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vendredi 6 mars 2020

Charles André van Loo (1705-1765) - Homme debout


 

Charles André van Loo (1705-1765)
Homme debout, 1742.
Collection privée  


Charles André van Loo, dit Carle van Loo,  est un peintre français, fils du peintre Louis-Abraham van Loo et le frère du peintre Jean-Baptiste van Loo (1684-1745). Il connut une carrière brillante et devint immensément célèbre, sous la protection de la Marquise de Pompadour pour laquelle il travailla énormément.
Il est le plus connu des membres de la dynastie des Van Loo, établie en France au 17e siècle.
Sa maîtrise technique est assurément exceptionnelle. Consciencieux, peu sûr de lui et peu instruit, il suivait les conseils de ses amis, se laissant influencer par la critique, modifiant ses compositions et n'hésitant pas à détruire ses œuvres. Ce fut le cas, par exemple, pour la première version de son œuvre Les Trois Grâces. Ceci explique la froideur de ses toiles les plus ambitieuses, en comparaison avec les esquisses préparatoires.
Diderot dira dans sa Notice sur Carle Vanloo en 1765 : « Le premier malotru assez confiant pour dire des bêtises était capable de lui barbouiller le plus beau tableau avec une sotte critique ; il en a gâté plus d’un sur des observations qui n'avaient souvent pas le sens commun ; et à force de changer, il se fatiguait sur son sujet, et finissait par une mauvaise composition, après en avoir effacé une excellente. »
Le succès public de ses tableaux fut considérable. On ne connaît pas d'équivalent à ce phénomène avant l'engouement suscité par la peinture morale de Jean-Baptiste Greuze et la peinture héroïque de Jacques-Louis David.

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vendredi 7 février 2020

Jean-Urbain Guérin (1760-1836) - Gaspard Noisette


Jean-Urbain Guérin (1760-1836)
Gaspard Noisette
Musée des Beaux arts de Strasbourg 


Fils du graveur Jean Guérin de Strasbourg, Jean-Urbain Guérin reçoit sa première formation de son père, puis de Huin. D'après Prévost et d'Amat, Guérin aurait aussi étudié auprès de Jean-Baptiste Regnault. Il est envoyé dans la capitale avec Jean-Baptiste Kléber, son ami d'enfance. Il y fréquente les Alsaciens de Paris, en particulier Jean-Baptiste Weyler, qui lui conseille de faire une carrière dans l'art de la miniature. Il poursuit son apprentissage auprès de David puis travaille avec Jean-Baptiste Isabey, son cadet de 7 ans, qu'il a connu dans l'atelier de David.
Guérin lui-même mentionne dans son livre de raison qu'il a réalisé, en 1791, le portrait de Georgiana, duchesse du Devonshire, amie de la reine Marie-Antoinette. Cette dernière, dont il fait également le portrait, protègera toujours le jeune artiste. Il peint encore Louis XVI et dessine le portrait de plusieurs députés du tiers-état (1785). Ceux-ci sont gravés quelque temps plus tard par Franz Gabriel Fiesinger.
On retrouve Jean-Urbain Guérin, alors membre de la section des Filles Saint-Thomas de la Garde nationale, devant les Tuileries protégeant à son tour la famille royale contre les sans-culottes lors de la journée du 20 juin 1792. Suspect sous la Terreur, il quitte la France et s'engage dans l'armée de Desaix. Il ne revient qu'en 1798.
Au cours de sa carrière, il réalise le portraits de plusieurs généraux de la République dont celui, maintes fois recopié, de Kléber, son ami d'enfance et de Bonaparte. Il laissera aussi un portrait de Mozart.
Revenu en France sous le Consulat (1798), il entre au service de Joséphine de Beauharnais et expose au Salon jusqu'en 1827.
Jean-Urbain Guérin reste, avec Jean-Baptiste Isabey et Jacques Augustin, un des miniaturistes les plus réputés de son temps. Une anecdote rend compte de l'estime que lui portait le peintre David : « David professait pour ce beau talent une estime particulière. Sur le point de marier une de ses filles, il voulut devoir le portrait de la jeune fiancée au pinceau de Jean Guérin. Celui-ci, justement fier de ce choix, consentit volontiers, mais à condition que le peintre des Sabines poserait lui-même le modèle. Nous n'avons pas besoin de dire que cet ouvrage fut un des meilleurs de l'habile miniaturiste. ».


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vendredi 6 décembre 2019

Louis Léopold Boilly (1761-1845) - Guillaume Guillon dit Lethière



Louis Léopold Boilly  (1761-1845)
Guillaume Guillon dit Lethière
Collection particulière


Guillaume Guillon  dit Lethière, (de face sur ce tableau) (1760-1832) est un peintre français. Enfant naturel de Marie-Françoise Dupepaye, une esclave affranchie de la Guadeloupe, et de Pierre Guillon, notaire royal à Saint-Pierre de la Martinique et procureur du roi en Guadeloupe, qui le reconnut à Paris le 7 avril 1799, ainsi que sa sœur Andrèze ne pouvant les reconnaître plus tôt à cause du code noir.  Guillaume Guillon Lethière présenta dès l’enfance des dispositions pour la peinture qui décidèrent son père à l’emmener en France en juin 1774 à bord de L'Éveillé, où ils accostèrent en septembre 1774 à Bordeaux.  Il fut d'abord, placé sous le nom de Letiers (étant le troisième fils de la famille), chez le peintre Jean-Baptiste Descamps, professeur à l’école publique gratuite de dessin, nouvellement fondée à Rouen, où il fit en trois ans des progrès rapides. Il changea plus tard son nom en Lethiers, ensuite en Lethière qu'il conservera finalement, même si de nombreuses œuvres étaient signées « Le Thière » . Il vint ensuite à Paris et entra chez le peintre du roi, Gabriel-François Doyen, chez qui il resta jusqu’en 1786. Il fréquente l'atelier de David, chez qui il ne fut jamais élève, où ses camarades le rebaptisèrent en « Lethière . 
 En 1784, Lethière remporte le prix de Rome. C'est l'année où Boilly le peint.  
Premier homme de couleur à s’imposer dans le monde de la peinture occidentale, Lethière a peint un tableau représentant Alexandre Pétion et Jean-Jacques Dessalines, intitulé le Serment des ancêtres et signé « Lethière, né à la Guadeloupe », qu’il offrit à la nouvelle République d’Haïti
De retour de la villa Médicis en 1816, il rouvre son atelier dans le quartier Saint-Germain-des-Prés, au no 9 de la rue Childebert, d’où sortirent nombre d'artistes, tels que le guadeloupéen Jean-Baptiste Gibert (1803-1889), premier prix de Rome de paysage historique en 1829, et le célèbre peintre français de l'école de Barbizon, Théodore Rousseau (1812-1867). 
Il fut nommé professeur de l’École des beaux-arts de Paris le 10 octobre 1819 en remplacement de Étienne-Pierre-Adrien Gois.


Louis-Léopold Boilly est un peintre, miniaturiste, et graveur français, connu notamment pour ses scènes de la vie parisienne dans les années qui suivent la Révolution et pour sa série de caricatures et grimaces 

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mercredi 16 octobre 2019

Pierre-Jean David d'Angers (1788-1856) - Nu masculin





Pierre-Jean David d'Angers (1788-1856)
Nu Masculin


Pierre-Jean David, dit David d’Angers, est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du 19e siècle.ON lui doit aussis quelquesrares peintures, et dessins préparatoires de ses sculptures. 
En 1809, il obtient une médaille à l’Académie, et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David qui le prend sous son aile et le fait travailler dans son atelier.
Il remporte en 1810 le second prix de sculpture, et en 1811 le grand prix de Rome avec le bas-relief Mort d’Épaminondas. Il part comme pensionnaire de l’Académie de France à Rome.
Après son séjour à Rome, David traverse la France pour se rendre à Londres, où il rencontre l’artiste Flaxman, et travaille au monument de Wellington. David revient à Paris en 1818
Le pouvoir royal lui confie l’exécution de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d’honneur du château de Versailles.
En 1825, sa réputation établie, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur et, en 1826, il est élu membre de l’Institut de France et nommé, le 11 janvier 1826, professeur à l’école des beaux-arts de Paris en remplacement de Jean-Baptiste Stouf.
Il produisit  une quantité de monuments, tombeaux, statues, bustes, et bas-reliefs, dont le célèbre fronton du Panthéon de Paris en 1837.
Dans les années 1830, il sculpte une importante série de portraits en médaillons de personnalités contemporaine dans laquelle il applique les principes de la phrénologie à un niveau esthétique.
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samedi 12 octobre 2019

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Portrait du violoniste Henri-Joseph Pérignon


  


Henri-Pierre Danloux (1753-1809) 
Portrait du violoniste Henri-Joseph Pérignon, 1783
Private collection (Christie's)

Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Après son mariage, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange.
l retourne en Italie juste avant la Révolution, en compagnie de son épouse, I
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802. Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français des émigrés.
Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux anglais et écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
Pour le Baron Portalis  qui publia son journal « Distinguée, sincère, de couleur harmonieuse, encore parée des dernières élégances d’un siècle enchanteur, telle s’affirme, dans son incontestable originalité, la peinture de Danloux… Sous son pinceau, les coiffures prennent une ampleur qui ajoutent à la beauté… Son goût des attitudes imprévues propres à donner l’illusion de la vie, sa recherche du geste, la préoccupation d’animer la physionomie de ses modèles, sont autant de signes qui le font reconnaître à première vue. »

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jeudi 12 septembre 2019

Henri-Pierre Danloux (1753-1809 - Portrait d'Auguste Frederic de Sussex



Henri-Pierre Danloux (1753-1809
 Portrait d'Auguste Frederic de Sussex
Fondation Bamberg, Toulouse



Augustus Frederick de Sussex ( 1773 -1843)  est un membre de la famille royale britannique de la Maison de Hanovre.  Né au palais de Buckingham, il est le sixième fils du roi George III et de la reine Charlotte de Mecklembourg-Strelitz. Après avoir passé son enfance en Grande-Bretagne, il est envoyé en 1786 en Allemagne avec ses frères Ernst et Adolphe, afin de faire ses études à l'université de Göttingen. C'est un jeune homme aimable et droit, dont le caractère doux et réservé tranche avec la dissipation de ses frères aînés. Souffrant d'asthme, il ne reçoit pas d'éducation militaire contrairement à ses frères. Il envisage même un moment d'embrasser la carrière ecclésiastique.
En 1801, Augustus, à 28 ans, reçoit les titres de duc de Sussex, de comte d'Inverness et de baron Arklow. Il est fait également membre de l'Ordre de la Jarretière. Il mène une vie discrète, enfermé dans son palais de Kensington, s'occupant de ses animaux et de son impressionnante collection de pendules. Prince cultivé, il est un grand protecteur des lettres et des arts. Il est d'ailleurs élu en 1816 président de la Royal Society of Arts. Franc-maçon, il devient en 1813 Grand-maître de la Grande Loge unie d'Angleterre, succédant à son frère le prince de Galles.
 Ce qui frappe d'emblée c'est la proximité de ce portrait avec celui du Jeune de Vignier publié dans ce blog il ya quelques mois déjà.  comme si Danloux affectionnait toujours le meme type de visage.
Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Marié à Antoinette de Saint-Redan, fille adoptive de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches, les Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange.
En compagnie de son épouse, il retourna en Italie juste avant la Révolution.
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802. Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français.Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux anglais et écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
Pour le Baron Portalis qui publia son journal « Distinguée, sincère, de couleur harmonieuse, encore parée des dernières élégances d’un siècle enchanteur, telle s’affirme, dans son incontestable originalité, la peinture de Danloux… Sous son pinceau, les coiffures prennent une ampleur qui ajoutent à la beauté… Son goût des attitudes imprévues propres à donner l’illusion de la vie, sa recherche du geste, la préoccupation d’animer la physionomie de ses modèles, sont autant de signes qui le font reconnaître à première vue. »

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mardi 3 septembre 2019

Benjamin West (1738-1820) - Self portrait


Benjamin West (1738-1820) 
Self portrait, 1770
Museum of fine arts, Baltimore 

Le peintre Benjamin West  est le premier peintre né en Amérique qui obtint une renommée artistique internationale.
Né dans un milieu modeste des Treize colonies  (les Etats Unis n'existaient pas encore), il se fait remarquer par ses talents artistiques dans la haute société de Philadelphie pour laquelle il exécute des portraits. Son talent est tel que certains de ses clients vont même se cotiser pour lui payer un séjour d'étude en Europe.
Il se rend à Rome à l'âge de 22 ans où il fait la connaissance de Johann Joachim Winckelmann et du néoclassicisme naissant. En 1763, après trois ans en Italie, il s'installe définitivement à Londres  pour ne jamais retourner en Amérique.
Il se spécialise dans la peinture d'Histoire.
Ses premiers tableaux apparentés à ce genre datent du début des années 1770, soit une quinzaine d'années avant les grands tableaux historiques de Jacques-Louis David en France.
Contrairement à ses confrères, il ne se limite pas à l'histoire ancienne. En 1770, par exemple, il réalise le tableau La Mort du général Wolfe qui montre les derniers instants du général britannique James Wolfe pendant la Bataille de Québec (1759) au cours de la Guerre de Sept Ans. Certaines personnes ont payé l'artiste pour figurer parmi les personnages qui entourent le défunt sur ce tableau.En 1771, il mit en scène la rencontre entre William Penn et les Amérindiens dans sa Pennsylvanie natale, commémorant ainsi le traité signé par Penn avec les Amérindiens un siècle plus tôt.
Ces œuvres connurent un immense succès en Angleterre.
En 1772, il fut nommé peintre d'histoire du roi de Grande-Bretagne (George III). Il fut l’ami du souverain et peignit quelque 60 toiles pour lui. Il reçut une commande pour faire des peintures religieuses dans la chapelle du château de Windsor, mais elle fut annulée en 1801.
En 1792, il succéda à Joshua Reynolds en tant que président de la Royal Academy, dont il fut l'un des fondateurs en 1768. Il enseigna à des étudiants européens et américains.

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jeudi 28 mars 2019

David d'Angers (1788-1856) - Portrait du docteur Jacques Lordat


David d'Angers (1788-1856)
 Portrait du docteur Jacques Lordat, 1844 (date de dédicace) 
Crayon graphite sur papier vélin crème rosé 
Musées d’Angers

Le docteur Jacques Lordat (1773-1870) né à Tournay, près de Tarbes (Hautes-Pyrénées), fut une éminente personnalité scientifique française.  Chirurgien et médecin, il fut le pionnier de la neuropsychologie.  Sa carrière, d’une cinquantaine d’années, à la Faculté de médecine de Montpellier, dont il fut un temps Doyen, fut exceptionnelle. 
Très tôt, il s’intéressa aux troubles du langage consécutifs à des crises d’apoplexie. Ses observations le conduisirent à une modélisation des différentes étapes de l’acte de parole - de sa conception initiale jusqu’à sa réalisation ultime par les organes de la phonation (à la manière d’un Garrett ou d’un Levelt) -  et ce plusieurs années avant qu’il ne souffre lui-même d’une aphasie transitoire (1825) qui ne manqua pas d’alimenter la poursuite de sa réflexion sur le sujet jusqu’à la fin de sa carrière.
Indiscutablement, Jacques Lordat fait rétrospectivement figure de fondateur de la neuro-psycho-linguistique cognitive.

Pierre-Jean David, dit David d’Angers, est un sculpteur et médailleur français, représentatif du romantisme dans la sculpture française du 19e siècle.
En 1809, il obtient une médaille à l’Académie, et est remarqué par son homonyme le peintre Jacques Louis David qui le prend sous son aile et le fait travailler dans son atelier.
Il remporte en 1810 le second prix de sculpture, et en 1811 le grand prix de Rome avec le bas-relief Mort d’Épaminondas. Il part comme pensionnaire de l’Académie de France à Rome.
Après son séjour à Rome, David traverse la France pour se rendre à Londres, où il rencontre l’artiste Flaxman, et travaille au monument de Wellington. David revient à Paris en 1818.
Le pouvoir royal lui confie l’exécution de la Statue du Grand Condé, qui figure dans la cour d’honneur du château de Versailles.
En 1825, sa réputation établie, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur et, en 1826, il est élu membre de l’Institut de France et nommé, le 11 janvier 1826, professeur à l’école des beaux-arts de Paris en remplacement de Jean-Baptiste Stouf.
Il produisit  une quantité de monuments, tombeaux, statues, bustes, et bas-reliefs, dont le célèbre fronton du Panthéon de Paris en 1837.
Dans les années 1830, il sculpte une importante série de portraits en médaillons de personnalités contemporaine dans laquelle il applique les principes de la phrénologie à un niveau esthétique.
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samedi 12 janvier 2019

Henri François Riesener (1767-1828) - Portrait de Pierre-Maurice Quay


Henri-François Riesener (1767-1828) 
 Portrait de Pierre-Maurice Quay c. 1797-99 
Musée du Louvre, Paris 

 Pierre-Maurice Quay, fur à partir de 1800,  le chef de file de La secte des Barbus (nommée aussi les « Primitifs »  ou les « Méditateurs » ou les « Penseurs ») ,  un groupe de peintres, tous élèves de Jacques-Louis David.  Ils entrèrent en dissidence contre les enseignements de leur maître, en voulant radicaliser le style néoclassique alors en vogue dans la peinture française du début du 19e siècle. Le groupe se dissout après la mort de Quay à partir de 1803.

Appartenant à une célèbre d'artiste, le peintre portraitiste français Henri-François Riesener est notamment le fils de l'ébéniste d'origine allemande, Jean-Henri Riesener (1734-1806) et de Françoise-Marguerite Vandercruse (veuve de l'ébéniste Oeben), et le père du peintre romantique Léon Riesener (1808-1878).
Après la révolution, sous l’influence de David, il devient l’un des portraitistes les plus recherchés par les personnages importants de l’Empire et réalise même un Portrait en pied de l’Impératrice Joséphine en 1806 (Rueil-Malmaison, Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau) et de son fils Eugène de Beauharnais. Il fait également cinquante copies de son portrait original de Napoléon Ier, dessiné pendant un déjeuner. 
Avec la chute de l'Empire, les commandes se raréfiant, il laisse sa femme et son fils à Paris et part pour la Russie en 1815. Il y reste sept ans, séjournant à Moscou (1816-1823), Saint-Pétersbourg et Varsovie. À Varsovie, il bénéficie de la protection du Grand Duc Constantin Pavlovitch pour lequel il avait réalisé le portrait de sa maîtresse Joséphine Friedrichs en 1813 (Saint-Pétersbourg, Musée de l’Ermitage). Il peint toutes les célébrités de l'aristocratie et exécute, avec Jacques François Joseph Swebach-Desfontaines, un portrait équestre resté célèbre du tsar Alexandre.

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jeudi 10 janvier 2019

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Le comédien Thénard dans le rôle de Figaro de Beaumarchais


Henri-Pierre Danloux (1753-1809)  
Le comédien Thénard dans le rôle de Figaro de Beaumarchais
Comédie Française, Paris 

Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Marié à Antoinette de Saint-Redan, fille adoptive de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange. En compagnie de son épouse, il retourne en Italie juste avant la Révolution.
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802. Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français.Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux anglais et écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
Pour le Baron Portalis  qui publia son journal « Distinguée, sincère, de couleur harmonieuse, encore parée des dernières élégances d’un siècle enchanteur, telle s’affirme, dans son incontestable originalité, la peinture de Danloux… Sous son pinceau, les coiffures prennent une ampleur qui ajoutent à la beauté… Son goût des attitudes imprévues propres à donner l’illusion de la vie, sa recherche du geste, la préoccupation d’animer la physionomie de ses modèles, sont autant de signes qui le font reconnaître à première vue. 

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samedi 5 janvier 2019

François-Édouard Picot (1786-1868) - Portrait de Nicolas-Pierre Tiolier, 1817


François-Édouard Picot (1786-1868)
Portrait de Nicolas-Pierre Tiolier, 1817
Collection privée. 

François Édouard Picot  est un peintre néo-classique français, élève de Jacques-Louis David à l'École des beaux-arts de Paris. En 1811,  il reçoit le second grand prix de Rome, puis le prix d'honneur en 1813. De retour à Paris après son séjour romain à la Villa Médicis, il expose L'Amour et Psyché au Salon de 1819  et peint la même année La Mort de Saphire pour l'église Saint-Séverin de Paris.
 Il décore avec Hippolyte Flandrin l'église Saint-Vincent-de-Paul de Paris et peint à la cire la fresque figurant Les Pèlerins d'Emmaüs pour l'église parisienne de Saint-Denys-du-Saint-Sacrement. Il réalise également des tableaux et des fresques pour le musée du Louvre, le château de Versailles et le palais du Luxembourg. À la fois peintre d'histoire, peintre de genre et portraitiste, François-Édouard Picot fut  plus apprécié pour les mérites de son enseignement que pour ses talents de peintre.

Nicolas-Pierre Tiolier (1784 -1843) fils du médailleur Pierre-Joseph Tiolier (1763-1819) est un sculpteur et médailleur  formé sous le Premier Empire, et qui l devint le 16e graveur général des monnaies. En 1805, il avait obtenu le premier Prix de Rome en gravure de médaille et pierre fine avec Le Génie de la gravure présente un cachet à l'Empereur.


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dimanche 9 septembre 2018

Jean-Baptiste Debret (1768-1848) - Portrait d'un indien Camacan

https://menportraits.blogspot.com

Jean-Baptiste Debret (1768-1848)
 Portrait d'un indien Camacan, ca.1818-2820
Voyage pittoresque et historique au Brésil

 Jean-Baptiste Debret est un peintre d'histoire français, frère de l'architecte François Debret et le cousin de Jacques-Louis David dont il devint l'élève. Sous le Premier Empire il réalisa, comme son cousin,  de nombreuses peintures officielles pour le régime et pour l'empereur. Après la chute de Napoléon 1er,  il accepta une proposition du roi du Portugal Jean VI en exil au Brésil, et fit partie d'une mission d'artistes venus rejoindre la cour.
La défaite de Napoléon en 1815 fut un rude coup pour les artistes néoclassiques comme lui  qui perdaient le principal pilier financier et idéologique de leur art. À cette époque, lui et l'architecte Grandjean de Montigny furent invités à participer à une mission d'artistes français qui devait partir pour la Russie à la demande du tsar Alexandre Ier. En même temps le marquis de Marialva, ambassadeur du Portugal à Paris préparait une mission vers le Brésil. Joachim Lebreton, futur directeur de cette mission, les sollicita. Ils choisirent le Brésil et s'embarquèrent au Havre le 22 janvier 1816 sur le Calpe, voilier nord-américain, avec les 40 artistes qui composaient la mission, dont le plus notable était le peintre Nicolas-Antoine Taunay. Le Calpe accosta à Rio de Janeiro le 26 mars 1816.
 Debret vécut au Brésil 15 années et fit une carrière de peintre officiel de l'empire brésilien. Son carnet d'aquarelles intitulé Voyage pittoresque et historique au Brésil, révèle la profondeur de la relation personnelle et émotionnelle qu'il a eu avec ce pays.  En 1831, il  revint en France en avançant des raisons de santé et ne retourna plus au Brésil qui lui-même connaissait des bouleversements politiques.  La légende raconte que après son abdication, l'empereur du Brésil Pedro Ier et Debret se rencontrèrent par hasard au coin d’une rue de Paris. L’ancien empereur et son peintre d’histoire y auraient fait échange de politesses. Le premier aurait civilement offert sa maison de Paris à l’artiste qu’il avait naguère décoré de l’Ordre du Christ en le traitant d’homme vertueux.

2018 - Men Portraits
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samedi 26 mai 2018

Adélaide Labille-Guiard (1749-1803) - Portrait du peintre François-André Vincent

https://menportraits.blogspot.com/2018/05/adelaide-labille-guiard-1749-1803.html

Adélaide Labille-Guiard (1749-1803)
Portrait du peintre François-André Vincent, 1783 
Musée du Louvre, Paris 

Adélaîde Labille-Guiard, dite aussi Adélaïde Labille des Vertus, est une artiste peintre, miniaturiste et pastelliste française dont la destinée dans les temps troublés les de la Révolution française lui permit d'être à la fois la peintre officielle de Mesdames (les tantes du roi Louis XVI) et de faire le portrait au pastel du terrible Maximilien de Robespierre, celui de Talleyrand et ceux de 14  députés  de l'Assemblée nationale, lorsque Mesdames partirent en exil en Italie.  Sous la Terreur elle fut forcée, pour garder la vie, de détruire un de ses tableaux Réception d’un Chevalier de l’Ordre de Saint-Lazare par Monsieur ; elle en conçut une si grande amertume qu'elle cessa de peindre pendant quelques années.   
Dernière des 8 enfants d’un couple de bourgeois parisien dont le père est mercier et propriétaire de la boutique de mode, À la toilette, située rue de la Ferronnerie, dans la paroisse Saint-Eustache, elle voit très tot defiler devant ses yeux les belles dames de son temps. C’est  d'ailleurs dans la boutique de son père que débuta en tant que vendeuse, une certaine Jeanne Bécu, qui deviendra plus tard Madame du Barry..
Au18e siècle, pour des raisons de "décence", on refuse aux femmes le droit de copier des modèles vivants. Les femmes voulant peindre des portraits d'après des modèles vivants devaient donc se débrouiller par elle-mêmes et se lancer dans une carrière d’autodidacte.  Cette limitation explique pourquoi les femmes peintres peignirent principalement des portraits en buste. Ce fut aussi le cas d'une autre grande femme peintre du 18e siècle,  Elisabeth Vigée Le Brun.
Adélaïde ne se distingue pas de ses consœurs en  faisant surtout des portraits au pastel ou à l’huile qu'elle cadre à la poitrine ou à la taille (pour les plus osés ! ). Le pastel, bien qu’étant une technique difficile à maîtriser, est considéré comme une technique féminine réputée idéale pou rles portraits en buste sur petites surfaces de papiers. Le pastel est réservé au portrait intime, alors que l'on choisit l’huile pour représenter sa famille de manière officielle.
Les portraits d’Adélaïde étaient connus pour leur réalisme. Contrairement à Élisabeth Vigée Le Brun, elle n’a jamais arrangé le visage de ses modèles.
Sur environ 70 œuvres aujourd’hui connues d'Adélaïde Labille-Guiard, moins d’une dizaine sont des portraits en pied et encore sont ils des commandes de personnes illustres comme l'exceptionnel  portrait du peintre Van Loo peint en 1785 et conservé au Château de Versailles.
Parmi les nombreux autres portraits d'hommes en en buste que fit Adelaïde il ya  celui ou plutôt ceux (car elle fit plusieurs) de son propre mari François-André Vincent, qui se trouvait lui aussi être un très grand peintre de son temps, considéré à l'égal de Jacques-Louis David, mais que ces convictions royalistes desserviront pour laisser libre cours aux ambitions de David.
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mardi 23 janvier 2018

Henri-Pierre Danloux (1753-1809) - Portrait du jeune de Vignier,


Henri-Pierre Danloux (1753-1809) 
Portrait du jeune de Vignier,  1796 
Private collection

Le peintre, dessinateur et graveur français Henri-Pierre Danloux fut l’élève de Nicolas-Bernard Lépicié puis de Joseph-Marie Vien qu’il suivit à Rome où fit la connaissance de Jacques-Louis David.
Marié à Antoinette de Saint-Redan, fille adoptive de l'intendant Antoine Mégret d'Étigny, il commença une carrière de peintre de genre et de portraitiste notamment pour sa belle-famille et ses proches les Thomas de Pange : portrait du baron d'Étigny, de son frère et de sa belle-sœur, le comte et la comtesse de Sérilly avec leurs enfants, de François de Pange. En compagnie de son épouse, il retourne en Italie juste avant la Révolution.
D'un milieu libéral, il condamne rapidement les débordements jacobins et émigre en Angleterre en 1792 où il réside jusqu'en 1802. Durant ce séjour il connaît un succès indéniable qui dépasse largement les cercles français.Une grande partie de sa belle famille est guillotinée le 10 mai 1794 avec la sœur du roi qui s'entremet pour permettre à la comtesse de Sérilly de garder la vie sauve.
Influencé par John Singleton Copley et par Henry Raeburn, il peint le portrait de nombreux anglais et écossais. Il expose régulièrement à la Royal Academy et devient le peintre attitré du comte d'Artois en émigration à Holyrood.
De retour en France, il expose de nouveau au Salon, mais ne rencontre pas le succès qu'il espérait.
Pour le Baron Portalis  qui publia son journal « Distinguée, sincère, de couleur harmonieuse, encore parée des dernières élégances d’un siècle enchanteur, telle s’affirme, dans son incontestable originalité, la peinture de Danloux… Sous son pinceau, les coiffures prennent une ampleur qui ajoutent à la beauté… Son goût des attitudes imprévues propres à donner l’illusion de la vie, sa recherche du geste, la préoccupation d’animer la physionomie de ses modèles, sont autant de signes qui le font reconnaître à première vue. »

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dimanche 22 octobre 2017

Joseph Ducreux (1735-1802) - Autoportrait en surprise et terreur


Joseph Ducreux (1735-1802)
Autoportrait en surprise et terreur, 1791

Ducreux a commencé à étudier son art avec son père, peintre également. А Paris en 1760, il travaille avec Maurice Quentin de La Tour, spécialiste du portrait mais c'est Jean-Baptiste Greuze qui a l'influence la plus importante sur sa technique pictural . Spécialiste du portrait, Ducreux a pour modèles de ses premiers pastels : Pierre-Jean Mariette, le Comte de Caylus. Ces œuvres sont souvent des copies d’après Georges de La Tour. Ses autoportraits bien connus de la fin des années 1780 montrent son intention de rompre avec la tradition et son intérêt pour ce que l'on appelle alors la physionomie, une pseudo-science se basant sur le visage de quelqu’un pour définir son caractère et sa personnalité. C'est ainsi que Ducreux tente de capturer et de rendre la personnalité de ses modèles.
En 1769, Ducreux est envoyé à Vienne pour peindre Marie-Antoinette avant qu’elle ne quitte son pays natal pour épouser Louis XVI. Fait baron, il devient le premier peintre de la Reine en remerciement des services rendus a la souveraine et bien qu’il ne soit pas membre de l’Académie royale de peinture.
La Révolution française le contraint à s’installer а Londres, où il dessine les derniers portraits de Louis XVI juste avant son exécution. De retour а Paris en 1793, Jacques Louis David s’associe à lui et l’aide à poursuivre une carrière officielle. La résidence de Ducreux devient un salon informel où les artistes se font portraiturer. Ducreux a également joué un rôle politique important du fait du carnet d'adresses considérable qu'il possédait en tan que peintre de France mais aussi de la cour d’Allemagne et celle d’Angleterre. Il a connu les personnages marquants de son époque et a laissé des documents précieux pour les historiens.
Ducreux était aussi célèbre pour avoir le caractère le plus irascible du monde et pour être presque constamment en colère. L’habitude qu’avait ce peintre de refaire souvent son autoportrait, dans des attitudes différentes, lui facilita sans doute le talent de saisir si bien l’expression des physionomies. Son autoportrait connu sous le nom du Moqueur est son plus remarquable.
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jeudi 21 septembre 2017

Charles André van Loo (1705-1765) - Homme nu couché sur le dos avec les jambes en l'air


Charles André van Loo (1705-1765)
 Homme  nu couché sur le dos avec les jambes en l'air 
Bibliothèque Municipale de Lyon


Charles André van Loo, dit Carle van Loo,  est un peintre français, fils du peintre Louis-Abraham van Loo et le frère du peintre Jean-Baptiste van Loo (1684-1745). Il connut une carrière brillante et devint immensément célèbre, sous la protection de la Marquise de Pompadour pour laquelle il travailla normément.  Il est le plus connu des membres de la dynastie des Van Loo, établie en France au 17e siècle.
Sa maîtrise technique est assurément exceptionnelle. Consciencieux, peu sûr de lui et peu instruit, il suivait les conseils de ses amis, se laissant influencer par la critique, modifiant ses compositions et n'hésitant pas à détruire ses œuvres. Ce fut le cas, par exemple, pour la première version de son œuvre Les Trois Grâces. Ceci explique la froideur de ses toiles les plus ambitieuses, en comparaison avec les esquisses préparatoires.
Diderot dira dans sa Notice sur Carle Vanloo en 1765 : « Le premier malotru assez confiant pour dire des bêtises était capable de lui barbouiller le plus beau tableau avec une sotte critique ; il en a gâté plus d’un sur des observations qui n'avaient souvent pas le sens commun ; et à force de changer, il se fatiguait sur son sujet, et finissait par une mauvaise composition, après en avoir effacé une excellente. »
Le succès public de ses tableaux fut considérable. On ne connaît pas d'équivalent à ce phénomène avant l'engouement suscité par la peinture morale de Jean-Baptiste Greuze et la peinture héroïque de Jacques-Louis David.

vendredi 5 mai 2017

Charles André van Loo (1705-1765) - Académie d'homme


Charles André van Loo (1705-1765) 
Académie d'homme


Charles André van Loo, dit Carle van Loo,  est un peintre français, fils du peintre Louis-Abraham van Loo et le frère du peintre Jean-Baptiste van Loo (1684-1745). Il connut une carrière brillante et devint immensément célèbre, sous la protection de la Marquise de Pompadour pour laquelle il travailla normément.  Il est le plus connu des membres de la dynastie des Van Loo, établie en France au 17e siècle.
Sa maîtrise technique est assurément exceptionnelle. Consciencieux, peu sûr de lui et peu instruit, il suivait les conseils de ses amis, se laissant influencer par la critique, modifiant ses compositions et n'hésitant pas à détruire ses œuvres. Ce fut le cas, par exemple, pour la première version de son œuvre Les Trois Grâces. Ceci explique la froideur de ses toiles les plus ambitieuses, en comparaison avec les esquisses préparatoires.
Diderot dira dans sa Notice sur Carle Vanloo en 1765 : « Le premier malotru assez confiant pour dire des bêtises était capable de lui barbouiller le plus beau tableau avec une sotte critique ; il en a gâté plus d’un sur des observations qui n'avaient souvent pas le sens commun ; et à force de changer, il se fatiguait sur son sujet, et finissait par une mauvaise composition, après en avoir effacé une excellente. »
Le succès public de ses tableaux fut considérable. On ne connaît pas d'équivalent à ce phénomène avant l'engouement suscité par la peinture morale de Jean-Baptiste Greuze et la peinture héroïque de Jacques-Louis David.

samedi 18 février 2017

Joseph Ducreux (1735-1802) - Le discret (autoportrait)


Joseph Ducreux (1735-1802) 
Le discret (autoportrait)

Ducreux a commencé à étudier son art avec son père, peintre également. А Paris en 1760, il travaille avec Maurice Quentin de La Tour, spécialiste du portrait mais c'est Jean-Baptiste Greuze qui a l'influence la plus importante sur sa technique pictural . Spécialiste du portrait, Ducreux a pour modèles de ses premiers pastels : Pierre-Jean Mariette, le Comte de Caylus. Ces œuvres sont souvent des copies d’après Georges de La Tour. Ses autoportraits bien connus de la fin des années 1780 montrent son intention de rompre avec la tradition et son intérêt pour ce que l'on appelle alors la physionomie, une pseudo-science se basant sur le visage de quelqu’un pour définir son caractère et sa personnalité. C'est ainsi que Ducreux tente de capturer et de rendre la personnalité de ses modèles.
En 1769, Ducreux est envoyé à Vienne pour peindre Marie-Antoinette avant qu’elle ne quitte son pays natal pour épouser Louis XVI. Fait baron, il devient le premier peintre de la Reine en remerciement des services rendus a la souveraine et bien qu’il ne soit pas membre de l’Académie royale de peinture.
La Révolution française le contraint à s’installer а Londres, où il dessine les derniers portraits de Louis XVI juste avant son exécution. De retour а Paris en 1793, Jacques Louis David s’associe à lui et l’aide à poursuivre une carrière officielle. La résidence de Ducreux devient un salon informel où les artistes se font portraiturer. Ducreux a également joué un rôle politique important du fait du carnet d'adresses considérable qu'il possédait en tan que peintre de France mais aussi de la cour d’Allemagne et celle d’Angleterre. Il a connu les personnages marquants de son époque et a laissé des documents précieux pour les historiens.
Ducreux était aussi célèbre pour avoir le caractère le plus irascible du monde et pour être presque constamment en colère. L’habitude qu’avait ce peintre de refaire souvent son autoportrait, dans des attitudes différentes, lui facilita sans doute le talent de saisir si bien l’expression des physionomies. Son autoportrait connu sous le nom du Moqueur est son plus remarquable.

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samedi 12 novembre 2016

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824)- Autoportrait

http://menportraits.blogspot.com

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson dit Girodet (1767-1824) 
Autoportrait en buste, 1795
Musées du Chateau de Versailles et de Trianon


Fidèle disciple de son maître Jacques-Louis David, Girodet développe cependant très rapidement un style personnel qui  joue beaucoup avec les effets de lumière. Dramatisant à l'excès ses sujets, il excelle dans la pose et  dans la vérité des portraits ;  parfois allégoriques  souvent intimes, il sait y  révéler l'âme de ses personnages comme dans son célèbre Portrait de Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome.
Peignant toujours dans le style néoclassique, ses tableaux plurent cependant aux Romantiques grâce aux sentiments exaltés qu'il y représentait. Sa peinture n'est pas dénuée de sensualité ; l'un des tableaux les plus représentatifs étant son Endymion dont la représentation en éphèbe alangui, sans aucun relief de musculature, va à l'encontre des canons classiques. Honoré de Balzac qui était un fervent  admirateur de Girodet en fit l'éloge dans Sarrasine et  dans La Bourse. 
Mais le tableau san doute le plus  représentatif de Girodet et du romantisme est bien Les Funérailles d'Atala que tous les écoliers français d'une certaine époque en ont mémoire comme incarnation de la littérature romantique ! 

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lundi 12 septembre 2016