google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS

samedi 10 décembre 2016

mercredi 7 décembre 2016

Charles M. Russell (1864-1926) - Bronco Buster



Charles M. Russell (1864-1926)
 Bronco Buster, 1915.
 Watercolor on paper. 
Buffalo Bill Center of the West 
(Gift of William E. Weiss)

Le peintre américain Charles Marion Russell  est connu pour être un des plus grands peintres de l'ouest américain, titre qu'il partage avec Frederic Remington.
Né dans une famille extrêmement pauvre, il la quitte à l'âge de 16 ans et se rend dans le Montana afin de travailler dans un ranch où il élève des moutons. Il semblerait que dès l'enfance, l'art ait  tenu pour lui une place très importante, si l'on en juge par les nombreux croquis  sur papier qu'il fit alors pour essayer de reproduire des animaux. Il manifestait un grand intérêt pour l'Ouest sauvage et pouvait passer des heures à lire les récits des explorateurs et des trappeurs qui passaient par le Missouri
Russell a peint plus de 2000 tableaux représentant 
les cow-boys, les Indiens et les paysages du Far West de la fin du 19e siècle.

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mardi 6 décembre 2016

lundi 5 décembre 2016

Baccio Bandinelli (1493–1560) - Studio di nudio combatimento

BACCIO BANDINELLI (1493–1560)  Studio di nudio combatimento, 1512  British Museum

BACCIO BANDINELLI (1493–1560) 
Studio di nudio combatimento, 1512 
British Museum  


Bartolomeo Bandinelli (dit Baccio) était le fils d'un éminent orfèvre florentin dont il devint rapidement le premier apprenti. Dans le domaine de la sculpture, c'est avec Giovanni Francesco Rustici, ami de Leonardo da Vinci qu'il fit ses classes. Parmi ses premières œuvres réalisées par Bandinelli : un Saint Jérôme en cire, commande de Giuliano de Medici. Les Medicis deviennent ses commanditaires principaux sachant mettre à profit la rivalité maladive qui oppose Bandinelli à Michel Ange, les disciples de Michelangelo ne voyant dans les sculptures de Bandinelli qu'emphase et mauvais gout. La jalousie de Bandinelli envers Michel Ange finira par se transformer en haine véritablement pathologique ui occupera une grande partie de sa vie. La postérité et la destinée ont choisi de réconcilier ces deux grands artistes d'une façon assez ironique, sur la Piazza della Signoria de Florence, où le David de Michel Ange fait face depuis plus d'un demi millénaire à l'Hercule de Bandinelli pour le meilleur et ...non plus pour le pire !

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dimanche 4 décembre 2016

François-Dominique Toussaint Louverture (1743-1803)


François Dominique Toussaint Louverture (1743-1803)
 Portrait en pied et en habit de général. Imagerie populaire française  

François-Dominique Toussaint Louverture, à l'origine Toussaint de Breda, né vers 1743 près du Cap-Haпtien (Haïti), mort en captivité le 7 avril 1803 en France dans le département Doubs , est un homme politique français des Antilles d'origine  afro-caribéenne. Descendant d'esclaves noirs, il joue un rôle historique de premier plan en tant que chef de la Révolution haпtienne (1791-1802) et devient une des grandes figures des mouvements anticolonialiste, abolitionniste et d'émancipation des Noirs.
L’historiographie haпtienne ou encore l’œuvre de l’abolitionniste Victor Schœlcher ont en effet érigé Toussaint Louverture en modèle de libérateur de l’oppression. D'autres historiens présentent une vision plus contrastée du personnage, nostalgique d’un Saint-Domingue « perle des Antilles », dans lequel il a grandi et prospérйéet dont l'opposition au système colonial de l’Ancien Régime serait à nuancer. Pourtant, c’est bien la Révolution qui porte cet ancien esclave noir affranchi dans les plus hautes strates du pouvoir militaire puis politique de la colonie française de Saint-Domingue jusqu'à sa chute face à l'armée du général Leclerc envoyée par le Premier consul Bonaparte qui parallèlement, rétablit l'esclavage (1802). Arrкêé et emmené en France, Toussaint Louverture finira ses jours en 1803, incarcéré en isolement au fort de Joux, dans le rude climat du Doubs, sans avoir pu connaître la proclamation d'indépendance d'Haïti le 1e janvier 1804 par son ancien lieutenant Dessalines.

Comme il n'existe pas de portrait attesté du général Toussaint Louverture, toutes les interprétations et meme de nombreux canulars visuels ont été diffusés sur le web. Ainsi le portrait ci dessous qui circule sur le web n'est pas le portrait de Toussaint Louverture : il s'agit d'un canular visuel, d'un montage entre "La tête du jeune noir"  peint par Maurice Quentin  de La Tour en 1741 posée  en la changeant de sens sur le  corps d’un portrait bien connu de La Fayette exécuté par Joseph-Desiré Court (1797-1865) en 1834, (année de la mort du général) à la demande des États Unis et qui se trouve conservé au Château de Versailles. 


          

samedi 3 décembre 2016

vendredi 2 décembre 2016

jeudi 1 décembre 2016

Auguste Baud-Bovy (1848-1899) - Berger consultant la montagne


                                                     Auguste Baud-Bovy (1848-1899)
Berger consultant la montagne,  1886
Chateau de Gruyères, Suisse

L'artiste-peintre  suisse,  Auguste Baud-Bovy fur célèbre pour être un des premiers à peindre en posant  son chevalet sur le motif en montagne et dans la neige.
Elevé au château de Gruyères, demeure devenue familiale la même année, il devient l'élève de Barthélemy Menn, familier du cercle entourant le peintre Daniel Bovy au château. Il délaisse le château en 1885 pour s'installer dans un chalet à Aeschi.
Joris-Karl Huysmans le visite et lui fait part de son angoisse en montagne.
Il a eu deux fils, André-Valentin, peintre et Daniel, écrivain, également conservateur du musée Rath, directeur de l'école des beaux-arts de Genève, président de la Commission fédérale des beaux-arts.
Il a entretenu une correspondance épistolaire avec Eugène Grasset, et visité Gustave Courbet à La Tour-de-Peilz et peint à ses côtés.
Il est le père de Daniel Baud-Bovy et le grand-père de Samuel Baud-Bovy.
Son cousin Maurice Baud (1866-1915), imprimeur, graveur sur bois, illustrateur et collaborateur des "Cahiers vaudois" gravera certains de ses tableaux.

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mardi 29 novembre 2016

lundi 28 novembre 2016

Portrait of Peter The Great, Tsar of all Russia (in 1698)


Portrait of Peter The Great, Tsar of all Russia  (in 1698)  
Collection of Her Majesty the Queen Elisabeth II. 
 Kensington Palace  Inv n° 405645.jpg

dimanche 27 novembre 2016

Isaac Levitan - Portrait d'Anton Tchekov

Isaak Ilyich Levitan(1860-1900) Portrait d'Anton Tchekhov (1860-1904) en 1886 huile sur toile 31 x42cm Tretyakov Gallery

Isaak Ilyich Levitan(1860-1900)
Portrait d'Anton Tchekhov (1860-1904) en 1886
huile sur toile 31 x42cm
Tretyakov Gallery
 
Voir aussi le podcast Youtube  "Les Tableaux qui parlent  "

Pour beaucoup, la question se pose encore aujourd'hui de la nature exacte de la relation qui lia le grand écrivain russe Anton Tchekhov et le nom moins grand peintre paysagiste Isaac Levitan.
Le célèbre peintre russe d'origine juive Isaac Levitan (1860-1900) fit la connaissance d'Anton Tchekhov en 1880 pendant ses études par l'intermédiaire du frère aîné d'Anton, Nikolaï, alors qu'ils fréquentaient tous deux l’École Imperiale de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou.
Tres rapidement, Isaac Levitan, Nikolaï et Anton Tchekhov devinrent amis, mais un lien particulier se tissa entre Isaac et Anton qui n'existait pas entre Nicolaï et Isaac.
Ce lien ne cessa de se developper pour trouver son apogée 10 années plus tard en 1890 lorsque ton et Isaac formèrent le projet, de voyager en Sibérie et jusqu'à Sakhaline, autrement dit de traverser toute la Russie ensemble.
A cette époque, Isaac Levitan commençait à être un peintre peintre paysagiste reconnu dans tout l'empire et sa réputation ne cessait de croitre à l'étranger. Ce long et périlleux voyage à travers la Russie, fourni à Lévitan l'opportunité de quelques unes de ses plus inoubliables toiles que l'on peut consulter en lien complémentaire a ce podcast. Pour Anton Tchekhov en compagnie de son ami, donne lieu aux très belles pages que l'on retrouve dans sa nouvelle " La Steppe " dont il dira qu'elle lui a demandé tant d'énergie a écrire qu'il n'a pas pu se consacrer à autre chose. En réalité c'est le voyages des deux amis à la santé fragile qui est lui même très éprouvant et pour l'un et pour l'autre, avec un point d'orgue terrifiant au bagne de Sakhaline où sont détenus les prisonnier de l'Empire, que Tchekhov va décrire comme "un véritable enfer " dans l "'Ile de Sakhaline" parue en feuilletons dans la revue "La Pensée Russe" entre 1893 et 1894.
Ce voyage éprouvant terminé par une boucle exotique passant à Ceylan, les deux amis deviennent presque inséparables.
Isaac Levitan prend l'habitude à l'invitation d'Anton, de passer presque tous les étés, entiers, en sa compagnie à Melikhovo et s'inspira des lieux pour plusieurs de ses tableaux aujourd'hui célèbres.
Visiblement Anton observe attentivement Isaac et lors de son premier séjour en France en 1891, Tchekhov, il écrit à son frère avec son ton ironique habituel :
« Les peintres russes sont beaucoup plus sérieux que les Français. En comparaison des laborieux peintres de paysages, que j'ai vus hier, Levitan est un roi. »
C'est alors qu'une femme intervint dans la relation des deux amis. Il s'agissait de la belle Lika Mizinova, dont Isaac Levitan était tombé fou amoureux... Lika était une amie de la soeur d'Anton et, amoureuse de Tchekov comme à peu près toutes les femmes qui lui étaient présentés, elle n'en était guère payée de retour... comme à peu près toutes les femmes qui lui étaient présentés!
Lika ourdit une stratégie assez banale qui consista à se servir d'Isaac pour rendre Anton jaloux, en faisant mine de tomber amoureuse de Levitan déclenchant la première brouille sérieuse entre les deux amis. En effet lorsque Tchekhov écrivit en 1892 son récit " La Cigale", Levitan, qui s'était entre temps d'avoir été grugé comme dans un mauvais vaudeville, crut se reconnaître, tourné en ridicule à travers l'un des personnages. Il s'en ouvrit à Anton qui au lieu de démentir, éclata de rire tant il trouvait l'idée paranoïaque et grotesque.
Ce rire sans autre explication, fit l'effet d'un poignard planté dans le coeur de Lévitan et les deux amis décidèrent de ne plus se voir.
La brouille ne tint pas longtemps, la belle Lika finit par sortir de la vie de ses deux hommes aussi impossible à vivre l'un que l'autre, d'autant plus que cette affaire du ménage à 3 qui n'en fut jamais un, avait délenché chez Lévitan une grave dépression nerveuse, le rendant doublement invivable aux yeux de la belle éconduite.
Trois années plus tard en 1895, la dépression durait encore et faillit trouver un point final dans une tentative de suicide de Lévitan, ratée de justesse.
C'est alors qu'Anton Tchekhov réapparu et alla rendre visite à Levitan, qui l'accueillit à bras ouverts en l'invitant à passer tout l'été en sa compagnie, comme autrefois.
A l'automne, Techkhov, une fois parti, Levitan lui écrira :
« Les quelques jours, que tu as passé ici, furent les beaux et les plus calmes de cet été ».
Toujours protégé par le bienveillant Pavel Tretiakov, Levitan peint alors quelques uns de ses plus étranges toiles.
Six ans plus tard en 1900, Levitan qui a toute sa vie durant souffert de graves problèmes cardiaques, décède dans son atelier moscovite. Il a 40 ans. Serrée dans sa main, on retrouve une lettre que vient de lui écrire Anton Tchekhov.
Quatre années plus tard en 1904, Anton Techov lui-même qui était tuberculeux depuis l'âge de 20 ans, décède à l'âge de 44 ans d'une crise de Phtisie.
A 4 ans d'écart à peine, ses deux génies russes se suivirent donc dans la mort.
Comme le rappelle Sophie Lafitte dans son bel article " Deux amis :  Tchekhov et Levitan," Tchekhov n'aimait pas les hommes ni les femmes d'ailleurs. Ses semblables étaient pour lui avant tout une catégorie esthétique. Il l'écrit clairement dans Oncle Vania à l'acte II où il fait dire par son porte parole, le Docteur Astrov :
"Je n'aime pas les hommes. Il y a longtemps que je j'aime plus personne ; Les paysans se ressemblent tous, sont arriérés et vivent dans la saleté ; quand aux intellectuels, il est difficile de s'entendre avec eux. Ils sont fatigants. Tous nos bons amis sont mesquins de pensées, de sentiments, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, sont tout simplement bêtes. Et ceux qui sont plus intelligents, ceux là, geignent, sont haineux, maladivement médisants. "
Voilà qui est sans concession comme Tchekov lui-même qui ne céda jamais à rien... même à l'amour.
Aucune femme vraiment dans sa vie et aucun homme non plus, si ce n'est Isaac Levitan et cette amour-amitié indescriptible qui n'eut sans doute rien de sexuel mais qui, malgré tout, les tint unit jusqu'à la mort.
Un tel lien ne se tisse jamais sans raison.
rétrospectivement on peut même considérer que Levitan fut sans doute la plus belle histoire humaine de Tchekov et l'inverse est aussi sûrement vrai.
C'est ce que raconte aussi peut être cet émouvant portrait d'un Tchekov âgé de 26 ans, sombre et songeur, par Levitan, loin du bruit des salons et de la fureur de la célébrité, un portrait comme griffonné à la hâte bien que peint à l'huile et avec une évidente fébrilité.
L'amitié entre Tchekhov et Levitan, ne sera jamais plus belle que tant qu'elle saura garder son mystère et qu'elle saura être ce qu'elle a tellement été : Une amitié pour la vie. L'amitié d'une vie. Un évènemnt rare. 
 
 ©Francis Rousseau 

vendredi 25 novembre 2016

François-Joseph Bosio - Aristée


François-Joseph Bosio 
Aristée, dieu des jardins, 1817
Musée du Louvre, Paris

Né à Monaco, Bosio fut l'élève du sculpteur Augustin Pajou et travailla d'abord en Italie pour des églises, dans les années 1790. Il fut ensuite recruté par Dominique Vivant Denon en 1808 qui lui confia la réalisation de bas-reliefs pour la colonne de la Grande Armée, place Vendôme à Paris, et pour être le portraitiste de Napoléon Ier et de sa famille. Il exécuta ainsi un buste de l'impératrice Joséphine.
Il succéda à Félix Lecomte comme professeur à l'École des beaux-arts de Paris en 1816.
Bosio exécutera les allégories de La France et de La Fidélité pour le monument qu'avait conçu l'architecte Louis-Hippolyte Lebas pour le palais de Justice de Paris. Ce dernier sera inauguré en décembre 1822.
En 1821, Louis XVIII l'éleva au rang de chevalier de l'ordre de Saint-Michel. Il sculpta plus tard le Monument à Louis XIV pour la place des Victoires à Paris, puis il devint officier de la Légion d'honneur. Charles X en fit un baron en 1825. Il mourut à Paris en juillet 1845.
Son frère, Jean François Bosio, (1764-1827), fut peintre. Son neveu, Astyanax-Scévola Bosio, (1793-1876), dit « Bosio Le Jeune », fut lui aussi sculpteur.

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jeudi 24 novembre 2016

mardi 22 novembre 2016

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Un soldat


Gustave Caillebotte (1848-1894)
 Un soldat 1881

Norman Rockwell (1894-1978) - Press portrait of the 35th President of the United States of America



Norman Rockwell  (1894-1978)
Press portrait of the 35th President of the United States of America 
 John Fitzgerald Kennedy  (1917-1963)  
The Saturday Evening Post, 1962

Many of Norman Rockwell’s illustrations for periodicals, advertising campaigns, and other publications, were created to show the engagement of Americans in the process of electing a president. From 1952 to 1960, Rockwell’s portraits of the major presidential candidates – including Dwight D. Eisenhower and John F. Kennedy – graced the covers of The Saturday Evening Post. In 1964, after his association with the Post ended, he began working for Look, where he continued to generate portraits of the presidential candidates. These included such notables as Lyndon B. Johnson, Richard M. Nixon, and Ronald Reagan.
This collections-based exhibition features Norman Rockwell’s portraits of the candidates from 1952 to 1968, which bring us back to an America that witnessed the war in Vietnam, political assassinations, and one of the most complex elections in the nation’s history. Rockwell’s relationship with the candidates, and subsequently with the presidency, will be explored through correspondence and photographs from his personal papers, as well as his Presidential Medal of Freedom.

dimanche 20 novembre 2016

samedi 19 novembre 2016

Ivan Nikolaevich Kramskoy (1837-1887) - Portrait of Ilya Repin


 Ivan Nikolaevich Kramskoy (1837-1887) 
Portrait of Ilya Efimovich Repin, 1876
Tretiakov Gallery

Ivan Nikolaïevitch Kramskoï (Иван Николаевич Крамской), originaire de Saint Petersburg est un peintre et critique d'art russe, ainsi qu'une très importante figure intellectuelle des années 1860-1880, chef de file du mouvement de l'art démocratique russe Les Ambulants ( (Peredvijniki).
Issu d'une famille de petite bourgeoisie, il étudie de 1857 à 1863 à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg. Il réagit contre l'art académique, et dirige La révolte des Quatorze qui se termine par l'expulsion des élèves qui y avaient participé, lesquels se réunirent plus tard en un groupe appelé l'Artel des artistes.
Sous l'influence des idées révolutionnaires des démocrates russes, Kramskoï développe une haute vision du rôle moral de l'artiste, dans la lignée humaniste d'Alexandre Ivanov. Principal fondateur du mouvement des Ambulants, il peint les portraits des plus célèbres artistes de son temps (Léon Tolstoï, 1873 ; Ivan Chichkine, 1873 ; Pavel Tretiakov, 1876...) dans lesquels la simplicité de la composition et la clarté de la représentation accentuent la profondeur psychologique. Ses idées démocratiques éclatent dans ses portraits de paysans, tout à la gloire du peuple.

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vendredi 18 novembre 2016

Frédéric Bazille (1841-1870) - Auguste Renoir

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Frédéric Bazille (1841-1870)
 Auguste Renoir (1867)
 Musée Fabre Montpellier


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Franz Nolken (1884-1918)


Franz Nolken (1884-1918) 
Selfportrait in the studio

jeudi 17 novembre 2016

Daniel Mytens (1590-1647)


Daniel Mytens (1590-1647)
  James Hamilton, 1st Duke of Hamilton, 1606-1649
 Scottish National gallery

dimanche 13 novembre 2016

samedi 12 novembre 2016

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)- Autoportrait

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Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824) 
Autoportrait en buste, 1795
Musées du Chateau de Versailles et de Trianon


Fidèle disciple de son maître Jacques-Louis David, Girodet développe cependant très rapidement un style personnel qui  joue beaucoup avec les effets de lumière. Dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et  dans la vérité des portraits ;  parfois allégoriques  souvent intimes, il sait y  révéler l'âme de ses personnages comme dans son célèbre Portrait de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome.
Peignant toujours dans le style néoclassique, ses tableaux plurent cependant aux Romantiques grâce aux sentiments exaltés qu'il y représentait. Sa peinture n'est pas dénuée de sensualité ; l'un des tableaux les plus représentatifs étant son Endymion dont la représentation en éphèbe alangui, sans aucun relief de musculature, va à l'encontre des canons classiques. Honoré de Balzac qui était un fervent  admirateur de Girodet en fit l'éloge dans Sarrasine et  dans La Bourse. 
Mais le tableau san doute le plus  représentatif de Girodet et du romantisme est bien Les Funérailles d'Atala que tous les écoliers français d'une certaine époque en ont mémoire comme incarnation de la littérature romantique ! 

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jeudi 10 novembre 2016

mercredi 9 novembre 2016

Agnolo Bronzino - Portrait of Alessandro de Medici


Agnolo Bronzino
Portrait of Alessandro de Medici 1560

Angelo di Cosimo ou Agnolo di Cosimo dit le Bronzino ou Agnolo Bronzino est un peintre maniériste italien, fils adoptif et apprenti de Pontormo, et élève de Girolamo Genga. Il devrait son surnom à son teint sombre ou à la couleur de ses cheveux. Son disciple et fils adoptif, Alessandro Allori, était également surnommé « il Bronzino ». Il a eu sa part dans les débats qui ont animé les artistes de l'époque sur la supériorité de la peinture ou de la sculpture. Ardent défenseur de la peinture, le Bronzino réalise un tableau à deux faces, le Nain Morgante, où il représente un homme de face et de dos, pour démontrer la capacité de la peinture à faire sentir les volumes de la chair.
lL entre au service des Médicis en 1539 pour les décorations du mariage de Côme de Médicis et d'Éléonore de Tolède pour laquelle il décorera toute une chapelle du Palazzo Vecchio et dont il fera le portrait en 1545. Ses portraits offrent l'image officielle de la cour des Médicis. Ils sont l'expression d'un pouvoir aristocratique, hors des contingences matérielles.

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lundi 7 novembre 2016

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Etude de nu



Peter Paul Rubens (1577-1640),
Etude de nu

Peter Paul Rubens fut un peintre baroque flamand. Aidé par un atelier important, Rubens produit un œuvre considérable dans des genres divers. Il accepte de peindre un grand nombre de portraits mais, « d'instinct plus porté aux grand travaux qu'aux petites curiosités » comme il l'écrivait lui-même, il prête peu d'attention aux détails, qu'il ne peint pas en profondeur et dessine de quelques traits. En effet, il va travailler à un rythme extrêmement productif, réalisant 1403 peintures selon le catalogue de Michel Jaffé. Il réalise surtout de grands projets religieux, des peintures mythologiques, et d'importantes séries de peintures historiques. Prisé des Grands pour l'érudition et le charme de sa conversation, il joue également un rôle diplomatique important à son époque et jouit d'une position sociale sans égale chez les artistes de son temps. 

mercredi 2 novembre 2016

mardi 1 novembre 2016

Baccio Bandinelli (1493–1560) - Mercurio

Baccio Bandinelli  (1493–1560) Mercurio 1512, marbre Musée du Louvre, Paris

Baccio Bandinelli  (1493–1560)
Mercurio 1512, marbre
Musée du Louvre, Paris

Bartolomeo Bandinelli (dit Baccio) était le fils d'un éminent orfèvre florentin dont il devint rapidement le premier apprenti. Dans le domaine de la sculpture, c'est avec Giovanni Francesco Rustici, ami de Leonardo da Vinci qu'il fit ses classes. Parmi ses premières œuvres réalisées par Bandinelli : un Saint Jérôme en cire, commande de Giuliano de Medici. Les Medicis deviennent ses commanditaires principaux sachant mettre à profit la rivalité maladive qui oppose Bandinelli à Michel Ange, les disciples de Michelangelo ne voyant dans les sculptures de Bandinelli qu'emphase et mauvais gout. La jalousie de Bandinelli envers Michel Ange finira par se transformer en haine véritablement pathologique ui occupera une grande partie de sa vie. La postérité et la destinée ont choisi de réconcilier ces deux grands artistes d'une façon assez ironique, sur la Piazza della Signoria de Florence, où le David de Michel Ange fait face depuis plus d'un demi millénaire à l'Hercule de Bandinelli pour le meilleur et ...non plus pour le pire !

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lundi 31 octobre 2016

Jacques Réattu (1760-1833)


Jacques Réattu (1760-1833) 
 Etude de nu
Musée Réattu, Arles, France 

Jacques Réattu est un peintre français, grand prix de l'Académie royale de peinture et sculpture en 1790. Dès 1775, il entre à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il est d'abord l'élève de Simon Julien (Toulon 1735 - Paris 1800) puis de Jean-Baptiste Regnault.
Son grand prix en 1790 lui ouvre les portes d'un séjour en Italie en tant que pensionné du Roi, année où le concours fut tout de même ouvert malgré les évènements révolutionnaires. Le contexte politique ne lui permet pas de séjourner comme prévu quatre années dans la capitale pontificale. Ce séjour sera néanmoins l'occasion pour Jacques Réattu de réaliser une œuvre majeure, Prométhée protégé par Minerve et élevé au Ciel par le Génie de la Liberté, dérobe le feu, première œuvre à discours révolutionnaire de l'artiste. De retour en France en 1793, il séjourne d'abord à Marseille où il obtient en 1795 la commande pour le décor du Temple de la Raison de dix tableaux monumentaux peints en grisaille à l’imitation de bas reliefs illustrant les idéaux révolutionnaires. En 1798, il revient définitivement en Arles où il acquiert la commanderie de Saliers puis la totalité des lots du Grand Prieuré de l'Ordre de Malte dont les biens furent confisqués et vendus dès 1793.
 C'est là qu'il installe son atelier et que se trouve aujourd'hui le musée Réattu qui abrite une grande partie de son oeuvre.

samedi 29 octobre 2016

Gustave Caillebotte (1848-1894) - Autoportrait 1870

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Gustave Caillebotte (1848-1894)
Autoportrait 1870

Le peintre français Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur  et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent déosrmais au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontre un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain  Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards. 

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jeudi 27 octobre 2016

François-Xavier Fabre (1766- 1837) - Portrait of Joseph Allen Smith above the Arno contemplating Florence


François-Xavier Fabre (1766- 1837)
 Portrait of Joseph Allen Smith above the Arno contemplating Florence
 The Fitzwilliam, Cambridge 

Né à Montpellier, lauréat du Grand Prix de Rome en 1787 et disciple du grand David, François-Xavier Fabre (1766-1837) réalise la majeure partie de sa carrière à Florence, où il réside de 1793 à 1824. Portraitiste, peintre d’histoire et paysagiste, il se distingue par la pureté de son dessin qui doit beaucoup à Poussin comme par son usage raffiné de la couleur. II connaît de son vivant un grand succès auprès d’une clientèle élégante et cosmopolite qu’il croise dans le salon de la comtesse Louise d’Albany et du poète Alfieri, ses plus fidèles et fervents admirateurs. Il est aussi l’un des plus célèbres collectionneurs de son temps et le fondateur du musée qui porte son nom dans sa ville natale, auquel il lègue sa fabuleuse collection. 

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mercredi 26 octobre 2016

Edward Curtis (1868-1952)


Edward Curtis  (1868-1952) 
 White man runs him, 1908
 Library of Congress

Edward Sheriff Curtis est un photographe ethnologue américain, l'un des principaux anthropologues sociaux des Amérindiens d'Amérique du Nord — et de l'Ouest américain — laissant trace d'écrits, d'enregistrements sonores des chants indiens et de nombreuses photos sur verre. Ainsi, de manière non exhaustive, il a entrepris l'inventaire photographique d'amérindiens des 80 tribus existantes. Cette population indienne qui était estimée à plus d'un million d'individus au 18e siècle, avait chuté aux alentours de 40 000 lorsqu'il lança son projet.
Entre 1907 et 1930, il mena  une véritable course contre la montre. Parmi les tribus qu'il visita : les Kwakiutl sur la côte pacifique, les Comanches, les Apaches et les Crees, dans leurs tipis caractéristiques, dans les Grandes Prairies et au pied des Rocheuses, les Hopis, les Pueblos et autres habitants du Sud-Ouest, les Gens-du-Sang, les Blackfeet et les Algonquins dans le Montana.
On estime que Curtis traversa les États-Unis environ 125 fois en rendant visite à 80 tribus et que 40 000 clichés furent pris.. Il utilisa également un appareil à cylindre de cire enregistreur d'Edison qui lui permit d'étudier 75 langues et dialectes et d'enregistrer 10 000 chants indiens. 
Une partie de son travail fut publié dans une somme en vingt volumes intitulée : « The North American Indian », comprenant 2 500 photographies, 4 000 pages de textes, alors qu'au total, Curtis réalisa près de 50 000 prises de vue. 
Ce travail fut exposé au festival des Rencontres Photographiques d'Arles (France) en 1973.