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samedi 17 février 2024

Albert Edelfelt (1854 - 1905)  - Male Model



Albert Edelfelt (1854 - 1905) Male Model, 1873 Oil on paper laid on canvas 91.5 x 72 cm. Private collection


Albert Edelfelt (1854 - 1905)
Male Model, 1873
Oil on paper laid on canvas, 91.5 x 72 cm.
Private collection

 Fils d’un architecte suédois, Albert Edelfelt suit les cours de dessin de Carl Eneas Sjöstrand puis étudie à l’université d'Helsingfors. En 1873, il entre à l'académie des Beaux-Arts d'Anvers et il s'y lie d'amitié avec Émile Claus. En 1874, il entre à l'école nationale des Beaux-Arts de Paris et y suit les cours de Jean-Léon Gérôme. Son intérêt pour la peinture naturaliste va grandissant. En 1881, lors de son deuxième séjour à Paris, il rencontre Gustave Courtois, puis Jules Bastien-Lepage pour qui il éprouve une véritable admiration, le considérant comme un merveilleux coloriste. Il est alors bien introduit dans le milieu artistique parisien et est souvent invité à des dîners, où il rencontre Émile Zola, Alphonse Daudet ou Pierre Puvis de Chavannes. Il participe notamment au Salon du Champ-de-Mars, présentant trois tableaux en 1890. Son succès incitera d’autres artistes finlandais à venir s’installer à Paris. Vers la fin du siècle, il illustre des récits patriotiques finlandais en réponse à une expression toujours croissante venue de Russie, dont le grand-duché de Finlande dépendait. Il a eu pour élève Léon Bakst.

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mercredi 27 décembre 2023

Gustave Courtois (1852-1923) -  Jeune Florentin Jouant avec des Chats

Gustave Courtois (1852-1923), Jeune Florentin Jouant avec des Chats Collection privée

Gustave Courtois (1852-1923)
Jeune Florentin Jouant avec des Chats
Collection privée

 

Gustave Courtois était fils d'un garçon charcutier et d'un blanchisseuse, rien ne le prédestinait donc vraiment à devenir peintre. A ceci près que sa mère qui lui était totalement dévouée remarqua très vite l' intérêt pour l'art que le jeune Gustave développa dès qu'il fut scolarisé au lycée de Vesoul, intérêt aussi relevé par son professeur de dessin Victor Jeanneney. C'est alors que la décision est prise de la faire entrer à l'Ecole municipale de dessin de Vesoul.
Ses dessins furent présentés à Jean-Léon Gérôme qui lui conseilla en 1869 d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris.
Très proche ami de Pascal Dagnan-Bouveret, Gustave Courtois décida sitôt qu'il fut en age d'en faire une profession de partager son atelier de peintre avec lui, à Neuilly-sur-Seine à partir des années 1880. Il enseignait parallèlement la peinture à l’Académie de la Grande Chaumière et à l’Académie Colarossi de Paris. Réfugié au Tessin avec son ami Carl Ernst von Stetten pendant toute la durée de la Grande Guerre, il entretint une correspondance très suivie avec Robert Fernier alors que ce dernier se trouvait au front. Il est l'auteur de portraits, de scènes de genre, de scènes religieuses ou mythologiques très souvent peuplées de voluptueux nus masculins. Archétype de ce que l'on a appelé pendant un temps les" peintres provinciaux ", avant de juger l'appellation péjorative.
Se œuvres sont conservées dans les musées de Besançon, Marseille, Bordeaux, Pontarlier et dus Luxembourg.

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jeudi 21 décembre 2023

Paul Abram (1854-1924) - Portrait d'un jeune paysan breton

Paul Abram (1854-1924) Portrait d'un jeune paysan breton, 1884, Musée de Rochefort, France.


Paul Abram (1854-1924)
Portrait d'un jeune paysan breton, 1884
Musée de Rochefort, France. 


Paul Abram est un peintre français d'origine bretonne. Il naît au 10 rue de l'Église à Vesoul. Élève de Jean Gigoux, puis de Jean-Léon Gérôme, il est l'un des fondateurs du club littéraire Les Hydropathes.

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dimanche 26 février 2023

LES TABLEAUX QUI PARLENT N°76 - Esclave à Rome ? quelle galère !

 

Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Marché romain aux esclaves, 1884
The Walters Arts Museum
 

Il y avait mille façon de devenir esclave dans le monde antique. La plus courante était par naissance. Si les parents étaient esclaves, leurs enfants le devenaient inévitablement à leur tour et il était très difficile de sortir de cette condition. On pouvait aussi devenir esclave aussi pour des dettes, un père pouvait ainsi vendre son fils ou sa fille pour purger une créance. Un enfant abandonné et qu’on l'on recueillait, pouvait aussi devenir, de facto, esclave. 

Pour connaitre la suite : écoutez ce podcast 

 Liens à consulter pendant l'coute du podcast 

- Esclaves servant des pains, mosaïque antique https://menportraits.blogspot.com/202... 

- Portraits d'athlètes du cirque, mosaïque antique https://menportraits.blogspot.com/202...

lundi 30 janvier 2023

Thomas Eakins (1844-1916) - Sailing



Thomas Eakins ( 1844-1916) Sailing, c. 1875 Philadelphia Museum of Art


Thomas Eakins ( 1844-1916)
Sailing, c. 1875
Philadelphia Museum of Art

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...

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dimanche 4 décembre 2022

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 68 - Diogène antispéciste ?

 

 JEAN-LÉON GÉRÔME  1824-1904)  
Diógène  
Huile sur toile,  101 cm x 74,5 cm, 1860  
Walters Art Museum, Baltimore

Diogène n'aimait personne d'autre que les animaux et en particulier les chiens qu'il considérait comme ses égaux. C'est un fait. Il ne se doutait pas en cela qu'il avait un considérable temps d'avance (2500 ans en gros) sur la pensée humaine puisque ce type de doctrine est précisément celui qui s'est exprimé à partir de 1970 dans un courant philosophie appelé l'antispécisme. Courant introduit par le psychologue anglais Richard.D. Ryder qui publia en 1971 l'ouvrage fondateur de la pensée animaliste " Animals, men and morals". La critique antispéciste fondée sur les mêmes modèles dialectiques que le racisme ou le sexisme, correspond de manière plus large à celle du « post-humanisme »Ce dernier a connu un développement certain avec les sciences sociales qui puisent leur source dans la pensée de Jean Jacques Rousseau et dont Claude Lévi-Strauss est le plus illustre représentant moderne.... 

 Pour connaitre la suite, écoutez ce podcast...

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@lestableauxquiparlent-by-fr

 

vendredi 16 septembre 2022

Theodore Robinson (1852-1896) - Autoportrait lisant

Theodore Robinson (1852-1896) Autoportrait lisant Huile sur toile 33, 7 x 26 cm Collection privée Margaret et Raymond Horowitz
 
 
Theodore Robinson (1852-1896)
Autoportrait lisant
Huile sur toile 33, 7 x 26 cm
Collection privée Margaret et Raymond Horowitz


Theodore Robinson  était un peintre américain célèbre pour ses paysages impressionnistes. Il fut l'un des premiers artistes américains à adopter l'impressionnisme à la fin des années 1880. Il fréquenta Claude Monet à Giverny. Plusieurs de ses toiles sont considérées comme des chefs d'œuvre de l'impressionnisme américain. Il commença des études d'art à l'Art Institute of Chicago en 186. En 1874, il intégra l'Académie américaine de design et l'Art Students League à New York. En 1876, il partit pour Paris, où il fut l'élève de Carolus-Duran puis de Jean-Léon Gérôme à l'École des beaux-arts. Il peignit ses premières toiles à Paris en 1877, et passa l'été à Grez-sur-Loing. Après plusieurs voyages à Venise et Bologne, il retourna aux États-Unis en 1879, où il resta plusieurs années. Pendant cette période, il adopta le style réaliste et représenta des personnes exécutant des tâches agricoles ou domestiques.
En 1884, Theodore Robinson retourna en France, où il vécut huit années, tout en faisant des séjours en Amérique. Il vécut beaucoup à Giverny, le centre de l'impressionnisme, autour de la figure de
Claude Monet . De tous les artistes américains, il fut le plus proche du maître français, qui lui donnait des conseils. Robinson peignit plusieurs toiles dans un style impressionniste traditionnel, influencé par Claude Monet. Ainsi, Capri, peint en 1890, s'inspire probablement des Falaises à Varengeville, Pourville, et Étretat. À Giverny, Robinson réalisa quelques-unes de ses meilleures toiles : des paysages ruraux, des femmes. La Débâcle (1892) est considérée comme une œuvre de maturité. Il quitta la France en 1892 et obtint une place d'enseignant à la Brooklyn Art School. Il fut en relation avec d'autres peintres impressionnistes américains comme John Henry Twachtman et Julian Alden Weir, et séjourna à la Cos Cob Art Colony dans le Connecticut. C'est là qu'il peignit une série de marines au Riverside Yacht Club. Il passa les classes d'été à Napanoch, près des montagnes Catskill, où il peignit quelques paysages. Il enseigna également à l'Evelyn College de Princeton, puis à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts de Philadelphie.
En 1895, il réalisa plusieurs toiles dans le Vermont et écrivit une lettre à Claude Monet en février 1896, annonçant son retour à Giverny. Mais il mourut en avril à New York à l'âge de 43 ans, d'une crise d'asthme aigu. Aujourd'hui, les toiles de Theodore Robinson sont conservées au Metropolitan Museum of Art de New York, à la Corcoran Gallery of Art de Washington et à l'Art Institute of Chicago.

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lundi 22 août 2022

Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929) - Chevaux à l'abreuvoir

 

Pascal Dagnan-Bouveret  (1852-1929) Chevaux à l'abreuvoir, 1884, Huile sur toile, 225 x 175 cm. Musée d’Orsay,

Pascal Dagnan-Bouveret  (1852-1929)
Chevaux à l'abreuvoir, 1884,
Huile sur toile, 225 x 175 cm.
Musée d’Orsay, Paris

Fils d'un tailleur parisien, Pascal Dagnan-Bouveret est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec Jules Bast-Lepage et Gustave Courtois, avec qui il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.
Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et fréquente les cercles symbolistes. Il est proche de la comtesse Renée de Béarn qui lui achète La Cène, important tableau installé dans la "salle byzantine" de l'hôtel de Béarn. Il obtient de nombreux succès en particulier aux États-Unis où il reçoit des commandes de la famille Frick, là l'origine de la célèbre Frick collection Vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900 et en deviendra président en 1914. La fin de sa vie est endeuillée par la perte de son fils Jean Dagnan, médecin et agrégé de philosophie, victime de la grippe espagnole.
Il laisse de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.
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mercredi 26 janvier 2022

Thomas Eakins ( 1844-1916) - The Zither Player

Thomas Eakins (1844-1916) The Zither Player watercolour, 1876 Private collection

Thomas Eakins (1844-1916)
The Zither Player
watercolour, 1876
Private collection 


Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...

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dimanche 24 octobre 2021

Jean-Louis Forain (1852-1931) - Le Pêcheur

 

Jean-Louis Forain (1852-1931) Le Pêcheur, 1884 Huile sur toile Southampton City Art Gallery

Jean-Louis Forain (1852-1931)
Le Pêcheur, 1884
Huile sur toile
Southampton City Art Gallery


Fils d'un peintre en bâtiment, Jean-Louis Forain s'établit à Paris vers les années 1860 et étudie la peinture et le dessin auprès de Louis Jacquesson de la Chevreuse, Jean-Baptiste Carpeaux et André Gill. Entré à l'École des beaux-arts de Paris, il a pour professeur Jean-Léon Gérôme.
Il participe à la guerre de 1870, puis devient l'ami de Paul Verlaine et d'Arthur Rimbaud. Il habite avec ce dernier dans une chambre louée par Verlaine à Paris, rue Campagne-Première, de janvier à mars 1872.
À cette époque on le surnomme Gavroche.
Il est un familier des salons de Nina de Callias et de la comtesse de Loynes, où il fréquente Edgar Degas et Édouard Manet. Il commence sa carrière de peintre aux côtés des impressionnistes avec qui il participe à plusieurs expositions entre 1879 en 1886. Il est très proche de son aîné Degas, qui, évoquant ses futures funérailles, dira un jour : « Je ne veux pas de discours. Si ! Forain vous en ferez un, vous direz : il aimait le dessin » Il débute comme illustrateur en 1876 dans la revue La Cravache parisienne et publie quelques caricatures dans différents journaux tels que Le Scapin en 1876, puis La Vie moderne, Le Monde parisien et La République des lettres, où il fait preuve d’une ironie pleine de verve. Découvrant le monde de l'opéra avec ses danseuses et ses abonnés, il en fait son thème de prédilection.
Jean-Louis Forain participe à quatre des huit expositions impressionnistes (1879, 1880, 1881 et 1886)
En 1921, par attachement à sa ville natale de Reims, il offre au musée municipal un lot important de dessins préparatoires. Certains de ses dessins de guerre sont d'ailleurs conservés au musée des beaux-arts de Reims.
Forain est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1923. La même année, il devient président de la fantaisiste République de Montmartre et le restera jusqu'à la fin de sa vie.
Il est membre de la Royal Academy en 1931 et commandeur de la Légion d'honneur.

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jeudi 21 octobre 2021

Eugène Girardet (1853 1907) - Homme portant un Burnous


Eugène Girardet (1853 1907) Homme portant un Burnous Noté "Bel Arbi- El Kantara" Un Arabe d'El - Kanthara) Huile sur toile 43 x 32 cm, Algérie, 1885 Collection privée
 
 
Eugène Girardet (1853 1907)
Homme portant un Burnous
Noté "Bel Arbi- El Kantara" Un Arabe d'El - Kanthara)
Huile sur toile 43 x 32 cm, Algérie, 1885
Collection privée


Eugène Girardet, né Eugène Alexis Girardet est un peintre orientaliste français, considéré comme 'un des plus sesnibles.  Issu d'une famille suisse huguenote, Eugène Girardet est le fils du graveur Paul Girardet (1821-1893), et le frère des peintres Jules Girardet et Léon Girardet. Il étudie à l’École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme 1(824-1904). Gérôme l’incite à visiter l’Afrique du Nord dès 1874, notamment  au Maroc et la Tunisie. A partir de 1879,  c'est cependant en Algérie qu'il effectue de nombreux séjours, essentiellement dans le Sud aux alentours des oasis de Biskra, Bou Saâda et El Kantara où il rencontre l'autre grand peintre orientaliste de son temps,  Étienne Dinet. En 1898, il se rend en Égypte et en Palestine. Il représente des scènes de la vie nomade ou du désert. Son œuvre est influencée par la lumière et l’atmosphère de l’Orient. Il expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts, au Salon de la Société des peintres orientalistes français, au Salon de Paris, à l’Exposition universelle de 1900 et à l’Exposition coloniale de Marseille (1906). Eugène Girardet meurt en 1907 à Paris et est enterré au cimetière du Père-Lachaise
Ses œuvres sont conservées à Paris au musée d’Orsay, au musée des beaux-arts de Dijon, au musée des beaux-arts de Nantes, au musée des beaux-arts de Troyes, à Bayonne au musée Bonnat-Helleu,  et au Musée des beaux-arts d'Alger.
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mercredi 1 septembre 2021

Ferdinand Gueldry (1858-1945) - Bords de Marne

Ferdinand Gueldry (1858-1945), Bords de Marne, Collection Privée

Ferdinand Gueldry (1858-1945)
Bords de Marne
Collection Privée 

Joseph Ferdinand Gueldry (1858-1945) est un artiste peintre et illustrateur français, spécialisé dans les scènes sportives d'aviron, cofondateur de la Société nautique de la Marne en 1876.
En 1874, il entre à l'École des beaux-art (Paris), rejoint l'atelier du peintre Jean-Léon Gérôme et le fréquente jusqu'en 1878. Entretemps, il découvre l'aviron et devient un « canotier » de haute volée, puisqu'il décide d'organiser des compétitions sur la Marne. À partir de 1881, avec sa toile Une régate à Joinville, une grande partie de ses sujets représentés sont des canotiers ou des scènes nautiques mettant en scène des sportifs en maillots rayés et leurs publics. Cette période correspond aux années 1880-1890 ; le peintre s'installe à Bry-sur-Marne où il a son atelier et peut en même temps pratiquer son sport.
Arbitre international d'aviron, il se rend plusieurs fois en Angleterre, sur la Tamise, à la régate royale de Henley, d'où il tire une toile, Sur la Tamise, qu'il conserve toute sa vie.
En 1902, Joris-Karl Huysmans écrira : « M. Gueldry est un des rares peintres qui aient tenté de s'affranchir de ses souvenirs d'école et d'aller droit à la nature. »
Une deuxième phase apparaît dans son travail à partir de 1885, quand Gueldry élargit son sujet aux représentations d'intérieurs d'usines et à la vie ouvrière in situ. Traitées de façon naturaliste, ces scènes apportent un point de vue documentaire au moment de la Deuxième Révolution industrielle. Gueldry pose sa palette aussi bien dans le Nord, saisissant les ouvrières du textile, que dans le bassin du Creusot. On compte aussi quelques scènes militaires, des marines, des scènes champêtres, des scènes d'intérieur et de rares portraits. Intéressés, les pouvoirs publics se portent alors acquéreur de certaines toiles de Gueldry.
Au Salon de 1898, sa toile Les buveurs de sang, représentant des femmes anémiées buvant le sang d'un bœuf égorgé dans un abattoir, fait sensation. Elle offre un autre aspect de l'œuvre de l'artiste, figurant des scènes de la vie urbaine (hors usines).
En 1908, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur sous la parrainage d'Édouard Detaille.
Durant la Première Guerre mondiale, il peint l'horreur des tranchés, entre autres l'enfer de Verdun.
Dans les années 1920, il préside la Société libre des artistes français, après avoir été démissionnaire de la Société des artistes français en 1907.
Il meurt le 17 février 1945 à Lausanne, en partie oublié.
De son vivant et avant 1908, l'État français s'est porté acquéreur de onze toiles de Gueldry, dont deux seulement ont pour sujet l'aviron.

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jeudi 19 août 2021

Gustave Courtois (1852-1923) - Orphée,1875


Gustave Courtois (1852-1923), Orphée,1875, Détail, Huile sur bois, Musée municipal de Pontarlier, France

 

Gustave Courtois (1852-1923) Orphée,1875 Huile sur bois ,Musée municipal de Pontarlier, France

Gustave Courtois (1852-1923)
Orphée,1875
Huile sur bois
Musée municipal de Pontarlier, France 

 

Gustave Courtois était fils d'un garçon charcutier et d'un blanchisseuse, rien ne le prédestinait donc vraiment à devenir peintre. A ceci près que sa mère qui lui était totalement dévouée remarqua très vite l' intérêt pour l'art que le jeune Gustave développa dès qu'il fut scolarisé au lycée de Vesoul, intérêt aussi relevé par son professeur de dessin Victor Jeanneney. C'est alors que la décision est prise de la faire entrer à l'Ecole municipale de dessin de Vesoul.
Ses dessins furent présentés à Jean-Léon Gérôme qui lui conseilla en 1869 d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris.
Très proche ami de Pascal Dagnan-Bouveret, Gustave Courtois décida sitôt qu'il fut en age d'en faire une profession de partager son atelier de peintre avec lui, à Neuilly-sur-Seine à partir des années 1880. Il enseignait parallèlement la peinture à l’Académie de la Grande Chaumière et à l’Académie Colarossi de Paris. Réfugié au Tessin avec son ami Carl Ernst von Stetten pendant toute la durée de la Grande Guerre, il entretint une correspondance très suivie avec Robert Fernier alors que ce dernier se trouvait au front. Il est l'auteur de portraits, de scènes de genre, de scènes religieuses ou mythologiques très souvent peuplées de voluptueux nus masculins. Archétype de ce que l'on a appelé pendant un temps les" peintres provinciaux ", avant de juger l'appellation péjorative.
Se œuvres sont conservées dans les musées de Besançon, Marseille, Bordeaux, Pontarlier et dus Luxembourg.

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lundi 28 juin 2021

Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929) - Le petit concert


 
 
Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929) Le petit concert Collection Privée  
 
Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929)
Le petit concert
Collection Privée


Fils d'un tailleur parisien, Pascal Dagnan-Bouveret est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec Jules Bast-Lepage et Gustave Courtois, avec qui il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.
Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et fréquente les cercles symbolistes. Il est proche de la comtesse René de Béarn qui lui achète La Cène, important tableau installé dans la "salle byzantine" de l'hôtel de Béarn. Il obtient de nombreux succès en particulier aux États-Unis où il reçoit des commandes de la famille Frick, là l'origine de la célèbre Frick collection Vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900 et en deviendra président en 1914. La fin de sa vie est endeuillée par la perte de son fils Jean Dagnan, médecin et agrégé de philosophie, victime de la grippe espagnole.
Il laisse de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.
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lundi 29 mars 2021

Thomas Eakins (1844-1916) - Etude de tête de pêcheur pour " En Réparant le Filet "

Thomas Eakins (1844-1916), Study of a Man's Head for "Mending the net" , american painters, peintres américains, pêcheurs

Thomas Eakins (1844-1916)
Study of a Man's Head for "Mending the net"
(Etude de tête de pêcheur pour " En Réparant le Filet ")
Collection privée


Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin... 


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vendredi 12 février 2021

Aimé Morot (1850-1913) - Le Bon Samaritain

https://menportraits.blogspot.com/2021/02/aime-morot-1850-1913-le-bon-samaritain.html

Aimé Morot (1850-1913)
Le Bon Samaritain, 1880
Musée du Petit Palais, Paris


Marie Bashkirtseff note son admiration pour Le Bon Samaritain (ci dessus) dans son journal, en 1880 :  

« Je me suis assise en face du Morot avec une lorgnette et je l'ai étudié. C'est le tableau qui me fait le plus complètement plaisir depuis que j'existe. Rien n'accroche, tout est simple, vrai, bien ; tout est fait d'après nature et ne rappelle en rien les affreuses beautés académiques et convenues. C'est adorable à regarder ; la tête de l'âne est bien, le paysage, le manteau, les ongles des pieds. C'est heureux, c'est juste, c'est bien ».
Aimé Morot étudie à l'Ecole de dessin et de peinture de Nancy avant de devenir, sur concours, l'élève du peintre Alexandre Cabanel à l'Ecole des beaux-arts de Paris le 31 mai 1869. Il concourt quatre fois, sans succès, pour le prix de Rome, avant de l'emporter en 1873 avec La Captivité des Juifs à Babylone. En épousant Suzanne Mélanie Gérôme, il devient le gendre du peintre Jean-Léon Gérôme. Il expose au Salon des artistes français de 1880 à 1912, où il obtient une médaille d'honneur lors de sa première participation pour Le Bon Samaritain (ci dessus).  Morot réalise des décors pour les édifices publics, tels que La Danse pour le plafond du salon d'honneur de l'hôtel de ville de Nancy, et La Danse à travers les âges pour le plafond de la salle des fêtes de celui de Paris. Il termine sa carrière au grade de commandeur de la Légion d'honneur, nommé le 16 mai 1910. 

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mercredi 20 janvier 2021

Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929) - Les Conscrits

https://menportraits.blogspot.com/2021/01/pascal-dagnan-bouveret-18521929-les.html

Pascal Dagnan-Bouveret (1852–1929)
Les Conscrits
Collection privée


Fils d'un tailleur parisien, Pascal Dagnan-Bouveret est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Alexandre Cabanel, puis dans celui de Jean-Léon Gérôme. Il se lie d'amitié à cette époque avec Jules Bastien-Lepage et Gustave Courtois, avec qui il partage un atelier à Neuilly-sur-Seine.
Dans les années 1896-1897, il s'intéresse à des sujets religieux, et fréquente les cercles symbolistes. Il est proche de la comtesse René de Béarn qui lui achète La Cène, important tableau installé dans la "salle byzantine" de l'hôtel de Béarn. Il obtient de nombreux succès en particulier aux États-Unis où il reçoit des commandes de la famille Frick, là l'origine de la célèbre Frick collection  Vers la fin de sa carrière il exécute surtout des portraits. Il reçoit le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts le 27 octobre 1900 et en deviendra président en 1914. La fin de sa vie est endeuillée par la perte de son fils Jean Dagnan, médecin et agrégé de philosophie, victime de la grippe espagnole.
Il laisse de nombreuses œuvres au musée Georges-Garret de Vesoul.


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mardi 5 janvier 2021

Albert Edelfelt (1854-1905) - Modèle masculin, étude académique, 1875


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Albert Edelfelt (1854-1905)
Modèle masculin, étude académique. 1875
Collection privée


Fils d’un architecte suédois, Albert Edelfelt suit les cours de dessin de Carl Eneas Sjöstrand puis étudie à l’université d'Helsingfors. En 1873, il entre à l'académie des Beaux-Arts d'Anvers et il s'y lie d'amitié avec Émile Claus. En 1874, il entre à l'école nationale des Beaux-Arts de Paris et y suit les cours de Jean-Léon Gérôme. Son intérêt pour la peinture naturaliste va grandissant. En 1881, lors de son deuxième séjour à Paris, il rencontre Gustave Courtois, puis Jules Bastien-Lepage pour qui il éprouve une véritable admiration, le considérant comme un merveilleux coloriste. Il est alors bien introduit dans le milieu artistique parisien et est souvent invité à des dîners, où il rencontre Émile Zola, Alphonse Daudet ou Pierre Puvis de Chavannes. Il participe notamment au Salon du Champ-de-Mars, présentant trois tableaux en 1890. Son succès incitera d’autres artistes finlandais à venir s’installer à Paris. Vers la fin du siècle, il illustre des récits patriotiques finlandais en réponse à une expression toujours croissante venue de Russie, dont le grand-duché de Finlande dépendait. Il a eu pour élève Léon Bakst.

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mercredi 5 août 2020

Charles Bargue (1827-1883) - Tête de jeune homme, étude pour La Sentinelle Albanaise

 


Charles Bargue (1827-1883) 
Tête de jeune homme, étude pour La Sentinelle Albanaise, 1876
Stockholm, Nationalmuseum

Cette tête de jeune homme réalisé en 1876 est une étude pour La Sentinelle albanaise, une huile sur toile (ci-dessous) réalisé la même année et qui présente un jeune soldat accompagné de son chien. La composition est tout à fait dans le goût orientaliste des  peintures de Jean-Léon Gérôme dont il fut  l'élève et avec lequel il travailla en étroite collaboration, notamment sur la série des Bashi Bouzouks.  Vers 1864, il produisit avecle même  Jean-Léon Gérôme un cours de dessin, publié à partir de 1866 par Goupil & Cie, société dont Gérôme était actionnaire. Les cours, qui étaient composés de 197 lithographies imprimées sur des feuilles individuelles, servaient à guider les étudiants en art dans l'étude et la découverte des grands maîtres de la peinture pour se préparer à la peinture et au dessin. Parmi les artistes qui ont fait appel aux cours de Bargue, Vincent van Gogh, qui a copié l'intégralité des cours entre 1880 et 1881, et à nouveau en 1890. 



Charles Bargue (1827-1883) 
La Sentinelle Albanaise, 1876
Collection particulière




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jeudi 28 mai 2020

Gustave Courtois (1852-1923) - Portrait de Maurice Deriaz


 

 Gustave Courtois (1852-1923)
Portrait de Maurice Deriaz, 1906
Collection privée


Maurice Deriaz et son frère ainé Emile, étaient les plus célèbres membre de cette famille qui comptait pas moins de 7 athlètes !  Ils  étaient tous nés en Suisse à Baulmes mais résidèrent en France pendant la majeure partie de leur vie.

Gustave Courtois était fils d'un garçon charcutier et d'un blanchisseuse, rien ne le prédestinait donc vraiment à devenir peintre. A ceci près que sa mère qui lui était totalement dévouée remarqua très vite l' intérêt pour l'art que le jeune Gustave développa dès qu'il fut scolarisé au lycée de Vesoul, intérêt aussi relevé par son professeur de dessin Victor Jeanneney. C'est alors que la décision est prise de la faire entrer à l'Ecole municipale de dessin de Vesoul.
Ses dessins furent présentés à Jean-Léon Gérôme qui lui conseilla en 1869 d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris.
Très proche ami de Pascal Dagnan-Bouveret, Gustave Courtois décida sitôt qu'il fut en age d'en faire une profession de partager son atelier de peintre avec lui, à Neuilly-sur-Seine à partir des années 1880. Il enseignait parallèlement la peinture à l’Académie de la Grande Chaumière et à l’Académie Colarossi de Paris. Réfugié au Tessin avec son ami Carl Ernst von Stetten pendant toute la durée de la Grande Guerre, il entretint une correspondance très suivie avec Robert Fernier alors que ce dernier se trouvait au front. Il est l'auteur de portraits, de scènes de genre, de scènes religieuses ou mythologiques très souvent peuplées de voluptueux nus masculins. Archétype de ce que l'on a appelé pendant un temps les" peintres provinciaux ", avant de juger l'appellation péjorative.
Se œuvres sont conservées dans les musées de Besançon, Marseille, Bordeaux, Pontarlier et dus Luxembourg.

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