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mercredi 15 janvier 2020

Edmé Bouchardon (1698-1762) - Homme nu assis

 

Edmé Bouchardon (1698-1762)
Homme nu assis, 1737-1738. 
Sanguine. 
National Museum, Stockholm

Le sculpteur et dessinateur français Edmé Bouchardon, est plus connu pour ses sculptures que pour ses dessins, essentiellement des sanguines, toutes de sa main et magnifiques. On le considère comme un point d'équilibre entre la sévérité de l'Antique et la grâce du naturel rocaille. Il est également vu comme un précurseur du néoclassicisme en sculpture. On lui connaît une cinquantaine de statues et de nombreux dessins.

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lundi 5 novembre 2018

Edmé Bouchardon (1698-1762) - Homme nu assis

http://menportraits.blogspot.com

Edmé Bouchardon (1698-1762) 
Homme nu assis
Musée Atger, Montpellier

Le sculpteur et dessinateur français  Edmé Bouchardon, est plus connu pour ses sculptures que pour ses dessins, essentiellement des sanguines, toutes de sa main et magnifiques.  On le considère comme un point d'équilibre entre la sévérité de l'Antique et la grâce du naturel rocaille. Il est également vu comme un précurseur du néoclassicisme en sculpture.  On lui connaît une cinquantaine de statues et de nombreux dessins. 

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mardi 28 janvier 2020

Edmé Bouchardon.1698-1762) - Etude d'homme nu de dos


 

Edmé Bouchardon.1698-1762) 
Etude d'homme nu de dos
Sanguine
Collection particulière

Le sculpteur et dessinateur français Edmé Bouchardon, est plus connu pour ses sculptures que pour ses dessins, essentiellement des sanguines, toutes de sa main et magnifiques. On le considère comme un point d'équilibre entre la sévérité de l'Antique et la grâce du naturel rocaille. Il est également vu comme un précurseur du néoclassicisme en sculpture. On lui connaît une cinquantaine de statues et de nombreux dessins. 
 
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jeudi 28 janvier 2016

Sculpture antique - Le Faune Barberini




Sculpture antique 
Le Faune Barberini
3e siècle av JC 
Glyptothèque de Munich  (Inv. 218)


Le Faune Barberini, statue grecque antique de l'époque hellénistique, représenteun satyre endormi.
La statue fut découverte de façon assez mystérieuse sous le pontificat d'Urbain VIII (1623-1643) au château Saint-Ange, à Rome. Elle entra aussitôt dans les collections de la famille du pape, les Barberini, qui lui donna son nom. Le cardinal Maffeo Barberini commissionne alors le Bernin pour restaurer la statue, dont la jambe droite, une partie des mains et de la tête. On ignore si le travail a été effectué par le Bernin lui-même ou l'un de ses disciples mais  selon la tradition, le Bernin aurait accentué l'aspect homo-érotique de la statue.
La statue acquiert rapidement de la notoriété.
En 1700, elle est citée comme le « Faune du palais Barberin » illustrant le « sommeil naturel », par l'abbé Raguenet dans ses Monuments de Rome.
Elle est vendue par les Barberini dans la deuxième moitié du 18e siècle, lors du grand dispersement de leurs collections. 
Elle appartient un temps à un sculpteur et marchand, Vincenzo Pacetti, avant d'être achetée dans les années 1810 par le roi Louis Ier de Bavière alors prince héritier,  puis elle est  installée à Munich dans la Glyptothèque, musée spécialement créé pour accueillir ses nouvelles collections de sculpture grecque. Elle y est toujours conservée de nos jours.

Haute de 2 m 15, la statue est en marbre blanc a l'origine mais qui a acquis une patine jaune sombre. au cours des siècles. On ignore dans quel contexte antique cette statue  s'insérait : était-ce un élément d'un groupe ou une statue isolée ? S'agissait-il d'une offrande religieuse ou d'une œuvre décorative ? La puissance de l'expression, rappelant l'école de Pergame et la maîtrise de la représentation en trois dimensions, accorde  les experts à rattacher cette œuvre à l'Asie mineure de la fin du 3e siècle av. J.-C. On ne connaît pas de copies antiques du Faune Barberini, mais l'existence d'une variante en bronze découverte dans la Villa des Papyrus d'Herculanum, antérieure au 1er siècle av. J.-C.
De nombreuses copies modernes du Faune Barberini sont connues, souvent l'œuvre de pensionnaires de la Villa Médicis. Parmi celles-ci, on peut citer :
- celle d'Edmé Bouchardon, prix de Rome en 1722, exposée successivement au parc Monceau, au parc de Saint-Cloud et au Jardin du Luxembourg, actuellement conservée au musée du Louvre ;
- celle d'Eugène-Louis Lequesne, prix de Rome en 1844, actuellement conservée à l'École nationale supérieure des beaux-arts (Paris).


La queue du Faune  Barberini dépassant de l'assise de la statue

jeudi 30 septembre 2021

Jean-François Lagrenée (1725-1805) - Etude de nu

Jean-François Lagrenée (1725-1805) Etude de nu Collection privée
 

Jean-François Lagrenée (1725-1805)
Etude de nu
Collection privée


Lagrenée peut être considéré l'incarnation même de l'académisme français du XVIIIet début du XIXe siècle. Élève de Carle van Loo, il est admis en mars 1744 à l'École royale des élèves protégés nouvellement créée et obtient le prix de Rome en 1749. Il séjourne à l'Académie de France à Rome de 1750 à 1754. De retour à Paris, il est reçu membre de l'Académie royale le 31 mai 1755 avec L’Enlèvement de Déjanire.
Il est en Russie en 1760 où l'impératrice Élisabeth le nomme peintre de Sa Majesté et directeur de l'Académie des beaux arts de Saint-Pétersbourg à la suite de la mort de Louis-Joseph Le Lorrain.
Il revint en France exercer la même fonction au sein de l'Académie royale en 1763. Il devient successivement, adjoint-professeur, professeur, directeur de l'Académie de France à Rome, recteur, conservateur et administrateur honoraire du Musée. Le 2 octobre 1762, il est nommé professeur de peinture à l'Académie royale de peinture et de sculpture, en remplacement d'Edmé Bouchardon. Il aura pour successeur Antoine-Denis Chaudet en 1810.
Napoléon lui octroie la Légion d'honneur en 1804.
Louis-Jean-François Lagrenée meurt au palais du Louvre où il résidait.

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lundi 25 juillet 2016

Pierre Julien (1731-1804) - Gladiateur mourant


Pierre Julien (1731-1804)
 Gladiateur mourant 1804
Musée du Louvre, Paris


 Après que son gracieux "Ganymède"  eut été refusé en 1772, l'artiste fit accepter en 1779 ce "Gladiateur mourant", chef d'œuvre d'un néoclassicisme savant et austère qui lui ouvrit les portes de la gloire. Cette figure évoque le Gladiateur mourant, un  antique de la collection du Capitole que Pierre Julien put voir lors de son voyage à Rome.
Elle est détaillée ci dessous en 7 plans successifs du détail à l'ensemble.... avec des commentaires issus de la Notice du Musée du Louvre.

 " Dans cette œuvre savante, l’artiste illustre sa maîtrise des critères académiques tout en affirmant ses qualités personnelles. Le statuaire revendique sa connaissance des sources antiques : il réinterprète le Gladiateur mourant du musée du Capitole, antique dont il avait exécuté une copie en marbre (musée du Louvre) lors de son séjour à l’Académie de France à Rome entre 1769 et 1772 ; la posture des jambes semble inspirée du Rémouleur, antique très admiré conservé à Florence dont il existait une copie en marbre à Versailles, exécutée en 1684 par l’italien Foggini (musée du Louvre). Julien exécute un nu qui démontre sa parfaite maîtrise de l’anatomie. Il réalise une très belle chute de drapé à l’arrière de la statuette. Mais c’est l’apport personnel du sculpteur qui rend l’œuvre sensible : l’élégance des proportions, le moelleux du modelé, la délicatesse d’exécution (finesse des mains, ciselé des feuilles de laurier ou des mèches de cheveux), le parfait achèvement du marbre et le rendu des textures (le poli du bouclier et de l’épée suggère leur éclat métallique).
L’œuvre témoigne avec éclat de la renaissance du sentiment classique, même sur un genre codifié. Le retour à l’antique et à la nature, ébauché dès les années 1740 par les sculpteurs Edmé Bouchardon et Jean-Baptiste Pigalle, s’impose dans les années 1770. Julien exalte l’héroïsme de l’homme qui maîtrise sa douleur et meurt silencieux, en stoïcien. L’équilibre de la composition, la dignité de la pose, la discrétion de la plaie, la retenue de l’expression répondent plastiquement à cette sérénité héroïque. Comme le Laocoon, une des antiques les plus admirées à l’époque, le Gladiateur souffre mais ne crie pas. Cette retenue dans la douleur la rend plus sensible et intérieure. Un critique du Salon de 1779 exprime bien l’empathie du spectateur : « C’est un malheureux qui expire et dont on partage la douleur ; en un mot cette figure est toute âme. »
Bibliographie

- PASCAL André, Pierre Julien sculpteur, Paris, 1904, pp.26-28.