Collection virtuelle sur le thème du portrait masculin en peinture, dessin, sculpture et photographie. Chaque portrait est analysé et commenté en français et, quelquefois, détaillé dans un podcast. Biographie de peintres, sculpteurs, photographes et artistes. Portraits historiques, autoportraits, Nus académiques, portraits officiels, Histoire de la mode, Histoire du costume, Histoire de l'art.
dimanche 30 avril 2017
samedi 29 avril 2017
William Etty (1787-1849) - Study of naked man
William Etty (1787-1849)
Study of naked man
Private collection
Le peintre anglais William Etty est surtout connu pour ses tableaux de nus et ses grandes compositions historico- mythologiques. Il fut fait Membre extraordinaire de la Royal Academy en 1834 grâce à sa grande composition Pandore couronnée par les Saisons, achetée par son ancien professeur, Thomas Lawrence. Grand voyageur, il s'inspira largement de ce qu'il put voir dans les grans musées européens à Florence, Rome, Venise ou Paris. Son nom est passé a la postérité surtout grâce à son grand père, un meunier qui inventa un pain d 'épices encore largement commercialisé de nos jours !
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vendredi 28 avril 2017
William Sidney Mount (1807-1868)
William Sidney Mount (1807-1868)
Farmers Morning
The Long Island Museum
William Sidney Mount, est un peintre américain, contemporain de l'Hudson River School. Après un début de carrière consacré aux sujets historiques, il se dirige vers la peinture de genre dont on le crédite d'être le fondateur aux Etats Unis. Ses œuvres traitent notamment du quotidien des fermiers de Long Island en s'inspirant des peintures de genre anglaises. Mount fut également fasciné par les Noirs qu'il a beaucoup peint et représenté dans presque tous ces tableaux et toujours de manière digne, ce qui n'était pas souvent le cas à son époque.
jeudi 27 avril 2017
mercredi 26 avril 2017
mardi 25 avril 2017
lundi 24 avril 2017
Firmin Massot (1766-1849)
Firmin Massot (1766-1849)
Portait du peintre animalier Jacques-Laurent Agasse, avec son bulldog, en 1795
Musée d 'Art et d'Histoire de Genève, Suisse
Musée d 'Art et d'Histoire de Genève, Suisse
Firmin Massot est un peintre portraitiste suisse, connu pour être l'une l'un des principaux représentants de l'Ecole genevoise de peinture. Peints ou dessinés, les portraits de Massot sont rarement signés. Ils sont principalement conservés dans des musées en Europe et aux États-Unis. Environ deux cent cinquante œuvres sont aujourd'hui répertoriées.
Il a exposé une œuvre au premier Salon de Genève en 1789. Par la suite, il a participé régulièrement aux Salons organisés par la Société des arts de Genève. La Société des arts de Genève lui a consacré une exposition en 1860, de même que le Musée d'art et d'histoire de Genève en 1927, 1949 et en 1999.
Jacques-Laurent Agasse (1767-1849) représenté sur ce tableau est un peintre suisse, connu pour être l'un des grands peintre animaliers du début du 19e siècle. Très peu apprécié en Suisse, il a fait une grande partie de sa carrière en Angleterre grâce à la protection de son mécène le Régent.
samedi 22 avril 2017
vendredi 21 avril 2017
Konstantin Somov (1869–1939) - Portrait de l'artiste Dobuzhinsky,
Konstantin Somov (1869–1939)
Portrait de l'artiste Dobuzhinsky, 1918
Konstantin Somov (1869-1939) étudia la peinture à l'Académie impériale des beaux-arts et fréquenta pendant trois ans l'atelier d' Ilia Répine. Il se lia pendant ses études avec Serge Diaghilev et Léon Bakst et se rendit avec eux à Paris en 1897. Il devint membre de l'Académie impériale en 1913 et fut nommé professeur à l'École des beaux-arts de Pétrograd (Saint-Pétersbourg) en 1918. Il émigre aux États-Unis en 1923 mais ne reste qu'un an dans ce pays qu'il déclare "incompatible avec son tempérament artistique". Il s'installe alors à Paris, où il illustre entre autres Manon Lescaut, Daphnis et Chloé et les poèmes de Pouchkine. Vers la fin de sa vie, il peint surtout des portraits. À sa mort en 1939, il est inhumé au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Au début du 21e siècle, les peintures de Constantin Somov connaissent un regain de popularité et leur valeur sur le marché de l'art s'est en conséquence beaucoup accrue. Ainsi le 14 juin 2007, son paysage intitulé L'Arc-en-ciel (1927) a été vendu à 7,33 millions de dollars chez Christie's.
mercredi 19 avril 2017
mardi 18 avril 2017
Eugène Jansson (1862-1915) - Gymnasts
Eugène Jansson (1862-1915)
Gymnasts
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Eugène Jansson est un peintre symboliste suédois resté quasiment inconnu hors de son pays jusqu'aux années 1990. Singulier, novateur, constamment inquiet, il a suivi un parcours étrange, hanté par la nuit, le désir, et la mort et les corps masculins souvent représentés dans l'effort et la tension.
Dès 1885, il montre ses premières vues de Stockholm d'abord de jour puis au crépuscule. Tout de suite célèbre pour ses vues nocturnes, bleues et illuminées, de sa ville de Stockholm en été, il insiste dans ses paysages sur le bleu, comme dans Nocturnes en référence à Chopin, son musicien favori.
À partir de 1904, il peint de grandes toiles ayant pour sujet le corps masculin nu, athlétique, de jeunes hommes qu'il rencontre dans les établissements de bains de la Marine, surtout celui de Skeppsholmen, et qu'il ramène dans son atelier transformé en salle d'entraînement. Il vit ainsi jusqu'en 1913 avec Knut Nyman recontré au Flottans badhus, de vingt-cinq ans son cadet et qui fut le modèle de plusieurs de ses toiles. Il fréquenta à cette époque beaucoup les lieux de plaisir de Stockholm.
Cette peinture fait alors l'objet d'une grande résistance du milieu artistique conventionnel suédois et est constamment l'objet de moqueries.
En 1913, son état de santé se dégrade, et jusqu'en 1915 il peint des scènes de cirque.
Il est victime en 1915 d'une hémorragie cérébrale. Lors de ses obsèques, son ami le peintre Karl Nordström évoqua : « Une rêverie sombre et réservée et une tendre mélancolie, une recherche dans cette nuit bleue d'un idéal à travers le corps humain ».
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lundi 17 avril 2017
Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) - Deux faucheurs assis sur le sol
Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898)
Deux faucheurs assis sur le sol
Musée d'Orsay, Paris
Le peintre français Pierre Cécile Puvis de Chavannes est considéré comme un précurseur du symbolisme et est une figure majeure de la peinture française du 19e siècle.
Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix.
La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du 19e siècle le plus brillant représentant. Ces œuvres sont conservées au Musée de Picardie d'Amiens.
À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène (1820-1898), qu'il rencontre en 1856, sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd'hui visible au Musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.
Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des beaux-arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.
Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu'Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu'au jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.
En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.
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dimanche 16 avril 2017
samedi 15 avril 2017
vendredi 14 avril 2017
jeudi 13 avril 2017
Marsden Hartley (1877-1943) - Finnish Yankee Wrestler
Marsden Hartley (1877-1943)
Finnish Yankee Wrestler, 1938
(Private collection )
Le peintre américain Marsden Hartley a séjourné à Paris dès 1912,
période à laquelle il a fait partie du cercle de Gertrude Stein. L'année
suivante il rencontre à Berlin, Vassily Kandinsky par lequel il est
très impressionné au point de commencer à peindre une série de peintures
abstraites, avec des formes aux contours très nets et aux couleurs
vives C'est à cette époque aussi qu'il entame une histoire d'amour avec
un officier allemand qui sera tué au combat pendant la Première Guerre
mondiale et le laissera inconsolable. Il enchaînera ensuite les
aller-retour entre l'Europe et les Etats-Unis avant de se fixer en 1937
dans le Maine après avoir déclaré qu'il voulait devenir «le peintre du
Maine» et dépeindre la vie américaine à un niveau local. Hartley se
rapproche alors du mouvement régionaliste, un groupe d'artistes actif du
début au milieu du 20ème siècle et qui a tenté de représenter un"art
américain différent". Il a continué à peindre dans le Maine, jusqu'à son
décès en 1943.
Hartley a trouvé un expressionnisme original et très personnel qui donne toute sa mesure non pas tant dans ses natures mortes (assez rares) que dans les peintures des paysages et montagnes austères et tourmentés du Maine qu'il a merveilleusement peints.
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Hartley a trouvé un expressionnisme original et très personnel qui donne toute sa mesure non pas tant dans ses natures mortes (assez rares) que dans les peintures des paysages et montagnes austères et tourmentés du Maine qu'il a merveilleusement peints.
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mercredi 12 avril 2017
mardi 11 avril 2017
lundi 10 avril 2017
dimanche 9 avril 2017
Paul Cézanne (1839-1906) - L'avocat (l'oncle Dominique)
Paul Cézanne (1839-1906)
L'avocat (l'oncle Dominique) 1866.
Musée d'Orsay, Paris
Notice du Musée d'Orsay a propos de cette oeuvre :
En novembre 1866, un ami aixois de Cézanne, Valabrègue, rapporte à Zola l'extraordinaire rapidité d'exécution manifestée à cette époque par le jeune Paul : "Je n'ai posé [...] qu'un jour. L'oncle sert plus souvent de modèle. Chaque après-midi, un portrait de lui apparaît".
Installé à Aix depuis la fin de l'été, Cézanne se livre alors à sa première véritable campagne de peinture. Il exécute avec fougue un ensemble de natures mortes et de portraits, dont une dizaine de toiles d'après son oncle maternel, l'huissier Dominique Aubert. Le modèle est représenté sous différents angles, costumé en moine, ou coiffé d'un turban, ou encore d'un bonnet de coton, sans que l'on sache le sens profond de ces travestissements.
Dans cette version, le modèle montré en avocat revêt un aspect des plus solennels. Cette curieuse effigie à mi-corps est dotée d'une certaine monumentalité que vient renforcer le contraste de l'habit noir se détachant sur le fond blanc, fort contraste fréquent dans la peinture espagnole de l'Age d'or et repris par Manet.
L'emploi du couteau à palette - technique empruntée à Courbet - durant cette période permet à Cézanne de maçonner ses compositions en lourds aplats. Il adopte ainsi une manière qu'il allait plus tard qualifier de "couillarde".
Cette oeuvre de jeunesse, comme toute celles exécutées au cours de ces quelques mois à Aix, marque une étape décisive dans la carrière de l'artiste. C'est alors que Cézanne s'affirme et qu'il devient véritablement un peintre.
samedi 8 avril 2017
vendredi 7 avril 2017
Yannis Tsarouchis (1910-1989) - Sailor
Yannis Tsarouchis (1910-1989)
Sailor
Private collection
Yannis Tsarouchis (1910-1989)
( Γιάννης Τσαρούχης) était un peintre grec né au Pirée et formé à l'
Ecole des Beaux-Arts d'Athènes (1929-1935). Entre 1925 et 1930, il
réalise des peintures sur le motif et des décors de théâtre. En 1935 et
1936, il se rend Istanbul, en Italie à Paris où il rencontre des
artistes comme Henri Matisse et Alberto Giacometti.
Il
affectionnait particulièrement les portraits des marins et militaires
croisés dès son enfance dans le port du Pirée où il naquit.
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jeudi 6 avril 2017
mercredi 5 avril 2017
mardi 4 avril 2017
Thomas Eakins (1844-1916) - Between Rounds 1899
Thomas Eakins ( 1844-1916)
Between Rounds 1899
Philadelphia Museum of Art
Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...
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lundi 3 avril 2017
Corneille de Lyon (1500-1575) - Portrait de Francois de Montmorency
Corneille de Lyon (1500-1575)
Francois de Montmorency, 1570
L'art de Corneille de Lyon est novateur et tranche avec les canons du portrait de l'époque. Produites en grande quantité, ces œuvres trouvent leur public et le terme de « Corneille » est communément utilisé pour désigner ces portraits de petits formats qui sont presque des "miniatures".
Après sa mort, il tombe progressivement dans l'oubli. Redécouvert au 19e siècle, l'établissement du corpus de ces œuvres se révèle complexe et passe par des périodes de confusions et d'erreurs. La première synthèse complète sur l'artiste n'est publiée qu'en 1996 par Dubois de Groër :
Corneille réussit « la synthèse de sa culture nordique et de la tradition de Perréal, vive à Lyon. Naturels et immédiats, toujours vifs d'expression et lumineux de matière, ses portraits, tels ceux de Pierre Aymeric ou de la duchesse d'Étampes, se caractérisent, selon les cas, par des accents graphiques francs qui se distinguent de la manière plus fondue de Clouet et s'inscrivent dans le lignage d'un Jacob Cornelisz van Oostsanen ou d'un Lucas de Leyde, ou par une fluidité de matière et une transparence dans les carnations qui lui sont propres et qui sont inédites ».
Il travaille principalement à l’huile sur des supports de bois. Il peint les zones de chair très légèrement alors que les arrière-plans naturels sont plus forts. Son style se rapproche de celui d’Hans Holbein l'Ancien, particulièrement dans l’utilisation de bordures.
D'origine hollandaise, Corneille arrive au début des années 1530 à Lyon. Il connaît immédiatement une grande réussite dans le genre du portrait et devient peintre royal, titre qu'il garde toute sa vie. Marié à une Lyonnaise, bien intégré dans sa cité et jouissant d'une aisance confortable, il ne la quitte pas même durant les guerres de religion. Protestant, il est persécuté et revient à la religion catholique pour éviter l'exil.
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dimanche 2 avril 2017
samedi 1 avril 2017
vendredi 31 mars 2017
jeudi 30 mars 2017
Emile Friant (1863-1932)
Emile Friant (1863-1932)
Autoportrait en gris clair, 1887
Musée des Beaux Arts de Nancy, France
En 1883, Emile Friant obtient le Second grand prix de Rome avec un tableau intitulé Œdipe maudit son fils Polynice. En 1885, il rencontre Constant Coquelin (1841-1909), l’un des plus grands comédiens français de l’époque qui créa en 1897 le rôle du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Coquelin devint l’un des principaux mécènes de Friant.
Au cours de l’année 1886, il voyage à l’étranger, d’abord en Belgique et aux Pays-Bas avec les peintres Henri Royer et Armand Lejeune, puis en Italie avec Constant Coquelin.
La consécration arrive très vite.
En 1889 – il a 26 ans – il présente La Toussaint au Salon des Beaux-arts. Cet immense tableau de de 3,34 × 2,54 mètres, obtient le prix spécial du Salon puis, la même année, la médaille d’or de l’exposition universelle de Paris. Friant est fait Chevalier de la Légion d’honneur.
Son succès ne se démentira plus.
mercredi 29 mars 2017
mardi 28 mars 2017
lundi 27 mars 2017
dimanche 26 mars 2017
samedi 25 mars 2017
E. Irving Couse (1866–1936)
E. Irving Couse (1866–1936)
Elk-Foot of the Taos Tribe 1909
Smithsonian American Art Museum
Eanger Irving Couse was an American artist and a founding member and first president of the Taos Society of Artists. He is noted for paintings of Native Americans, New Mexico, and the American Southwest.
His works won recognition and numerous awards from such institutions as the following: the Paris Salon, the Art Institute of Chicago, the National Academy of Design (Altman prize, 1916); and the Salmagundi Club (Isidor prize, 1917). He was awarded the Lippincott prize from the Pennsylvania Academy of Fine Arts (1921). He received awards from the American Exposition, Buffalo; the Boston Art Club, the Corcoran Gallery, and the Panama Pacific International Exposition in San Francisco (silver medal, 1915). His works are held in many museums in the United States and around the world
His house and studio in Taos have been preserved as the Eanger Irving Couse House and Studio—Joseph Henry Sharp Studios, which is listed on the National Register of Historic Places and the New Mexico Register of Cultural Properties.
vendredi 24 mars 2017
jeudi 23 mars 2017
Milton Gendel (bn. 1918...)
Milton Gendel (bn. 1918...)
Andre Leon Talley & Lord Snowdon in Fendi furs
Ruspoli Palace, 1987
Milton Gendel (born December 16, 1918 in New York) is an American photographer and art critic who worked for most of his career in Italy.
Milton Gendel has lived in Rome since 1949. As a correspondent for ARTnews, he wrote articles about Italian artists such as Alberto Burri and Toti Scialoja. Gendel's photographs capture artists and intellectuals against the background of the transformation of Italy during the postwar economic boom. In 1945-46, while stationed in China with the United States Army, he captured the tumultuous period between the Japanese surrender and the advent of civil war that brought the Communists to power.
Gendel's work was the subject of dual retrospective exhibitions at the Museo Carlo Bilotti and the American Academy in Rome in 2011.
He had his first American exhibition in New York in 2008, at the age of 90 !
mercredi 22 mars 2017
Andrea Mantegna (1431-1506)
Andrea Mantegna (1431-1506)
Dessin préparatoire (pour un christ ressuscité ?)
Un certain nombre de dessins de la main de Mantegna ont été retrouvés : certains sont des scènes préparatoires à des compositions peintes, des esquisses donc, et d'autres non. Ceux-ci témoignent d'une précision de trait, d'une ligne assurée, d'une maîtrise parfaite des volumes, par l'emploi de l'encre et parfois du fusain. Leur statut pose problème dans la mesure où certains ont été interprétés en gravure, d'autres ont servi comme modèle préparatoire à des objets de décoration.
Sa propre technique et celle de son ou ses collaborateurs se caractérisent par les formes puissamment marquées du dessin, et par les hachures de forme oblique pour marquer les ombres, l'utilisation des tailles parallèles et du zigzag, héritée de la manière large florentine et notamment de Pollaiuolo.
On trouve souvent les épreuves en deux tirages différents. Pour le premier, les épreuves ont été réalisées au rouleau, ou même par pression manuelle, et elles sont faiblement teintées ; pour le second, a été employé la presse, et l'encre apparaît plus marquée sur le papier. Au moins six plaques de cuivre sont travaillées des deux côtés. La plupart des dessins originaux sont peut-être perdus à jamais, sauf Le Christ ressuscité entre saint André et Longin et La Descente aux limbes. Les épreuves qui nous sont parvenues, souvent tirées de plaques usées, regravées, ne permettent pas d’apprécier pleinement l’art du graveur. Quelques excellentes épreuves sont cependant conservées.
Parmi les thèmes exploités, on trouve des triomphes romains, des bacchanales, des scènes mythologiques (Hercule et Antée, des dieux marins), ou bibliques dont Judith avec la tête d'Holopherne, la Déposition de la Croix, la Mise au Tombeau, la Résurrection, l'Homme de Douleurs, la Vierge. Ses chefs-d'œuvre sont le Combat de dieux marins, frise en raccord sur deux plaques, et une Vierge de l'humilité dite Vierge à l'Enfant avec nimbe, auxquels on peut ajouter les deux Bacchanales.
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mardi 21 mars 2017
Ferdinand Hodler (1853-1918) - The Orator
Ferdinand Hodler (1853-1918)
The Orator 1912.
Ferdinand Hodler est un peintre suisse, considéré comme le peintre suisse qui a le plus marqué la fin du 19e et le début du 20e siècle. Ami de Klimt et de Jawlensky, admiré par Puvis de Chavannes, Rodin et Kandinsky, Hodler est l’un des principaux moteurs de la modernité dans l’Europe de la Belle Époque. Son œuvre, puissante, navigue entre réalisme, symbolisme et expressionnisme. Au cours de sa carrière, il aura touché à tous les genres, privilégiant le portrait - y compris l'autoportrait (une cinquantaine d'autoportraits réalisés entre l'âge de 19 ans et celui de 64 ans, nombre qui n'a été dépassé que par Rembrandt)1, le paysage, la peinture historique et monumentale et les compositions de figures. Hodler renouvelle la peinture murale et le paysage alpestre qu'il « libère de tout élément anecdotique » et où il adopte le principe du parallélisme (notamment dans ses vues du Léman.
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lundi 20 mars 2017
Antonello da Messina (1430-1479)
Antonello da Messina (1430-1479)
Portrait of a man (faux autoportrait)
Huile sur peuplier (33,5 x 23, 5cm), 1473
The National Gallery, London
Huile sur peuplier (33,5 x 23, 5cm), 1473
The National Gallery, London
Il a été suggéré a plusieurs reprises par le passé que cette œuvre tardive pourrait être un autoportrait d'Antonello da Messina, bien que cette hypothèse se ne soit plus du tout en vogue aujourd'hui et que la National Gallery de Londres ou il est conservée ne le présente pas comme un autoportrait . AL notice dit :
" Le "Portrait d'un homme" d'Antonello est probablement une œuvre relativement tardive. Il est probable qu'il y avait à l'origine un parapet à la base de la toile portant la signature du peintre, mais celui-ci a été supprimé. Antonello est l'un des premiers artistes italiens qui ait appris de l'art néerlandais. L'attention portée aux détails et l'intensité de l'expression de ce portrait sont comparables aux portraits des Pays-Bas. La maîtrise de la peinture à l'huile par Antonello lui permet d'obtenir ces effets. "
L'œuvre représente un homme dont les vêtements appartenaient à la classe moyenne de l'époque. Il porte un chemisier en cuir sous lequel une chemise blanche est visible et un béret en tissu rouge.
Il est représenté de trois quarts, contrairement à la tradition de l’époque.
L'analyse aux rayons X a prouvé qu'à l'origine, les yeux avaient une direction différente.
Ce portrait a été imprimé sur les billet italien de 5 000 lires de 1979 à 1983.
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dimanche 19 mars 2017
samedi 18 mars 2017
vendredi 17 mars 2017
George Catlin (1796-1872)
George Catlin (1796-1872)
Broken Arms
Smithsonian American Art Museum
George Catlin est un artiste-peintre américain spécialisé dans la représentation des Indiens d'Amérique et de leurs us et coutumes.
En 1821, George Catlin abandonne une brillante carrière d'avocat, pour se consacrer а sa passion : peindre les indiens. Il voyage beaucoup dans les vastes territoires américains, et rapporte des peintures, des dessins et des objets d'artisanat. Son œuvre offre un témoignage essentiel sur la culture amérindienne.
Son style est caractérisé par un trait synthétique et un minimalisme des couleurs, révélateur des conditions difficiles de ses voyages, et de la rapidité d'exécution nécessaire. En 1838, Catlin crée l'Indian Gallery, destinée à rassembler le matériel qu'il a constitué. Elle est présentée sur la côte Est des Etats-Unis, ainsi qu'en Europe, oщ elle rencontre un grand succès.
En 1845, Le roi de France Louis-Philippe reçoit à Paris, au Palais des Tuileries, le peintre américain George Catlin accompagné d'une troupe de danseurs amérindiens. Ces derniers interprètent un spectacle de danses traditionnelles. Le roi et la Cour sont charmés et impressionnés par le coup de pinceau artistique du maître qui peint l'évènement. Louis-Philippe commanda une série de toiles de l'artiste. Ces œuvres sont exposées au Musée du Quai Branly à Paris
En 1852, victime d'une spéculation financière, Catlin fait faillite et, s'intégrant difficilement à la vie urbaine, il repart en voyage parmi les tribus d'Indiens. En 1860, il tente l'exploration de la jungle équatoriale sud-américaine, mais n'y retrouve pas son rapport particulier avec le monde amérindien.
jeudi 16 mars 2017
mercredi 15 mars 2017
mardi 14 mars 2017
Alexander Yakovlev (1887-1938)
Alexander Yakovlev (1887-1938)
Portait of the opera singer Fedor Chaliapine, 1917
Alexandre Yevgenievich Jacovleff (Александр вгеньевич Яковлев) était un peintre néoclassique, dessinateur, graveur et dessinateur. Apres la révolution soviétique, Jacovleff s’installa à Paris et obtint la nationalité française. Entre 1924 et 1925, il participe à la Croisière Noire dans le désert du Sahara et l' Afrique équatoriale organisée par André Citroën. Ses peintures africaines rencontrèrent alors un vif succès.a tel point qu'en 1926, il reçut la Légion d'honneur du gouvernement français.
En 1928, il organisa sa première grande exposition personnelle à Moscou.
Entre 1931 et 1932, il fut conseiller artistique d'une autre expédition Citroën, cette fois en Asie au cours de laquelle il parcourut la Syrie, l' Iran, l' Afghanistan, la Mongolie et la Chine et créa plusieurs de ses peintures orientalistes. De 1934 à 1937, Jacovleff fut directeur du département de peinture de l' école du Musée des beaux-arts de Boston mais passa les derniers mois de sa vie à Paris et à Capri.
Il mourut à Paris en 1938.
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lundi 13 mars 2017
dimanche 12 mars 2017
Scipione Pulzone (1550-1598) - Portrait of Jacopo Boncompagni
Scipione Pulzone detto Il Gaetano (1550-1598)
Portrait of Jacopo Boncompagni (1574).
Frick Collection, New York
Frick Collection, New York
Dans ce portrait, Scipione Pulzone surnommé Il Gaetano, atteint un réalisme inédit grâce, notamment, au rendu minutieux des détails. Il va jusqu'à supprimer toute trace de pinceau pour obtenir la surface la plus lisse possible, ajoutant ainsi au raffinement du portrait. L'armure éblouissante de Boncompagni affiche des techniques de gaufrage, de damasquinage, de bleuissement et de dorure. La représentation du haut-de-chausse (la culotte) de Pulzone - tissée avec des fils d'or et d'argent - de même que de la brachetta (la braguette rembourrée) montre un degré égal de précision. La lumière qui rebondit sur le plastron donne un effet tactile à la surface polie du métal. La représentation magistrale des jeux de lumière dans les moindres détails, comme à la lisière du rideau, renforce l'illusion de réalisme. En y regardant de plus près, on constate d'ailleurs que le modèle est représenté sur une toile fictive dont le bord est partiellement recouvert par le rideau bleu ! Avec ce dispositif pictural, Pulzone encourage le spectateur à comparer ses compétences à celles de l'ancien peintre Parrhasius, qui avait trompé son rival Zeuxis avec une peinture de rideau.
Quant au personnage représenté, il s'agit donc de Jacopo Boncompagni, fils naturel du pape Grégoire XIII, qui s'installa à Rome en 1572 lorsque son père fut élu pape et qu'il devint gouverneur du Castel Sant'Angelo et chef de l'armée papale. Pour ce nouveau venu dans la noble société romaine, ce portrait en armure était destiné à faire connaitre clairement son rang et à propager son apparence auprès de ceux qui ne le connaissaient pas. Bien que l'armure ait été déjà de moins en moins utilisée à cette époque sur les champs de bataille, elle continuait d'être considérée comme un symbole de virilité, de valeur militaire, de richesse, de statut social et, surtout, de lignage antique. Cette représentation reflète donc, avant tout, le rang important du modèle. La figure de Saint-Michel gravé sur le pectoral de l 'armure n'est pas uniquement une référence au Castel Sant'Angelo mais aussi au rôle de Boncompagni lui-même en tant que protecteur de l'Eglise. Ses compétences militaires sont représentées avec le dieu Mars sur le casque et avec le gant en acier placé sur la table. Sur les bandeaux dorés qui retiennent le plastron et les protections des épaules et des bras, sont représentés plusieurs trophées attestant des prouesses militaires du modèle. Dans le même esprit de démonstration des prouesses militaires de Boncompagni, on aperçoit le long de la bande centrale du plastron et à la base du casque, des représentations de Turcs captifs, commémorant la récente victoire sur les Ottomans à la bataille de Lépante en 1571. En supplément de ces motifs martiaux, cette prodigieuse armure sculptée comporte aussi des symboles attestant de la richesse, de la prospérité et du statut éminent du personnage, comme des cornes d'abondance et des figures grotesques portant des jarres de fruits.
Un mot enfin de la braghetta, qui elle aussi devait indiquer clairement au spectateur de la Renaissance, la puissance du personnage. Cette proéminence marquée valorisait le membre viril et par là même la puissance de son possesseur. Jusque dans les années 1580, les braguettes furent de plus en plus volumineuses chez les aristocrates, les princes et les rois, alors que chez les hommes du peuple elles étaient nettement moins voyantes voir inexistantes. Comme le rappelle Colette Gouvion dans son ouvrage "Une histoire politique du Pantalon " (Seuil, 2010) : « Qu'il s 'agisse de Charles Quint, peint par Le Titien, de François Ier par les Clouet ou de Maximilien II par Antonio Moro… On rembourre la fameuse poche. On l’assortit au pourpoint. On l’orne de rubans, dorures, joyaux. Et on y loge, aux côtés de ses attributs, mouchoir, monnaie, et même fruits que l’on y fait mûrir pour les offrir, bien tièdes à des dames !». Bon appétit !
samedi 11 mars 2017
vendredi 10 mars 2017
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