google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : Résultats de recherche pour Jean-Léon Gérôme
Affichage des articles triés par date pour la requête Jean-Léon Gérôme. Trier par pertinence Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par date pour la requête Jean-Léon Gérôme. Trier par pertinence Afficher tous les articles

samedi 11 avril 2020

Jean-Léon Gérôme (1824-1904) - Portrait of an Egyptian Fellah.

 


Jean-Léon Gérôme (1824-1904)
Portrait of an Egyptian Fellah.
Black chalk.  ca. 1856. 
 J. Paul Getty Museum

Jean-Léon Gérôme est un peintre et sculpteur français, membre de l'Académie des beaux-arts. Il composa des scènes orientalistes, mythologiques, historiques et religieuses. А partir de 1878, il réalise des sculptures, principalement en polychromie, qui représentent souvent des scènes de genre, des personnages ou des allégories. Nommé grand officier de la Légion d'honneur, Gérôme est distingué lors des différentes Expositions universelles auxquelles il participe et il fait figure de peintre officiel à la fin du XIXe siècle. Il devient professeur à l’Ecole des beaux-arts, durant près de quarante ans, et forma plus de 2 000 élèves.
Considéré comme l'un des artistes français les plus célèbres de son temps, Jean-Léon Gérôme est l'un des principaux représentants de la peinture académique du Second Empire. et de la colonisation française. Aprиs avoir connu un succès et une notoriété considérable de son vivant, son hostilité violente vis-а-vis des avant-gardes, et principalement des impressionnistes, le fait tomber dans l'oubli après sa mort. Son œuvre est redécouverte à la fin du XXe siècle, et rencontre une postérité inattendue en devenant, entre autres, une source d'inspiration pour le cinéma.
 _________________________________

2020 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
 

jeudi 9 avril 2020

Gustave Courtois (1852-1923) - Le Trieur de Maïs


 

Gustave Courtois (1852-1923)
 Le Trieur de Maïs 
Musée d'art et d'histoire de Pontarlier, France

Né en plein milieu du 19e siècle en France, rien ne prédestinait vraiment Gustave Courtois fils d'un garçon charcutier et d'un blanchisseuse à devenir peintre. A ceci près que sa mère qui lui était totalement dévouée remarqua très vite l' intérêt pour l'art que le jeune Gustave développa dès qu'il fut scolarisé au lycée de Vesoul, intérêt aussi relevé par son professeur de dessin Victor Jeanneney.  C'est alors que la décision est prise de la faire entrer à l'Ecole municipale de dessin de Vesoul. 
Ses dessins furent présentés à Jean-Léon Gérôme qui lui conseilla en 1869 d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris.
Très proche ami de Pascal Dagnan-Bouveret,  Gustave Courtois décida sitôt qu'il fut en age d'en faire une profession de partager son atelier de peintre  avec lui, à Neuilly-sur-Seine à partir des années 1880. Il enseignait parallèlement la peinture à l’Académie de la Grande Chaumière et à l’Académie Colarossi de Paris où étudiaient, entre autres, Georges d’Espagnat et Maurice Prendergast. Il eut pour élèves deux étudiants inscrits à l’Ecole Nationale des Beaux-arts : Robert Fernier  et Robert Bouroult.
Réfugié au Tessin avec son ami Carl Ernst von Stetten pendant toute la durée de la Grande Guerre, il entretint une correspondance très suivie avec Robert Fernier alors que ce dernier se trouvait au front.
Il est l'auteur de portraits, de scènes de genre, de scènes religieuses ou mythologiques très souvent peuplées de voluptueux nus masculins.
Archétype de ce que l'on a appelé  pendant un temps les" peintres provinciaux ", avant de juger l'appellation péjorative, Sss œuvres sont conservées dans les musées de Besançon, Marseille, Bordeaux, Pontarlier et du Luxembourg.

____________________________________________

2020 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau 


dimanche 15 décembre 2019

Thomas Eakins (1844-1916) - The Biglin Brothers Racing,




Thomas Eakins (1844-1916)
The Biglin Brothers Racing, 1872, 
Oil on canvas, 
National Gallery of Art, Washington, 
(Gift of Mr. and Mrs. Cornelius Vanderbilt Whitney)


Eakins a beaucoup peint les frères Biglin. Un premier tableau les représentant à la manoeuvre a déjà été publié dans ce blog.  La toile ci-dessus, légèrement différente de l'autre es représentent,  en course, dans le feu de l'action...

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...
____________________________________________
2019 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau

lundi 25 novembre 2019

Jean-François Raffaëlli (1850-1924) - L'artiste en train de peindre


Jean-François Raffaëlli (1850-1924) 
L'artiste en train de peindre (1879)  
Huile sur toile  73 x 73 cm.
 The Philadelphia Museum of Art 


Issu d'une famille d’origine italienne, Jean-François Raffaëlli est l'élève de Jean-Léon Gérôme à l’École des beaux-arts de Paris, et débute au Salon de Paris en 1870.
Après s’être consacré au paysage, il cherche surtout à évoquer dans ses toiles et ses dessins des scènes de la banlieue parisienne, des intérieurs et des portraits souvent dramatiques, tels que Georges Clemenceau dans une réunion électorale. Il travaille à Meudon. On lui doit également des gravures de sites parisiens : Notre-Dame, les Invalides...

___________________________________
2019 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau

samedi 23 novembre 2019

Jean-Louis Forain (1852-1931) - Place de la Concorde


Jean-Louis Forain (1852-1931) 
Place de la Concorde (1884)  
Huile sur toile  71 x 51.8 cm. 
Collection particulière,  U.K.

Bel exemple de dialogue social !!!!

Fils d'un  peintre en bâtiment, Jean-Louis Forain s'établit à Paris vers les années 1860 et étudie la peinture et le dessin auprès de Louis Jacquesson de la Chevreuse, Jean-Baptiste Carpeaux et André Gill. Entré à l'École des beaux-arts de Paris, il a pour professeur Jean-Léon Gérôme.
Il participe à la guerre de 1870, puis devient l'ami de Paul Verlaine et d'Arthur Rimbaud. Il habite avec ce dernier dans une chambre louée par Verlaine à Paris, rue Campagne-Première, de janvier à mars 1872.
À cette époque on le surnomme Gavroche.
Il est un familier des salons de Nina de Callias et de la comtesse de Loynes, où il croise les écrivains Maurice Barrès, Paul Bourget, et fréquente Edgar Degas et Édouard Manet. Il commence sa carrière de peintre aux côtés des impressionnistes avec qui il participe à plusieurs expositions entre 1879 en 1886. Il est très proche de son aîné Degas, qui, évoquant ses futures funérailles, dira un jour : « Je ne veux pas de discours. Si ! Forain vous en ferez un, vous direz : il aimait le dessin » 
Il débute comme illustrateur en 1876 dans la revue La Cravache parisienne et publie quelques caricatures dans différents journaux tels que Le Scapin en 1876, puis La Vie moderne, Le Monde parisien et La République des lettres, où il fait preuve d’une ironie pleine de verve. Découvrant le monde de l'opéra avec ses danseuses et ses abonnés, il en fait son thème de prédilection.
Jean-Louis Forain participe à quatre des huit expositions impressionnistes (1879, 1880, 1881 et 1886)
En 1921, par attachement à sa ville natale de Reims, il offre au musée municipal un lot important de dessins préparatoires. Certains de ses dessins de guerre sont d'ailleurs conservés au musée des beaux-arts de Reims.
Forain est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1923. La même année, il devient président de la fantaisiste République de Montmartre et le restera jusqu'à la fin de sa vie.
Il est membre de la Royal Academy en 1931 et commandeur de la Légion d'honneur.

___________________________________

2019 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau


mercredi 23 octobre 2019

Thomas Eakins (1844-1916) - The Thinker. Portrait of Louis N. Kenton


 



Thomas Eakins (1844-1916)
The Thinker - Portrait of Louis N. Kenton, 1900
The MET  Museum 

Louis N. Kenton (1865-1947) était le beau-frère de Tomas Eakins. Il avait épousé Elizabeth Macdowell (1858-1953), soeur de sa femme Susan, en 1889. Elizabeth avait étudié à l'Académie des beaux-arts de Pennsylvanie à Philadelphie et avait beaucoup voyagé.
Son mariage avec Kenton fut orageux et apparemment assez bref.
D'aprds la notice du MET, on sait très peu de choses sur Kenton.
On pense que Le titre associé à ce portrait, "Le penseur", était basé sur une inscription au verso qui avait apparemment été placée là par Susan Eakins. À partir de 1900, le portrait fut largement exposé et très admiré. Une étude à l'huile pour le portrait se trouve à la Farnsworth Library and Art Museum à Rockland, dans le Maine.

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs.
Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...

____________________________________________
2019 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau



vendredi 20 septembre 2019

Ferdinand Gueldry (1858-1945) - Le pêcheur au bord de l'eau


Ferdinand Gueldry (1858-1945)
Le pêcheur au bord de l'eau 
Huile sur toile, 46 x 55 cm
Collection privée (Aguttes)

Joseph Ferdinand Gueldry (1858-1945) est un artiste peintre et illustrateur français, spécialisé dans les scènes sportives d'aviron, cofondateur de la Société nautique de la Marne en 1876.
En 1874, il entre à l'École des beaux-art (Paris), rejoint l'atelier du peintre Jean-Léon Gérôme et le fréquente jusqu'en 1878.
Entretemps, il découvre l'aviron et devient un « canotier » de haute volée, puisqu'il décide d'organiser des compétitions sur la Marne. À partir de 1881, avec sa toile Une régate à Joinville, une grande partie de ses sujets représentés sont des canotiers ou des scènes nautiques mettant en scène des sportifs en maillots rayés et leurs publics. Cette période correspond aux années 1880-1890 ; le peintre s'installe à Bry-sur-Marne où il a son atelier et peut en même temps pratiquer son sport
Arbitre international d'aviron, il se rend plusieurs fois en Angleterre, sur la Tamise, à la régate royale de Henley, d'où il tire une toile, Sur la Tamise, qu'il conserve toute sa vie.
 En 1902, Joris-Karl Huysmans écrira : « M. Gueldry est un des rares peintres qui aient tenté de s'affranchir de ses souvenirs d'école et d'aller droit à la nature. »
Une deuxième phase apparaît dans son travail à partir de 1885, quand Gueldry élargit son sujet aux représentations d'intérieurs d'usines et à la vie ouvrière in situ. Traitées de façon naturaliste, ces scènes apportent un point de vue documentaire au moment de la Deuxième Révolution industrielle. Gueldry pose sa palette aussi bien dans le Nord, saisissant les ouvrières du textile, que dans le bassin du Creusot. On compte aussi quelques scènes militaires, des marines, des scènes champêtres, des scènes d'intérieur et de rares portraits. Intéressés, les pouvoirs publics se portent alors acquéreur de certaines toiles de Gueldry.
Au Salon de 1898, sa toile Les buveurs de sang, représentant des femmes anémiées buvant le sang d'un bœuf égorgé dans un abattoir, fait sensation. Elle offre un autre aspect de l'œuvre de l'artiste, figurant des scènes de la vie urbaine (hors usines).
En 1908, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur sous la parrainage d'Édouard Detaille.
Durant la Première Guerre mondiale, il peint l'horreur des tranchés, entre autres l'enfer de Verdun.
Dans les années 1920, il préside la Société libre des artistes français, après avoir été démissionnaire de la Société des artistes français en 1907.
Il meurt le 17 février 1945 à Lausanne, en partie oublié.
De son vivant et avant 1908, l'État français s'est porté acquéreur de onze toiles de Gueldry, dont deux seulement ont pour sujet l'aviron.

____________________________________________
2019 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau


mercredi 11 septembre 2019

Ferdinand Gueldry (1858-1945) - En réparant le canot

Ferdinand Gueldry (1858-1945)
En réparant le canot
Collection particulière

Joseph Ferdinand Gueldry (1858-1945) est un artiste peintre et illustrateur français, spécialisé dans les scènes sportives d'aviron, cofondateur de la Société nautique de la Marne en 1876.
En 1874, il entre à l'École des beaux-art (Paris), rejoint l'atelier du peintre Jean-Léon Gérôme et le fréquente jusqu'en 1878.
Entretemps, il découvre l'aviron et devient un « canotier » de haute volée, puisqu'il décide d'organiser des compétitions sur la Marne. À partir de 1881, avec sa toile Une régate à Joinville, une grande partie de ses sujets représentés sont des canotiers ou des scènes nautiques mettant en scène des sportifs en maillots rayés et leurs publics. Cette période correspond aux années 1880-1890 ; le peintre s'installe à Bry-sur-Marne où il a son atelier et peut en même temps pratiquer son sport
Arbitre international d'aviron, il se rend plusieurs fois en Angleterre, sur la Tamise, à la régate royale de Henley, d'où il tire une toile, Sur la Tamise, qu'il conserve toute sa vie.
 En 1902, Joris-Karl Huysmans écrira : « M. Gueldry est un des rares peintres qui aient tenté de s'affranchir de ses souvenirs d'école et d'aller droit à la nature. »
Une deuxième phase apparaît dans son travail à partir de 1885, quand Gueldry élargit son sujet aux représentations d'intérieurs d'usines et à la vie ouvrière in situ. Traitées de façon naturaliste, ces scènes apportent un point de vue documentaire au moment de la Deuxième Révolution industrielle. Gueldry pose sa palette aussi bien dans le Nord, saisissant les ouvrières du textile, que dans le bassin du Creusot. On compte aussi quelques scènes militaires, des marines, des scènes champêtres, des scènes d'intérieur et de rares portraits. Intéressés, les pouvoirs publics se portent alors acquéreur de certaines toiles de Gueldry.
Au Salon de 1898, sa toile Les buveurs de sang, représentant des femmes anémiées buvant le sang d'un bœuf égorgé dans un abattoir, fait sensation. Elle offre un autre aspect de l'œuvre de l'artiste, figurant des scènes de la vie urbaine (hors usines).
En 1908, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur sous la parrainage d'Édouard Detaille.
Durant la Première Guerre mondiale, il peint l'horreur des tranchés, entre autres l'enfer de Verdun.
Dans les années 1920, il préside la Société libre des artistes français, après avoir été démissionnaire de la Société des artistes français en 1907.
Il meurt le 17 février 1945 à Lausanne, en partie oublié.
De son vivant et avant 1908, l'État français s'est porté acquéreur de onze toiles de Gueldry, dont deux seulement ont pour sujet l'aviron.

____________________________________________
2019 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau

samedi 8 juin 2019

Thomas Eakins (1844-1916) - Wallace posing



Thomas Eakins (1844-1916)
Wallace posing
Private owner

John Laurie Wallace était un élève de  Thomas Eakins  à l'Académie des beaux-arts de Pennsylvanie ;  il n'hésita pas à  le prendre pour modèle (dans ses photos comme dans ses tableaux) pour parfaire "l'étude scientifique de la forme humaine" dont il s'était engagé à donner une représentation fidèle dans ses oeuvres. Alors que ses étudiants et lui-même étaient entourés de moulages de sculptures classiques, Eakins estima que ce n 'était pas dans leur etude qu'ils trouveraient ce qu'ils cherchaient  :   " Au mieux, ce ne sont que des imitations ou des imitations d'imitations qui ne peuvent avoir autant de vérité  que  la vie elle-même ". La photographie fournissait une solution  beaucoup plus évidente à ses recherches et il ne se priva pas d'en prendre un très grand nombre et de faire des tableaux d'après photos.
Ce tableau qui reproduit une posture de la sculpture classique, a probablement été exécuté à partir d'une photo prise sur le vif lors d'une excursion avec les étudiants à Manasquan Inlet, à Point Pleasant, dans le New Jersey, durant l'été 1883. Eakins tirait de ses photographies des peintures mais  a aussi pris soin de conserver les photos pour elles mêmes en imprimant les meilleures sur du papier albuminé.

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs.
Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...

____________________________________________
2019 - Men Portraits 


Un blog de Francis Rousseau

mardi 16 avril 2019

Thomas Eakins (1844-1916) - The Cello Player


Thomas Eakins( 1844-1916)
The Cello Player, 1896
Oil on canvas ( 163,2  x 122, 2cm)
Pennsylvania Academy of the Fine Arts

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs.
Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...
____________________________________________
2019 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau



dimanche 10 mars 2019

Jean-Léon Gérôme (1824-1904) - Pifferaro


Jean-Léon Gérôme (1824-1904)  
Pifferaro 1856
 huile sur toile collé sur bois, 1856


 Jeune musicien ambulant qui, en Italie, jouait du piffero, du fifre, de la cornemuse ou de la flûte, dansait ou chantait.  Ils étaient généralement ordinaires du Sud de l'Italie. 
" Le ménestrel était jeune, sérieux, noir comme un pifferaro de la Calabre " 
George Sand, Consuelo, t.2, 1842-43, p.149)


_________________________________
2019 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau 



mercredi 6 février 2019

Jean-Léon Gérôme (1824-1904) - Diógenes


Jean-Léon Gérôme  1824-1904) 
Diógenes
Huile sur toile,  101 cm x 74,5 cm, 1860
 Walters Art Museum, Baltimore 


 Le philosophe grec Diogène de Sinope (404-323 av. J.-C.) assis dans son humble logis, une grande jarre en terre cuite (pithos) dans le quartier Métrôon d'Athènes est représenté alors qu'il allume sa lanterne au  milieu de la journée,  avant d'aller, la brandir, en parcourant les rues sous le nez des passants interloqués les invectivant de sa célèbre phrase   " Je cherche un homme "... entendez par là "Y a-t-il dans cette ville un seul  homme qui soit bon, sage et honnête ? ".
Les chiens qui l'entourent sur ce tableau sont ses seuls compagnons et il sont emblématiques du cynisme (du grec kynikos, pareil au chien), la doctrine philosophique de Diogène de Sinope qui prônait entre autres, la liberté sexuelle totale, l’indifférence à la sépulture, l’égalité entre hommes et femmes, la négation du sacré, la remise en cause de la cité et de ses lois, la suppression des armes et de la monnaie, l'autosuffisance.... Par ailleurs, Diogène considérait l'amour comme étant absurde : on ne doit s'attacher à personne.
Apres son décès, certains stoïciens, pourtant proches du courant cynique de Diogène, semblent avoir préféré dissimuler et oublier cet héritage jugé « embarrassant » et son oeuvre Politeia (La République) tomba dans un oubli presque total.

____________________________________________
2019 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau

samedi 17 novembre 2018

Kenyon Cox (1856-1919) - Portait of Augustus Saint-Gaudens



Kenyon Cox (1856-1919)
Portait of Augustus Saint-Gaudens, 1908
Oil on canvas (85,1 x 119,7)
The Metropolitan Museum of Arts


Le peintre, illustrateur et écrivain  américain  Kenyon Cox, compte parmi les enseignants de la première heure de l'Art Students League of New York, dont il a conçu le logo.
 En 1877, il part pour Paris où il est l'élève de Carolus Duran puis de Jean-Léon Gérôme, Alexandre Cabanel et Henri Lehmann à l'école des Beaux-Arts.C'est là qu'il   rencontre notamment Augustus Saint-Gaudens avec lequel il se lie d'amitié. Lors de son séjour en Europe, il voyage en France et en Italie où il découvre les œuvres des maîtres de la Renaissance.
 En 1882, il rentre aux États-Unis et s'installe à New York. Il peint mais réalise aussi des illustrations, qui lui apportent une certaine notoriété. Il écrit par ailleurs des critiques artistiques pour le New York Evening Post. Plus tard, il poursuit dans cette veine et écrit pour d'autres magazines, comme The Nation, Century ou Scribner’s. En 1883, il publie un premier poème qui remporte un certain succès dans les cercles artistiques. À partir de 1893, Kenyon Cox se consacre lui-même de plus en plus à la peinture murale. Il remporte en 1910 la médaille d'honneur de la peinture murale décernée par l'Architectural League et est président de la société nationale des peintres muraux de 1915 à 1919. SA fille, Allyn Cox, né en 1896, devint elle même une muraliste célèbre.

____________________________________________
2018 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau

vendredi 17 août 2018

Thomas Eakins (1844-1916) - The Wrestlers 1905

http://menportraits.blogspot.com

Thomas Eakins (1844-1916)
The Wrestlers, 1905
 Museum of Fine Arts, Boston

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs.
Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...

2018 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau, #MenPortraits, @menportraits

jeudi 9 août 2018

Marie-François Firmin-Girard (1828-1921) - Portrait d'un homme et de son chien.

http://menportraits.blogspot.com

Marie-François Firmin-Girard (1828-1921)
 Portrait d'un homme et de son chien.

François-Marie Firmin, dit Firmin-Girard, est un peintre d’histoire, de sujets religieux, de scènes de genre, de portraits, de paysages, de natures mortes et de fleurs.
Elève aux Beaux Arts de Paris de  de Charles Gleyre et Jean-Léon Gérôme,  il remporte le deuxième prix de Rome en 1861 et installe son atelier boulevard de Clichy à Paris.  Firmin-Girard fut certainement un des peintres les plus appréciés du public de son époque à Paris, à tel point qu'il fut qualifié par  Émile Zola, " artiste des plus convenus".

2018 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau, #MenPortraits, @menportraits

samedi 19 mai 2018

Jean-Léon Gérôme (1824-1904) - Dans le désert


Jean-Léon Gérôme (1824-1904) 
Dans le désert
The Walters Art  Museum

Jean-Léon Gérôme est un peintre et sculpteur français, membre de l'Académie des beaux-arts. Il composa des scènes orientalistes, mythologiques, historiques et religieuses. А partir de 1878, il réalise des sculptures, principalement en polychromie, qui représentent souvent des scènes de genre, des personnages ou des allégories. Nommé grand officier de la Légion d'honneur, Gérôme est distingué lors des diffйrentes Expositions universelles auxquelles il participe et il fait figure de peintre officiel à la fin du XIXe siècle. Il devient professeur а l’Ecole des beaux-arts, durant près de quarante ans, et forma plus de 2 000 élèves.
Considéré comme l'un des artistes français les plus célèbres de son temps, Jean-Léon Gérôme est l'un des principaux représentants de la peinture académique du Second Empire. et de la colonisation française. Aprиs avoir connu un succès et une notoriété considérable de son vivant, son hostilité violente vis-а-vis des avant-gardes, et principalement des impressionnistes, le fait tomber dans l'oubli après sa mort. Son oeuvre est redécouverte а la fin du XXe siècle, et rencontre une postérité inattendue en devenant, entre autres, une source d'inspiration pour le cinéma.

mercredi 25 avril 2018

Gustave Courtois (1852-1923) - Le batelier du Lac Majeur


Gustave Courtois (1852-1923)
 Le batelier du Lac Majeur 
 Musée d'art et d'histoire de Pontarlier.

Né en plein milieu du 19e siècle en France, rien ne prédestinait vraiment Gustave Courtois fils d'un garçon charcutier et d'un blanchisseuse à devenir peintre. A ceci près que sa mère qui lui était totalement dévouée remarqua très vite l' intérêt pour l'art que le jeune Gustave développa dès qu'il fut scolarisé au lycée de Vesoul, intérêt aussi relevé par son professeur de dessin Victor Jeanneney.  C'est alors que la décision est prise de la faire entrer à l'Ecole municipale de dessin de Vesoul. 
Ses dessins furent présentés à Jean-Léon Gérôme qui lui conseilla en 1869 d’entrer à l’Ecole des beaux-arts de Paris.
Très proche ami de Pascal Dagnan-Bouveret,  Gustave Courtois décida sitôt qu'il fut en age d'en faire une profession de partager son atelier de peintre  avec lui, à Neuilly-sur-Seine à partir des années 1880. Il enseignait parallèlement la peinture à l’Académie de la Grande Chaumière et à l’Académie Colarossi de Paris où étudiaient, entre autres, Georges d’Espagnat et Maurice Prendergast. Il eut pour élèves deux étudiants inscrits à l’Ecole Nationale des Beaux-arts : Robert Fernier  et Robert Bouroult.
Réfugié au Tessin avec son ami Carl Ernst von Stetten pendant toute la durée de la Grande Guerre, il entretint une correspondance très suivie avec Robert Fernier alors que ce dernier se trouvait au front.
Il est l'auteur de portraits, de scènes de genre, de scènes religieuses ou mythologiques très souvent peuplées de voluptueux nus masculins.
Archétype de ce que l'on a appelé  pendant un temps les" peintres provinciaux ", avant de juger l'appellation péjorative, Sss œuvres sont conservées dans les musées de Besançon, Marseille, Bordeaux, Pontarlier et du Luxembourg

samedi 21 avril 2018

Charles Gleyre (1806-1874)


Charles Gleyre (1806-1874) 
43 portraits de peintres de l'atelier de Gleyre
Petit Palais, Musée des Beaux arts de la Ville de Paris 

lls étaient tous venus étudier l’art du nu et de l’anatomie dans ce célèbre atelier parisien de Charles Gleyre. Ce groupe de jeunes peintres bouillonnant d’imagination sera à l'origine  de l’impressionnisme en s'empressant d'abandonner l’atelier et les conseils de leur professeur des beaux-arts académiques. Ils formeront Les Intransigeants qui se bâteront contre les intransigeances de l’élite académique et du Salon jusqu’aux expositions indépendantes après 1868.
Parmi ces 43, on pourra s'amuser à reconnaitre  : Claude Monet, Frédéric Bazille, Alfred Sisley, Auguste Renoir, Charles-Joseph Beauverie, Gustave Brion, Eugène Castelnau, Alfred Chataud, Henri Bouchet-Doumenq, Hippolyte Dubois, Armand Félix, Marie Jobbé-Duval, Eugène Faure, Jean-Léon Gérôme, Jean-Louis Hamon, Carl Happel, Alexandre Lauwick, Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy, Eugène Lejeune, Alfred-Adolphe-Édouard Lepère, Daniel Ridgway Knight, François-Émile Ehrmann, Alexis-Paul Pachot d’Arzac, Henri-Pierre Picou, Edward Poynter,  Gaston Save, Louis Frédéric Schützenberger,  Félix Thomas, Auguste Toulmouche, James Abbott McNeill Whistler et Henri Zuber.


vendredi 9 mars 2018

Thomas Eakins (1844-1916) - The Violinist

http://menportraits.blogspot.com

Thomas Eakins (1844-1916)
The Violinist

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs.
Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...

2018 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau

dimanche 18 février 2018

Thomas Eakins (1844-1916)- Oarsmen on the schuylkill

http://menportraits.blogspot.com


Thomas Eakins (1844-1916), 
Oarsmen on the schuylkill (1874)
Private Collection
(Previously in The Brooklyn Museum until 1975)

Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ) Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin... 

____________________________________________
2018 - Men Portraits 
Un blog de Francis Rousseau