Gerardo Sacristán Torralba (1907 -1964)
Nu. Crayon et gouache
Collection privée.
Torralba comme tous ceux qui ont voulu éviter le sujet qui fâche - la représentation du sexe masculin - ne fait évidement qu’amplifier l’attention portée au sujet. Une tendance très présente au milieu du 20e siècle, surtout aux Etats Unis, en réaction des ligues de vertus contre la prédominance du nu académique sexué, humanisé, issue de la Renaissance et remis au gout du jour par des artistes comme Paul Cadmus, entre autres, car il est loin d’être le seul. (liens de podcasts données en lien )
Ceci dit, Le phénomène n’est pas vraiment possible à circonscrire (oups!) dans une époque ; il s’est déjà produit de nombreuses fois dans le passé depuis l’antiquité pour laquelle pourtant la nudité n’avait pas le même contenu du tout. En effet chez les grecs et les Romains, le sexe menu des ) la plupart des dieux Apollon le dieu de la beauté en tête, symbolisait pureté, vertu et rationalité alors que seul le phallus en érection du Dieu Priape exprimait l’animalité et le vice.
L’association né sous le Moyen age et faite par la chrétienté du sexe au péché originel va laisser des scories jusqu’au 18e siècle chez le peintre français François Boucher par exemple (écouter notre podcast donné en lien) et même au 19e et au 20e siecle.
Ainsi le Le peintre russo-américain Pavel Tchelichew, en peignant ses nus avait choisi de ne pas en dissimuler le sexe mais… le visage....
Pour connaitre la suite, écoutez le pdocast .