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lundi 27 septembre 2021

Georges Seurat (1859 - 1891) - Le carrier, 1882


Georges Seurat (1859 - 1891), Le carrier, 1882, Huile sur panneau de bois, 61.3 x 97.5 cm, The Phillips Collection, Washington DC

Georges Seurat (1859 - 1891)
Le carrier, 1882
Huile sur panneau de bois, 15, 5 x 24, 7cm.
The Phillips Collection, Washington DC

Peint au Raincy, au nord-est de Paris,  Le Carrier (The Stone Breaker) est l'une des nombreuses petites esquisses à l'huile sur panneau – appelées croquetons – que Georges Seurat a peintes entre 1880 et 1883, au tout début de sa carrière. La plupart d'entre eux sont des petits portraits compacts d'ouvriers – moissonneurs, jardiniers, foins, carriers – peinant dans les champs ensoleillés et les routes de la banlieue parisienne. Le choix de  peindre ces meéiers  manuels pénibles reflée l'influence de Jean-François Millet, sur Seurat, bien que,  contrairement à Millet, Seurat ne place dans ces représentations  aucun commentaire idéologique ou social sur les difficultés de la vie paysanne. En décrivant objectivement le carrier anonyme travaillant pour aménager uneroute, Seurat partage davantage avec Courbet, qui a peint le même sujet trente ans plus tôt. Comme Courbet, Seurat juge  le carrier digne d'être représenté sans « l'assortir de littérature sur ses émotions de  travailleur". Seurat s'est également préoccupé ici de questions  plus formelles ayant un rapoprt avec la composition et de contrastes de couleur et de lumière.  

Note de la  Phillips Collection


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2021- Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau

mercredi 5 juin 2019

Georges Seurat (1859-1891) - Homme accoudé à un parapet



Georges Seurat (1859-1891) 
Homme accoudé à un parapet (c. 1879-81) 
Pastel sur carton  59 x 80 cm 
Collection particulière

De son vivant, Georges Seurat ne rencontre qu'indifférence ou mépris de la part de ses contemporains et des critiques). Il se heurte aussi à l'incompréhension de nombreux peintres de son époque, en particulier de la plupart des impressionnistes, ce qui n'est pas surprenant puisqu'il s'oppose à leur théorie. Ils sont aussi agacés par le sérieux de son œuvre et les références scientifiques de son art pictural. Edgar Degas le caricature en le surnommant « le notaire ». Gauguin lui marque une hostilité non exempte de jalousie principalement parce qu'il tient à être considéré comme le seul vrai novateur de son époque. Son ami Signac dira à son sujet : « Au moment de la mort de Seurat, les critiques rendaient justice à son talent, mais trouvaient qu'il ne laissait aucune œuvre. Il me semble au contraire qu'il a donné tout ce qu'il pouvait donner, et admirablement. Il aurait certainement encore beaucoup produit et progressé, mais sa tâche était accomplie. Il avait tout passé en revue et instauré presque définitivement le blanc et le noir, les harmonies de ligne, la composition, le contraste et l'harmonie de la couleur. Que peut-on demander de plus а un peintre ? ».

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2019 - Men Portraits 
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mercredi 9 mai 2018

Georges Seurat (1859-1891)


Georges Seurat (1859-1891) 
Fort de la halle, circa 1882

De son vivant, Georges Seurat ne rencontre qu'indifférence ou mépris de la part de ses contemporains et des critiques). Il se heurte aussi à l'incompréhension de nombreux peintres de son époque, en particulier de la plupart des impressionnistes, ce qui n'est pas surprenant puisqu'il s'oppose à leur théorie. Ils sont aussi agacés par le sérieux de son œuvre et les références scientifiques de son art pictural. Edgar Degas le caricature en le surnommant « le notaire ». Gauguin lui marque une hostilité non exempte de jalousie principalement parce qu'il tient à être considéré comme le seul vrai novateur de son époque. Son ami Signac dira à son sujet : « Au moment de la mort de Seurat, les critiques rendaient justice à son talent, mais trouvaient qu'il ne laissait aucune œuvre. Il me semble au contraire qu'il a donné tout ce qu'il pouvait donner, et admirablement. Il aurait certainement encore beaucoup produit et progressé, mais sa tâche était accomplie. Il avait tout passé en revue et instauré presque définitivement le blanc et le noir, les harmonies de ligne, la composition, le contraste et l'harmonie de la couleur. Que peut-on demander de plus а un peintre ? ».

lundi 3 décembre 2018

Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) - Deux hommes nus debout



Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898)
Deux hommes nus debout écoutant un homme nu assis
Musée d'Orsay, Paris 


Le peintre français Pierre Cécile Puvis de Chavannes est considéré comme un précurseur du symbolisme et est une figure majeure de la peinture française du 19e siècle.
Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix.
La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du 19e siècle le plus brillant représentant. Ces œuvres sont conservées au Musée de Picardie d'Amiens.
À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène (1820-1898), qu'il rencontre en 1856, sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd'hui visible au Musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.
Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des beaux-arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.
Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu'Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu'au jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.
En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.

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jeudi 19 mai 2016

Maximilien Luce (1858-1941) - La toilette


Maximilien Luce (1858-1941)
La toilette, 1887 
Musée du Petit Palais, Genève


Maximilien Luce est un peintre français. Militant libertaire, il produit de nombreuses illustrations engagées. Il est également graveur, portraitiste et affichiste.
Son premier tableau connu date de 1876. А partir de 1885, et durant une quinzaine d'années, il s'inscrit dans le mouvement néo-impressionniste : il use de la technique du divisionnisme (ou pointillisme), développée par Georges Seurat. Il revient par la suite à une facture plus classique, mais qui garde l'harmonie et la luminosité de sa première période.
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samedi 30 novembre 2019

Maximilien Luce (1858–1941) - La Gare de l'Est sous la neige


Maximilien Luce (1858–1941) 
La Gare de l'Est sous la neige (1917) 
Huile sur toile 
Musée de l'Hôtel-Dieu, Mantes-la-Jolie, France

Maximilien Luce est un peintre français. Militant libertaire, il produit de nombreuses illustrations engagées. Il est également graveur, portraitiste et affichiste.
Son premier tableau connu date de 1876. А partir de 1885, et durant une quinzaine d'années, il s'inscrit dans le mouvement néo-impressionniste : il use de la technique du divisionnisme (ou pointillisme), développée par Georges Seurat. Il revient par la suite à une facture plus classique, mais qui garde l'harmonie et la luminosité de sa première période.

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lundi 17 avril 2017

Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) - Deux faucheurs assis sur le sol



Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898)
Deux faucheurs assis sur le sol
Musée d'Orsay, Paris


Le peintre français Pierre Cécile Puvis de Chavannes est considéré comme un précurseur du symbolisme et est une figure majeure de la peinture française du 19e siècle.

Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix.
La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du 19e siècle le plus brillant représentant. Ces œuvres sont conservées au Musée de Picardie d'Amiens.
À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène (1820-1898), qu'il rencontre en 1856, sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd'hui visible au Musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.
Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des beaux-arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.
Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu'Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu'au jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.
En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.



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