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samedi 13 février 2021

Ernest Biéler (1863-1948)- Le Forgeron

https://menportraits.blogspot.com/2021/02/ernest-bieler-1863-1948-le-forgeron.html

Ernest Biéler (1863-1948)
Le Forgeron
Collection privée


Après ses études à Lausanne, Ernest Biéler suit, dès 1880, les cours de l’Académie Julian à Paris. Il obtient une médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1900 à Paris. Il appartient, avec Raphaël Ritz, Édouard Vallet, Albert Chavaz et d’autres, à l’Ecole de Savièse. Biéler fut d’ailleurs fait bourgeois d’honneur de cette localité valaisanne.
Très attaché au Canton du Valais, il est surtout connu pour les magnifiques portraits de paysans (ci-dessus) et d'habitants de Savièse qu'il peignit tout au long de sa vie. Fier de son appartenance valaisanne, il a également créé pour bons de monuments locaux, des vitraux, des fresques, et pour notamment La Feêe des Vignerons, des costumes, des chars et des décors tout a fait étonnants.
Il passa les dernières années de sa vie dans sa maison du Monteiller (Rivaz).
Ses portraits se trouvent aujourd'hui dans de nombreuses prestigieuses collections privées en Suisse et a travers le monde.

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dimanche 31 janvier 2021

Pinturicchio (1452 -1513) - Cristo tra i dottori (particolare)



 

Pinturicchio (1452 -1513) Cristo tra i dottori (particolare), 1501 Affresco Collegiata di Santa Maria Maggiore, Spello (Constance)

 

Pinturicchio (1452 -1513)
Cristo tra i dottori (particolare), 1501
Affresco Collegiata di Santa Maria Maggiore, Spello (Constance)


Pinturicchio ou Pintoricchio, né Bernardino di Betto (1452 – 1513), est un peintre italien du 15e siècle, élève du Pérugin, à al fois comblé d'honneurs et mal aimé ! Il est le type même de l'artiste complet de la Renaissance, capable de maîtriser à la fois l'art de la peinture sur panneau, de la fresque et de la miniature. Il a travaille pour certaines des personnalités les plus importantes de son temps, dont plusieurs papes. Il est l'un des grands maîtres de l'école ombrienne de la seconde moitié du 15e siècle avec Le Pérugin et le jeune Raphaël. Son surnom (qu'il accepte en signant ainsi) vient de piccolo pintore soit « peintre" surnom qui lui a été donné a cause de sa petite, taille sachant que par le talent il fut plutôt l'un des plus grands peintres de la renaissance
Il pouvait parfois être très aimé ou, à d'autres moments de sa vie, très critiqué. A Rome, après avoir longtemps eut la faveur des Borgia, il fut délaissé au début du 16 e siècle comme s'il était déjà démodé alors qu' à Sienne au même moment il soulevait l'admiration générale. Bien qu'aimé et récompensé par les puissants de son temps, il fut longtemps laissé dans l'ombre, par la littérature artistique et notamment par Vasari, qui dans les Vies parle de lui, presque exclusivement de façon négative. La haute estime qui accompagna Pinturicchio dans sa vie n'était pas tant dictée par sa rapidité à exécuter une oeuvre, comme le dit perfidement Vasari, que par sa capacité à toujorus interpréter excellemment les besoins de ses clients. Les érudits du 19e et du début du 20e siècle valorisé un peu plus l'oeuvre de Pinturicchio, alors que ses peintures entraient dans les plus grandes collections internationales et intégraient les grands musées et collections d'Europe et d'Amérique. La monographie d'Enzo Carli (1960) fut fondamentale dans sa "rehabilitaon".

samedi 30 janvier 2021

Polidoro da Caravaggio (Polidoro Caldara) (1495- 1543) - Etude, sanguine, 1535

 

https://menportraits.blogspot.com/2021/01/polidoro-da-caravaggio-polidoro-caldara.html

 

Polidoro da Caravaggio (Polidoro Caldara) (1495- 1543)
Etude, sanguine, 1535
Musée régional de Messine



Polidoro Caldara, dit Polidoro da Caravaggio est un peintre de la Renaissance italienne, élève de Raphaël, qui travailla à Rome (1514-1527), à Naples (1524, 1527-1528) et à Messine (1528-1543 ?) et qui fut aussi, à la fin de sa vie, architecte. Polidoro entame aussi une œuvre de dessinateur et réalise des portraits, d'enfants notamment et d'inconnus qu'il croise dans la rue, dans les auberges ou dans les bordels. Dans ses dessins, il excelle dans le clair-obscur et montre son attachement à l'antique. En 1527, le sac de Rome par les troupes de l'empereur Charles Quint pousse Polidoro à s'enfuir. Il se réfugie d'abord à Naples où il peint une figure de saint Pierre dans la chapelle principale de Sainte-Marie-des-Grâces et d'autres œuvres en tant qu'aide d'autres peintres. Cependant Polidoro estime qu'à Naples il n'est pas reconnu à sa juste valeur et s'embarque pour Messine où davantage considéré, il se remet à l'ouvrage en travaillant avec acharnement et en se perfectionnant dans la pratique de la couleur. Son domestique et élève, Tonno Calabrese, l'assassine à coups de couteau pour lui voler une importante somme d'argent qu'il venait de recevoir alors qu'il s'apprêtait, riche et reconnu, à retourner à Rome. Il eut Aurelio Busso (ou Buso) de Crema comme élève. Ses frises al fresco ont grandement inspiré les Petits maîtres allemands. 

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vendredi 15 janvier 2021

Louis de Boullogne II (1654-1733) - Académie d’homme allongé


https://menportraits.blogspot.com/2021/01/louis-de-boullogne-ii-1654-1733.html
 

Louis de Boullogne II (1654-1733)
Académie d’homme allongé
Collection privée

Louis de Boullogne II, dit Boullogne fils ou Boullogne le Jeune, est un peintre français qui connut une importante notoriété de son vivant. Fils du peintre, Louis Boullogne I et frère de Bon Boullogne, son père, qui craignait la rivalité entre les deux frères, s’opposa d’abord à ce qu’il soit peintre, mais la vocation l’emporta, et tous les soirs Louis traversait Paris pour aller avec Bon dessiner à l’Académie. À dix-huit ans, il obtint le grand prix de peinture et partit pour Rome en 1676, au moment où son frère en revenait. Il y exécuta les copies de l’École d’Athènes, de la Dispute du Saint Sacrement et de plusieurs autres œuvres de Raphaël, d’après lesquelles les Gobelins firent différentes tentures de tapisserie pour le roi.
Louis Boullogne II montrait, en général, dans ses compositions une grande entente de la mise en scène, une touche ferme, un dessin correct, un beau coloris ; ses têtes sont d’un grand caractère et d’une belle expression, et il sut approprier son talent aux tableaux de chevalet, aussi bien qu’aux grandes machines. Ses dessins sont à la pierre noire, relevée de blanc, sur du papier bleu ou gris, avec quelques hachures légères ; dans quelques-uns les traits sont fort arrêtés et les ombres estompées. 

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vendredi 16 octobre 2020

Gottfrid Kallstenius (1861-1943) - Modèle au repos


Gottfrid  Kallstenius (1861-1943) Modèle au repos Huile sur toile - 67 x 54 cm Nationalmuseum, Stockholm   Modèle au repos Huile sur toile - 67 x 54 cm Nationalmuseum, Stockholm


Gottfrid  Kallstenius (1861-1943)
Modèle au repos
Huile sur toile - 67 x 54 cm
Nationalmuseum, Stockholm 

 
Gottfrid Kallstenius est un peintre sudéois. Après des études chez Edvard Perséus, il est admis à l'Académie royale des beaux-arts de Suède en 1884 et obtient son diplôme en 1888. En 1891, il épouse la peintre Gerda Roosval. Peu de temps après, il  reçoit une bourse de voyage et le couple passent un été à Paris pour terminer leurs études. Puis ils décident d' aller vivre en Bretagne,  au Pouldu, où Paul Gauguin avait passé l'été précédent. Après environ un an, ils retournent à Paris où Gottfrid poursuit ses études avec Raphaël Collin avant de s'installer dans une  colonie d'artistes suédois à  Grez-sur-Loing.
Il a exécuté plusieurs grandes œuvres; notamment, un retable à Västervik et les peintures murales du bâtiment Nordstjernan, ainsi que des mosaïques au Konstnärshuset . Plus tard, il a fait une grande peinture de paysage pour le foyer du Royal Dramatic Theatre.
Il a également écrit plusieurs textes sur la peinture.

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samedi 12 septembre 2020

Anton Raphaël Mengs (1728-1779) - Nu masculin debout,

 


Anton Raphaël Mengs (1728-1779) 
Nu masculin debout, après 1750
Collection privée 

Anton Raphaël Mengs est un peintre et un écrivain d'art allemand, le plus représentatif de la peinture néoclassique.
Dans ses écrits, rédigés en espagnol, en italien et en allemand, Mengs met en avant sa théorie éclectique de l'art, où il considère que la perfection peut être atteinte par une habile combinaison des diverses excellences de la conception grecque avec l'expression de Raphaël, le chiaroscuro du Corrège, et la couleur de Titien. Son intimité avec Winckelmann, qui a constamment écrit sous sa dictée, est d'une importance historique, car il n'a formé aucun disciple, et le critique doit maintenant faire appel au Jugement de Mengs par Winckelmann et son siècle de Goethe.
Mengs était célèbre pour sa rivalité avec son contemporain italien, le peintre Pompeo Batoni.
Parmi ses élèves, on note Anton von Maron (1731 - 1808), arrivé à Rome en 1755; le sculpteur Ivan Martos et Giacomo Quarenghi (1744-1817), architecte de Saint-Pétersbourg.
Stendhal est particulièrement cruel à propos de Mengs dans ses Promenades dans Rome (1829) :
« (...) Raphaël Mengs, qui, pendant un demi-siècle, a passé pour un grand peintre, grâce au charlatanisme adroit de M. d'Azara.  En 1802, on admirait encore le Moïse de Mengs." 

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jeudi 16 juillet 2020

Eustache Le Sueur (1616-1655) - Portrait d’un jeune homme

 

Eustache Le Sueur (1616-1655)
Portrait d’un jeune homme, vers 1640 
Huile sur toile, 64 x 52 cm  
Hartford, Wadsworth Atheneum

Eustache Le Sueur ou Lesueur  est un peintre et dessinateur français de style baroque parfois surnommé « le Raphaël français ". 
Son art reflète une volonté de dépouillement fort rare pour son époque, et sans doute voulue pour marquer la différence avec la  peinture décorative de ses contemporains. Il est aujourd'hui considéré comme un des peintres les plus personnels du XVIIe siècle, un de ceux qui surent échapper, du moins en partie, à l'empire de l'académisme issu du baroque italien.
En tant que dessinateur, il est connu entre autres pour ses illustrations du Songe de Polyphile.
Considéré comme l'un des fondateurs du classicisme français, aux côtés de Poussin et de Le Brun, il fut néanmoins très critiqué au XIXe siècle, où il passait pour un peintre pieux, mièvre et académique. Sa redécouverte récente par les historiens de l'art du XVIIe siècle français a permis de lui rendre sa juste place parmi les peintres majeurs de cette époque en montrant la variété de son art, toujours très réfléchi et en constante évolution.

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lundi 6 juillet 2020

Ernest Biéler (1863-1948) - L'homme roux


 

Ernest Biéler (1863-1948)
L'homme roux
Collection privée 

Après ses études à Lausanne, Ernest Biéler suit, dès 1880, les cours de l’Académie Julian à Paris. Il obtient une médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1900 à Paris. Il appartient, avec Raphaël Ritz, Édouard Vallet, Albert Chavaz et d’autres, à l’Ecole de Savièse. Biéler fut d’ailleurs fait bourgeois d’honneur de cette localité valaisanne.
 Très attaché au  Canton du Valais, il est surtout connu  pour les magnifiques portraits de paysans (ci-dessus) et d'habitants de Savièse qu'il peignit tout au long de sa vie. Fier de son appartenance valaisanne, il a  également créé  pour bons de monuments locaux, des vitraux, des fresques,  et pour notamment La Feêe des Vignerons, des costumes, des chars et des décors tout a fait étonnants.
Il passa les dernières années de sa vie dans sa maison du Monteiller (Rivaz).
Ses portraits se trouvent aujourd'hui dans de nombreuses prestigieuses collections privées en Suisse et a travers le monde.

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samedi 6 juin 2020

Alessandro Allori (1535-1607) - Portrait d'un gentilhomme Florentin


  


Alessandro Allori (1535-1607)  (atelier de....)
Portrait d'un gentilhomme Florentin (probablement Piero de' Medici)
Collection Privée


Le peintre florentin Alessandro Allori ou Alexandre Allori fut l' élève et le fils adoptif du Bronzino. A certains égards, Allori est le dernier de la lignée d'éminents peintres florentins : Andrea del Sarto a collaboré avec Fra Bartolomeo (ainsi que Léonard de Vinci), Pontormo a brièvement été l'élève d'Andrea et a formé Bronzino qui lui-même a formé Allori. Les générations suivantes furent fortement influencées par la vague baroque qui dominait dans d'autres parties de l'Italie. Allori étudia les œuvres de Melozzo da Forlì, de Raphaël et de Michel-Ange, à Rome.  Allori a été l'un des artistes ayant travaillé, sous les ordres de Giorgio Vasari, sur la décoration du Studiolo de François Ier  et il fit de nombreux portraits pour la cour des Medicis 

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dimanche 1 mars 2020

Ernest Biéler (1863-1948) - L'homme des champs


 

Ernest Biéler (1863-1948) 
L'homme des champs, 1917
Collection particulière

Après ses études à Lausanne, Ernest Biéler suit, dès 1880, les cours de l’Académie Julian à Paris. Il obtient une médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1900 à Paris. Il appartient, avec Raphaël Ritz, Édouard Vallet, Albert Chavaz et d’autres, à l’école de Savièse. Biéler sera d’ailleurs fait bourgeois d’honneur de cette localité valaisanne.
 Très attaché au  Canton du Valais, il est surtout connu  pour les magnifiques portraits de paysans (ci-dessus) et d'habitants de Savièse qu'il peignit tout au long de sa vie. Fier de son appartenance valaisanne, il a  également créé  pour bons de monuments locauxdes vitraux, des fresques,  et pour notamment La Feêe des Vignerons, des costumes, des chars et des décors tout a fait étonnants.
Il passa les dernières années de sa vie dans sa maison du Monteiller (Rivaz).
Ses portraits se trouvent aujourd'hui dans de nombreuses prestigieuses collections privées en Suisse et a travers le monde.

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dimanche 26 janvier 2020

Giuliano Bugiardini (1475-1554) - Portrait d'un gentilhomme


 

Giuliano Bugiardini (1475-1554)
Portrait d'un gentilhomme
Huile sur panneau de bois
Collection particulière (via Christie's London) 

Giuliano Bugiardini est un peintre florentin de la Renaissance  italienne, formé dans l'atelier de Domenico Ghirlandajo, puis dans celui de Piero di Cosimo. En 1503, il s'associa avec Mariotto Albertinelli en 1503 et collabora avec lui pour terminer quelques peintures laissées inachevées par Fra Bartolomeo.
Les influences de ses maîtres sont visibles dans la Vierge à l'Enfant et Saint Jean Baptiste à la Galerie Sabauda de Turin, la Madonna della Palma (1520), le Martyre de sainte Catherine à l'église Santa Maria Novella de Florence, de nombreux portraits de la Vierge de la Collection Liechtenstein  de Vienne et du Musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg.
Il travailla souvent pour une clientèle privée, exécutant des peintures dévotes inspirées surtout de Fra Bartolomeo. Il fut un bon portraitiste et dans les années 1508-1511, Raphaël devint son premier point de référence. Il réalisa la copie du Portrait de Léon X pour le cardinal Cybo, faisant figurer celui-ci à la place du cardinal de Rossi (Palais Barberini, Rome).
En 1525 il se rendit à Bologne, où il exécuta quelques-unes de ses œuvres majeures, comme Le Mariage mystique de sainte Catherine pour la chapelle Albergati à Saint-François (Pinacothèque nationale (Bologne)).
Admis à la célèbre Accademia dei Giardini Medicei de San Marco à Florence, il devient ami et disciple de Michel-Ange, dont il peignit le portrait en 1523-1525 pour Ottaviano de Médicis.
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jeudi 12 décembre 2019

Francesco Francia (1447-1517) - Due volti maschili


Francesco Francia (1447 – 1517)
Due volti maschili, c.1500, 
Affresco, 44 x 53 cm.
Pinacoteca Nazionale di Bologna


Francesco Raibolini  dit Francesco Francia est le fils du graveur sur bois Marco di Giacomo Raibolini, issu d'une des familles les plus anciennes et les plus en vue de Bologne, possédant des terres à Zola Predosa. Il exerce d'abord la profession d'orfèvre. Il entre en 1482 dans la guilde des orfèvres, à la tête de laquelle il est porté l'année suivante. C'est lors de sa formation que son maître lui transmit son propre surnom de Francia, que Francesco conserva.
À la fin du siècle, il fut appelé à peindre les fresques du palais Bentivoglio, aujourd'hui détruit.
Il en subsiste un fragment à la Pinacothèque de Bologne.( cf .ci-dessus).
 Francesco s'oriente vers la peinture vers 1490. Son style de peintre tient à la fois de celui du Pérugin et de celui de Giovanni Bellini, avec lesquels Raphaël le compare. Le moment le plus fort de son style se situe entre 1485 et 1500. Les œuvres publiques de cette époque sont nombreuses, sans toutefois être datées ou mentionnées précisément.
En 1506 il collabora aux fresques de l'Oratoire Sainte-Cécile et après le départ des Bentivoglio, sans jamais quitter la ville, il reçut des commandes pour Mantoue, Lucques et dans les dernières années pour Parme
Après 1510, ses fils prirent de plus en plus d'importance dans l'atelier, en particulier Giacomo Francia qui imita si bien son style qu'il est difficile de distinguer l'un de l'autre.
En dépit de succès certains en peinture, Francesco ne renonça jamais complètement à son premier métier et se plut à signer ses œuvres en adjoignant à son nom le titre d'aurifex. Tout au long de sa vie, il confectionna des médailles, des gravures, des décorations en niello. Il devint également Maître des Monnaies de la ville de Bologne, chargé à ce titre de confectionner les poinçons destinés à frapper monnaie.
Vasari raconte que Francia reçut un jour de Raphaël un paquet contenant son tableau L'Extase de sainte Cécile, accompagné d'une lettre lui demandant de veiller à son installation dans la chapelle de San-Giovanni-in-Monte à Bologne. Francia aurait été tellement stupéfait par la beauté de ce tableau, car il n'avait encore jamais vu d’œuvre de Raphaël, que le sentiment de sa propre infériorité aurait contribué à sa mort rapide. Vasari ajoute toutefois d'autres raisons possibles de sa mort, comme le poison ou la goutte.

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lundi 11 novembre 2019

Lorenzo di Credi (1460-1537) - Head of a Young Man





Lorenzo di Credi (1460-1537)
 Head of a Young Man, Turned to the Left, Looking Downward. Verso/ Hinged
 Morgan Library and Museum


Né dans la ville de Florence, Lorenzo est placé par son père, Andrea Sciarpelloni, dans l'atelier du maestro di Credi, un orfèvre habile de Florence, afin d'y apprendre l'orfèvrerie. Il dépasse rapidement tous les autres apprentis. C'est à partir de cette époque qu'il est connu sous le nom de Lorenzo di Credi.
« Poussé par une louable ambition » selon Vasari, il veut étudier la peinture auprès d'Andrea del Verrocchio et héritera de lui à sa mort. Les œuvres de sa maturité portent la marque de l'influence de Fra Bartolomeo, du Pérugin et du jeune Raphaël.
Léonard de Vinci et Lorenzo di Credi ayant fréquenté l'atelier de Verrocchio, ils se sont mutuellement inspirés du maître, laissant paraître parfois des similitudes stylistiques.

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vendredi 25 octobre 2019

Sebastiano del Piombo (1485-1547) - Portrait de Ferry Carondelet


 

Sebastiano del Piombo (1485-1547)
Portrait de Ferry Carondelet (entre 1510 et 1512)
Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid


Ferry Carondelet (1473-1528) fut un humaniste de la Renaissance et archidiacre de Besançon.
 Il occupa de hautes fonctions auprès du pape Jules II et au service de Marguerite d'Autriche, fille de l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg régente du comté de Bourgogne et des Flandres.
En 1510, cette princesse l’envoie comme ambassadeur à Rome où il fit peindre par Fra Bartolomeo La Vierge aux saints qu’il offrit à la Cathédrale Saint-Étienne de Besançon (il y est figuré en donateur) et se fit portraiturer par Sebastiano del Piombo avec son secrétaire (ci dessus), un portrait célèbre et autrefoisattribué à tort  Raphaël).
A l'époque de ce portrait, en 1511, il devient abbé commendataire de l’abbaye de Montbenoît dans le Doubs dont il est un bienfaiteur important : il fit reconstruire le chœur de l'abbatiale.

Les peintre italien de la Renaissance né a Venise sous le nom de Sebastiano Luciani se fit appeler  à Rome, Sebastiano Viniziano avant que son  nom ne soit transformé par le pape en Sebastiano del Piombo (Sébastien du Plomb). Il fut célèbre pour sa combinaison des couleurs de l'école vénitienne et  la peinture de formes monumentales plutôt liées à l 'école de Rome.  A Rome, Sebastiano Luciani  rejoignit très rapidement le groupe d'artistes qui travaillaient à la Villa Farnesina pour le richissime banquier du pape, le siennois, Agostino Chigi, aux côtés de Raphaël. Quelques années plus tard, il changea d'orientation et se lia d'amitié avec Michel-Ange dont il développa à plusieurs reprises les cartons et études de composition.
En 1520, après la mort de Raphaël, Sebastiano Luciani devient le peintre le plus important sur la scène romaine.
En 1531, pour le remercier d'être resté auprès de lui, barricadé dans le Château Saint-Ange, pendant le Sac de Rome (1527) par les armées impériales, Clément VII le charge des sceaux pontificaux. Il prend alors le nom de Sebastiano del Piombo qui désigne sa charge, et qui a fait sombrer dans l'oubli son nom de peintre romain de Sebastiano Viniziano. Afin de bénéficier de la charge ecclésiastique des sceaux, ce père de deux filles, n'hésite pas à prononcer ses vœux, tout en écrivant à l'Arétin, qu'il est « le frère le plus gaillard de Rome ». Il encaisse les taxes d'enregistrement de tous les documents pontificaux scellés avec du plomb, mais cette réussite financière s'accompagne d'une quasi cessation de son activité de peintre.

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mercredi 17 juillet 2019

Dosso Dossi (c.1486–1542) - Portrait of a young Man holding a Dog and a Cat



Dosso Dossi (c.1486–1542)  (attributed to) 
Portrait of a young Man holding a Dog and a Cat.
Oil on panel
Ashmolean Museum, Oxford


Dosso Dossi, de son vrai nom Giovanni di Niccolò de Lutero ou Luteri est un peintre italien de l'école de Ferrare. Il tient son nom de la villa familiale près de Mantoue, la Villa Dossi.
Frère aîné de Battista Dossi, il s'est formé dans l'atelier de Giorgione, il a aussi été probablement l'élève de Lorenzo Costa.
En 1514 il s'établit définitivement à Ferrare et devient peintre de la cour du duc Alphonse Ier d'Este, puis d'Hercule II. Il créa des cartons de tapisseries, des décors de théâtre, des vues urbaines et des portraits de la famille princière.
Il peint aussi de nombreux tableaux mythologiques et exécute pour le nouvel appartement du château de Ferrare Dix scènes de la vie d'Enée. Il participe aux décorations de la Chambre d'albâtre du palais ducal, réalisées par Bellini.
Il réalise également des retables, pour les nombreux autels des églises ducales d'Este, dont un grandiose polyptyque conservé à la Pinacothèque nationale de Ferrare.
Ami de L'Arioste, il s'absenta plusieurs fois de la cour de Ferrare, pour séjourner à Venise. Il y fut en contact avec Giorgione, Cariani, Savoldo et plus tard le Titien. Inspiré par l'art vénitien, Dosso Dossi est considéré comme le principal représentant de l'école  de Ferrare, correspondant en peinture  à L'Arioste en littérature.
Il séjourna aussi à Florence en 1517 et à Mantoue en 1519 pour accompagner Titien. 
Il alla à Rome avec son frère Battista en 1519-1520 et il y travailla avec Raphaël.
En 1529, il fut probablement appelé par François Marie Ier della Rovere, duc d'Urbino, à Pesaro pour décorer le palais de Villa Imperiale.
Entre 1531 et 1532, il se rendit au château du Bon Conseil, à Trente avec son frère cadet Battista, à l'appel du cardinal Bernardo Clesio qui leur confie la décoration du Magno Palazzo, le Palais qu'il vient de faire construire à côté de l'ancienne forteresse, le Castelvecchio. Battista décore un corridor de fresques représentant les Dieux de l'Olympe, et Dosso peint sur le plafond de la Sala Grande « des putti frivoles devant des nuages sur fond de ciel bleu ».


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mercredi 24 avril 2019

Felix Michał Wygrzywalski (1875-1944) - Rybacy ciągnący sieci


Felix Michał Wygrzywalski (1875-1944)
Rybacy ciągnący sieci
(Les pêcheurs tirant le filet)
National Museum in Warsaw

Feliks Michał Wygrzywalski se forme de 1893 à 1898 à l'Académie des beaux-arts de Munich (Kunstakademie) et à l'Académie Julian à Paris. En 1900, il s'installe à Rome. Au cours de ce séjour à Rome, pour compléter sa formation, il effectue des copies d'œuvres d'un certain nombre de maîtres de la Renaissance, en particulier du Caravage, de Raphaël, du Guerchin, de Vélasquez ou de Titien. Il y peint également des paysages et des nus.
En 1906, à la recherche de nouveaux thèmes et de nouvelles couleurs, il se rend en Égypte, où il peint de nombreuses scènes orientalistes. En 1908, il s'installe à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, où il est chargé de décorer les murs de la Chambre de commerce et d'industrie de la ville. C'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser à la scénographie et à concevoir des décors de théâtre. Au cours de la Première Guerre mondiale, il reste en Russie, à Rostov-sur-le-Don, où il est professeur de dessin.
Son fils, Feliks Kazimierz Wygrzywalski (1903-1966) était également peintre.

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jeudi 7 mars 2019

Andrea Sacchi (1599-1661) - Portrait of Cardinal Antonio Barberini the Younger


Andrea Sacchi  (1599-1661) 
 Portrait of Cardinal Antonio Barberini the Younger
The MET


Après avoir été l'élève de l'Albane à Bologne, Andrea Sacchi s'installe à Rome en 1621 et y travaillera jusqu'à sa mort, à l'exception de quelques courts séjours en Italie du Nord après 1635 et à Paris en 1640.
Sa formation bolonaise le porte vers le classicisme et lui donne le goût de la couleur, qualités que vient compléter l'influence directe de Raphaël déjà sensible dans le Miracle de saint Grégoire (1625-1627, musée du Vatican, Rome). Cette œuvre attire l'attention de la famille Sacchetti, qui engage Andrea Sacchi pour décorer, avec Pierre de Cortone, la villa de Castelfusano en 1627-1629. 
Le cardinal Antonio Barberini confie aux deux artistes la décoration du palais Barberini à Rome. La fresque peinte par Andrea Sacchi au plafond d'une des salles, l'Allégorie de la divine sagesse (1629-1633), est une œuvre statique et pleine de gravité, très raphaélesque dans sa conception et contenant un nombre restreint de figures, qui contraste avec l'exubérance baroque du Triomphe de la divine providence peint par Cortone dans une salle voisine. Les deux tableaux d'autel réalisés par Andrea Sacchi pour Santa Maria della Concezione à Rome (1631-1638) se distinguent aussi des autres peintures de l'église par leur classicisme. Son œuvre la plus importante après la Divine sagesse reste le cycle de la Vie de saint Jean-Baptiste pour la coupole du baptistère San Giovanni in Fonte de Rome (1639-1645). Si l'on excepte quelques portraits, Andrea Sacchi s'est essentiellement consacré à la peinture religieuse. Il est le principal représentant du style classique dans la peinture romaine du XVIIe siècle.

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dimanche 22 juillet 2018

Giovanni Antonio Bazzi detto Il Sodoma (1577-1549)

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Giovanni Antonio Bazzi detto Il Sodoma (1577-1549) 
Three Saints, 1513-1514
Portland Art Museum.

Selon Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes de Giorgio Vasari (1568), Giovanni Antonio Bazzi était toujours entouré de jeunes gens, dont il goûtait fort la compagnie, ce qui lui aurait valu son surnom de Sodoma (italien pour Sodome). Vasari ajoute, que loin d'en prendre ombrage, l'artiste en tirait  une certaine gloire (il avait fait son coming out comme on dirait aujourd'hui!) . Toujours selon la même source, après la victoire d'un des chevaux du Sodoma dans une course à Florence, son surnom fut scandé dans la ville,  ce qui dit on finit par indisposer les citoyens les plus prudes.
Bien qu'il n'ait pas été un grand dessinateur, la maîtrise du Sodoma pour les expressions, le mouvement et la couleur  rapproche souvent son art de celui de Léonard de Vinci.
Durant son séjour à Rome, à partir de 1508, il collabore avec Raphaël aux fresques de la Chambre de la signature au Vatican. En 1512, il travaille à la villa Farnesina.
Ami et familier du duc de Piombino, il fut nommé chevalier en 1516 par le pape, et honoré du titre de Comes Palatinus (comte palatin) par l'empereur Charles Quint.
Son meilleur élève, Le Riccio, devint son gendre en épousant sa fille Faustina.

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lundi 16 avril 2018

Raphael Collin (1850-1916)


Raphael Collin  (1850-1916) 
Portrait de  Paul-Victor Grandhomme, 1870

Louis-Joseph-Raphaël Collin dit Raphaël Collin, est un peintre et un illustrateur français proche du symbolisme. En 1860, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de William Bouguereau (1825-1905), puis il rejoint Bastien Lepage dans l'atelier d'Alexandre Cabanel (1823-1889), avec Fernand Cormon, Aimé Morot, Henri Gervex et Jean-Joseph Benjamin-Constant.
Quasiment inconnu en France aujourd'hui bien que célèbre de son vivant,, sa peinture rencontre un vif succès au Japon ou ses ouvres sont introduites par le le marchand d'art Hayashi Tadamasa. Peintre de  nus, de nature mortes, et de scènes de genre, et de peintures décoratives,  il a laissé dans paris quelques beaux souvenirs que l'on peut voir encore comme le plafond pour le petit foyer du Théâtre de l'Odéon, ou  un plafond en rotonde de  l'Opéra-Comique à Paris.
 Grand collectionneur de  terres cuites antiques, de grès et poteries du Japon, sa fabuleuse  collection de céramiques japonaises pour la cérémonie du thé a été acquise en 1917 par le Musée des beaux-arts de Lyon.