiste peintre français,  originaire de Montpellier ou sont conservés beaucoup de ses grandes toiles , considéré comme l'un des grands peintres académiques du Second Empire, dont il reste l'un des artistes les plus admirés.Fils d'un modeste menuiser de montpellier il se retrouve ne 1850 pensionnaire de la la Villa Medicis. 
La célébrité lui vient avec la Naissance de Vénus exposée au Salon de 1863 qui est immédiatement achetée par l'empereur Napoléon III pour sa collection personnelle et qui entre au musée du Luxembourg en 1881 (le tableau est conservé aujourd'hui à Paris au Musée d'Orsay). Apres la commande par Napoleon III de son célèbre portrait officiel, les célébrités européennes et les grands collectionneurs américains lui commanderont leurs portraits  
En 1863, Cabanel est élu membre de l'Académie des beaux-arts au fauteuil X. 
Comblée d'honneur et jouissant d'une immense célébrité de son vivant, il est enterré dans las ville natale de Montpellier.

lundi 12 août 2019

Tancrède Bastet (1858-1942) - L'atelier de Cabanel à l'Ecole des beaux-arts de Paris


Tancrède Bastet (1858-1942)
L'atelier de Cabanel à l'Ecole des beaux-arts de Paris
Huile sur toile, 1883 
Musée de Grenoble 

Le peintre français Tancrède Bastet suivit d'abord les cours de l'Ecole des beaux-arts de Grenoble (sous Aimé Charles Irvoy), avant de suivre ceux   de l'Ecole des beaux-arts de Paris, (sous Cabanel).  Il fut admis à concourir en 1885 pour le prix de Rome. Il utilisa toutes les techniques (dessin, aquarelle, pastel, huile). Il fut surtout connu comme portraitiste d'un académisme rigoureux. Il voyagea à l'étranger (Afrique du Nord, Inde) ce qui lui permit de renouveler son inspiration. Il fut aussi auteur de scène de genre, de nus et de paysages.
En 1919 il est candidat au poste de conservateur du Musée de Grenoble en succession de Jules Bernard, mais on lui préfère Andry-Farcy.
Ami de Théodore Ravanat, il fit partie du groupe de peintres se réunissant à Proveysieux, où il peignit plusieurs paysages  parfois rattaché à l'école dauphinoise. On trouve ses tableaux aux Musée de Grenoble, Musée dauphinois, Musée de l'Ancien Évêché de Grenoble, Musée de Bourgoin-Jallieu et au Musée des beaux-arts de Lyon.
Il forma de nombreuses élèves dont Henriette Deloras.

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lundi 4 février 2019

Jules-Bastien Lepage (1848-1884) - Priam


Jules Bastien Lepage (1848-1884)
 Priam 1876


Zola montra  très bien  comment Bastien-Lepage, formé par Cabanel, a inconsciemment subi l'influence « de la formule impressionniste » dont il consacre le triomphe en l'affadissant, en la mettant « adroitement » à la portée du public.  L'influence de Cabanel est dans cette toile à sujet mythologique, plus sensible que partout ailleurs dans son oeuvre.
Le succès que rencontra très vite  Bastien-Lepage auprès des plus grandes figures de son temps, milite contre le peintre aux yeux de Zola qui fut pourtant son ami ; d'après Zola en effe,  les vraies personnalités sont toujours en butte à l'hostilité de « la foule ».
« Tous les créateurs ont rencontré au début de leur carrière une forte résistance, c'est une règle absolue, qui n'admet pas d'exception ; mais lui on l'applaudit, mauvais signe… »
(Lettres de Paris. Nouvelles littéraires et artistiques, Le Messager de Paris.)

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lundi 24 octobre 2022

Henri Gervex (1852-1929) - Le Coltineur de Charbon



Henri Gervex (1852-1929) Le Coltineur de Charbon Huile sur toile, 117 x 70xm Palais des beaux-arts de Lille
 
Henri Gervex (1852-1929)
Le Coltineur de Charbon
Huile sur toile, 117 x 70xm
Palais des beaux-arts de Lille 


Henri Gervex,  est un peintre et pastelliste français.
En 1871, il est reçu à l’École des beaux-arts de Paris dans l’atelier d'Alexandre Cabanel où il suit son enseignement pendant cinq ans comme condisciple de Jean-Louis Forain, Fernand Cormon et Eugène Damas. l fait aussi son apprentissage auprès du peintre orientaliste Eugène Fromentin. Gervex débute au Salon de 1873 en exposant une Baigneuse endormie. L’année suivante, il reçoit une médaille de seconde classe pour son Satyre jouant avec une ménade, dont le nu est influencé par le style de Cabanel, et est acheté par l’État pour le musée du Luxembourg. En 1876, il fait la connaissance d'Édouard Manet et fréquente les peintres impressionnistes. Sa peinture en subit l’influence et il éclaircit sa palette.
En 1878, il fait scandale en exposant Rolla, considéré comme son chef-d’œuvre Cette toile, inspirée d’un poème d’Alfred de Musset, est refusée par le jury du Salon pour les mêmes motifs que l’Olympia de Manet : représentant un nu prosaïque dans un décor contemporain, l’œuvre est qualifiée d’immorale.

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jeudi 2 août 2018

Joseph Blanc (1846-1904) - Persée

http://menportraits.blogspot.com

Joseph Blanc (1846-1904) 
Persée, 1869
 Musée d'Orsay, Paris 

Joseph Blanc était un peintre français qui fut l'élève d'Emile Bin et d'Alexandre Cabanel à l'Ecole des beaux-arts de Paris. Il obtint le prix de Rome en peinture de 1867 pour Le Meurtre de Laïus par Oedipe. Il fut nommé professeur à l'Ecole des beaux-arts de Paris en 1889.
Il pegbit des sujets religieux, mythologiques, historiques, et réalisa des portraits d'hommes politiques tels que Clemenceau, Gambetta ou Paul Bert.
Il participa а la décoration de différents édifices, dont  le Panthéon de Paris où l'on peut voir Le Voeu de Clovis à la bataille de Tolbiac, Le Baptême de Clovis et Le Triomphe de Clovis. Il participa aussi à la décoration de l'Opéra-Comique et l'Hôtel de ville de Paris.
Joseph Blanc est le dessinateur des timbres au type Blanc, un  poinçon conservé au musée de la Poste à Paris.

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samedi 23 avril 2016

Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929)






Pascal Dagnan-Bouveret  (1852-1929)
Un jeune breton

Pascal Dagnan-Bouveret  est un peintre français, fils d'un tailleur parisien,  élevé à Melun chez son grand-pиre Gabriel Bouveret. En 1869, il est admis 0 l'Ecole des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec  Bastien-Lepage Gustave Courtois, avec lequel il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.
Il est classé second au concours du prix de Rome en 1876, puis part en Franche-Comté où il se consacre aux scènes de la vie quotidienne d'inspiration naturaliste. Ce n'est qu'après la mort de son ami Bastien-Lepage, en 1884, qu'il connait le succès public.
А partir de 1885, il voyage souvent en Bretagne qui lui inspire de nombreuses toiles. Le Pardon en Bretagne lui vaut un médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1889.
Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900.
Le peintre catalan Jean Sala, ainsi que le peintre chinois Xu Beihong, sont sesélèves.
Il meurt а Quincey le 3 juillet 1929, dans sa maison . Il avait épousé Anne-Marie Walter, cousine du peintre Gustave Courtois. Le musée d'Orsay  à Paris onserve une série d'épreuves argentiques représentant la famille.
Il a laissé de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.


lundi 21 mai 2018

Vintage photo of Men : Emile Friant


Photographie anonyme d'Emile Friant (1863-1932) dans son atelier vers1887, 
peignant Les Canotiers de la Meurthe 
en compagnie d'un des  canotiers qui servit de modèle. 

Formé à la peinture académique par Cabanel, Émile Friant lui resta attaché sans pour autant négliger les influences novatrices. Deux mots traduisent son évolution : fidélité et liberté. Fidèle à sa jeunesse d’enfant du peuple, il se consacre en particulier à des scènes de genre où les milieux populaires sont souvent présents. Il n’est pas insensible aux nouvelles tendances picturales comme l’impressionnisme. 
Pour certains paysages d’arrière-plan, il évoque la nature avec le flou caractéristique des impressionnistes. Mais il ne se rattache nullement à un mouvement quelconque. C’est sa part de liberté. Les diktats esthétiques des novateurs ne le concernent pas. Il observe et s’inspire mais ne s’aligne pas. IL reste aussi avant tout un peintre d'atelier. 
Ce lorrain possède le bon sens et la solidité des réalistes. Il utilise la photographie pour peindre des portraits comme le font aujourd’hui les hyperréalistes. Lorsque la peinture s’égarera un temps vers le fauvisme ou le cubisme, il passera à la gravure, mettant ainsi à profit son talent exceptionnel de dessinateur.

Friant est un excellent technicien qui sait tout faire dans le domaine du dessin et de la peinture (paysages, portraits, scènes de genre, natures mortes). Son art provient du regard à la fois tendre et décalé qu’il porte sur le monde. Ses compostions comportent une part d’ironie sans méchanceté, de provocation sans agressivité, de caricature sans trivialité. Aussi son choix de rester à l’écart des grands mouvements de l’art de son époque peut-il être perçu comme de la sagesse. Il ne s’égare pas dans des expériences sans lendemain sans pour autant manquer de lucidité. Ses personnages possèdent une dimension intemporelle allant bien au-delà de beaucoup d’expérimentations formelles.

Extrait d'une notice sur le site  Rivages de Bohême 

samedi 17 novembre 2018

Kenyon Cox (1856-1919) - Portait of Augustus Saint-Gaudens



Kenyon Cox (1856-1919)
Portait of Augustus Saint-Gaudens, 1908
Oil on canvas (85,1 x 119,7)
The Metropolitan Museum of Arts


Le peintre, illustrateur et écrivain  américain  Kenyon Cox, compte parmi les enseignants de la première heure de l'Art Students League of New York, dont il a conçu le logo.
 En 1877, il part pour Paris où il est l'élève de Carolus Duran puis de Jean-Léon Gérôme, Alexandre Cabanel et Henri Lehmann à l'école des Beaux-Arts.C'est là qu'il   rencontre notamment Augustus Saint-Gaudens avec lequel il se lie d'amitié. Lors de son séjour en Europe, il voyage en France et en Italie où il découvre les œuvres des maîtres de la Renaissance.
 En 1882, il rentre aux États-Unis et s'installe à New York. Il peint mais réalise aussi des illustrations, qui lui apportent une certaine notoriété. Il écrit par ailleurs des critiques artistiques pour le New York Evening Post. Plus tard, il poursuit dans cette veine et écrit pour d'autres magazines, comme The Nation, Century ou Scribner’s. En 1883, il publie un premier poème qui remporte un certain succès dans les cercles artistiques. À partir de 1893, Kenyon Cox se consacre lui-même de plus en plus à la peinture murale. Il remporte en 1910 la médaille d'honneur de la peinture murale décernée par l'Architectural League et est président de la société nationale des peintres muraux de 1915 à 1919. SA fille, Allyn Cox, né en 1896, devint elle même une muraliste célèbre.

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dimanche 29 mai 2016

Carolus Duran (1837-1917) - Le Convalescent

Carolus Duran (1837-1917) Le convaslescent ou le Blessé, 1860 Huile sur toile,  99 x 126 cm Musée d’Orsay, Paris,


Carolus Duran (1837-1917)
Le convaslescent ou le Blessé, 1860
Huile sur toile,  99 x 126 cm
Musée d’Orsay, Paris,
 

Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.


Fils d'aubergiste, Charles Duran apprend le dessin auprès du sculpteur Jean-Baptiste Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille, puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon, lui-même élève de Jacques-Louis David. Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de « Carolus-Duran ». Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861. Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre à cette époque, et se lie d'amitié avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond et Zacharie Astruc. C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
À partir de 1870, à la suite de la renommée de La Dame au gant, il se consacre principalement aux portraits. Son succès lui permet d'ouvrir un atelier à Paris au 81, boulevard du Montparnasse (proche de son domicile du 58, rue Notre-Dame-des-Champs), où il enseigne la peinture en prenant Vélasquez comme référence. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872 et il est promu officier en 1878, commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
De 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il est cofondateur de la Société nationale des beaux-arts en 1890. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1904. Bien que n'ayant jamais obtenu le prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913. Il est nommé Rosati d'honneur en 1892.

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jeudi 2 juin 2022

Vlaho Bukovac (1855-1922) - Portrait de Gustav Pongratz.

 

Vlaho Bukovac (1855-1922) , Portrait de Gustav Pongratz. 1893 Private Collection Zagreb

Vlaho Bukovac (1855-1922) ,
Portrait de Gustav Pongratz. 1893
Private Collection Zagreb

Le peintre croate Vlaho Bukovac a été formé à l'école des Beaux-Arts de Paris avec Alexandre Cabanel, et exposa au Salon des artistes français. Médaille de bronze de l'Exposition universelle de Paris de 1889, il retourne dans son pays en 1893, et enseigne à l'Académie des beaux-arts de Prague.

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lundi 25 septembre 2017

Jules-Bastien Lepage (1848-1884)


Jules-Bastien Lepage (1848-1884)
Diogène, 1877
Musée Marmottan Monet, Paris

Jules Bastien, dit Jules Bastien-Lepage est un peintre naturaliste français qui n'a malheureusement pas pu donner toute la mesure de son talent,  puisqu'il meurt prématurément à 36 ans,  dans son atelier de la rue Legendre à Paris, d'une tumeur cancéreuse à l'abdomen. Malgré cette carrière  très courte qui  s'étend sur à peine 10 années, il laisse une œuvre originale et innovante. Ses toiles figurent dans les plus grands musées du monde : Paris, Londres, New York, Moscou, Melbourne, Philadelphie, etc. 
Origine provinciale modeste, il monte a  Paris  en 1867 et  entre à l'Administration générale des postes en tant que surnuméraire, ce qui lui laisse le temps de travailler le dessin. 
Il tente alors le concours de l'École des beaux-arts de Paris mais  ne sera pas reçu. L'année suivante, il est admis en tant "qu'aspirant "d ans l'atelier d'Alexandre Cabanel où il s'entraîne à dessiner. Le 20 octobre 1868, il est enfin reçu premier au concours et entre à l'École des beaux-arts dans la section peinture ainsi que son ami Louis-Joseph-Raphaël Collin. Commencent alors de nombreuses démarches pour l'allocation de bourses, aides financières diverses… Il débute au Salon de 1870 avec un portrait qui ne fut pas remarqué.
En 1873, il expose Au printemps et, en 1874, Mon Grand-père, tous deux particulièrement appréciés par les critiques. En 1875, l'Annonciation aux bergers lui permet d'être deuxième au grand prix de Rome. Il va hésiter entre deux directions : les thèmes traditionnels et ses goûts pour les scènes de la vie paysanne. Peintre de la vie rurale, il aime travailler près des paysans, les suivre dans leurs occupations quotidiennes. Viendront : Les Foins, Saison d'octobre, Le Père Jacques, l'Amour au village, Le Faucheur aiguisant sa faux... mais il peindra aussi quelques toiles assez énigmatiques  et extrêmement mélancoliques dont ce magnifique Diogène. 




mardi 8 septembre 2020

Vlaho Bukovac (1855-1922) - Portrait de l'écrivain Branco Radulović



 

Vlaho Bukovac (1855-1922)
Portrait de l'écrivain Branco Radulović
Moderna Galleria, Zagreb

Le peintre croate Vlaho Bukovac a été formé à l'école des Beaux-Arts de Paris avec Alexandre Cabanel, et exposa au Salon des artistes français. Médaille de bronze de l'Exposition universelle de Paris de 18891, il retourne dans son pays en 1893, et enseigne à l'Académie des beaux-arts de Prague.

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dimanche 4 septembre 2016

Carolus Duran (1837-1917) - Portrait de Georges Feydeau


 Carolus Duran (1837-1917)
 Portrait de Georges Feydeau 



Alors que la peinture française était en pleine évolution avec les impressionnistes et leurs disciples, il a souvent été reproché à Carolus-Duran, notamment par Camille Pissarro, de ne pas utiliser sa technique et son talent évidents de façon plus aventureuse et de ne se consacrer qu'à des portraits, certes rémunérateurs, mais conventionnels. Émile Zola écrit : « Carolus-Duran est un adroit ; il rend Manet compréhensible au bourgeois, il s'en inspire seulement jusqu'à des limites connues, en l'assaisonnant au goût du public. Ajoutez que c'est un technicien fort habile, sachant plaire à la majorité»
Carolus-Duran, ami de Degas et d'Édouard Manet, a su naviguer entre l'académisme d'un Cabanel et de ses disciples, et l'expérimentation de ses contemporains plus hardis. Il a su insuffler à ses portraits un naturel et une vie qui les font sortir du lot..
L'atelier de Carolus-Duran compte en moyenne vingt-cinq étudiants, dont les deux tiers sont anglais ou américains, parmi lesquels : John Singer Sargent, Ralph Wormeley Curtis, Maximilien Luce, Ramon Casas, James Carroll Beckwith, Hamilton Minchin, Will Hicok Low, Paul Helleu, Robert Alan Mowbray Stevenson, Theodore Robinson et Ernest Ange Duez.

Fils d'aubergiste, Charles Duran apprend le dessin auprès du sculpteur Jean-Baptiste Cadet de Beaupré à l'Académie de Lille, puis étudie pendant deux ans la peinture auprès de François Souchon, lui-même élève de Jacques-Louis David. Il arrive à Paris en 1853 et prend alors le pseudonyme de « Carolus-Duran ». Il suit les cours de l'Académie Suisse de 1859 à 1861. Il est influencé au début de sa carrière par le réalisme de Gustave Courbet, qu'il rencontre à cette époque, et se lie d'amitié avec Édouard Manet, Henri Fantin-Latour, Félix Bracquemond et Zacharie Astruc. C'est aussi en 1859 qu'il expose pour la première fois au Salon.
À partir de 1870, à la suite de la renommée de La Dame au gant, il se consacre principalement aux portraits. Son succès lui permet d'ouvrir un atelier à Paris au 81, boulevard du Montparnasse (proche de son domicile du 58, rue Notre-Dame-des-Champs), où il enseigne la peinture en prenant Vélasquez comme référence. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1872 et il est promu officier en 1878, commandeur en 1889 et grand officier en 1900.
De 1889 à 1900, il est membre du jury de chaque Exposition universelle. Il est cofondateur de la Société nationale des beaux-arts en 1890. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1904. Bien que n'ayant jamais obtenu le prix de Rome et du fait de l'absence de candidat, il est nommé directeur de l'Académie de France à Rome en 1905, poste qu'il occupe jusqu'en 1913. Il est nommé Rosati d'honneur en 1892.

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mercredi 28 décembre 2022

Emile Friant (1863-1932) - L'intérieur d'Atelier


Emile Friant(1863-1932) L'intérieur d'atelier, 1882 Huile sur panneau, 46 x 38 cm. Collection privée (via Drouot)


Emile Friant (1863-1932)
L'intérieur d'atelier, 1882 Huile sur panneau, 46 x 38 cm.
Collection privée (via Drouot)


La toile représente le peintre Emile Friant lui même (à gauche) agé de 19 ans,  et son no moins jeune collègue  adepte du courant naturaliste  Jules Bastien-Lepage. Ces deux jeunes artistes, croqués sur le vif dans leur atelier, révèlent une évidente modernité. auquise très tôt aux Beaux-arts de Nancy. Au Salon de 1882, Intérieur d’atelier attire l’attention, et se voit même choisi par Le Monde Illustré pour être reproduit en Une. Certains critiques estiment que cette œuvre, plus que L’Enfant prodigue, garantit un avenir prometteur à Émile Friant. Pourtant, son auteur rata d’une voix la médaille de bronze… le vote de son maître Cabanel, qui ne voulait pas flatter trop tôt son jeune élève.

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lundi 28 juin 2021

Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929) - Le petit concert


 
 
Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929) Le petit concert Collection Privée  
 
Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929)
Le petit concert
Collection Privée


Fils d'un tailleur parisien, Pascal Dagnan-Bouveret est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec Jules Bast-Lepage et Gustave Courtois, avec qui il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.
Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et fréquente les cercles symbolistes. Il est proche de la comtesse René de Béarn qui lui achète La Cène, important tableau installé dans la "salle byzantine" de l'hôtel de Béarn. Il obtient de nombreux succès en particulier aux États-Unis où il reçoit des commandes de la famille Frick, là l'origine de la célèbre Frick collection Vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900 et en deviendra président en 1914. La fin de sa vie est endeuillée par la perte de son fils Jean Dagnan, médecin et agrégé de philosophie, victime de la grippe espagnole.
Il laisse de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.
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lundi 22 août 2022

Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929) - Chevaux à l'abreuvoir

 

Pascal Dagnan-Bouveret  (1852-1929) Chevaux à l'abreuvoir, 1884, Huile sur toile, 225 x 175 cm. Musée d’Orsay,

Pascal Dagnan-Bouveret  (1852-1929)
Chevaux à l'abreuvoir, 1884,
Huile sur toile, 225 x 175 cm.
Musée d’Orsay, Paris

Fils d'un tailleur parisien, Pascal Dagnan-Bouveret est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec Jules Bast-Lepage et Gustave Courtois, avec qui il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.
Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et fréquente les cercles symbolistes. Il est proche de la comtesse Renée de Béarn qui lui achète La Cène, important tableau installé dans la "salle byzantine" de l'hôtel de Béarn. Il obtient de nombreux succès en particulier aux États-Unis où il reçoit des commandes de la famille Frick, là l'origine de la célèbre Frick collection Vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900 et en deviendra président en 1914. La fin de sa vie est endeuillée par la perte de son fils Jean Dagnan, médecin et agrégé de philosophie, victime de la grippe espagnole.
Il laisse de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.
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Un blog de Francis Rousseau