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mercredi 29 mai 2024

Annibale Carracci (1560-1609) - Allegorie du fleuve

 

Annibale Carracci (1560-1609) Allegorie du fleuve c.1592.

Annibale Carracci (1560-1609)
Allegorie du fleuve c.1592.


La grande œuvre d'Annibale Carracci (dit aussi Le Carrache) à Rome est un travail à fresque, exécuté pour le décor du Camerino et de la galerie du palais Farnese. La plupart des historiens d'art estiment que cette galerie pose réellement le premier jalon de la peinture moderne.
L'iconographie de cette galerie est inhabituelle au regard des règles de l'époque. En effet dans ce lieu d’honneur des demeures romaines, qu'est la galerie, on décore habituellement les plafonds par de grands moments de la famille, ou des légendes héroïque. Rien de tout cela dans le Palazzo Farnese dont le propriétaire est alors un cardinal, mais un thème totalement décalé, en l'occurrence : le pouvoir universel de l'amour. Une des interprétations de cette iconographie la lie au mariage entre le duc de Parme et Marguerite Aldobrandini en 1600, mais d'autres interprétations ont cours.
Plusieurs références peuvent être identifiées, comme Michel-Ange (Chapelle Sixtine) pour la monumentalité et Raphaël (Villa Farnesina) pour la grâce des nus féminins. De nombreux procédés illusionnistes, comme la « quadratura » (système proprement Bolonais, prolongeant l’espace réel par un espace fictif dans les angles), ou le « quadririportati » (« tableaux rapportés », avec un cadre, donnant l’impression de toiles de chevalet accrochées) sont utilisées. De même, bien que tout soit entièrement peint, des Hermès et des Atlantes donnent l'illusion de stucs, des médaillons évoquent des bronzes, et l'accumulation d’éléments sur les parois comme les sculptures antiques situées dans des niches participent encore de l'illusion…
La bacchanale qui constitue le tableau central montre clairement plusieurs sources d'inspiration, telles que la Bacchanale de Titien, les Noces de Psyché de Raphaël et des sarcophages antiques (qualités sculpturales, frise, fluidité, jeu de contraposto). On y note la présence d’humour et de sarcasme, comme dans les léopards un peu ridicules, et une complexité savante. Cette galerie inspirera fortement de nombreux peintres dont Poussin et Rubens.
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samedi 27 avril 2024

Antoine Fort-Bras (?-1690) -Trompe-l’oeil au nu académique

 

Antoine Fort-Bras (?-1690) Trompe-l’oeil au nu académique Collection privée

 

Antoine Fort-Bras (?-1690)
Trompe-l’oeil au nu académique
Collection privée

Antoine Fort-Bras ou Forbera est un artiste peintre français ou vénitien, connu pour ses trompe-l'œil. Peu d'éléments de la carrière d'Antoine Fort-Bras sont connus. Il serait d'origine vénitienne et serait venu à Avignon pour travailler. Il est mort en 1690 à Avignon, sur le chantier de la construction de la basilique métropolite Notre-Dame des Doms, à la suite d'une chute d'un échafaudage. D'autres sources le disent condamné à mort. L'œuvre la plus importante du corpus d'Antoine Fort-Bras, Le Chevalet du peintre, datée et signée « A. F. B. pinx., A. 1686 » est conservée au musée Calvet, à Avignon. Il s'agit d'un trompe-l'œil figurant un chevalet, sur lequel est présenté une copie en contre-partie de Au royaume de Flore de Nicolas Poussin. Un autre petit tableau, ainsi que trois estampes, sont également figurés. L'une des estampes, en sanguine, est une interprétation du tableau de Poussin. Les deux autres estampes sont probablement des eaux-fortes de Sébastien Leclerc et de Gabriel Pérelle. D'autres toiles en trompe-l'œil attribuées à Antoine Fort-Bras sont connues : Trompe-l'œil du marquis de Mauny, en collection privée et Les trois âges de la vie, conservé au musée Massey de Tarbes.

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dimanche 24 septembre 2023

François-Xavier Fabre (1766-1837) - Portrait of Michał Bogoria Skotnicki


François-Xavier Fabre (1766-1837) Portrait of Michał Bogoria Skotnicki,1806 Huile sur toile, 64 x 49.5 cm Musée national de Cracovie

François-Xavier Fabre (1766-1837)
Portrait of Michał Bogoria Skotnicki,1806
Huile sur toile, 64 x 49.5 cm
Musée national de Cracovie 

Né à Montpellier, lauréat du Grand Prix de Rome en 1787 et disciple du grand David, François-Xavier Fabre réalise la majeure partie de sa carrière à Florence, où il réside de 1793 à 1824. Portraitiste, peintre d’histoire et paysagiste, il se distingue par la pureté de son dessin qui doit beaucoup à Poussin comme par son usage raffiné de la couleur. II connaît de son vivant un grand succès auprès d’une clientèle élégante et cosmopolite qu’il croise dans le salon de la comtesse Louise d’Albany et du poète Alfieri, ses plus fidèles et fervents admirateurs. Il est aussi l’un des plus célèbres collectionneurs de son temps et le fondateur du musée qui porte son nom dans sa ville natale, auquel il lègue sa fabuleuse collection. Il fut un artiste brillant et reste un homme fascinant et secret.


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lundi 26 septembre 2022

Gian Lorenzo Bernini (1598-1680) - Dessin préparatoire pour Le Nil, Fontaine des Quatre Fleuves


Gian Lorenzo Bernini (1598-1680) Dessin préparatoire pour Le Nil, Fontaine des Quatre Fleuves, Piazza Navonna, Roma Gouache, fusain et crayon sur papier teinté Museo Thyssen- Bornemisza, Madrid

Gian Lorenzo Bernini (1598-1680)
Dessin préparatoire pour Le Nil, Fontaine des Quatre Fleuves, Piazza Navonna, Roma
Gouache, fusain et crayon sur papier teinté
Museo Thyssen- Bornemisza, Madrid
 

Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin ou Cavalier Bernin (Cavaliere Bernini) sculpteur, architecte et peintre. Artiste éminent, son abondante production typiquement baroque se caractérise par la recherche du mouvement, la torsion des formes, l'impression spectaculaire allant jusqu'à l'illusion. Elle le place comme figure de proue de l'art contemporain à Rome.


La fontaine des Quatre-Fleuves ( Fontana dei Quattro Fiumi) (1648 - 1651) fut bâtie par le Bernin au centre de la piazza Navona à Rome, devant l'église de Sant'Agnese in Agone. Elle est inaugurée le 21 juin 1651. Elle est de type baroque.
Les quatre fleuves qu'elle représente symbolisent chacun un continent : le Danube (Europe) sculpté par Antonio Raggi, le Gange (Asie) sculpté par Claude Poussin, le Nil (Afrique) (le visage voilé car on ne connaissait pas sa source) sculpté par Giacomo Antonio Fancelli et le Rio de la Plata (Amérique) (tient un sac dont s'écoulent des pièces d'or pour montrer la richesse du continent) sculpté par Francesco Baratta. C'est une œuvre de commande du pape Innocent X : la colombe et le rameau d'olivier en haut de l'obélisque au centre de la fontaine sont l'emblème de sa famille (les Pamphili) qui avait un palais sur la place. Cet obélisque apporté à Rome par Caracalla provient du cirque de Maxence. Cette fontaine a été financée par une taxe très impopulaire sur le pain, la viande et le sel.
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samedi 28 mai 2022

Annibale Carracci (1560-1609) (attribué à) - Autoportrait à l'âge de 20 ans


Annibale Carracci (1560-1609) (attribué à) Autoportrait à l'âge de 20 ans Collection privée


Annibale Carracci (1560-1609) (attribué à)
Autoportrait à l'âge de 20 ans
Collection privée 

 

La grande œuvre d'Annibale Carracci (dit aussi Le Carrache) à Rome est un travail à fresque, exécuté pour le décor du Camerino et de la galerie du palais Farnese. La plupart des historiens d'art estiment que cette galerie pose réellement le premier jalon de la peinture moderne.
L'iconographie de cette galerie est inhabituelle au regard des règles de l'époque. En effet dans ce lieu d’honneur des demeures romaines, qu'est la galerie, on décore habituellement les plafonds par de grands moments de la famille, ou des légendes héroïque. Rien de tout cela dans le Palazzo Farnese dont le propriétaire est alors un cardinal, mais un thème totalement décalé, en l'occurrence : le pouvoir universel de l'amour. Une des interprétations de cette iconographie la lie au mariage entre le duc de Parme et Marguerite Aldobrandini en 1600, mais d'autres interprétations ont cours.
Plusieurs références peuvent être identifiées, comme Michel-Ange (Chapelle Sixtine) pour la monumentalité et Raphaël (Villa Farnesina) pour la grâce des nus féminins. De nombreux procédés illusionnistes, comme la « quadratura » (système proprement Bolonais, prolongeant l’espace réel par un espace fictif dans les angles), ou le « quadririportati » (« tableaux rapportés », avec un cadre, donnant l’impression de toiles de chevalet accrochées) sont utilisées. De même, bien que tout soit entièrement peint, des Hermès et des Atlantes donnent l'illusion de stucs, des médaillons évoquent des bronzes, et l'accumulation d’éléments sur les parois comme les sculptures antiques situées dans des niches participent encore de l'illusion…
La bacchanale qui constitue le tableau central montre clairement plusieurs sources d'inspiration, telles que la Bacchanale de Titien, les Noces de Psyché de Raphaël et des sarcophages antiques (qualités sculpturales, frise, fluidité, jeu de contraposto). On y note la présence d’humour et de sarcasme, comme dans les léopards un peu ridicules, et une complexité savante. Cette galerie inspirera fortement de nombreux peintres dont Poussin et Rubens.
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mardi 22 février 2022

Jean-Pierre Saint Ours. (1752-1809) - Etude de nu

Jean-Pierre Saint Ours (1752-1809). Etude de nu pour “Le Choix des Enfants de Sparte : le Père présentant son fils au juge," c. 1785. Crayon su papier Collection privée

Jean-Pierre Saint Ours (1752-1809).
Etude de nu pour
“Le Choix des Enfants de Sparte : le Père présentant son fils au juge," c. 1785.
Crayon su papier
Collection privée


Jean-Pierre Saint-Ours, est un peintre et dessinateur genevois. D’une famille de réfugiés huguenots établis à Genève à la fin du XVIIe siècle, Saint-Ours fut l’élève de son père, Jacques, avant de se rendre à Paris en 1769, est formé à l'Académie des beaux-arts dans l’atelier de Joseph-Marie Vien. Peintre d'histoire néoclassique, portraitiste d’effigies historiées et créateur de tableaux dessinés,  il a subi l'influence de Poussin et  du nouveau classicisme. Bien que lauréat du Prix de Rome en 1780, il se voit refuser une bourse d'étude à l’Académie de Rome car il n’est pas français et entreprend le voyage à ses frais. Après 12 ans passés à Rome, il retourne à Genève en 1792, en pleins troubles politiques, pour défendre sa patrie et ses idées. Il préfère cependant, se consacrer aux portraits historiés de notables culturels, scientifiques et politiques.

Sur le plan iconographique, Saint-Ours se distingua de ses contemporains en peignant des sujets rares représentant « les traits de mœurs de peuples différents de l'Antiquité » : Le choix des enfants de Sparte,(ci dessus)  Les Mariages germains et Les jeux olympiques sont trois œuvres importantes avec leurs dessins et études préparatoires. Bon peintre et excellent dessinateur, sa proximité d'inspiration avec François-André Vincent peut se voir, dans son Amour et Psyché dont un dessin et tableau qui évoquent l'Orithye enlevée par Borée vers 17812de son ami. Aux feuilles à la Sanguine proche de celle de Fragonard et d'Hubert Robert, s'ajoutent des œuvres comparables à Jacques-Louis David, et d'autres témoignant déjà d'une sensibilité préromantique. Influencé par la série du Lévite d'Éphraïm, d'après Jean-Jacques Rousseau, qui fut profonde sur Saint-Ours. Les quatorze épisodes de cette histoire, peints à l'huile puis exécuté au Lavis, s'étalent entre 1799 et 1806. Dans la galerie des portraits, ceux de notable genevois, montrent dans ce genre que le peintre n'avait rien a envier à ses collègues européens. Le Portrait de Jacques Tremblay dans la campagne genevoise évoque celui de Goethe par Johann Heinrich Wilhelm Tischbein, et certains tableaux de François-Xavier Fabre.

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vendredi 11 juin 2021

Annibale Carracci (1560-1609) - Nu masculin


Annibale Carracci (1560-1609) Nu masculin, 1597-1602. Palazzo Farnese, Roma


Annibale Carracci (1560-1609)
Nu masculin, 1597-1602
Palazzo Farnese, Roma


La grande œuvre d'Annibal Carrici (dit aussi Le Carrache) à Rome est un travail à fresque, exécuté pour le décor du Camerino et de la galerie du palais Farnese. La plupart des historiens d'art estiment que cette galerie pose réellement le premier jalon de la peinture moderne.
L'iconographie de cette galerie est inhabituelle au regard des règles de l'époque. En effet dans ce lieu d’honneur des demeures romaines, qu'est la galerie, on décore habituellement les plafonds par de grands moments de la famille, ou des légendes héroïque. Rien de tout cela dans le Palazzo Farnese dont le propriétaire est alors un cardinal, mais un thème totalement décalé, en l'occurrence : le pouvoir  universel de l'amour. Une des interprétations de cette iconographie la lie au mariage entre le duc de Parme et Marguerite Aldobrandini en 1600, mais d'autres interprétations ont cours.
Plusieurs références peuvent être identifiées, comme Michel-Ange (Chapelle Sixtine) pour la monumentalité et Raphaël (Villa Farnesina) pour la grâce des nus féminins. De nombreux procédés illusionnistes, comme la « quadratura » (système proprement Bolonais, prolongeant l’espace réel par un espace fictif dans les angles), ou le « quadririportati » (« tableaux rapportés », avec un cadre, donnant l’impression de toiles de chevalet accrochées) sont utilisées. De même, bien que tout soit entièrement peint, des Hermès et des Atlantes donnent l'illusion de stucs, des médaillons évoquent des bronzes, et l'accumulation d’éléments sur les parois comme les sculptures antiques situées dans des niches participent encore de l'illusion…
La bacchanale qui constitue le tableau central montre clairement plusieurs sources d'inspiration, telles que la Bacchanale de Titien, les Noces de Psyché de Raphaël et des sarcophages antiques (qualités sculpturales, frise, fluidité, jeu de contraposto). On y note la présence d’humour et de sarcasme, comme dans les léopards un peu ridicules, et une complexité savante. Cette galerie inspirera fortement de nombreux peintres dont  Poussin et Rubens.
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samedi 22 mai 2021

Niccolò dell'Abbate (1510-1571) - Homme au Perroquet

Niccolò dell'Abbate (1510-1571) Homme au Perroquet, 1540 Huile sur toile, 125 x 109 cm Kunsthistorisches Museum, Vienna.



Niccolò dell'Abbate (1510-1571)
Homme au Perroquet, 1540
Huile sur toile, 125 x 109 cm
Kunsthistorisches Museum, Vienna.

Nicolò dell'Abbate ou Niccolò dell'Abbate ou Niccolo dell'Abate est un peintre italien de la Renaissance tardive qui travailla en Italie et en France.
En 1540 il entre au service des seigneurs de Scandiano, pres de Modène
Entre 1540 et 1543, il décora également la Rocca des princes Meli Lupi à Soragna au nord-ouest de Parme.
Entre 1548 et 1552, il travailla ensuite à Bologne au service d'une clientèle fortunée d'ecclésiastiques et de banquiers.
Invité en France en 1552 au service d'Henri II pour seconder Primatice, il y passa le reste de sa vie. Il participa au projet de la galerie d'Ulysse. Il fut un précurseur de Nicolas Poussin et de Claude Lorrain grâce à ses paysages avec des personnages de la mythologie. Il décora la grotte du château de Meudon pour le cardinal de Lorraine.
Nicolò dell'Abbate mourut en 1571 à Fontainebleau.

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jeudi 16 juillet 2020

Eustache Le Sueur (1616-1655) - Portrait d’un jeune homme

 

Eustache Le Sueur (1616-1655)
Portrait d’un jeune homme, vers 1640 
Huile sur toile, 64 x 52 cm  
Hartford, Wadsworth Atheneum

Eustache Le Sueur ou Lesueur  est un peintre et dessinateur français de style baroque parfois surnommé « le Raphaël français ". 
Son art reflète une volonté de dépouillement fort rare pour son époque, et sans doute voulue pour marquer la différence avec la  peinture décorative de ses contemporains. Il est aujourd'hui considéré comme un des peintres les plus personnels du XVIIe siècle, un de ceux qui surent échapper, du moins en partie, à l'empire de l'académisme issu du baroque italien.
En tant que dessinateur, il est connu entre autres pour ses illustrations du Songe de Polyphile.
Considéré comme l'un des fondateurs du classicisme français, aux côtés de Poussin et de Le Brun, il fut néanmoins très critiqué au XIXe siècle, où il passait pour un peintre pieux, mièvre et académique. Sa redécouverte récente par les historiens de l'art du XVIIe siècle français a permis de lui rendre sa juste place parmi les peintres majeurs de cette époque en montrant la variété de son art, toujours très réfléchi et en constante évolution.

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samedi 2 mai 2020

Achille-Etna Michallon (1796-1822) - Etude de nu


 

Achille-Etna Michallon (1796-1822)
Etude de nu
 Collection privée 

Achille-Etna Michallon est le fils du sculpteur Claude Michallon (1751-1799). En 1817, il est le premier lauréat du prix de Rome de paysage historique, institué en 1816 à l’instigation de Pierre-Henri de Valenciennes, dont il est l'élève. Il étudie également dans l'atelier de Jacques-Louis David. Antoine Guindrand est son élève, ainsi que Jean-Baptiste Camille Corot qui reprit de son maître l'attachement à la lumière, la construction de l'espace et le refus de l'anecdotique.
En 1808, un riche prince, Nikolaï Borissovitch Ioussoupov (1750-1831), tombe en admiration devant un tableau de Michallon dans l'atelier de David, le surnomme le « petit Poussin » et lui octroye une pension jusqu'au désastre de Moscou qui réduisit la fortune du prince. Désireux d'emmener son jeune protégé en Italie pour lui en faire découvrir les trésors, il se voit opposer un refus de sa mère le trouvant trop jeune pour cette expédition.
Son prix de Rome lui vaut une commande officielle pour la Galerie de Diane à Fontainebleau : La Mort de Roland. De retour en France en 1820, il ouvre son propre atelier, où il compte Corot parmi ses élèves, avec lequel il se rend en forêt de Fontainebleau peindre sur le motif. Bien que peintre néo-classique, Michallon est considéré comme l'un des précurseurs de l'Ecole de Barbizon. Lors d'un retour d'un séjour à Marlotte, s'étant rendu aux jardin des Plantes pour étudier un cèdre, il se sentit saisit par un mal de gorge qui bientôt descendit sur la poitrine. La mort l'emporta dans la nuit du 23 au 24 septembre 1822. La duchesse de Berry et le vicomte Alexandre-Émile Lespine étaient ses plus fervents admirateurs. La succession de la princesse Louis de Croÿ et du vicomte Lespine est une source d'information sur les œuvres de cet artiste.

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jeudi 20 février 2020

Niccolò dell'Abbate (1510-1571) - Jeune homme portant un chapeau avec une plume

 

Niccolò dell'Abbate (1510- 571) 
Jeune homme portant un chapeau avec une  plume (non daté) 
Huile sur toile 105 x 76,5 cm
Collection particulière  (via Sotheby's)

Nicolò dell'Abbate ou Niccolò dell'Abbate ou Niccolo dell'Abate est un peintre italien de la Renaissance tardive qui travailla en Italie et en France.
En 1540 il entre au service des seigneurs de Scandiano, pres de Modène
Entre 1540 et 1543, il décora également la Rocca des princes Meli Lupi à Soragna au nord-ouest de Parme.
 Entre 1548 et 1552,  il travailla ensuite à Bologne au service d'une clientèle fortunée d'ecclésiastiques et de banquiers.
Invité en France en 1552 au service d'Henri II pour seconder Primatice, il y passa le reste de sa vie. Il participa au projet de la galerie d'Ulysse. Il fut un précurseur de Nicolas Poussin et de Claude Lorrain grâce à ses paysages avec des personnages de la mythologie. Il décora la grotte du château de Meudon pour le cardinal de Lorraine.
Nicolò dell'Abbate mourut en 1571 à Fontainebleau.

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dimanche 9 février 2020

François-Xavier Fabre (1766-1837) - Personnage nu saisissant un cube de pierre


 


François-Xavier Fabre (1766-1837),
Personnage nu saisissant un cube de pierre, 1787-1792
Dessin au crayon noir avec rehauts de blanc sur papier, 58 x 44 cm 
Musée Fabre, Montpellier


 Né à Montpellier, lauréat du Grand Prix de Rome en 1787 et disciple du grand David, François-Xavier Fabre réalise la majeure partie de sa carrière à Florence, où il réside de 1793 à 1824. Portraitiste, peintre d’histoire et paysagiste, il se distingue par la pureté de son dessin qui doit beaucoup à Poussin comme par son usage raffiné de la couleur. II connaît de son vivant un grand succès auprès d’une clientèle élégante et cosmopolite qu’il croise dans le salon de la comtesse Louise d’Albany et du poète Alfieri, ses plus fidèles et fervents admirateurs. Il est aussi l’un des plus célèbres collectionneurs de son temps et le fondateur du musée qui porte son nom dans sa ville natale, auquel il lègue sa fabuleuse collection. Il fut un artiste brillant et reste un homme fascinant et secret.

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vendredi 11 octobre 2019

Thomas Gainsborough (1727-1788) - His nephew Dupont

 

Thomas Gainsborough  (1727-1788)
His nephew Dupont, 1770-1775
Tate Britain 

Gainsborough Dupont (1754 - 1797) est le fils aîné de Sarah, la sœur de Thomas Gainsborough, et de son mari Philip Dupont.
En 1772, il est apprenti de Thomas Gainsborough, pour lequel il continue de travailler jusqu'à la mort de ce dernier en 1788. Il est le seul assistant que Gainsborough ait jamais employé .
Il est également formé à la Royal Academy Schools, où il devient un étudiant en mars 1775.
Dupont reprend l'atelier de Gainsborough dans la maison Schomberg en 1788, et il déménage à Bloomsbury en 1793, après le décès de la veuve de Gainsborough. Il peint des portraits et des paysages dans un style similaire à celui de son oncle, mais aussi des paysages avec des ruines architecturales, dans lesquels il imite Nicolas Poussin. Son œuvre principale est un grand tableau contenant les portraits des frères aînés de Trinity House, qui se trouve dans leur salle d'audience sur Tower Hill.
Bien qu'il ait quelque valeur comme peintre, il est surtout un bon graveur en manière noire.
Dupont  inhumé au cimetière Kew dans la même tombe que Thomas Gainsborough.

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dimanche 9 juin 2019

François-Xavier Fabre (1766-1837) - Soldat romain au repos



François-Xavier Fabre (1766-1837)
Soldat romain au repos, académie, 1788
Huile sur toile 187, 5 x 147 cm
Musée Fabre, Montpellier

Né à Montpellier, lauréat du Grand Prix de Rome en 1787 et disciple du grand David, François-Xavier Fabre (1766-1837) réalise la majeure partie de sa carrière à Florence, où il réside de 1793 à 1824. Portraitiste, peintre d’histoire et paysagiste, il se distingue par la pureté de son dessin qui doit beaucoup à Poussin comme par son usage raffiné de la couleur. II connaît de son vivant un grand succès auprès d’une clientèle élégante et cosmopolite qu’il croise dans le salon de la comtesse Louise d’Albany et du poète Alfieri, ses plus fidèles et fervents admirateurs. Il est aussi l’un des plus célèbres collectionneurs de son temps et le fondateur du musée qui porte son nom dans sa ville natale, auquel il lègue sa fabuleuse collection. Il fut un artiste brillant et reste un homme fascinant et secret.

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dimanche 24 février 2019

Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) - L'Empereur Sévère reproche à Caracalla, son fils, d'avoir voulu l'assassiner


Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) 
L'Empereur Sévère reproche à Caracalla, son fils, d'avoir voulu l'assassiner (1769) 
Huile sur toile (124 x 160 cm) 
Musée du Louvre, Paris

On est frappé par les similitudes existant entre ce tableau de Greuze et le style de  Poussin. Il date d'une période où Greuze souhaitait par dessus tout être reconnu comme peintre d'histoire, le sommet  dans la hiérarchie des genres d'alors. Il choisit donc un sujet assez obscur et qui 'avait pas été souvent traité pour illustrer son propos : l'empereur romain Septime Sévère (146-211) reprochant à son fils Caracalla d'essayer de l'assassiner. Des émotions variées peuvent s'y lire : de la honte irritée et sasn doute feinte de Caracalla à la surprise du chambellan Castor jusqu'au au geste imprudemment héroïque de l'empereur, fait a  à la fois de  défi et de reproche. Après avoir offert lui-même ce tableau au Louvre en 1769,  Greuze attendit vainement une récompense.  L'obstination du Salon à ne lui délivré aucun prix et les mines  gênées des conservateurs du Louvre de l'époque, dès lors que l'on évoquait Greuze comme " peintre d'histoire " inclinèrent le peintre à ne plus jamais se hasarder dans ce genre. Il se contenta désormais de ces portraits et études, réalisés dans l'intimité de son atelier et grâce auxquelles il devint célèbre. La tableau tant décrié et accepté du bout des lèvres, resta cependant au Louvre, musée dans les collections duquel il figure  toujours  aujourd'hui ! 

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jeudi 23 novembre 2017

Paul Cézanne (1839-1906) - Baigneurs


Paul Cézanne (1839-1906) 
Baigneurs vers 1890 
Musée d'Orsay, Paris

Notice du Musée d'Orsay à propos de cette oeuvre  : 
A partir des années 1870 et jusqu'à la fin de sa vie, Cézanne multiplie les compositions ayant pour sujet des baigneurs ou des baigneuses. Sa grande ambition est de parvenir à la pleine fusion de la figure humaine et du paysage.
Chaque élément est traité avec la même importance, en une sorte d'architecture commune. L'attention du peintre ne se porte pas sur la chair, comme chez Renoir, mais plutôt sur les corps qui structurent puissamment l'espace. Le thème de l'eau est négligé et l'univers du tableau demeure essentiellement minéral. Seule la matière lisse délicatement irisée des nuages, rappelle l'attachement de Cézanne à l'impressionnisme.
"[Il] allait vers l'abstraction des corps naturels, car il ne voyait en eux que des surfaces et des volumes picturaux", commente Malevitch.
Les références à la Renaissance, la figure de l'homme debout, tenant une draperie, semble avoir été inspirée par un dessin de Signorelli, tout comme l'ordonnancement monumental qui s'inspire de Poussin, affirment ce désir très fort de concevoir un "art de musée" à l'épreuve du temps

vendredi 13 octobre 2017

François-Xavier Fabre (1766-1837) - Portrait de Vittorio Alfieri



François-Xavier Fabre (1766-1837)
Portrait de Vittorio Alfieri

Né à Montpellier, lauréat du Grand Prix de Rome en 1787 et disciple du grand David, François-Xavier Fabre (1766-1837) réalise la majeure partie de sa carrière à Florence, où il réside de 1793 à 1824. Portraitiste, peintre d’histoire et paysagiste, il se distingue par la pureté de son dessin qui doit beaucoup à Poussin comme par son usage raffiné de la couleur. II connaît de son vivant un grand succès auprès d’une clientèle élégante et cosmopolite qu’il croise dans le salon de la comtesse Louise d’Albany et du poète Alfieri, ses plus fidèles et fervents admirateurs. Il est aussi l’un des plus célèbres collectionneurs de son temps et le fondateur du musée qui porte son nom dans sa ville natale, auquel il lègue sa fabuleuse collection. 

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jeudi 27 octobre 2016

François-Xavier Fabre (1766- 1837) - Portrait of Joseph Allen Smith above the Arno contemplating Florence


François-Xavier Fabre (1766- 1837)
 Portrait of Joseph Allen Smith above the Arno contemplating Florence
 The Fitzwilliam, Cambridge 

Né à Montpellier, lauréat du Grand Prix de Rome en 1787 et disciple du grand David, François-Xavier Fabre (1766-1837) réalise la majeure partie de sa carrière à Florence, où il réside de 1793 à 1824. Portraitiste, peintre d’histoire et paysagiste, il se distingue par la pureté de son dessin qui doit beaucoup à Poussin comme par son usage raffiné de la couleur. II connaît de son vivant un grand succès auprès d’une clientèle élégante et cosmopolite qu’il croise dans le salon de la comtesse Louise d’Albany et du poète Alfieri, ses plus fidèles et fervents admirateurs. Il est aussi l’un des plus célèbres collectionneurs de son temps et le fondateur du musée qui porte son nom dans sa ville natale, auquel il lègue sa fabuleuse collection. 

2016 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau

lundi 18 juillet 2016

François-Xavier Fabre (1766-1837) - Jeune homme avec une cape rouge


François-Xavier Fabre (1766-1837)
 Jeune homme avec une cape rouge, 1795 
Musée des Beaux Arts de Montréal, Canada

Né à Montpellier, lauréat du Grand Prix de Rome en 1787 et disciple du grand David, François-Xavier Fabre (1766-1837) réalise la majeure partie de sa carrière à Florence, où il réside de 1793 à 1824. Portraitiste, peintre d’histoire et paysagiste, il se distingue par la pureté de son dessin qui doit beaucoup à Poussin comme par son usage raffiné de la couleur. II connaît de son vivant un grand succès auprès d’une clientèle élégante et cosmopolite qu’il croise dans le salon de la comtesse Louise d’Albany et du poète Alfieri, ses plus fidèles et fervents admirateurs. Il est aussi l’un des plus célèbres collectionneurs de son temps et le fondateur du musée qui porte son nom dans sa ville natale, auquel il lègue sa fabuleuse collection. 

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mardi 3 mai 2016

François-Xavier Fabre (1766-1837) - Portrait of a Man

http://menportraits.blogspot.com

François-Xavier Fabre (1766-1837)
Portrait of a Man, 1809
Musée Fabre, Montpellier 

Né à Montpellier, lauréat du Grand Prix de Rome en 1787 et disciple du grand David, François-Xavier Fabre (1766-1837) réalise la majeure partie de sa carrière à Florence, où il réside de 1793 à 1824. Portraitiste, peintre d’histoire et paysagiste, il se distingue par la pureté de son dessin qui doit beaucoup à Poussin comme par son usage raffiné de la couleur. II connaît de son vivant un grand succès auprès d’une clientèle élégante et cosmopolite qu’il croise dans le salon de la comtesse Louise d’Albany et du poète Alfieri, ses plus fidèles et fervents admirateurs. Il est aussi l’un des plus célèbres collectionneurs de son temps et le fondateur du musée qui porte son nom dans sa ville natale, auquel il lègue sa fabuleuse collection. C’est à la rencontre d’un artiste brillant et d’un homme fascinant et secret qu’invite cette monographie.


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