google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS

dimanche 18 mars 2018

George Romney (1734-1802) - Colonel Robert Abercrombie



George Romney (1734-1802) 
Colonel Robert Abercrombie, 1788
Art Gallery of South Australia


George Romney fut un peintre anglais qui fit ses classes chez une portraitiste itinérant, Christopher Steele (1733-1767), comme il en existait au 18e siècle en Angleterre. George Romney - qui fut un portraitiste très prolifique à qui l'on doit quelques 5000 portraits, est surtout passé à la postérité pour ses portraits de Emma Hart, future Lady Hamilton, qu'il peignit sans discontinuer pendant plus de 10 années nous laissant ainsi une cinquantaine de portraits d'elle ! 
Sir Joshua Reynolds, le peintre officiel de la "gentry " le considérait comme un rival...

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samedi 17 mars 2018

Vintage photo of movie stars


Vintage photo of movie stars
Kirk Douglas Debuts in 
The Strange Love of Martha Ivers, 1946
Starring : Barbara Stanwyck, Van Heflin, Lizabeth Scott, Kirk Douglas

vendredi 16 mars 2018

Jacek Malczewski (1854-1929) - Le poète


Jacek Malczewski (1854-1929)
 Le poète

L'oeuvre pictural de Malczewski est estimé à environ 2000 tableaux à l'huile dont environ 1200 actuellement répertoriés. Ils se trouvent en majorité dans les musées polonais et des collections particulières.   Notice du Musée d'Orsay a PAris sur ce peintre :  "La particularité de son art réside dans l'expression d'un message symbolique par une facture souvent proche du naturalisme. Celle-ci se combine au modelé presque sculptural des personnages dans une composition et un mode de cadrage originaux. Le peintre use d'un code magique de couleurs aux dissonances souvent imprévues. La part d'énigme que conserve toujours son oeuvre n'est pas étrangère à l'intérêt constant dont elle jouit auprès du public et des collectionneurs."
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jeudi 15 mars 2018

Glyn Warren Philpot (1884 –1937) - The dancer André Eglevsky

https://menportraits.blogspot.com/2018/03/glyn-warren-philpot-1884-1937.html


Glyn Warren Philpot  (1884 -1937) 
The dancer André Eglevsky, 1937
Oil on canvas ( 58x43xcm)
Private collection

André Eglevsky (1917- 1977) est un danseur et professeur de ballet né en Russie. À partir de 1932, il danse pendant plusieurs années avec le Ballet Russe de Monte-Carlo, ainsi qu'avec d'autres troupes en Europe et à New York. Il obtient la nationalité américaine à la fin des années 1930 et danse avec l'American Ballet Theater et le New York City Ballet. Il arrête les représentations en 1958, crée sa propre école de ballet et fonde la Eglevsky Ballet Company à New York. 
André Eglevsky meurt en 1977 d'une crise cardiaque à New York, peu avant ses 60 ans.

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mercredi 14 mars 2018

Gerardo Sacristán Torralba (1907-1964) - El descanso


Gerardo Sacristán Torralba (1907-1964)
El descanso, 1929
Oil on canvas



Considéré comme l'un des grands portraitistes espagnols du 20e siècle, Gerardo Sacristán Torralba, participa cependant à très peu d'expositions de son vivant.  Il n'aimait pas l'exercice et préférait ne pas montrer ses commandes de portraits au public. 
On les retrouve aujourd'hui dans des collections privées en Espagne et dans le sud de la France. 
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mardi 13 mars 2018

Larry Rivers (1923 - 2002) - Fashion Macho


Larry Rivers (1923 - 2002) 
Fashion Macho, 2001


Larry Rivers (de son vrai nom Yitzroch Loiza Grossberg) était un artiste américain, musicien, cinéaste,  acteur occasionnel et peintre que certains experts considèrent aujourd'hui comme le parrain du " Pop Art " ou au moins son "Grand père"... si tant qu'Andy Warhol en soit le père !
Fils d'immigrants juifs d'Ukraine, Larry  Rivers a commencé à se faire connaitre comme saxophoniste ans un pub du Bronx, avant d'étudier sérieusement la musique à la Juilliard School of Music avec Miles Davis, avec lequel il fut amis jusqu'à la mort de Miles en 1991.
Rivers a commencé à peindre dès 1947 tout en étudiant à l'Ecole Hans Hofmann. Vivant alors au Chelsea Hotel, connu pour  héberger des artistes qui payaient leur chambre en laissant leurs oeuvres ou leurs droits d'auteurs au patron,  il y croisa  Bob Dylan, Janis Joplin, Leonard Cohen, Arthur C. Clarke, Dylan Thomas, Sid Vicious mais aussi plusieurs personnes associées à la Factory d'Andy Warhol dont Rivers devint vite un ami. Rivers amena d'ailleurs à la Factory  plusieurs de ses amis français comme Yves Klein, Arman, Martial Raysse, Jean Tinguely, Niki de Saint-Phalle, Christo, Daniel Spoerri... 
En tant qu'artiste peintre, Rivers reste  connu pour un travail sur l'histoire de la révolution russe que sa galerie  la célèbre Marlborough Gallery à  New York promotionna à l'envie, mais surtout pour toute une série d'oeuvres sulfureuses.  Un bon nombre de ses oeuvres sont d'ailleurs toujours plus ou moins interdites d'exposition  dans les musées américains ou de diffusion télévisuelle dans le cas de ses films.
Bisexuel , Rivers eut de nombreuses histoires d'amours avec quelques unes des plus importantes  figures du Village des années 70- 80. Au moment de sa mort en 2002, il vivait avec le poète Jeni Olin qui était devenu son compagnon. 
En 2002, une grande rétrospective du travail de Rivers a eu lieu à la Corcoran Gallery of Art à Washington. L' Université de New York a acheté des correspondances et d'autres documents de la Fondation Larry Rivers pour les conserver dans ses archives. 



lundi 12 mars 2018

dimanche 11 mars 2018

Franck Tenney Johnson (1974-1939) - The Banjo Player

Franck Tenney Johnson (1974-1939) The Banjo Player, 1927 Autry Museum Of American West


Franck Tenney Johnson (1974-1939)
The Banjo Player, 1927
Autry Museum Of American West

Frank Tenney Johnson était un peintre  americian qui a popularisé un style de peinture de cow-boys  connu sous le nom de "The Johnson Moonlight Technique" qui comme son nom :l'indique saisi les sujets sous un clair de lune .  Pour peindre ses tableaux, il utilisait des couteaux, des pinceaux et ses propres doigts !  Il a commencé à travailler comme illustrateur pour le magazine Field & Stream en 1904. puis pour   les magazines Boys' Life.  Field & Stream, Cosmopolitan  et Harpers Weekly.
 En 1912, il rejoint l'artiste cow-boy Charles Russell lors d'une expédition culturelle visant a dessiner les populations indiennes  dans la réserve Blackfoot à l'est du parc national Glacier dans le Montana. Il a vécu et travaillé au Lazy 7 Ranch à Hayden,  où il a obtintle titre "Cow-Puncher Artist". Plus tard, il se rendit  dans le  sud-ouest pour travailler sur la peinture des Amérindiens. En 1920, il s'installe au 22 Champion Place à Alhambra, Californie où il partage un studio avec Clyde Forsythe. À ce moment de sa vie,  ses peintures de chevalet sont devenues plus populaires que ses illustrations, et  il se concentr donc sur ce médium.
Entre 1931 et 1939, il passe une grande partie de son temps dans son studio de Cody, Wyoming  juste à l'extérieur du parc national de Yellowstone. La plupart de ses peintures y ont été réalisées à partir d'études à l'intérieur du parc. Il a été appelé le "Maître de la peinture américaine au clair de lune" et le "Maître peintre du Far West", titre qu'il dut partager avec le grand Remington ! 
 
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samedi 10 mars 2018

Pavel Tchelitchew (1898-1957) - Man in Tatoos, 1934


Pavel Tchelitchew (1898-1957)
 Man in Tatoos, 1934

C'est en 1923, à Paris que le russe Pavel Tchelitchew fit ses débuts de portraitiste. 
Au Salon d'automne de 1925, Gertrude Stein remarqua son talent et lui acheta tout le contenu de son atelier. C'est par son intermédiaire  d'ailleurs qu'il fit la connaissance de René Crevel et Christian Bérard mais aussi d' Edith Sitwell, dont Tchelitchev réalisa le portrait.  C'est chez Gertrude Stein aussi que Tchelitchew rencontra celui qui allait devenir son compagnon pendant de nombreuses années, le poète et écrivain américain Charles Henri Ford (1908-2002) dont il a très souvent fait le portrait. A Paris, Pavel Tchelitchew travailla ensuite pour Serge de Diaghilev en créant des décors et des costumes des Ballets russes en 1928.
E n 1933,  il décide de s'installer avec son compagnon Charles Henri Ford à New York où il continue à travailler pour des metteurs en scène et des chorégraphes, comme  George Balanchine ou A. Everett Austin (Wadsworth Atheneum de Hartford).

vendredi 9 mars 2018

Thomas Eakins (1844-1916) - The Violinist

http://menportraits.blogspot.com

Thomas Eakins (1844-1916)
The Violinist

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs.
Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...

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jeudi 8 mars 2018

mercredi 7 mars 2018

Louis-Leopold Boilly (1761-1845) - Portrait d'un jeune officier


Louis-Leopold  Boilly (1761-1845) 
Portrait d'un jeune officier

Extraordinaire destinée que celle de Louis Léopold Boilly, peintre, miniaturiste, et graveur français, connu notamment pour ses scènes de la vie parisienne dans les années qui suivent la Révolution. Il expose pour la première fois au Salon de 1791 et se fait connaître tant pour ses portraits et ses peintures en trompe-l'œil que pour ses scènes de genre aux thèmes galants ou grivois. En 1794, il est dénoncé par le peintre Jean-Baptiste Wicar, révolutionnaire puritain, et la Société républicaine des Arts menace de le faire poursuivre pour obscénité par le Comité de salut public. Pour sa défense, il invite les agents du Comité à venir dans son atelier et leur montre une série de toiles sur des sujets patriotiques, dont un Triomphe de Marat exécuté à l'occasion du concours de l'an II organisé par le gouvernement révolutionnaire.  En 1823, Boilly produit une série de lithographies humoristiques intitulée  "Les Grimaces" dont est extraite cet autoportrait... série qui va le mener dira-t-il lui même non sans humour directement a être fait chevalier de la Légion d'honneur et &à années plus trad a devenir  devient membre de l'Institut de France. " La grimace mène à tout,  vous dis-je  " écrira-t-il dans son discours de réception.  Des 4500 portraits et  500 scènes de genre qu'il a peint dans sa carrière seule a peine le dixième est parvenu jusque'a nous. 

mardi 6 mars 2018

lundi 5 mars 2018

Jacques-Émile Blanche (1861-1942)


Jacques-Émile Blanche (1861-1942) 
Étude pour le portrait de Jean Cocteau, 1912
 Musées de la ville de Rouen


Le peintre français Jacques-Emile Blanche est né, selon l'expression,  "avec une cuillère en argent dans la bouche " ! Elevé à Passy dans une maison qui avait appartenu à la princesse de Lamballe, acquise par son grand-père, le psychiatre Esprit Blanche, qui  comptait parmi ses patients Gérard de Nerval, il bénéficia d'une éducation cosmopolite et raffiné. Son père, Emile Blanche, lui même aliéniste, exerça dans cette maison qui avait su gardé l' atmosphère élégante des demeures du 18e siècle. Excellent pianiste, Jacques Emile Blanche  hésita un certain temps entre la peinture et la musique. Bien qu'ayant  reçu l'enseignement d'Henri Gervex, Jacques-Emile Blanche peut être considéré comme un peintre autodidacte qui fit ses premiers pas dans le milieu mondain grâce à  la haute protection du comte Robert de Montesquiou. Il  acquit  ainsi une grande réputation de portraitiste au style à la fois vivant et raffiné qui plaisait énormément.
 Parmi ses chefs-d'œuvre  : les portraits de son père, du poète Pierre Louïs, du peintre Audrey Beardsley et de la chanteuse Yvette Guilbert. Fréquentant  assidument le salon de Geneviève Bizet, (la future Madame Strauss) et le salon de la comtesse Potocka,  bien connu du Tout-Paris littéraire et artistique il rencontra Edgar Degas, Marcel Proust, etc...
Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1935.

dimanche 4 mars 2018

Duncan Grant (1885-1978)


Duncan Grant (1885-1978) 
Portrait of James Strachey

Duncan James Corrow Grant est un peintre britannique (écossais), designer de textiles, de poteries, de décors de théâtre et de costumes qui occupa une place centrale dans le Bloomsbury Group principalement composé de Virginia Woolf, E. M. Forster et Mary (Molly) MacCarthy, Lytton Strachey, John Maynard Keynes,  Vanessa Bell, Roger Fry,  Desmond MacCarthy, Clive Bell et Leonard Woolf..
En tant que fils de militaire, il passa une grande partie de son enfance en Birmanie et en Inde, mais pas du tout  dans l'atmosphère exotique et luxueuse de l'armée des Indes que l 'on pourrait imaginer, son père faisant partie des soldats les plus pauvres de l'Empire, ce que l'on appelait, "l'Armée des Pauvres".  
Entre 1899 et 1900, Grant a vécu avec sa tante et son oncle, Sir Richard et Lady Strachey et leurs enfants (Lytton Stachey) découvrant un monde d 'élégance et de raffinements esthétiques qui lui étaient jusqu'alors inconnus. 
Pendant cette année qui fut décisive dans la formation du jeune Grant, il accompagna assidument sa tante Lady Strachey dans ses activités de peintre du dimanche, ce qui lui donna accessoirement l'opportunité de rencontrer toute une série de  peintres assez connus.  Etonnée par les talents de son neveu "pauvre", Lady Strachey réussit à persuader ses parents de l'autoriser à se charger de son éducation artistique.  Ainsi au cours de l'hiver 1904-1905, Grant visita l'Italie où, à la demande de Harry Strachey, il réalisa des copies d'une partie des fresques de Masaccio dans la chapelle de Brancacci. 
En 1909 Grant, rendit visite à Michael et Gertrude Stein à Paris et vit leur collection qui comprenait des peintures, entre autres, de Picasso et de Matisse. Pendant l'été de cet même année, Grant a rendu visite à Matisse lui-même dans sa maison de Clamart.
Au delà de ses moeurs très libres et de sa vie sentimentale bisexuelle très fournie, à la fois avec  Vanessa Bell, John Maynard Keynes, David Garnett et Paul Roche (entre autres)... Duncan Grant est surtout connu pour un style de peinture, qui se situe dans le prolongement des post-impressionnistes français, dont  Roger Fry avec lequel il travailla souvent surtout dans le cadre des Ateliers Omega,  qu'il fonda  en 1913  et qui était une véritable entreprise d'art décoratifs mêlant céramiques, textiles et décors peints d'un genre très particulier...
En 1916, la fantaisie lui prend de devenir objecteur de conscience, et de s'établir avec son nouvel amant, David Garnett comme fruiticulteurs dans le Suffolk. Leur demande auprès du tribunal pour faire reconnaître leur statut d'objecteurs de conscience n'aboutit pas immédiatement,  le tribunal ne leur faisant droit de leur demande qu'à condition qu'ils s'installent dans des locaux plus décents que ceux qu'ils avaient choisis, entre l'étable et le poulailler de ferme !  Vanessa Bell leur trouve alors la maison, Charleston Farmhouse, située près de Firle, dans le Sussex. Tous trois y emménagèrent formant ce qu'il est convenu d'appeler un "ménage à trois"... augmenter d'une quatrième personne,  en l'occurrence Mary Hutchinson, la maîtresse de Clive Bell. Il faut avouer qu'on s'y perd peu et que cela n'a d'autre interêt que d'afficher une liberté de moeurs assez nouvelle dans une Angleterre toujours très puritaine où l'homosexualité par exemple était considérée comme un crime jusqu'en 1967.
A méditer dans les temps de retour en arrière et d'obscurantisme que nous traversons !   
Vanessa Bell et Duncan Grant continuèrent à vivre ensemble pendant plus de quarante ans, ce qui n'empêcha nullement Grant d'avoir des relations homosexuelles régulières.
Durant les dernières années de la vie de Grant, son ancien amant le poète Paul Roche (1916-2007), qu'il connaissait depuis1946, prit soin de lui et lui permit de maintenir son mode de vie à Charleston, où Angelica s'installa à son tour. En contrepartie, Grant fit de Roche son cohéritier avec sa fille Angelica. 
Grant mourut finalement dans la maison même de Paul Roche en 1978.

samedi 3 mars 2018

Jacques Réattu (1760-1833)



Jacques Réattu  (1760-1833) 
La vision de Jacob, 1792
Musée Réattu, Arles

Jacques Réattu est un peintre français, grand prix de l'Académie royale de peinture et sculpture en 1790. Dès 1775, il entre à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il est d'abord l'élève de Simon Julien (Toulon 1735 - Paris 1800) puis de Jean-Baptiste Regnault.
Son grand prix en 1790 lui ouvre les portes d'un séjour en Italie en tant que pensionné du Roi, année où le concours fut tout de même ouvert malgré les évènements révolutionnaires. Le contexte politique ne lui permet pas de séjourner comme prévu quatre années dans la capitale pontificale. Ce séjour sera néanmoins l'occasion pour Jacques Réattu de réaliser une œuvre majeure, Prométhée protégé par Minerve et élevé au Ciel par le Génie de la Liberté, dérobe le feu, première œuvre à discours révolutionnaire de l'artiste. De retour en France en 1793, il séjourne d'abord à Marseille où il obtient en 1795 la commande pour le décor du Temple de la Raison de dix tableaux monumentaux peints en grisaille à l’imitation de bas reliefs illustrant les idéaux révolutionnaires. En 1798, il revient définitivement en Arles où il acquiert la commanderie de Saliers puis la totalité des lots du Grand Prieuré de l'Ordre de Malte dont les biens furent confisqués et vendus dès 1793.
 C'est là qu'il installe son atelier et que se trouve aujourd'hui le musée Réattu qui abrite une grande partie de son oeuvre. 

vendredi 2 mars 2018

Orest Adamovitch Kiprensky (1782-1836) - Newspaper Readers in Naples


Orest Adamovitch Kiprensky (1782-1836) Newspaper Readers in Naples. 1822 Tretyakov gallery, Moscow

Orest Adamovitch Kiprensky (1782-1836)
Newspaper Readers in Naples. 1822
Tretyakov gallery, Moscow
 
Ce tableau est un témoignage du Grand Tour que fit Kiprensky en Europe après les guerres d'indépendance napoléoniennes.  Ces liseurs de journaux sont  les représentants de la minuscule communauté russe de Naples s'inquitéant des dernières nouvelles sur fond de Vésuve fumant  !
 
Orest Adamovitch Kiprensky (Орест Адамович Кипренский) est un peintre russe, portraitiste majeur de l'école romantique russe. Oreste Kiprensky est l'enfant illégitime d'un propriétaire terrien du nom de Diakonov. Il naît près du village de Koporié, aujourd'hui dans le raïon de Lomonossov. Un paysan du nom d'Adam Schwalbe accepte de lui donner un nom, celui du village où il est baptisé (Koporié), transformé en Koporski puis en Kiprensky. Il étudie à partir de 1788 (à six ans) à la pension des apprentis dépendant de l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg et il est inscrit sous le nom de Kiprensky (littéralement: de Chypre, en référence à Aphrodite déesse de l'amour). Il étudie à l'académie, jusqu'en 1803, dont il sort avec la médaille d'or. Son portrait du Prince Dimitri Donskoï à la bataille de Koulikovo (1805), lui fait obtenir une bourse de l'académie. Après la période des guerres napoléonienne en Europe, il fait son Grand Tour. Mais il s'installe d'abord à Moscou en 1809, à Tver en 1811, et ensuite à Saint-Pétersbourg à partir de 1812. Il est à Rome et à Naples de 1816 à 1822 et à partir de 1828. A son retour, il devient le portraitiste mondain de Moscou et de Saint-Pétersbourg. Ses portraits les plus connus sont ceux du poète Pouchkine et du prince Davydov, « un officier de cavalerie (et poète) à l'allure nonchalante, qui semble sortir tout droit des pages de Guerre et Paix ». Il épouse en juillet 1836 Anne-Marie Falcucci, avec qui il vivait depuis plusieurs années, et se convertit ainsi au catholicisme. Il meurt quelques mois plus tard de la tuberculose à Rome, le 17 octobre 1836. Il est enterré à l'église Sant'Andrea delle Fratte, où une plaque rappelle sa mémoire.

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mercredi 28 février 2018

mardi 27 février 2018

Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)


Jacob-Ferdinand Voët (1639-1700)
Portrait dit de "l'homme au noeud rose", c.1670-75

Jacob Ferdinand Voet (c. 1639 - c. 1689/1700) est un peintre portraitiste baroque flamand.
Selon l’Institut néerlandais d’histoire de l’art (RKD), il nait à Anvers et il est le  fils du peintre Elias Voët. Il se rend à Rome en 1679-1680, à Milan en 1680, à Florence en 1681, à Turin en 1682-1684 et retourne à Anvers en 16841. Tandis qu’il est à Rome, il vit avec le peintre-graveur Cornelis Bloemaert jusqu’à ce qu’il soit banni pour ses portraits de femmes représentées avec des décolletés indécents, après quoi ils quittent Rome ensemble. 
Il entreprend alors un voyage à Paris en 1686 où il devient peintre de cour jusqu’à son décès. Il y est inscrit en tant que peintre de miniatures.
А propos de Jacob Ferdinand Voet, Houbraken mentionne qu'il aurait  fait un dessin au fusain de tous les Bentvueghels sur le mur blanchi à la chaux d’une auberge à Rome, lieu de rencontre populaire de cette confrérie. L’image a été assez appréciée  pour être épargnée chaque fois que les murs ont été repeints par la suite...

dimanche 25 février 2018

samedi 24 février 2018

Edward Melcarth (1914-1973)


Edward Melcarth (1914-1973)
 Sailor
Private collection 

Depuis sa mort en 1973 à Venise, Edward Melcarth a été largement oublié du public et des organisateurs d'expositions. A tel point  qu'il  n'y a , à ce jour, aucune  biographie officielle de Melcarth, peu d'articles le concernant  et même pas de page Wikipedia !  
De nombreux détails de sa vie demeurent encore un mystère.
Pourtant Melcarth fut célèbre de son vivant (pas si lointain) et comptait parmi ses amis et mécènes l'éditeur flamboyant Malcolm Forbes, les écrivains Tennessee Williams et Gore Vidal et la célèbre  collectionneur d'art  Peggy Guggenheim, pour qui il avait d'ailleurs conçu ses célèbres lunettes de soleil en forme d'aile de chauve-souris.
Tentons d'élucider un peu le mystère de sa biographie (en français  et en anglais)  
Melcarth est né Edward Epstein en 1914 à Louisville (Etats-Unis). Il est allé à l'Université à Harvard et a étudié l'art à Londres et à Paris.
Dans les années 1930, Melcarth s'engage dans  la marine marchande et passe pas mal de temps au Moyen-Orient. Il revient a  New York, vraisemblablement après la deuxième guerre mondiale (à confirmer) et vit avec avec Thomas Painter, qui se revendique homosexuel et entretient une correspondance fournie et continue avec le chercheur sur le sexe Alfred Kinsey. 
En 1949-1950, Le couple Eptsein/Melcarth-Painter eut un autre compagnon de vie en commun  : l'artiste Henry Lex Faulkner. 
Le choix du pseudonyme  Melcarth  reste encore d e os jours un mystère et personne ne sait exactement  ni où ni comment Edward Epstein se l'ait trouvé. Le spécialiste de son oeuvre, Coleman pense que l'artiste aurait pu s'inspirer de "Melqart", un  dieu phénicien,  connu des seuls érudits  de la mythologie, du temps où il était  étudiant en Histoire à Harvard.
Les œuvres de Melcarth ressemblent à la fois à celles des maîtres de la Renaissance et des peintres figuratifs du XXe siècle comme Thomas Hart Benton. De nombreuses pièces mettent en scène de jeunes hommes musclés dans des scènes mêlant mythologie, religion, sexualité, conflits de travail et consommation de drogue. Ses peintures ont souvent des compositions et des perspectives inhabituelles.  Son peinture se trouve, pour beaucoup de ceux qui l'étudie, en  correspondance étrange avec l'oeuvre de l'écrivain français Jean Genet, bien qu'ils ne se rencontrèrent jamais. 
 © Francis Rousseau - Men Portraits 
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Edward Melcarth was largely forgotten after he died of cancer while living in Venice in 1973. There are no Melcarth biographies and few scholarly articles, and many details of his life remain a mystery. He has no Wikipedia entry.
Melcarth counted among his friends and patrons the flamboyant publisher Malcolm Forbes, writers Tennessee Williams and Gore Vidal, and art collector and socialite Peggy Guggenheim, for whom he designed some famous sunglasses shaped like bat wings.
Melcarth was born Edward Epstein in 1914 in Louisville.
He went to Harvard University and studied art in London and Paris.
Melcarth joined the Merchant Marine in the 1930s and spent time in the Middle East. 
He then lived in New York for many years with Thomas Painter, a gay man who corresponded for decades with sex researcher Alfred Kinsey. In 1949-50, they also had another roommate: Lexington artist Henry Faulkner.
One mystery is where the name Melcarth came from. Coleman said the artist might have invented it from Melqart, an ancient Phoenician god, because he was a student of history.
Melcarth’s works resembles both those of Renaissance masters and 20th-century figurative painters like Thomas Hart Benton. Many pieces feature muscular young men in scenes that mix mythology, religion, sexuality, labor struggles and drug use. His paintings often have unusual compositions and perspectives. His art is a “bonanza” for an academic museum, Horodner said, because there is so much there for students to discuss.
© Tom Eblen - Lexington Herald Leader 2018

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vendredi 23 février 2018

Peter Paul Rubens (1577-1640) - Four Studies of a Male Head



Peter Paul Rubens (1577-1640)
Four Studies of a Male Head c 1617-19
Musées Royaux des Beaux-Arts, Bruxelles


Il existe une autre version sur ce même thème conservée au Getty Museum à Los Angeles, c'est une copie de l'orignal de Bruxelles attribuée à l'Atelier de Rubens. Les personnages sont exactement les mêmes, mais ils sont repartis différemment dans le cadre.
Voici le lien sur lequel on peut aller voir cette copie réalisée aussi entre 1617 et 1620 :



jeudi 22 février 2018

mardi 20 février 2018

George Catlin (1796-1872)


George Catlin (1796-1872)
Portrait of  H-tchoo-t-c-knee (Snapping Turtle),1834


George Catlin  est un artiste-peintre américain spécialisé dans la représentation des Indiens d'Amérique et de leurs us et coutumes.
En 1821, George Catlin abandonne une brillante carrière d'avocat, pour se consacrer а sa passion : peindre les indiens. Il voyage beaucoup dans les vastes territoires américains, et rapporte des peintures, des dessins et des objets d'artisanat. Son œuvre offre un témoignage essentiel sur la culture amérindienne.
Son style est caractérisé par un trait synthétique et un minimalisme des couleurs, révélateur des conditions difficiles de ses voyages, et de la rapidité d'exécution nécessaire. En 1838, Catlin crée l'Indian Gallery, destinée à rassembler le matériel qu'il a constitué. Elle est présentée sur la côte Est des Etats-Unis, ainsi qu'en Europe, oщ elle rencontre un grand succès.
En 1845, Le roi de France Louis-Philippe reçoit à Paris, au  Palais des Tuileries, le peintre américain George Catlin accompagné d'une troupe de danseurs amérindiens. Ces derniers interprètent un spectacle de danses traditionnelles. Le roi et la Cour sont charmés et impressionnés par le coup de pinceau artistique du maître qui peint l'évènement. Louis-Philippe commanda une série de toiles de l'artiste. Ces œuvres sont exposées au Musée du Quai Branly à Paris 
En 1852, victime d'une spéculation financière, Catlin fait faillite et, s'intégrant difficilement à la vie urbaine, il repart en voyage parmi les tribus d'Indiens. En 1860, il tente l'exploration de la jungle équatoriale sud-américaine, mais n'y retrouve pas son rapport particulier avec le monde amérindien.



dimanche 18 février 2018

Thomas Eakins (1844-1916)- Oarsmen on the schuylkill

http://menportraits.blogspot.com


Thomas Eakins (1844-1916), 
Oarsmen on the schuylkill (1874)
Private Collection
(Previously in The Brooklyn Museum until 1975)

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ) Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin... 

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samedi 17 février 2018

Zinaida Serebriakova (1884-1967) - Portrait of Serge Lifar,

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Zinaida Serebriakova (1884-1967) 
Portrait of Serge Lifar, 1961

Zinaïda Evguenievna Serebriakova (Зинаи́да Евге́ньевна Серебряко́ва), née Lanceray est une artiste peintre russe. Son nom de jeune fille, d'origine française se transcrit parfois directement du russe en Lansere (Лансере). Elle signait habituellement ses toiles : Z. Serebriakova en caractères latins ou cyrilliques. Elle se faisait aussi appeler à l'ancienne manière française de transcription des noms russes (usitée jusque dans les années 1960) Serebriakoff avec deux f. Ses intimes l'appelaient affectueusement Zika ou Zina . Elle fut la première femme russe à être reconnue comme peintre important.Elle est enterrée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, à côté de Paris.

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vendredi 16 février 2018

Arturo Noci (1874-1953)

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Arturo Noci (1874-1953)
Self Portrait In White Jacket, 1909.


L'artiste italien Artuo Noci  s'est fait connaitre en  exposant ses œuvres à la Biennale de Venise de 1901.   Parallèlement à la réalisation de travaux paysagers, Arturo Noci commence l'étude de la subdivision de la couleur selon les dogmes du divisionnisme, un nouveau courant pictural né à Rome.
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jeudi 15 février 2018

Edgar Degas (1834-1917) - Homme nu debout


Edgar Degas (1834-1917)
 Homme nu debout


Edgar Degas était un aristocrate, fils d'Auguste de Gas, banquier, et de Célestine Musson, une créole américaine de La Nouvelle-Orléans. Son grand-père maternel, Germain Musson, d'origine française, est né à Port-au-Prince (Haпti) et s'est installé à La Nouvelle-Orlйans en 1810.
Même à la fin de sa carrière, Degas n’abandonna pas l’approche académique qui consiste à mettre en place une composition à l’aide de dessins préparatoires, et notamment d’études d’après modèle vivant. De la même façon qu’il préparait ses tableaux d’histoire, il a souvent recours au dessin pour ses dernières scènes de la vie moderne. Il continue à appliquer les préceptes d’Ingres.

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mercredi 14 février 2018

lundi 12 février 2018

Vincent van Gogh (1853-1890)


Vincent van Gogh (1853-1890)
Homme nu devant un miroir 
Van Gogh Museum, Amsterdam, The Netherlands

dimanche 11 février 2018

samedi 10 février 2018

Frederick Sandys (1829-1904) - Self Portrait c. 1848




Frederick  Sandys (1829-1904) 
Self Portrait c. 1848
The Leicester Galleries

Anthony Frederick Augustus Sandys,   est un peintre, illustrateur et dessinateur préraphaelite britannique de l'époque victorienne. Ses travaux se basent surtout sur la mythologie et les portraits. En 1846, il est élève à la Norwich School of Art & Design. En 1899 il devient membre de l'Executive Committee of the International Society of Sculptors, Painters and Gravers. Sa sœur, Emma, était également une artiste importante.
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jeudi 8 février 2018

Christen Kobke (1810-1848) - Portrait of Valdemar Hjartvar Købke

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 Kristen Kobke (1810-1848) 
Portrait of Valdemar Hjartvar Købke (1813–1893)
 The MET

Le peintre danois Købke a surtout peint des portraits, etdes paysages naturels ou architecturaux.
 La plupart de ses portraits sont ceux de sa famille, d'amis ou d'artistes proches. Son inspiration vient de son environnement immédiat. Presque oublié durant sa vie, probablement en raison d'une œuvre rare, d'une période productive courte, Købke est reconnu aujourd'hui comme représentatif de " l'âge d'or danois " pour la qualité de ses compositions, l'harmonie des couleurs et le réalisme des situations quotidiennes... Cependant que, de son vivant, il n'avait jamais réussi à vivre de son métier.
Le Musée du Louvre à Paris ou le Getty Center à Los Angeles l'ont fait entrer dans leur collection et  la première exposition qui lui est entièrement consacré en dehors du Danemark a eu lieu à Londres et à Edimbourg en 2010.


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mercredi 7 février 2018

Léon Cogniet (1794-1880)


Léon Cogniet (1794-1880) 
 Portrait du peintre Achille-Etna Michallon 
 Musée des Beaux-arts d'Orléans, France

Léon Cogniet entre en 1812 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Pierre-Narcisse Guérin qui déclare dans une lettre à Léon Cogniet : « Croyez-bien que j'ai été votre ami plus encore que votre maître ».
Dans l'atelier de Guérin, il rencontre Eugène Delacroix et Théodore Géricault, avec lequel il se lie d'une grande amitié. Il fréquente également l'atelier de Jean-Victor Bertin. En 1814, il est prix de perspective et, en 1815, prix du Torse, ce qui lui ouvre les portes du concours pour le prix de Rome. 
Il s'y présente en 1815, peignant Briseis pleurant Patrocle pendant les Cent-Jours, et y est reçu deuxième prix. Il tente à nouveau le concours l'année suivante. Après un échec en 1816 avec Œnone refusant de secourir Pâris blessé, son Hélène délivrée par Castor et Pollux lui vaut le prix de Rome en 1817. La même année, il débute au Salon. 
Il est pensionnaire de l’Académie de France à Rome de 1817 à 1822.
À partir de 1843, n'exposant que rarement au Salon, Léon Cogniet se consacre essentiellement à l'enseignement dont il est une des figures les plus importantes au 19e siècle. Il est professeur de dessin à Paris au lycée Louis-le-Grand de 1831 à 1876, où il a pour élève Edgar Degas, et à l'École polytechnique de 1847 à 1861. En 1849, Léon Cogniet est élu et nommé membre de l'Institut. Il est nommé professeur de peinture à l'École des beaux-arts de Paris en 1851.
En 1662 selon Ernest Vinet,  Léon Cogniet ne peint plus beaucoup : « Toujours plus soucieux des autres que de lui-même, sa grande préoccupation, depuis des années, c’est d’ouvrir les voies à la jeunesse artiste, de la guider, de la soutenir avec une persistance et une sagesse que l’on ne saurait trop louer ».
Le Musée des Beaux Arts d'Orléans possède une très belle collection de Coignet.  

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mardi 6 février 2018

William Bouguereau (1825-1905)


William Bouguereau (1825-1905)
Etude de jeune homme 
Crayon rehaussé de blanc sur papier 
Collection privée,

dimanche 4 février 2018

Henri Fantin Latour (1836-1904) - Autoportrait 1858


Henri Fantin Latour (1836-1904)
Autoportrait, 1858
 Alte Nationalgalerie, Berlin

Il étudia avec son père Théodore Fantin-Latour (1805-1872), peintre, puis à la petite École de dessin de Paris avec Louis-Alexandre Péron et Horace Lecoq de Boisbaudran. 
Il entre à l'École des beaux-arts en 1854. Il a pour condisciples Edgar Degas, Alphonse Legros et Jean-Charles Cazin. En 1861, il fréquente brièvement l'atelier de Gustave Courbet, rue Notre-Dame-des-Champs. 
Membre du groupe dit « de 1863 », puis du Cénacle des Batignolles d'où surgira l'Impressionnisme, il est un peu, remarquait Gustave Kahn, le chaînon qui unit les peintres d'aujourd'hui à la peinture romantique. En 1867, il fait également partie des neuf membres de la « Société japonaise du Jinglar » avec Carolus Duran et les céramistes Bracquemond et Solon, qui se réunissaient pour dîner à la japonaise. « On éprouvait toujours en l'abordant un petit sentiment de frayeur, à cause de ces façons rudes que les artistes de sa génération affectaient souvent comme inséparables d'une noble indépendance », dira  Jacques-Emile Blanche, un ami peintre de la génération suivante.
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samedi 3 février 2018

Glyn Warren Philpot (1884 -1937) - Man in white

https://menportraits.blogspot.com/2018/02/glyn-warren-philpot-1884-1937.html

Glyn Warren Philpot (1884 -1937)
Man in white, 1933.
Private owner

Glyn Warren Philpot, est un peintre et sculpteur anglais, surtout connu pour ses portraits à l'huile.
Il étudie à la Lambeth School of Art en 1900, puis à l'académie Julian de Paris auprès de Jean-Paul Laurens. 
Sa première exposition a lieu à la Royal Academy en 1904 ; il y est élu en 1923.
Il est membre de l'International Society à partir de 1913 et reçoit cette même année une médaille d'or du Carnegie Institute de Pittsburgh.
Fort de toutes ses recompenses et reconnaissances, Philpot se spécialise dans les portraits qu'il peint au rythme d'un par mois, ce qui lui assure des honoraires de plus en plus confortables à mesure que ses portraits gagnent en  notoriété... ce qui arrive assez rapidement. 
Cette relative aisance financière lui permet de voyager en France, en Italie aux États-Unis ou en Afrique du Nord, où il a le loisir de trouver des sujets à sa guise dans un style parfois symboliste. 
En août 1915, Philpot fait la connaissance du jeune officier Vivian Forbes pendant qu'ils suivent  ensemble leurs  classes militaires aux Royal Fusiliers à Aldershot. Ils parviennent tous deux au grade d'officier et sont démobilisés en 1917.
Forbes débute alors une carrière de peintre, conseillé par Philpot, et leur relation devient intime au point qu'ils se lient d'une amitié amoureuse qui durera 20 ans.  
Entre 1923 et 1935, dans leurs années de bonheur, les deux peintres partagent un appartement et un atelier à Londres à Lansdowne House (Lansdowne Road).  
Le 18 décembre 1937  Philpot meurt d'une attaque cardiaque.
Le 22 décembre 1937,  ses funérailles ont lieu à la cathédrale de Westminster.  
Le 23 décembre  1937, Forbes se suicide par surdose de somnifères. 
Philpot est enterré dans une tombe de granite rose au cimetière de l'église Saint-Pierre de Petersham (Grand Londres). Il était membre de l'International Society of Sculptors, Painters and Gravers.

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jeudi 1 février 2018

Gustave Roud (1897-1976) - Fermier suisse (2)


Gustave Roud (1897-1976)
Fermier suisse, 1940
Série " Corps de Paysans " 
Fonds photographique Gustave Roud
Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne


Gustave Roud (1897-1976), un des principaux auteurs francophones de Suisse, est principalement connu pour ses proses poétiques. Depuis quelques années cependant, son activité de photographe apparaît également au premier plan : Gustave Roud est ainsi considéré comme l’un des grands écrivains-photographes européens de l’entre-deux-guerres  et de l’immédiat après-guerre.
Loin d’être simplement un écrivain qui illustrerait sa démarche littéraire, Gustave Roud a eu une activité photographique intense dès l’âge de 16 ans jusqu’à la fin de sa vie, bien que celli ci n'ait jamais été  exposée de son vivant.  Malgré des expositions posthumes au Centre Beaubourg (Paris) et au musée de l’Elysée (Lausanne), ainsi que la publication d’un catalogue (Terre d’ombres, Slatkine, 2002), son statut de photographe est longtemps resté en marge de la littérature, selon la volonté d’ailleurs de Philippe Jaccottet qui a géré son œuvre après sa mort. Pourtant, Gustave Roud a conservé et transmis son travail abondant, accompli avec détermination et rigueur.
Les photos diffusées sur ce blog pour aider à la connaisssance de ce grand photographe, appartiennent au Fonds photographique Gustave Roud, déposé à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne par Françoise Subilia, et qui comprend 13.000 clichés divisées en 5 series .

La série   "Corps de Paysans " constitue une part importante pour ne pas dire essentielle   de la photographie de Gustave Roud. Posant généralement le torse dénudé, le jeune paysan au champ engage une imagerie de la puissance virile. Loin des photoreportages des campagnes, ces séries montrent un protocole de prise de vue réitéré avec différents modèles. Le paysan célébré dans la photographie se détache de la figure littéraire d’Aimé, dans la mesure où il ressemble davantage à une statue grecque ou à un athlète qu’à l’ange intercesseur. Modèle par excellence, Fernand Cherpillod a permis au photographe la mise en place d’une esthétique du paysan proche de l’athlétisme agricole ou d’un être premier accordé à la terre. Prenant son essor à la fin des années trente, cette esthétique déployée ensuite pendant des décennies entretient des liens étroits avec des pratiques de l’époque : la contre-plongée, l’arrière-fond du ciel, le choix du modèle lui-même jeune, musclé, imberbe ou glabre. La célébration du paysan est accompagnée d’une esthétique du désir que certaines mises en scène avec les ombres ou les objets érotisent. Mais ces mises en scène, peu nombreuses, laissent le plus souvent la place à la fascination du corps athlétique en tant que tel, dans une épopée silencieuse du faucheur solitaire.
Extrait de la  notice du Site Gustave Roud.com