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samedi 19 juin 2021

Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) - Étude préparatoire pour "Le Travail" - Les Forgerons


Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) Étude préparatoire pour Le Travail ; Les Forgerons, vers 1863 Sanguine et rehauts de gouache blanche, sur esquisse au crayon noir ; mis au carreau au crayon noir Musée Bonnat-Helleu Bayonne


Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898)
Étude préparatoire pour Le Travail  - Les Forgerons, vers 1863
Sanguine et rehauts de gouache blanche, sur esquisse au crayon noir, mis au carreau au crayon noir
Musée Bonnat-Helleu Bayonne


Le dessin est une étude pour “Le Travail” présenté par Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) au Salon de 1863, avec son pendant, “Le Repos”.  Les deux œuvres ornent aujourd’hui l’escalier d’honneur du musée de Picardie à Amiens, formant un ensemble avec “Concordia” (”La Paix”) et “Bellum” (”La Guerre”), exposés pour leur part au Salon de 1861.

 
Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898)- 
 Le Travail , Musée de Picardie, Amiens, 
France


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lundi 3 décembre 2018

Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) - Deux hommes nus debout



Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898)
Deux hommes nus debout écoutant un homme nu assis
Musée d'Orsay, Paris 


Le peintre français Pierre Cécile Puvis de Chavannes est considéré comme un précurseur du symbolisme et est une figure majeure de la peinture française du 19e siècle.
Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix.
La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du 19e siècle le plus brillant représentant. Ces œuvres sont conservées au Musée de Picardie d'Amiens.
À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène (1820-1898), qu'il rencontre en 1856, sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd'hui visible au Musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.
Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des beaux-arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.
Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu'Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu'au jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.
En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.

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lundi 17 avril 2017

Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) - Deux faucheurs assis sur le sol



Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898)
Deux faucheurs assis sur le sol
Musée d'Orsay, Paris


Le peintre français Pierre Cécile Puvis de Chavannes est considéré comme un précurseur du symbolisme et est une figure majeure de la peinture française du 19e siècle.

Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix.
La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du 19e siècle le plus brillant représentant. Ces œuvres sont conservées au Musée de Picardie d'Amiens.
À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène (1820-1898), qu'il rencontre en 1856, sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd'hui visible au Musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.
Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des beaux-arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.
Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu'Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu'au jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.
En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.



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vendredi 18 novembre 2022

Ramon Casas i Carbo - Autoportrait, 1883

Ramon Casas i Carbo Autoportrait, 1883 Huile sur toile 96 x 115,5 cm MNAC - Museu Nacional d'Art de Catalunya, Barcelona
 

Ramon Casas i Carbo
Autoportrait, 1883
Huile sur toile 96 x 115,5 cm
MNAC - Museu Nacional d'Art de Catalunya, Barcelona


Ramon Casas i Carbó, est un peintre et affichiste espagnol, promoteur du modernisme catalan. Il est surtout connu pour ses portraits et caricatures de l’élite catalane, espagnole et française.
En 1884, il expose à Barcelone l’œuvre Corrida de Toros. Il part souvent à Paris à l’Académie Gervex où il rencontre les peintres Santiago Rusiñol et Pierre Puvis de Chavannes. En 1889, il part en voyage avec son ami l’artiste post-impressionniste Rusiñol.
Il s’installe à Paris en 1890 au moulin de la Galette de Montmartre avec ses amis Rusiñol, Miquel Utrillo et Ramon Canudas. Il expose le Portrait d’Erik Satie au Salon du Champ-de-Mars et au Salon de la Société nationale des beaux-arts, où il obtient le titre d'associé qui lui permet d’exposer deux œuvres chaque année sans être évalué par le jury d’admission.
En 1891, il expose une de ses œuvres plus connues intitulée Intérieur du Moulin de la Galette et il obtient une médaille à l’exposition internationale de Berlin où il envoie les œuvres Retrat de dama et Treball. L'année suivante, il gagne la médaille d’or à l’exposition internationale de Madrid avec l’œuvre Aire Lliure. Il expose aussi à l’Exposition universelle de 1893 à Chicago. C'est aussi dans ces années-là qu'il entame cette série de portraits intimistes comme Après le bain (Abbaye de Montserrat) ou Fatiguée (musée d'art de Dallas). Il y peint le même modèle, une jeune femme brune dans une chemise au col gansé de bleu, mêlant remarquablement l'intimité, le respect et le désir. Après cette période dominée par ses portraits et ses nus, il retourne à la représentation de scènes de foule, sur lesquelles il avait déjà travaillé dans les années 1880. Il revient finalement à Barcelone en 1896 et il installe son atelier chez ses parents. Avec l’œuvre Ball de tarda, il gagne une médaille de deuxième classe à l’exposition des beaux-arts de Barcelone, et il expose les œuvres Bona artilleria et Angoixa à l’exposition d’art de Berlin. L'année 1898 marque le début de sa carrière d’affichiste. Il gagne le concours publicitaire de la boisson Anís del Mono et dessine le affiches des campagnes publicitaires pour des marques comme Codorniu, Cigarillos Paris, entre autres. Par la suite, il commence sa collaboration avec les magazines modernistes Quatre Gats, édité par le cabaret éponyme en 1899, puis dans Pèl i Ploma où il publie ses illustrations et qu'il finance en partie (1899-1903).
En 1900, le comité international espagnol choisit deux de ses œuvres pour les présenter à l’Exposition universelle de Paris. Il visite cette exposition avec son ami Picasso, alors âgé de 19 ans dont il fera le portrait à cette occasion.
L’année suivante, il gagne sa première médaille à l’exposition de Munich avec l’œuvre Garrote vil. En 1903, il expose au Salon du Champ-de-Mars l’œuvre La Càrrega. Deux ans plus tard, il y expose l’œuvre Retrat eqüestre de d’Alfons XIII, qui est achetée par le millionnaire nord-américain Charles Deering qui lui commande le portrait de ses filles.
À partir de ce moment-là, il commence une forte amitié avec le millionnaire qui le mène à faire plusieurs voyages avec lui et à rester quelques mois aux États-Unis, où il brosse les portraits des amis du millionnaire. En 1918, il visite le champ de bataille de la Première Guerre mondiale où il peint Autorretrato con Cope Militar.
En 1922, il épouse Julia Peraire qui avait été son modèle pour plusieurs portraits (notamment La Sargantain), et il repart aux États-Unis.
En 1931, il participe à une exposition conjointe avec Rusiñol, Clarasó et Casas.

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jeudi 9 novembre 2023

Ramon Casas i Carbo (1866-1932) - Pere Romeu


Ramon Casas i Carbo (1866-1932) Pere Romeu Collection privée


Ramon Casas i Carbo (1866-1932)
Pere Romeu
Collection privée

Ramon Casas i Carbó, est un peintre et affichiste espagnol, promoteur du modernisme catalan. Il est surtout connu pour ses portraits et caricatures de l’élite catalane, espagnole et française.
En 1884, il expose à Barcelone l’œuvre Corrida de Toros. Il part souvent à Paris à l’Académie Gervex où il rencontre les peintres Santiago Rusiñol et Pierre Puvis de Chavannes. En 1889, il part en voyage avec son ami l’artiste post-impressionniste Rusiñol.
Il s’installe à Paris en 1890 au moulin de la Galette de Montmartre avec ses amis Rusiñol, Miquel Utrillo et Ramon Canudas. Il expose le Portrait d’Erik Satie au Salon du Champ-de-Mars et au Salon de la Société nationale des beaux-arts, où il obtient le titre d'associé qui lui permet d’exposer deux œuvres chaque année sans être évalué par le jury d’admission.
En 1891, il expose une de ses œuvres plus connues intitulée Intérieur du Moulin de la Galette et il obtient une médaille à l’exposition internationale de Berlin où il envoie les œuvres Retrat de dama et Treball. L'année suivante, il gagne la médaille d’or à l’exposition internationale de Madrid avec l’œuvre Aire Lliure. Il expose aussi à l’Exposition universelle de 1893 à Chicago. C'est aussi dans ces années-là qu'il entame cette série de portraits intimistes comme Après le bain (Abbaye de Montserrat) ou Fatiguée (musée d'art de Dallas). Il y peint le même modèle, une jeune femme brune dans une chemise au col gansé de bleu, mêlant remarquablement l'intimité, le respect et le désir. Après cette période dominée par ses portraits et ses nus, il retourne à la représentation de scènes de foule, sur lesquelles il avait déjà travaillé dans les années 1880. Il revient finalement à Barcelone en 1896 et il installe son atelier chez ses parents. Avec l’œuvre Ball de tarda, il gagne une médaille de deuxième classe à l’exposition des beaux-arts de Barcelone, et il expose les œuvres Bona artilleria et Angoixa à l’exposition d’art de Berlin. L'année 1898 marque le début de sa carrière d’affichiste. Il gagne le concours publicitaire de la boisson Anís del Mono et dessine le affiches des campagnes publicitaires pour des marques comme Codorniu, Cigarillos Paris, entre autres. Par la suite, il commence sa collaboration avec les magazines modernistes Quatre Gats, édité par le cabaret éponyme en 1899, puis dans Pèl i Ploma où il publie ses illustrations et qu'il finance en partie (1899-1903).
En 1900, le comité international espagnol choisit deux de ses œuvres pour les présenter à l’Exposition universelle de Paris. Il visite cette exposition avec son ami Picasso, alors âgé de 19 ans dont il fera le portrait à cette occasion.
L’année suivante, il gagne sa première médaille à l’exposition de Munich avec l’œuvre Garrote vil. En 1903, il expose au Salon du Champ-de-Mars l’œuvre La Càrrega. Deux ans plus tard, il y expose l’œuvre Retrat eqüestre de d’Alfons XIII, qui est achetée par le millionnaire nord-américain Charles Deering qui lui commande le portrait de ses filles.
À partir de ce moment-là, il commence une forte amitié avec le millionnaire qui le mène à faire plusieurs voyages avec lui et à rester quelques mois aux États-Unis, où il brosse les portraits des amis du millionnaire. En 1918, il visite le champ de bataille de la Première Guerre mondiale où il peint Autorretrato con Cope Militar.
En 1922, il épouse Julia Peraire qui avait été son modèle pour plusieurs portraits (notamment La Sargantain), et il repart aux États-Unis.
En 1931, il participe à une exposition conjointe avec Rusiñol, Clarasó et Casas.

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vendredi 29 mars 2019

Henri Rachou (1855-1944) - Portrait du peintre Henri de Toulouse-Lautrec,


Henri Rachou  (1855-1944) 
Portrait du peintre Henri de Toulouse-Lautrec, 1883. 
Musée des Augustins Toulouse 


Le  peintre et conservateur de musée français  Henri Rachou fut réputé pour ses talents de portraitiste hérité de son enseignement dans l'atelier de Léon Bonnat. Il adopte dans ses œuvres décoratives un style plus épuré, avec des formes aplanies, emprunté à Pierre Puvis de Chavannes à qui il voue une grande admiration et qui témoigne également de son goût pour les estampes japonaises.
À partir de 1881 il expose au Salon des artistes français où il remporte une mention honorable avec Tricoteuses (Musée des Beaux-Arts de Pau) puis une médaille de 3e classe en 1884 et une médaille de 2e classe en 1890.
En 1889 il obtient une médaille de bronze à l'Exposition Universelle.
Il expose régulièrement dans les salons régionaux de Toulouse, Pau et Bordeaux.
En 1892 il réalise la Belle Paule pour le décor de la salle des Illustres du Capitole de Toulouse.
À partir de 1893, l'État lui achète des tableaux : Méditation en 1893, Le Cloître en 1899, La Cité de Carcassonne en 1905.
En 1902 la ville de Toulouse lui commande trois panneaux pour le décor du foyer du théâtre du Capitole.
En 1911 il réalise le carton de la tapisserie Hommage à Toulouse pour la manufacture des Gobelins destinée à l'hôpital de Carpentras. 

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dimanche 18 décembre 2022

François Joseph Guiguet (1860-1937) - Autoportrait


François Joseph Guiguet (1860-1937) Autoportrait Huile sur panneau, 53 x 39 cm Collection privée
 
 
François Joseph Guiguet (1860-1937)
Autoportrait
Huile sur panneau, 53 x 39 cm 
Musée François Guiguet


François Joseph Guiguet est un peintre et lithographe français né à Corbelin (Isère). Il débute au Salon des artistes français en 1885 avec Le Retour du jeune Tobie. A partir de 1889, il habite au 13, rue Ravignan, qui deviendra plus tard le Bateau-Lavoir, où il a son atelier jusqu'en 1905.  François Guiguet se lie d'amitié avec Pierre Puvis de Chavannes, Edgar Degas. Entre 1993 et 1910, Guiguet produit des lithographies en couleurs, dont publications dans L'Estampe moderne (1897) et L'Estampe nouvelle (1905). En 1905, il quitte le Bateau-Lavoir pour le 21, rue de Navarin à Paris, où il jouit d'un plus grand atelier qu'il conservera jusqu'à sa mort. François Guiguet est très apprécié comme portraitiste, qui n'achève ses œuvres qu'après de multiples études préparatoires et de nombreuses séances de poses. En plus des portraits de commande, il peint la vie des artisans (forgeron, menuisier, couturière, etc.) et, en moindre mesure, des paysages et des natures mortes. Il trouve une source d'inspiration dans sa maison natale.
En 1985, Louis Guiguet, neveu du peintre, donne à la ville de Corbelin la part revenue à sa famille pour la création d'un musée. En plus du cachet de la succession, est appliqué un cachet ovale « Collection maison natale » sur l'ensemble des œuvres qui constitue ce fonds (78 huiles sur toile, 13 aquarelles et plus de 3 500 dessins de l'artiste). Situé dans l'ancienne chapelle du couvent du xviie siècle, le musée est inauguré le 1er juillet 1989. L'Association François Guiguet6, créée la même année, et aidée par Jean-Pierre Michel, assure le fonctionnement de l'établissement jusqu'à sa fermeture par la Municipalité en 2011.
Depuis la fermeture du musée, la Ville de Corbelin — toujours propriétaire de la collection — a déposé les œuvres du peintre à la maison Ravier à Morestel où elles sont conservées et exposées.
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samedi 17 février 2024

Albert Edelfelt (1854 - 1905)  - Male Model



Albert Edelfelt (1854 - 1905) Male Model, 1873 Oil on paper laid on canvas 91.5 x 72 cm. Private collection


Albert Edelfelt (1854 - 1905)
Male Model, 1873
Oil on paper laid on canvas, 91.5 x 72 cm.
Private collection

 Fils d’un architecte suédois, Albert Edelfelt suit les cours de dessin de Carl Eneas Sjöstrand puis étudie à l’université d'Helsingfors. En 1873, il entre à l'académie des Beaux-Arts d'Anvers et il s'y lie d'amitié avec Émile Claus. En 1874, il entre à l'école nationale des Beaux-Arts de Paris et y suit les cours de Jean-Léon Gérôme. Son intérêt pour la peinture naturaliste va grandissant. En 1881, lors de son deuxième séjour à Paris, il rencontre Gustave Courtois, puis Jules Bastien-Lepage pour qui il éprouve une véritable admiration, le considérant comme un merveilleux coloriste. Il est alors bien introduit dans le milieu artistique parisien et est souvent invité à des dîners, où il rencontre Émile Zola, Alphonse Daudet ou Pierre Puvis de Chavannes. Il participe notamment au Salon du Champ-de-Mars, présentant trois tableaux en 1890. Son succès incitera d’autres artistes finlandais à venir s’installer à Paris. Vers la fin du siècle, il illustre des récits patriotiques finlandais en réponse à une expression toujours croissante venue de Russie, dont le grand-duché de Finlande dépendait. Il a eu pour élève Léon Bakst.

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mardi 5 janvier 2021

Albert Edelfelt (1854-1905) - Modèle masculin, étude académique, 1875


                       https://menportraits.blogspot.com/2021/01/albert-edelfelt-1854-1905-modele.html

Albert Edelfelt (1854-1905)
Modèle masculin, étude académique. 1875
Collection privée


Fils d’un architecte suédois, Albert Edelfelt suit les cours de dessin de Carl Eneas Sjöstrand puis étudie à l’université d'Helsingfors. En 1873, il entre à l'académie des Beaux-Arts d'Anvers et il s'y lie d'amitié avec Émile Claus. En 1874, il entre à l'école nationale des Beaux-Arts de Paris et y suit les cours de Jean-Léon Gérôme. Son intérêt pour la peinture naturaliste va grandissant. En 1881, lors de son deuxième séjour à Paris, il rencontre Gustave Courtois, puis Jules Bastien-Lepage pour qui il éprouve une véritable admiration, le considérant comme un merveilleux coloriste. Il est alors bien introduit dans le milieu artistique parisien et est souvent invité à des dîners, où il rencontre Émile Zola, Alphonse Daudet ou Pierre Puvis de Chavannes. Il participe notamment au Salon du Champ-de-Mars, présentant trois tableaux en 1890. Son succès incitera d’autres artistes finlandais à venir s’installer à Paris. Vers la fin du siècle, il illustre des récits patriotiques finlandais en réponse à une expression toujours croissante venue de Russie, dont le grand-duché de Finlande dépendait. Il a eu pour élève Léon Bakst.

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