Collection virtuelle sur le thème du portrait masculin en peinture, dessin, sculpture et photographie. Chaque portrait est analysé et commenté en français et, quelquefois, détaillé dans un podcast. Biographie de peintres, sculpteurs, photographes et artistes. Portraits historiques, autoportraits, Nus académiques, portraits officiels, Histoire de la mode, Histoire du costume, Histoire de l'art.
dimanche 2 avril 2017
samedi 1 avril 2017
vendredi 31 mars 2017
jeudi 30 mars 2017
Emile Friant (1863-1932)
Emile Friant (1863-1932)
Autoportrait en gris clair, 1887
Musée des Beaux Arts de Nancy, France
En 1883, Emile Friant obtient le Second grand prix de Rome avec un tableau intitulé Œdipe maudit son fils Polynice. En 1885, il rencontre Constant Coquelin (1841-1909), l’un des plus grands comédiens français de l’époque qui créa en 1897 le rôle du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Coquelin devint l’un des principaux mécènes de Friant.
Au cours de l’année 1886, il voyage à l’étranger, d’abord en Belgique et aux Pays-Bas avec les peintres Henri Royer et Armand Lejeune, puis en Italie avec Constant Coquelin.
La consécration arrive très vite.
En 1889 – il a 26 ans – il présente La Toussaint au Salon des Beaux-arts. Cet immense tableau de de 3,34 × 2,54 mètres, obtient le prix spécial du Salon puis, la même année, la médaille d’or de l’exposition universelle de Paris. Friant est fait Chevalier de la Légion d’honneur.
Son succès ne se démentira plus.
mercredi 29 mars 2017
mardi 28 mars 2017
lundi 27 mars 2017
dimanche 26 mars 2017
samedi 25 mars 2017
E. Irving Couse (1866–1936)
E. Irving Couse (1866–1936)
Elk-Foot of the Taos Tribe 1909
Smithsonian American Art Museum
Eanger Irving Couse was an American artist and a founding member and first president of the Taos Society of Artists. He is noted for paintings of Native Americans, New Mexico, and the American Southwest.
His works won recognition and numerous awards from such institutions as the following: the Paris Salon, the Art Institute of Chicago, the National Academy of Design (Altman prize, 1916); and the Salmagundi Club (Isidor prize, 1917). He was awarded the Lippincott prize from the Pennsylvania Academy of Fine Arts (1921). He received awards from the American Exposition, Buffalo; the Boston Art Club, the Corcoran Gallery, and the Panama Pacific International Exposition in San Francisco (silver medal, 1915). His works are held in many museums in the United States and around the world
His house and studio in Taos have been preserved as the Eanger Irving Couse House and Studio—Joseph Henry Sharp Studios, which is listed on the National Register of Historic Places and the New Mexico Register of Cultural Properties.
vendredi 24 mars 2017
jeudi 23 mars 2017
Milton Gendel (bn. 1918...)
Milton Gendel (bn. 1918...)
Andre Leon Talley & Lord Snowdon in Fendi furs
Ruspoli Palace, 1987
Milton Gendel (born December 16, 1918 in New York) is an American photographer and art critic who worked for most of his career in Italy.
Milton Gendel has lived in Rome since 1949. As a correspondent for ARTnews, he wrote articles about Italian artists such as Alberto Burri and Toti Scialoja. Gendel's photographs capture artists and intellectuals against the background of the transformation of Italy during the postwar economic boom. In 1945-46, while stationed in China with the United States Army, he captured the tumultuous period between the Japanese surrender and the advent of civil war that brought the Communists to power.
Gendel's work was the subject of dual retrospective exhibitions at the Museo Carlo Bilotti and the American Academy in Rome in 2011.
He had his first American exhibition in New York in 2008, at the age of 90 !
mercredi 22 mars 2017
Andrea Mantegna (1431-1506)
Andrea Mantegna (1431-1506)
Dessin préparatoire (pour un christ ressuscité ?)
Un certain nombre de dessins de la main de Mantegna ont été retrouvés : certains sont des scènes préparatoires à des compositions peintes, des esquisses donc, et d'autres non. Ceux-ci témoignent d'une précision de trait, d'une ligne assurée, d'une maîtrise parfaite des volumes, par l'emploi de l'encre et parfois du fusain. Leur statut pose problème dans la mesure où certains ont été interprétés en gravure, d'autres ont servi comme modèle préparatoire à des objets de décoration.
Sa propre technique et celle de son ou ses collaborateurs se caractérisent par les formes puissamment marquées du dessin, et par les hachures de forme oblique pour marquer les ombres, l'utilisation des tailles parallèles et du zigzag, héritée de la manière large florentine et notamment de Pollaiuolo.
On trouve souvent les épreuves en deux tirages différents. Pour le premier, les épreuves ont été réalisées au rouleau, ou même par pression manuelle, et elles sont faiblement teintées ; pour le second, a été employé la presse, et l'encre apparaît plus marquée sur le papier. Au moins six plaques de cuivre sont travaillées des deux côtés. La plupart des dessins originaux sont peut-être perdus à jamais, sauf Le Christ ressuscité entre saint André et Longin et La Descente aux limbes. Les épreuves qui nous sont parvenues, souvent tirées de plaques usées, regravées, ne permettent pas d’apprécier pleinement l’art du graveur. Quelques excellentes épreuves sont cependant conservées.
Parmi les thèmes exploités, on trouve des triomphes romains, des bacchanales, des scènes mythologiques (Hercule et Antée, des dieux marins), ou bibliques dont Judith avec la tête d'Holopherne, la Déposition de la Croix, la Mise au Tombeau, la Résurrection, l'Homme de Douleurs, la Vierge. Ses chefs-d'œuvre sont le Combat de dieux marins, frise en raccord sur deux plaques, et une Vierge de l'humilité dite Vierge à l'Enfant avec nimbe, auxquels on peut ajouter les deux Bacchanales.
____________________________________________
2017 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
mardi 21 mars 2017
Ferdinand Hodler (1853-1918) - The Orator
Ferdinand Hodler (1853-1918)
The Orator 1912.
Ferdinand Hodler est un peintre suisse, considéré comme le peintre suisse qui a le plus marqué la fin du 19e et le début du 20e siècle. Ami de Klimt et de Jawlensky, admiré par Puvis de Chavannes, Rodin et Kandinsky, Hodler est l’un des principaux moteurs de la modernité dans l’Europe de la Belle Époque. Son œuvre, puissante, navigue entre réalisme, symbolisme et expressionnisme. Au cours de sa carrière, il aura touché à tous les genres, privilégiant le portrait - y compris l'autoportrait (une cinquantaine d'autoportraits réalisés entre l'âge de 19 ans et celui de 64 ans, nombre qui n'a été dépassé que par Rembrandt)1, le paysage, la peinture historique et monumentale et les compositions de figures. Hodler renouvelle la peinture murale et le paysage alpestre qu'il « libère de tout élément anecdotique » et où il adopte le principe du parallélisme (notamment dans ses vues du Léman.
________________________________
2017 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
2017 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
lundi 20 mars 2017
Antonello da Messina (1430-1479)
Antonello da Messina (1430-1479)
Portrait of a man (faux autoportrait)
Huile sur peuplier (33,5 x 23, 5cm), 1473
The National Gallery, London
Huile sur peuplier (33,5 x 23, 5cm), 1473
The National Gallery, London
Il a été suggéré a plusieurs reprises par le passé que cette œuvre tardive pourrait être un autoportrait d'Antonello da Messina, bien que cette hypothèse se ne soit plus du tout en vogue aujourd'hui et que la National Gallery de Londres ou il est conservée ne le présente pas comme un autoportrait . AL notice dit :
" Le "Portrait d'un homme" d'Antonello est probablement une œuvre relativement tardive. Il est probable qu'il y avait à l'origine un parapet à la base de la toile portant la signature du peintre, mais celui-ci a été supprimé. Antonello est l'un des premiers artistes italiens qui ait appris de l'art néerlandais. L'attention portée aux détails et l'intensité de l'expression de ce portrait sont comparables aux portraits des Pays-Bas. La maîtrise de la peinture à l'huile par Antonello lui permet d'obtenir ces effets. "
L'œuvre représente un homme dont les vêtements appartenaient à la classe moyenne de l'époque. Il porte un chemisier en cuir sous lequel une chemise blanche est visible et un béret en tissu rouge.
Il est représenté de trois quarts, contrairement à la tradition de l’époque.
L'analyse aux rayons X a prouvé qu'à l'origine, les yeux avaient une direction différente.
Ce portrait a été imprimé sur les billet italien de 5 000 lires de 1979 à 1983.
____________________________________________
2017 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
dimanche 19 mars 2017
samedi 18 mars 2017
vendredi 17 mars 2017
George Catlin (1796-1872)
George Catlin (1796-1872)
Broken Arms
Smithsonian American Art Museum
George Catlin est un artiste-peintre américain spécialisé dans la représentation des Indiens d'Amérique et de leurs us et coutumes.
En 1821, George Catlin abandonne une brillante carrière d'avocat, pour se consacrer а sa passion : peindre les indiens. Il voyage beaucoup dans les vastes territoires américains, et rapporte des peintures, des dessins et des objets d'artisanat. Son œuvre offre un témoignage essentiel sur la culture amérindienne.
Son style est caractérisé par un trait synthétique et un minimalisme des couleurs, révélateur des conditions difficiles de ses voyages, et de la rapidité d'exécution nécessaire. En 1838, Catlin crée l'Indian Gallery, destinée à rassembler le matériel qu'il a constitué. Elle est présentée sur la côte Est des Etats-Unis, ainsi qu'en Europe, oщ elle rencontre un grand succès.
En 1845, Le roi de France Louis-Philippe reçoit à Paris, au Palais des Tuileries, le peintre américain George Catlin accompagné d'une troupe de danseurs amérindiens. Ces derniers interprètent un spectacle de danses traditionnelles. Le roi et la Cour sont charmés et impressionnés par le coup de pinceau artistique du maître qui peint l'évènement. Louis-Philippe commanda une série de toiles de l'artiste. Ces œuvres sont exposées au Musée du Quai Branly à Paris
En 1852, victime d'une spéculation financière, Catlin fait faillite et, s'intégrant difficilement à la vie urbaine, il repart en voyage parmi les tribus d'Indiens. En 1860, il tente l'exploration de la jungle équatoriale sud-américaine, mais n'y retrouve pas son rapport particulier avec le monde amérindien.
jeudi 16 mars 2017
mercredi 15 mars 2017
mardi 14 mars 2017
Alexander Yakovlev (1887-1938)
Alexander Yakovlev (1887-1938)
Portait of the opera singer Fedor Chaliapine, 1917
Alexandre Yevgenievich Jacovleff (Александр вгеньевич Яковлев) était un peintre néoclassique, dessinateur, graveur et dessinateur. Apres la révolution soviétique, Jacovleff s’installa à Paris et obtint la nationalité française. Entre 1924 et 1925, il participe à la Croisière Noire dans le désert du Sahara et l' Afrique équatoriale organisée par André Citroën. Ses peintures africaines rencontrèrent alors un vif succès.a tel point qu'en 1926, il reçut la Légion d'honneur du gouvernement français.
En 1928, il organisa sa première grande exposition personnelle à Moscou.
Entre 1931 et 1932, il fut conseiller artistique d'une autre expédition Citroën, cette fois en Asie au cours de laquelle il parcourut la Syrie, l' Iran, l' Afghanistan, la Mongolie et la Chine et créa plusieurs de ses peintures orientalistes. De 1934 à 1937, Jacovleff fut directeur du département de peinture de l' école du Musée des beaux-arts de Boston mais passa les derniers mois de sa vie à Paris et à Capri.
Il mourut à Paris en 1938.
2018 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
lundi 13 mars 2017
dimanche 12 mars 2017
Scipione Pulzone (1550-1598) - Portrait of Jacopo Boncompagni
Scipione Pulzone detto Il Gaetano (1550-1598)
Portrait of Jacopo Boncompagni (1574).
Frick Collection, New York
Frick Collection, New York
Dans ce portrait, Scipione Pulzone surnommé Il Gaetano, atteint un réalisme inédit grâce, notamment, au rendu minutieux des détails. Il va jusqu'à supprimer toute trace de pinceau pour obtenir la surface la plus lisse possible, ajoutant ainsi au raffinement du portrait. L'armure éblouissante de Boncompagni affiche des techniques de gaufrage, de damasquinage, de bleuissement et de dorure. La représentation du haut-de-chausse (la culotte) de Pulzone - tissée avec des fils d'or et d'argent - de même que de la brachetta (la braguette rembourrée) montre un degré égal de précision. La lumière qui rebondit sur le plastron donne un effet tactile à la surface polie du métal. La représentation magistrale des jeux de lumière dans les moindres détails, comme à la lisière du rideau, renforce l'illusion de réalisme. En y regardant de plus près, on constate d'ailleurs que le modèle est représenté sur une toile fictive dont le bord est partiellement recouvert par le rideau bleu ! Avec ce dispositif pictural, Pulzone encourage le spectateur à comparer ses compétences à celles de l'ancien peintre Parrhasius, qui avait trompé son rival Zeuxis avec une peinture de rideau.
Quant au personnage représenté, il s'agit donc de Jacopo Boncompagni, fils naturel du pape Grégoire XIII, qui s'installa à Rome en 1572 lorsque son père fut élu pape et qu'il devint gouverneur du Castel Sant'Angelo et chef de l'armée papale. Pour ce nouveau venu dans la noble société romaine, ce portrait en armure était destiné à faire connaitre clairement son rang et à propager son apparence auprès de ceux qui ne le connaissaient pas. Bien que l'armure ait été déjà de moins en moins utilisée à cette époque sur les champs de bataille, elle continuait d'être considérée comme un symbole de virilité, de valeur militaire, de richesse, de statut social et, surtout, de lignage antique. Cette représentation reflète donc, avant tout, le rang important du modèle. La figure de Saint-Michel gravé sur le pectoral de l 'armure n'est pas uniquement une référence au Castel Sant'Angelo mais aussi au rôle de Boncompagni lui-même en tant que protecteur de l'Eglise. Ses compétences militaires sont représentées avec le dieu Mars sur le casque et avec le gant en acier placé sur la table. Sur les bandeaux dorés qui retiennent le plastron et les protections des épaules et des bras, sont représentés plusieurs trophées attestant des prouesses militaires du modèle. Dans le même esprit de démonstration des prouesses militaires de Boncompagni, on aperçoit le long de la bande centrale du plastron et à la base du casque, des représentations de Turcs captifs, commémorant la récente victoire sur les Ottomans à la bataille de Lépante en 1571. En supplément de ces motifs martiaux, cette prodigieuse armure sculptée comporte aussi des symboles attestant de la richesse, de la prospérité et du statut éminent du personnage, comme des cornes d'abondance et des figures grotesques portant des jarres de fruits.
Un mot enfin de la braghetta, qui elle aussi devait indiquer clairement au spectateur de la Renaissance, la puissance du personnage. Cette proéminence marquée valorisait le membre viril et par là même la puissance de son possesseur. Jusque dans les années 1580, les braguettes furent de plus en plus volumineuses chez les aristocrates, les princes et les rois, alors que chez les hommes du peuple elles étaient nettement moins voyantes voir inexistantes. Comme le rappelle Colette Gouvion dans son ouvrage "Une histoire politique du Pantalon " (Seuil, 2010) : « Qu'il s 'agisse de Charles Quint, peint par Le Titien, de François Ier par les Clouet ou de Maximilien II par Antonio Moro… On rembourre la fameuse poche. On l’assortit au pourpoint. On l’orne de rubans, dorures, joyaux. Et on y loge, aux côtés de ses attributs, mouchoir, monnaie, et même fruits que l’on y fait mûrir pour les offrir, bien tièdes à des dames !». Bon appétit !
samedi 11 mars 2017
vendredi 10 mars 2017
jeudi 9 mars 2017
mercredi 8 mars 2017
mardi 7 mars 2017
lundi 6 mars 2017
dimanche 5 mars 2017
samedi 4 mars 2017
vendredi 3 mars 2017
Thomas Eakins (1844-1916)- Portrait of Douglass Morgan Hall
Thomas Eakins (1844-1916)
Portrait of Douglass Morgan Hall, ca 1899
Thomas Cowperthwaite Eakins est un peintre, sculpteur et photographe américain, associé au courant moderniste du réalisme américain. Admis à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jean-Léon Gérôme, puis de Léon Bonnat de 1866 à 1868, il séjourne ensuite quelque temps à Pont-Aven à l'instigation de Robert Wylie. Il voyage ensuite en Espagne avant de retourner aux États-Unis où il commence une brillante carrière de peintre réaliste et se spécialise dans la peinture des sportifs (boxeurs, lutteurs, rameurs, joueurs de base ball... ). Amoureux de la vérité optique, il s'intéresse aussi à la photographie. En 1882, il devient professeur à l'académie des beaux-arts de Pennsylvanie, une école d'art avant-gardiste où l'on enseigne notamment la photographie. En 1886, il perd son poste de professeur à l'académie pour avoir admis un public féminin lors d'un cours d'anatomie d'après modèle masculin...
____________________________________________
2017 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
jeudi 2 mars 2017
mercredi 1 mars 2017
mardi 28 février 2017
lundi 27 février 2017
dimanche 26 février 2017
samedi 25 février 2017
jeudi 23 février 2017
mercredi 22 février 2017
Anthony van Dyck (1599-1641) - James Stuart (1612–1655), Duke of Richmond and Lennox
Anthony van Dyck (1599-1641)
James Stuart (1612–1655), Duke of Richmond and Lennox
Anthony van Dyck est un peintre et graveur baroque flamand, surtout portraitiste, qui a été le principal peintre de cour en Angleterre, après avoir connu un grand succès en Italie et en Flandre. Il est notamment réputé pour les portraits qu'il réalisa du roi Charles Ier d'Angleterre, de sa famille et de la cour, peints avec une élégance décontractée qui influencera notablement les portraitistes anglais pendant près d'un siècle et demi. Il peignait également des sujets religieux et mythologiques, et était aussi un maître de la gravure à l'eau-forte.
2017 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
mardi 21 février 2017
lundi 20 février 2017
dimanche 19 février 2017
samedi 18 février 2017
Joseph Ducreux (1735-1802) - Le discret (autoportrait)
Joseph Ducreux (1735-1802)
Le discret (autoportrait)
Ducreux a commencé à étudier son art avec son père, peintre également. А Paris en 1760, il travaille avec Maurice Quentin de La Tour, spécialiste du portrait mais c'est Jean-Baptiste Greuze qui a l'influence la plus importante sur sa technique pictural . Spécialiste du portrait, Ducreux a pour modèles de ses premiers pastels : Pierre-Jean Mariette, le Comte de Caylus. Ces œuvres sont souvent des copies d’après Georges de La Tour. Ses autoportraits bien connus de la fin des années 1780 montrent son intention de rompre avec la tradition et son intérêt pour ce que l'on appelle alors la physionomie, une pseudo-science se basant sur le visage de quelqu’un pour définir son caractère et sa personnalité. C'est ainsi que Ducreux tente de capturer et de rendre la personnalité de ses modèles.
En 1769, Ducreux est envoyé à Vienne pour peindre Marie-Antoinette avant qu’elle ne quitte son pays natal pour épouser Louis XVI. Fait baron, il devient le premier peintre de la Reine en remerciement des services rendus a la souveraine et bien qu’il ne soit pas membre de l’Académie royale de peinture.
La Révolution française le contraint à s’installer а Londres, où il dessine les derniers portraits de Louis XVI juste avant son exécution. De retour а Paris en 1793, Jacques Louis David s’associe à lui et l’aide à poursuivre une carrière officielle. La résidence de Ducreux devient un salon informel où les artistes se font portraiturer. Ducreux a également joué un rôle politique important du fait du carnet d'adresses considérable qu'il possédait en tan que peintre de France mais aussi de la cour d’Allemagne et celle d’Angleterre. Il a connu les personnages marquants de son époque et a laissé des documents précieux pour les historiens.
Ducreux était aussi célèbre pour avoir le caractère le plus irascible du monde et pour être presque constamment en colère. L’habitude qu’avait ce peintre de refaire souvent son autoportrait, dans des attitudes différentes, lui facilita sans doute le talent de saisir si bien l’expression des physionomies. Son autoportrait connu sous le nom du Moqueur est son plus remarquable.
____________________________________________
2017 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
vendredi 17 février 2017
jeudi 16 février 2017
mercredi 15 février 2017
mardi 14 février 2017
Aleksander Orlowski (1777-1832)
Aleksander Orlowski (1777-1832)
Autoportrait
Le peintre et dessinateur polonais Aleksander Orłowski fut un pionnier de la lithographie dans l' empire russe. Fils d'un tavernier, il manifesta très tôt un talent pour le dessin et ses etudes aupres de Jan Piotr Norblin furent financés par sa bienfaitrice Izabela Czartoryska. En 1793, Orłowski rejoignit l' armée polonaise et combattit dans le soulèvement de Kościuszko contre la Russie impériale et la Prusse. Blessé, il retourna à Varsovie pour y poursuivre ses études, financées cette fois ci par le prince Jуzef Poniatowski. Il put ainsi étudié avec Marcello Bacciarelli et Wincenty Lesserowicz.
En 1802, après les partitions de la Pologne, il s'installe en Russie, où il devient un pionnier de la lithographie.
Ses oeuvres comprennent d'innombrables esquisses de la vie quotidienne en Pologne et en Russie, ainsi que des scènes du soulèvement de Kościuszko et d'autres guerres polonaises.
2017 - Men Portraits
Un blog de Francis Rousseau
lundi 13 février 2017
dimanche 12 février 2017
Inscription à :
Articles (Atom)