Gustave Caillebotte (1848-1894)
Portrait d'un collégien, 1879.
Collection privée
Le peintre français Gustave Caillebotte réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol, véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à l'ombre du parasol.
En dehors des tableaux qu'il a peint et a laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
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2022 - Men Portrait
Un blog de Francis Rousseau
Collection virtuelle sur le thème du portrait masculin en peinture, dessin, sculpture et photographie. Chaque portrait est analysé et commenté en français et, quelquefois, détaillé dans un podcast. Biographie de peintres, sculpteurs, photographes et artistes. Portraits historiques, autoportraits, Nus académiques, portraits officiels, Histoire de la mode, Histoire du costume, Histoire de l'art.
jeudi 10 mars 2022
Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait d'un collegien
jeudi 2 juin 2016
Fairfield Porter (1907-1975) - Lawrence in two Lights
Pendant ses études à Harvard, Porter se spécialisa en beaux-arts. il poursuivit ses études à la Art Students' League après son déménagement à New York en 1928. Ses études à la Art Students' League l'auraient prédisposé à produire un "art socialement pertinent" et, bien qu'il ait bordé de nombreux thèmes dans sa vie, il resta fidèle au style réaliste pendant toute sa carrière. Il fuit à la fois critiqué et vénéré pour être resté fidèle à ce style tout en faisant partie du mouvement expressionniste abstrait.
Ses sujets furent principalement des paysages , des intérieurs et des portraits de famille, d'amis et de collègues artistes, dont beaucoup étaient affiliés à la New York School of Writers School , notamment John Ashbery, Frank O'Hara et James Schuyler.
Beaucoup de ses peintures ont été conservées dans et autour de la maison d'été familiale de Great Spruce Head Island, dans le Maine, et dans la maison familiale située au 49 South Main Street, à Southampton, dans l'État de New York.
Sa vision picturale qui englobait une fascination pour la nature et une capacité à relever dans la vie quotidienne, les détails extraordinaires, devait beaucoup aux peintres français Pierre Bonnard et Édouard Vuillard qui'l admirait.
Porter a dit un jour: "Quand je peins, je pense que ce qui me satisferait le plus serait d'exprimer ce que Bonnard disait avoir entendu dire à Renoir :" Rends tout plus beau. "
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2016 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
samedi 9 juin 2018
Jean-Antoine Watteau (1684-1721) - Homme de profil coiffé d'un bonnet
(Dessin, aquarelle, Cachet collection Dormeuil)
Collection particulière
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2018 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
vendredi 4 août 2023
Gustave Caillebotte (1848-1894) - Baigneur s'apprêtant à plonger
Gustave Caillebotte (1848-1894)
Baigneur s'apprêtant à plonger, 1878
Collection particulière
Le peintre français Gustave Caillebotte
réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont
certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour
l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol,
véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de
l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette
magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches
mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à
l'ombre du parasol.
En dehors des tableaux qu'il a peint et a
laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave
Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des
expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de
Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son
rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années
1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de
ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se
trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des
premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux
États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui
nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste
», qu'illustra par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que
ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort,
Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les
dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux
impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet
artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins
assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de
perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés
et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante
(Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de
vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au
balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
samedi 30 septembre 2023
Gustave Caillebotte (1848-1894) - Homme au balcon
Gustave Caillebotte (1848-1894)
Homme au balcon, 1880,
Huile sur toile, 116 × 97 cm,
Collection privée
Le peintre français Gustave Caillebotte
réalisa tout au long de sa vie plusieurs autoportrait de lui dont
certains dans des cadrages très nouveaux et photographiques pour
l'époque. Celui ci est plus traditionnelle si ce n'est que le parasol,
véritable deuxième personnage de la toile occupe un bon quart de
l'espace total. Peut-être même occupe-t-il la première place avec cette
magnifique lumière rose et jaune que le tissu laisse filtrer en touches
mi impressionniste mi pointilliste. Le chien, lui, fait la sieste à
l'ombre du parasol.
En dehors des tableaux qu'il a peint et a
laissé dans de nombreux musées et collections américaines, Gustave
Caillebotte fut aussi mécène, collectionneur et organisateur des
expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882. Le talent de
Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son
rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années
1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de
ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se
trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des
premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux
États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui
nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste
», qu'illustra par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que
ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort,
Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les
dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux
impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet
artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins
assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de
perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés
et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante
(Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de
vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au
balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
samedi 21 avril 2018
Charles Gleyre (1806-1874)
samedi 29 février 2020
Raymond Voinquel (1912-1994) - Le comédien Jean Marais
Raymond Voinquel est un photographe de plateau français, Ayant un grand sens de l'éclairage, il travaille de 1931 à 1977 sur 160 films, dont ceux de Marcel Carné, Henri Decoin, Jean Cocteau, Yves Allégret, Max Ophüls, Jean-Pierre Melville, Luis Buñuel, Renoir, Marcel L'Herbier, Alfred Hitchcock…
Il collabora aussi et surtout avec le Studio Harcourt de 1930 à 1970.
Il réalisa des séries de photographies de nu masculin homoérotiques. En 1941, il photographia des sportifs au stade de Bordeaux. En 1940, il eut le projet d'illustrer Narcisse, un poème de Paul Valéry. Louis Jourdan et Jean Marais posèrent nus pour lui.
En 1962, il illustra Les Amants de Teruel.
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2020 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
samedi 8 octobre 2016
Fairfield Porter (1907-1975) Portrait of James Schuyler, 1955
Fairfield Porter était un peintre et critique d'art américain. Il était le quatrième des cinq enfants issu d'une famille d'artistes, en l'occurrence l'architecte James Porter et la poétesse de Ruth Furness.
Pendant ses études à Harvard, Porter se spécialisa en beaux-arts. il poursuivit ses études à la Art Students' League après son déménagement à New York en 1928. Ses études à la Art Students' League l'auraient prédisposé à produire un "art socialement pertinent" et, bien qu'il ait bordé de nombreux thèmes dans sa vie, il resta fidèle au style réaliste pendant toute sa carrière. Il fuit à la fois critiqué et vénéré pour être resté fidèle à ce style tout en faisant partie du mouvement expressionniste abstrait.
Ses sujets furent principalement des paysages , des intérieurs et des portraits de famille, d'amis et de collègues artistes, dont beaucoup étaient affiliés à la New York School of Writers School , notamment John Ashbery, Frank O'Hara et James Schuyler.
Beaucoup de ses peintures ont été conservées dans et autour de la maison d'été familiale de Great Spruce Head Island, dans le Maine, et dans la maison familiale située au 49 South Main Street, à Southampton, dans l'État de New York.
Sa vision picturale qui englobait une fascination pour la nature et une capacité à relever dans la vie quotidienne, les détails extraordinaires, devait beaucoup aux peintres français Pierre Bonnard et Édouard Vuillard qui'l admirait.
Porter a dit un jour: "Quand je peins, je pense que ce qui me satisferait le plus serait d'exprimer ce que Bonnard disait avoir entendu dire à Renoir :" Rends tout plus beau. "
lundi 1 juillet 2019
Fairfield Porter (1907-1975)- Lawrence at the the piano
vendredi 9 avril 2021
Charles Gleyre ( 1806-1874) - Trois fellahs
Trois fellahs, 1835
Musée cantonal des Beaux-arts de Lausanne
Charles Gleyre, est un peintre suisse, qui enseigna essentiellement son art à Paris. En 1834, il commence à travailler avec John Lowell Jr., un riche industriel et amateur d'art américain qu'il accompagne pour un long voyage vers la Sicile, la Grèce, l'Égypte, le Soudan, puis le Proche-Orient, en échange de dessins des sites archéologiques qu'ils visitent.
Plusieurs de ses tableaux orientalistes sont détruits dans un incendie au Caire en 1837.
En 1843 il est nommé à l'École des beaux-arts de Paris en 1843, en remplacement de Paul Delaroche de qui il récupère aussi l' atelier, surnommé La République.
L'art de Charles Gleyre art prône un retour assez conservateur à l'antique au point qu'il dira même à Claude Monet : « Rappelez-vous donc, jeune homme, que, quand on exécute une figure, on doit toujours penser à l'antique. » Le soir même, Claude Monet réunit Frédéric Bazille, Auguste Renoir et Alfred Sisley et leur suggère, de quitter l'atelier de Gleyre, ce qu'ils feront 15 jours plus tard, au printemps 1863. Sisley aussi sera indigné par le dédain de Gleyre pour le paysage et incitera ses amis à quitter son atelier et à peindre dans la nature...
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2021 - A Still Life Collection
Un blog de Francis Rousseau
samedi 29 octobre 2016
Gustave Caillebotte (1848-1894) - Autoportrait 1870
jeudi 23 novembre 2017
Paul Cézanne (1839-1906) - Baigneurs
mardi 22 décembre 2020
Gustave Caillebotte (1848-1894) - Portrait de Paul Hugot
Gustave Caillebotte (1848-1894)
Portrait de Paul Hugot, 1878,
The Lewis Collection, Atlanta
Le talent de Gustave Caillebotte fut longtemps méconnu (sauf aux États-Unis) au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative de collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent au musée d'Orsay à Paris.
Caillebotte est l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis, où il rencontra un vif succès, et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant « réaliste », qu'illustrera par exemple au 20e siècle l'américain Edward Hopper.
Fortuné, il n'a pas besoin de vendre ses toiles pour vivre, si bien que ses descendants possèdent encore près de 70 % de ses œuvres. À sa mort, Martial et Auguste Renoir son exécuteur testamentaire, prennent les dispositions pour que l’État accepte le legs de ses tableaux impressionnistes.
Les historiens d'art qualifient volontiers cet artiste « d’original et audacieux ». Sa technique ne l'est pas moins assez proche de l'art photographique, mais, par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante (Caillebotte invente la vue en plongée dans la peinture). Les effets de vue plongeante s'imposent dans son art à travers les personnages au balcon et ses vues en surplomb des rues et des boulevards.
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2020 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau