Collection virtuelle sur le thème du portrait masculin en peinture, dessin, sculpture et photographie. Chaque portrait est analysé et commenté en français et, quelquefois, détaillé dans un podcast. Biographie de peintres, sculpteurs, photographes et artistes. Portraits historiques, autoportraits, Nus académiques, portraits officiels, Histoire de la mode, Histoire du costume, Histoire de l'art.
dimanche 14 mai 2017
samedi 13 mai 2017
vendredi 12 mai 2017
jeudi 11 mai 2017
mercredi 10 mai 2017
mardi 9 mai 2017
Caspar David Friedrich (1774-1840) - Self portrait 1810
Caspar David Friedrich (1774-1840)
Self portrait, 1810
Le peintre et dessinateur allemand Caspar David Friedrich est considéré comme l'artiste le plus influent de la peinture romantique allemande du 19e siècle. Il est particulièrement connu pour son tableau Le Voyageur contemplant une mer de nuages (1818). En 1834, lors de la visite de l'atelier de Friedrich, le sculpteur David d'Angers a un mot célèbre pour définir son art :
« Cet homme a découvert la tragédie du paysage. »
Caspar David Friedrich a peint plusieurs autoportrait de lui à différents âges de sa vie, autoportraits à travers lesquels, il est possible de voir nettement évoluer sa maladie psychique, une délire de persécution doublé d'une paranoïa intense qui l'éloigne de bon nombre de ses amis.
A la fin de sa vie Friedrich ne s'intéresse plus à son œuvre et les problèmes financiers apparaissent en même temps que de nouveaux problèmes de santé. A partir de 1838, il abandonne la peinture à l'huile, puis progressivement le dessin qu'il arrête en 1839.
Il meurt dans l'indifférence générale le 7 mai 1840, à Dresde. Son œuvre fut longtemps oubliée des critiques d'art et son importance ne sera véritablement reconnue qu'à partir de la seconde moitié du 20e siècle.
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lundi 8 mai 2017
dimanche 7 mai 2017
samedi 6 mai 2017
vendredi 5 mai 2017
Charles André van Loo (1705-1765) - Académie d'homme
Charles André van Loo (1705-1765)
Académie d'homme
Charles André van Loo, dit Carle van Loo, est un peintre français, fils du peintre Louis-Abraham van Loo et le frère du peintre Jean-Baptiste van Loo (1684-1745). Il connut une carrière brillante et devint immensément célèbre, sous la protection de la Marquise de Pompadour pour laquelle il travailla normément. Il est le plus connu des membres de la dynastie des Van Loo, établie en France au 17e siècle.
Sa maîtrise technique est assurément exceptionnelle. Consciencieux, peu sûr de lui et peu instruit, il suivait les conseils de ses amis, se laissant influencer par la critique, modifiant ses compositions et n'hésitant pas à détruire ses œuvres. Ce fut le cas, par exemple, pour la première version de son œuvre Les Trois Grâces. Ceci explique la froideur de ses toiles les plus ambitieuses, en comparaison avec les esquisses préparatoires.
Diderot dira dans sa Notice sur Carle Vanloo en 1765 : « Le premier malotru assez confiant pour dire des bêtises était capable de lui barbouiller le plus beau tableau avec une sotte critique ; il en a gâté plus d’un sur des observations qui n'avaient souvent pas le sens commun ; et à force de changer, il se fatiguait sur son sujet, et finissait par une mauvaise composition, après en avoir effacé une excellente. »
Le succès public de ses tableaux fut considérable. On ne connaît pas d'équivalent à ce phénomène avant l'engouement suscité par la peinture morale de Jean-Baptiste Greuze et la peinture héroïque de Jacques-Louis David.
Charles André van Loo, dit Carle van Loo, est un peintre français, fils du peintre Louis-Abraham van Loo et le frère du peintre Jean-Baptiste van Loo (1684-1745). Il connut une carrière brillante et devint immensément célèbre, sous la protection de la Marquise de Pompadour pour laquelle il travailla normément. Il est le plus connu des membres de la dynastie des Van Loo, établie en France au 17e siècle.
Sa maîtrise technique est assurément exceptionnelle. Consciencieux, peu sûr de lui et peu instruit, il suivait les conseils de ses amis, se laissant influencer par la critique, modifiant ses compositions et n'hésitant pas à détruire ses œuvres. Ce fut le cas, par exemple, pour la première version de son œuvre Les Trois Grâces. Ceci explique la froideur de ses toiles les plus ambitieuses, en comparaison avec les esquisses préparatoires.
Diderot dira dans sa Notice sur Carle Vanloo en 1765 : « Le premier malotru assez confiant pour dire des bêtises était capable de lui barbouiller le plus beau tableau avec une sotte critique ; il en a gâté plus d’un sur des observations qui n'avaient souvent pas le sens commun ; et à force de changer, il se fatiguait sur son sujet, et finissait par une mauvaise composition, après en avoir effacé une excellente. »
Le succès public de ses tableaux fut considérable. On ne connaît pas d'équivalent à ce phénomène avant l'engouement suscité par la peinture morale de Jean-Baptiste Greuze et la peinture héroïque de Jacques-Louis David.
jeudi 4 mai 2017
François Clouet ( 1510-1572) - Portrait de Henri II en pied
François Clouet (1510-1572)
Portrait de Henri II en pied,
Palazzo Pitti, Galeria Palatina, Firenze
Palazzo Pitti, Galeria Palatina, Firenze
François Clouet est un artiste-peintre dessinateur français de la Renaissance. Fils de Jean Clouet, lui même dessinateur et peintre célèbre en son temps, François Clouet continue l’œuvre de portraitiste de son père, et son art présente beaucoup d'analogie avec le style dont Jean a été l’inventeur : même sobriété, concentration sur la recherche de ressemblance et même soin d'éviter tout détail superflu. Les dessins de François Clouet toutefois sont réputés ne pas posséder la légèreté aérienne de ceux de Jean Clouet, mais en tant que portraits ils ne sont pas moins saisissants. C'est lui qui le premier s'est avisé de leur donner un fini qui atteste qu'il ne les considérait plus comme des esquisses préparatoires, mais comme des œuvres d'art achevées en elles-mêmes. On pourrait dire, que les 54 dessins authentiques de François Clouet, répartis entre le musée Condé de Chantilly et le Cabinet des estampes au Musée du Louvre à Paris, surpassent encore ceux de son père dans la voie que celui-ci avait ouverte.
mercredi 3 mai 2017
Gustave Roud (1897-1976) - Fermier Suisse (1)
Gustave Roud (1897-1976)
Fermier dans les années 1940
Série " Corps de Paysans "
Fonds photographique Gustave Roud
Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne
Série " Corps de Paysans "
Fonds photographique Gustave Roud
Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne
Gustave Roud (1897-1976), un des principaux auteurs francophones de Suisse, est principalement connu pour ses proses poétiques. Depuis quelques années cependant, son activité de photographe apparaît également au premier plan : Gustave Roud est ainsi considéré comme l’un des grands écrivains-photographes européens de l’entre-deux-guerres et de l’immédiat après-guerre.
Loin d’être simplement un écrivain qui illustrerait sa démarche littéraire, Gustave Roud a eu une activité photographique intense dès l’âge de 16 ans jusqu’à la fin de sa vie, bien que celli ci n'ait jamais été exposée de son vivant. Malgré des expositions posthumes au Centre Beaubourg (Paris) et au musée de l’Elysée (Lausanne), ainsi que la publication d’un catalogue (Terre d’ombres, Slatkine, 2002), son statut de photographe est longtemps resté en marge de la littérature, selon la volonté d’ailleurs de Philippe Jaccottet qui a géré son œuvre après sa mort. Pourtant, Gustave Roud a conservé et transmis son travail abondant, accompli avec détermination et rigueur.
Les photos diffusées sur ce blog pour aider à la connaissance de ce grand photographe, appartiennent au Fonds photographique Gustave Roud, déposé à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne par Françoise Subilia, et qui comprend 13.000 clichés divisées en 5 series .
La série "Corps de Paysans " constitue une part importante pour ne pas dire essentielle de la photographie de Gustave Roud. Posant généralement le torse dénudé, le jeune paysan au champ engage une imagerie de la puissance virile. Loin des photoreportages des campagnes, ces séries montrent un protocole de prise de vue réitéré avec différents modèles. Le paysan célébré dans la photographie se détache de la figure littéraire d’Aimé, dans la mesure où il ressemble davantage à une statue grecque ou à un athlète qu’à l’ange intercesseur. Modèle par excellence, Fernand Cherpillod a permis au photographe la mise en place d’une esthétique du paysan proche de l’athlétisme agricole ou d’un être premier accordé à la terre. Prenant son essor à la fin des années trente, cette esthétique déployée ensuite pendant des décennies entretient des liens étroits avec des pratiques de l’époque : la contre-plongée, l’arrière-fond du ciel, le choix du modèle lui-même jeune, musclé, imberbe ou glabre. La célébration du paysan est accompagnée d’une esthétique du désir que certaines mises en scène avec les ombres ou les objets érotisent. Mais ces mises en scène, peu nombreuses, laissent le plus souvent la place à la fascination du corps athlétique en tant que tel, dans une épopée silencieuse du faucheur solitaire.
Extrait de la notice du Site Gustave Roud.com
mardi 2 mai 2017
Giovanni Battista Moroni (1520-1579)- Cavaliere in nero
Giovanni Battista Moroni (1520-1579)
Cavaliere in nero, 1567
Museo Poldi Pezzoli, Milano
Entre le années 1550 et 1562, Moroni est le portraitiste à la mode de la bonne société de Bergame. C'est l 'époque où il rencontra Titien, le plus grand portraitiste de son temps. Les portraits du Titien montrent des personnages qui appartiennent aux plus hautes sphères du pouvoir. Ceux de Moroni, très précis dans l'aspect physique et l'attitude psychologique, invitent au dialogue avec des êtres davantage plongés dans leurs occupations quotidiennes. A partir des années 1560-1579, Moroni se retire dans son bourg natal d'Albino. Il adopte alors un style plus sévère, une palette plus austère aux « habits noirs, mines contrites, attitudes pieuses ». Il est le fondateur de ce que l'on nommait alors " la peinture de la réalité " qui a marqué les arts plastiques de Bergame et de Brescia jusqu'au XVIIIe siècle.
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lundi 1 mai 2017
dimanche 30 avril 2017
samedi 29 avril 2017
William Etty (1787-1849) - Study of naked man
William Etty (1787-1849)
Study of naked man
Private collection
Le peintre anglais William Etty est surtout connu pour ses tableaux de nus et ses grandes compositions historico- mythologiques. Il fut fait Membre extraordinaire de la Royal Academy en 1834 grâce à sa grande composition Pandore couronnée par les Saisons, achetée par son ancien professeur, Thomas Lawrence. Grand voyageur, il s'inspira largement de ce qu'il put voir dans les grans musées européens à Florence, Rome, Venise ou Paris. Son nom est passé a la postérité surtout grâce à son grand père, un meunier qui inventa un pain d 'épices encore largement commercialisé de nos jours !
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vendredi 28 avril 2017
William Sidney Mount (1807-1868)
William Sidney Mount (1807-1868)
Farmers Morning
The Long Island Museum
William Sidney Mount, est un peintre américain, contemporain de l'Hudson River School. Après un début de carrière consacré aux sujets historiques, il se dirige vers la peinture de genre dont on le crédite d'être le fondateur aux Etats Unis. Ses œuvres traitent notamment du quotidien des fermiers de Long Island en s'inspirant des peintures de genre anglaises. Mount fut également fasciné par les Noirs qu'il a beaucoup peint et représenté dans presque tous ces tableaux et toujours de manière digne, ce qui n'était pas souvent le cas à son époque.
jeudi 27 avril 2017
mercredi 26 avril 2017
mardi 25 avril 2017
lundi 24 avril 2017
Firmin Massot (1766-1849)
Firmin Massot (1766-1849)
Portait du peintre animalier Jacques-Laurent Agasse, avec son bulldog, en 1795
Musée d 'Art et d'Histoire de Genève, Suisse
Musée d 'Art et d'Histoire de Genève, Suisse
Firmin Massot est un peintre portraitiste suisse, connu pour être l'une l'un des principaux représentants de l'Ecole genevoise de peinture. Peints ou dessinés, les portraits de Massot sont rarement signés. Ils sont principalement conservés dans des musées en Europe et aux États-Unis. Environ deux cent cinquante œuvres sont aujourd'hui répertoriées.
Il a exposé une œuvre au premier Salon de Genève en 1789. Par la suite, il a participé régulièrement aux Salons organisés par la Société des arts de Genève. La Société des arts de Genève lui a consacré une exposition en 1860, de même que le Musée d'art et d'histoire de Genève en 1927, 1949 et en 1999.
Jacques-Laurent Agasse (1767-1849) représenté sur ce tableau est un peintre suisse, connu pour être l'un des grands peintre animaliers du début du 19e siècle. Très peu apprécié en Suisse, il a fait une grande partie de sa carrière en Angleterre grâce à la protection de son mécène le Régent.
samedi 22 avril 2017
vendredi 21 avril 2017
Konstantin Somov (1869–1939) - Portrait de l'artiste Dobuzhinsky,
Konstantin Somov (1869–1939)
Portrait de l'artiste Dobuzhinsky, 1918
Konstantin Somov (1869-1939) étudia la peinture à l'Académie impériale des beaux-arts et fréquenta pendant trois ans l'atelier d' Ilia Répine. Il se lia pendant ses études avec Serge Diaghilev et Léon Bakst et se rendit avec eux à Paris en 1897. Il devint membre de l'Académie impériale en 1913 et fut nommé professeur à l'École des beaux-arts de Pétrograd (Saint-Pétersbourg) en 1918. Il émigre aux États-Unis en 1923 mais ne reste qu'un an dans ce pays qu'il déclare "incompatible avec son tempérament artistique". Il s'installe alors à Paris, où il illustre entre autres Manon Lescaut, Daphnis et Chloé et les poèmes de Pouchkine. Vers la fin de sa vie, il peint surtout des portraits. À sa mort en 1939, il est inhumé au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Au début du 21e siècle, les peintures de Constantin Somov connaissent un regain de popularité et leur valeur sur le marché de l'art s'est en conséquence beaucoup accrue. Ainsi le 14 juin 2007, son paysage intitulé L'Arc-en-ciel (1927) a été vendu à 7,33 millions de dollars chez Christie's.
mercredi 19 avril 2017
mardi 18 avril 2017
Eugène Jansson (1862-1915) - Gymnasts
Eugène Jansson (1862-1915)
Gymnasts
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Eugène Jansson est un peintre symboliste suédois resté quasiment inconnu hors de son pays jusqu'aux années 1990. Singulier, novateur, constamment inquiet, il a suivi un parcours étrange, hanté par la nuit, le désir, et la mort et les corps masculins souvent représentés dans l'effort et la tension.
Dès 1885, il montre ses premières vues de Stockholm d'abord de jour puis au crépuscule. Tout de suite célèbre pour ses vues nocturnes, bleues et illuminées, de sa ville de Stockholm en été, il insiste dans ses paysages sur le bleu, comme dans Nocturnes en référence à Chopin, son musicien favori.
À partir de 1904, il peint de grandes toiles ayant pour sujet le corps masculin nu, athlétique, de jeunes hommes qu'il rencontre dans les établissements de bains de la Marine, surtout celui de Skeppsholmen, et qu'il ramène dans son atelier transformé en salle d'entraînement. Il vit ainsi jusqu'en 1913 avec Knut Nyman recontré au Flottans badhus, de vingt-cinq ans son cadet et qui fut le modèle de plusieurs de ses toiles. Il fréquenta à cette époque beaucoup les lieux de plaisir de Stockholm.
Cette peinture fait alors l'objet d'une grande résistance du milieu artistique conventionnel suédois et est constamment l'objet de moqueries.
En 1913, son état de santé se dégrade, et jusqu'en 1915 il peint des scènes de cirque.
Il est victime en 1915 d'une hémorragie cérébrale. Lors de ses obsèques, son ami le peintre Karl Nordström évoqua : « Une rêverie sombre et réservée et une tendre mélancolie, une recherche dans cette nuit bleue d'un idéal à travers le corps humain ».
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lundi 17 avril 2017
Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) - Deux faucheurs assis sur le sol
Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898)
Deux faucheurs assis sur le sol
Musée d'Orsay, Paris
Le peintre français Pierre Cécile Puvis de Chavannes est considéré comme un précurseur du symbolisme et est une figure majeure de la peinture française du 19e siècle.
Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix.
La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du 19e siècle le plus brillant représentant. Ces œuvres sont conservées au Musée de Picardie d'Amiens.
À son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène (1820-1898), qu'il rencontre en 1856, sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd'hui visible au Musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.
Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au palais Longchamp à Marseille (1867-1869), à l'hôtel de ville de Poitiers (1870-1875), à l'hôtel de ville de Paris (1887-1894), à la bibliothèque publique de Boston (1881-1896). À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève (1874-1878) et (1893-1898) ; le décor de l'escalier du musée des beaux-arts de Lyon (1884-1886) avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de l'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (1886-1889), qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.
Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels qu'Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, jusqu'au jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.
En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, à la suite de la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.
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dimanche 16 avril 2017
samedi 15 avril 2017
vendredi 14 avril 2017
jeudi 13 avril 2017
Marsden Hartley (1877-1943) - Finnish Yankee Wrestler
Marsden Hartley (1877-1943)
Finnish Yankee Wrestler, 1938
(Private collection )
Le peintre américain Marsden Hartley a séjourné à Paris dès 1912,
période à laquelle il a fait partie du cercle de Gertrude Stein. L'année
suivante il rencontre à Berlin, Vassily Kandinsky par lequel il est
très impressionné au point de commencer à peindre une série de peintures
abstraites, avec des formes aux contours très nets et aux couleurs
vives C'est à cette époque aussi qu'il entame une histoire d'amour avec
un officier allemand qui sera tué au combat pendant la Première Guerre
mondiale et le laissera inconsolable. Il enchaînera ensuite les
aller-retour entre l'Europe et les Etats-Unis avant de se fixer en 1937
dans le Maine après avoir déclaré qu'il voulait devenir «le peintre du
Maine» et dépeindre la vie américaine à un niveau local. Hartley se
rapproche alors du mouvement régionaliste, un groupe d'artistes actif du
début au milieu du 20ème siècle et qui a tenté de représenter un"art
américain différent". Il a continué à peindre dans le Maine, jusqu'à son
décès en 1943.
Hartley a trouvé un expressionnisme original et très personnel qui donne toute sa mesure non pas tant dans ses natures mortes (assez rares) que dans les peintures des paysages et montagnes austères et tourmentés du Maine qu'il a merveilleusement peints.
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Hartley a trouvé un expressionnisme original et très personnel qui donne toute sa mesure non pas tant dans ses natures mortes (assez rares) que dans les peintures des paysages et montagnes austères et tourmentés du Maine qu'il a merveilleusement peints.
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mercredi 12 avril 2017
mardi 11 avril 2017
lundi 10 avril 2017
dimanche 9 avril 2017
Paul Cézanne (1839-1906) - L'avocat (l'oncle Dominique)
Paul Cézanne (1839-1906)
L'avocat (l'oncle Dominique) 1866.
Musée d'Orsay, Paris
Notice du Musée d'Orsay a propos de cette oeuvre :
En novembre 1866, un ami aixois de Cézanne, Valabrègue, rapporte à Zola l'extraordinaire rapidité d'exécution manifestée à cette époque par le jeune Paul : "Je n'ai posé [...] qu'un jour. L'oncle sert plus souvent de modèle. Chaque après-midi, un portrait de lui apparaît".
Installé à Aix depuis la fin de l'été, Cézanne se livre alors à sa première véritable campagne de peinture. Il exécute avec fougue un ensemble de natures mortes et de portraits, dont une dizaine de toiles d'après son oncle maternel, l'huissier Dominique Aubert. Le modèle est représenté sous différents angles, costumé en moine, ou coiffé d'un turban, ou encore d'un bonnet de coton, sans que l'on sache le sens profond de ces travestissements.
Dans cette version, le modèle montré en avocat revêt un aspect des plus solennels. Cette curieuse effigie à mi-corps est dotée d'une certaine monumentalité que vient renforcer le contraste de l'habit noir se détachant sur le fond blanc, fort contraste fréquent dans la peinture espagnole de l'Age d'or et repris par Manet.
L'emploi du couteau à palette - technique empruntée à Courbet - durant cette période permet à Cézanne de maçonner ses compositions en lourds aplats. Il adopte ainsi une manière qu'il allait plus tard qualifier de "couillarde".
Cette oeuvre de jeunesse, comme toute celles exécutées au cours de ces quelques mois à Aix, marque une étape décisive dans la carrière de l'artiste. C'est alors que Cézanne s'affirme et qu'il devient véritablement un peintre.
samedi 8 avril 2017
vendredi 7 avril 2017
Yannis Tsarouchis (1910-1989) - Sailor
Yannis Tsarouchis (1910-1989)
Sailor
Private collection
Yannis Tsarouchis (1910-1989)
( Γιάννης Τσαρούχης) était un peintre grec né au Pirée et formé à l'
Ecole des Beaux-Arts d'Athènes (1929-1935). Entre 1925 et 1930, il
réalise des peintures sur le motif et des décors de théâtre. En 1935 et
1936, il se rend Istanbul, en Italie à Paris où il rencontre des
artistes comme Henri Matisse et Alberto Giacometti.
Il
affectionnait particulièrement les portraits des marins et militaires
croisés dès son enfance dans le port du Pirée où il naquit.
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jeudi 6 avril 2017
mercredi 5 avril 2017
mardi 4 avril 2017
Thomas Eakins (1844-1916) - Between Rounds 1899
Thomas Eakins ( 1844-1916)
Between Rounds 1899
Philadelphia Museum of Art
Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...
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lundi 3 avril 2017
Corneille de Lyon (1500-1575) - Portrait de Francois de Montmorency
Corneille de Lyon (1500-1575)
Francois de Montmorency, 1570
L'art de Corneille de Lyon est novateur et tranche avec les canons du portrait de l'époque. Produites en grande quantité, ces œuvres trouvent leur public et le terme de « Corneille » est communément utilisé pour désigner ces portraits de petits formats qui sont presque des "miniatures".
Après sa mort, il tombe progressivement dans l'oubli. Redécouvert au 19e siècle, l'établissement du corpus de ces œuvres se révèle complexe et passe par des périodes de confusions et d'erreurs. La première synthèse complète sur l'artiste n'est publiée qu'en 1996 par Dubois de Groër :
Corneille réussit « la synthèse de sa culture nordique et de la tradition de Perréal, vive à Lyon. Naturels et immédiats, toujours vifs d'expression et lumineux de matière, ses portraits, tels ceux de Pierre Aymeric ou de la duchesse d'Étampes, se caractérisent, selon les cas, par des accents graphiques francs qui se distinguent de la manière plus fondue de Clouet et s'inscrivent dans le lignage d'un Jacob Cornelisz van Oostsanen ou d'un Lucas de Leyde, ou par une fluidité de matière et une transparence dans les carnations qui lui sont propres et qui sont inédites ».
Il travaille principalement à l’huile sur des supports de bois. Il peint les zones de chair très légèrement alors que les arrière-plans naturels sont plus forts. Son style se rapproche de celui d’Hans Holbein l'Ancien, particulièrement dans l’utilisation de bordures.
D'origine hollandaise, Corneille arrive au début des années 1530 à Lyon. Il connaît immédiatement une grande réussite dans le genre du portrait et devient peintre royal, titre qu'il garde toute sa vie. Marié à une Lyonnaise, bien intégré dans sa cité et jouissant d'une aisance confortable, il ne la quitte pas même durant les guerres de religion. Protestant, il est persécuté et revient à la religion catholique pour éviter l'exil.
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dimanche 2 avril 2017
samedi 1 avril 2017
vendredi 31 mars 2017
jeudi 30 mars 2017
Emile Friant (1863-1932)
Emile Friant (1863-1932)
Autoportrait en gris clair, 1887
Musée des Beaux Arts de Nancy, France
En 1883, Emile Friant obtient le Second grand prix de Rome avec un tableau intitulé Œdipe maudit son fils Polynice. En 1885, il rencontre Constant Coquelin (1841-1909), l’un des plus grands comédiens français de l’époque qui créa en 1897 le rôle du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Coquelin devint l’un des principaux mécènes de Friant.
Au cours de l’année 1886, il voyage à l’étranger, d’abord en Belgique et aux Pays-Bas avec les peintres Henri Royer et Armand Lejeune, puis en Italie avec Constant Coquelin.
La consécration arrive très vite.
En 1889 – il a 26 ans – il présente La Toussaint au Salon des Beaux-arts. Cet immense tableau de de 3,34 × 2,54 mètres, obtient le prix spécial du Salon puis, la même année, la médaille d’or de l’exposition universelle de Paris. Friant est fait Chevalier de la Légion d’honneur.
Son succès ne se démentira plus.
mercredi 29 mars 2017
mardi 28 mars 2017
lundi 27 mars 2017
dimanche 26 mars 2017
samedi 25 mars 2017
E. Irving Couse (1866–1936)
E. Irving Couse (1866–1936)
Elk-Foot of the Taos Tribe 1909
Smithsonian American Art Museum
Eanger Irving Couse was an American artist and a founding member and first president of the Taos Society of Artists. He is noted for paintings of Native Americans, New Mexico, and the American Southwest.
His works won recognition and numerous awards from such institutions as the following: the Paris Salon, the Art Institute of Chicago, the National Academy of Design (Altman prize, 1916); and the Salmagundi Club (Isidor prize, 1917). He was awarded the Lippincott prize from the Pennsylvania Academy of Fine Arts (1921). He received awards from the American Exposition, Buffalo; the Boston Art Club, the Corcoran Gallery, and the Panama Pacific International Exposition in San Francisco (silver medal, 1915). His works are held in many museums in the United States and around the world
His house and studio in Taos have been preserved as the Eanger Irving Couse House and Studio—Joseph Henry Sharp Studios, which is listed on the National Register of Historic Places and the New Mexico Register of Cultural Properties.
vendredi 24 mars 2017
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