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vendredi 26 août 2022

Pierre-Auguste Renoir (French, 1841-1919) - Albert Cahen d'Anvers


Pierre-Auguste Renoir (French, 1841-1919) Albert Cahen d'Anvers 1881 Huile sur toile, 79.9 x 63.8 cm. The J. Paul Getty Museum, Malibu CA


Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Albert Cahen d'Anvers 1881
Huile sur toile, 79.9 x 63.8 cm.
The J. Paul Getty Museum, Malibu CA


Albert Cahen fut un compositeur français, issu d’une famille de banquiers anversois, les Cahen d’Anvers. Il fut l’élève du compositeur César Franck. Il est notamment connu pour ses opérettes et ce sont ses “mélodies” qui lui permettent de passer à la postérité. Parmi ses oeuvres totalement oubléies aujourd'hui  : Jean le Précurseur, poème biblique (1874) ou encore La Belle au Bois Dormant (1886), Fleur des Neiges,(1891) ballet en 1 acte  ou encore La Femme de Claude, (1896). Habitant à Paris au 118, rue de Grenelle, dans le petit hôtel de Villars (aujourd'hui collège Paul Claudel-d'Hulst), il fit faire ce très beau  portrait par Auguste Renoir en 1881.

C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine. L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.
Huit ans plus tard, en avril 1862, le jeune Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.
Avec ses amis du Café Guerbois, en particulier Bazille et Monet, il poursuit sls recherches sur la lumière naturelle, il travaille souvent «sur le motif» dans la forêt de Fontainebleau.
Ses recherches artistiques vont alors couvrir un large éventail, étant moins sûr que d'autres peintres de la direction à prendre, tenu qu'il est par la double nécessité de vendre des tableaux pour vivre et de se tailler une place sur la scène parisienne. En plus de belles oeuvres de vues citadines et de paysages, comme les vues de Paris qu'il peint avec Monet au printemps 1867 ("Le Pont des Arts"), son propos artistique s'exprime aussi dans de nombreuses scènes de genre, des portraits en plein air, comme "Les Fiancés", qui séduisent le spectateur par leur luminosité et leur expressivité.
À partir de 1864, il expose ou tente d'exposer au Salon. Accepté en 1864, refusé malgré l'intervention de Camille Corot en 1866, il n'eut pas davantage de chance l'année suivante, avec une "Diane chasseresse" qui permet de discerner l'influence qu'exerçait Gustave Courbet sur la production de Renoir à cette époque.
Il peut montrer sa "Lise à l'ombrelle" (1867) au Salon de 1868, œuvre influencée par Courbet.
Si Renoir, avec "La Grenouillère" et quelques autres toiles datées de 1869 et 1870, affirme les composantes essentielles de la peinture impressionniste, en particulier la division des tons, sa recherche délibérée d'une clarté accrue par une couche légère de peinture qui apparaît dès 1872, va caractériser l'exécution de la plupart des œuvres traditionnellement rattachées à sa période impressionniste: "La loge" (1874), "Le chemin montant dans les herbes" (1875), "Le Moulin de la Galette" (1876), "La balançoire" (1876), "Portrait de Jeanne Samary" (1877), "Les canotiers à Chatou".et son Autoportrait où son oeil vif ne perd aucun détail.
Ce parti pris semble bien constituer l'élément capital sur lequel s'appuient alors ses recherches plastiques et, petit à petit, naît une œuvre que certains n'hésiteront pas à qualifier d'anti-impressionniste.
Sa caractéristique principale est l'emploi d'une pâte plus ou moins épaisse mais toujours résineuse, c'est-à-dire, contrairement à la pâte d'un Monet, fort peu diluée dans l'essence de térébenthine, donc peu dégraissée.
Pendant ces années "misère", Renoir aura peint de fabuleuses toiles impressionnistes, aujourd'hui des chefs d'œuvres connus dans le monde entier.

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samedi 15 mai 2021

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) - L'homme sur un escalier

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) L'homme sur un escalier (c. 1876) Huile sur toile 167.5 x 65.3 cm. Hermitage Museum, St. Petersbourg

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
L'homme sur un escalier (c. 1876)
Huile sur toile 167.5 x 65.3 cm.
Hermitage Museum, St. Petersbourg


C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine. L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.
Huit ans plus tard, en avril 1862, le jeune Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.
Avec ses amis du Café Guerbois, en particulier Bazille et Monet, il poursuit sls recherches sur la lumière naturelle, il travaille souvent «sur le motif» dans la forêt de Fontainebleau.
Ses recherches artistiques vont alors couvrir un large éventail, étant moins sûr que d'autres peintres de la direction à prendre, tenu qu'il est par la double nécessité de vendre des tableaux pour vivre et de se tailler une place sur la scène parisienne. En plus de belles oeuvres de vues citadines et de paysages, comme les vues de Paris qu'il peint avec Monet au printemps 1867 ("Le Pont des Arts"), son propos artistique s'exprime aussi dans de nombreuses scènes de genre, des portraits en plein air, comme "Les Fiancés", qui séduisent le spectateur par leur luminosité et leur expressivité.
À partir de 1864, il expose ou tente d'exposer au Salon. Accepté en 1864, refusé malgré l'intervention de Camille Corot en 1866, il n'eut pas davantage de chance l'année suivante, avec une "Diane chasseresse" qui permet de discerner l'influence qu'exerçait Gustave Courbet sur la production de Renoir à cette époque.
Il peut montrer sa "Lise à l'ombrelle" (1867) au Salon de 1868, œuvre influencée par Courbet.
Si Renoir, avec "La Grenouillère" et quelques autres toiles datées de 1869 et 1870, affirme les composantes essentielles de la peinture impressionniste, en particulier la division des tons, sa recherche délibérée d'une clarté accrue par une couche légère de peinture qui apparaît dès 1872, va caractériser l'exécution de la plupart des œuvres traditionnellement rattachées à sa période impressionniste: "La loge" (1874), "Le chemin montant dans les herbes" (1875), "Le Moulin de la Galette" (1876), "La balançoire" (1876), "Portrait de Jeanne Samary" (1877), "Les canotiers à Chatou".et son Autoportrait où son oeil vif ne perd aucun détail.
Ce parti pris semble bien constituer l'élément capital sur lequel s'appuient alors ses recherches plastiques et, petit à petit, naît une œuvre que certains n'hésiteront pas à qualifier d'anti-impressionniste.
Sa caractéristique principale est l'emploi d'une pâte plus ou moins épaisse mais toujours résineuse, c'est-à-dire, contrairement à la pâte d'un Monet, fort peu diluée dans l'essence de térébenthine, donc peu dégraissée.
Pendant ces années "misère", Renoir aura peint de fabuleuses toiles impressionnistes, aujourd'hui des chefs d'œuvres connus dans le monde entier.

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vendredi 9 avril 2021

Charles Gleyre ( 1806-1874) - Trois fellahs

Charles Gleyre ( 1806-1874), Trois fellahs, 1835 , Musée cantonal des Beaux-arts de Lausanne, orientalisme


Charles Gleyre ( 1806-1874)
Trois fellahs, 1835
Musée cantonal des Beaux-arts de Lausanne

Charles Gleyre, est un peintre suisse, qui enseigna essentiellement son art à Paris. En 1834, il commence à travailler avec John Lowell Jr., un riche industriel et amateur d'art américain qu'il accompagne pour un long voyage vers la Sicile, la Grèce, l'Égypte, le Soudan, puis le Proche-Orient, en échange de dessins des sites archéologiques qu'ils visitent.
Plusieurs de ses tableaux orientalistes sont détruits dans un incendie au Caire en 1837.
En 1843 il est nommé à l'École des beaux-arts de Paris en 1843, en remplacement de Paul Delaroche de qui il récupère aussi l' atelier, surnommé La République.
L'art de Charles Gleyre art prône un retour assez conservateur à l'antique au point qu'il dira même à Claude Monet : « Rappelez-vous donc, jeune homme, que, quand on exécute une figure, on doit toujours penser à l'antique. » Le soir même, Claude Monet réunit Frédéric Bazille, Auguste Renoir et Alfred Sisley et leur suggère, de quitter l'atelier de Gleyre, ce qu'ils feront 15 jours plus tard, au printemps 1863. Sisley aussi sera indigné par le dédain de Gleyre pour le paysage et incitera ses amis à quitter son atelier et à peindre dans la nature...

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dimanche 11 octobre 2020

Edward Poynter (1836-1919) - Paul and Apollos

Edward Poynter (1836-1919) Paul and Apollos, 1872 Tate

Edward Poynter (1836-1919)
Paul and Apollos, 1872
Tate


Fils de l'architecte Ambrose Poynter, il est né à Paris. Il a commencé ses études au Brighton College avant de les poursuivre à Londres, à Rome (où il devint un admirateur de Michel-Ange) et avec Charles Gleyre à Paris (où il rencontra James McNeill Whistler).
Il est célèbre pour ses grands tableaux historiques, comme Israel en Égypte (1867), Visite de la Reine de Saba (1871-1875) et Le roi Salomon (1890) et a exposé à l'exposition annuelle du Royal Glasgow Institute of the Fine Arts. Poynter a occupé plusieurs postes officiels : il fut le premier Slade Professor de 1871 à 1875, fut principal de la National Art Training School de 1875 à 1881, directeur de la National Gallery de 1894 à 1904 (supervisant l'ouverture de la Tate Gallery), et devint membre de la Royal Academy en 1876. À la mort de Sir John Millais en 1896, Edward lui succéda comme Président de la Royal Academy et fut anobli  la même année. Il fut fait baronnet en 1902.
Poynter a épousé Agnes Macdonald dont la sœur Georgiana était la femme d'Edward Burne-Jones.


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jeudi 29 août 2019

Fransisco Laso (1823-1869) - Haravicu



Fransisco Laso (1823-1869) 
Haravicu
Oil on canvas,  1860
Museo Nacional de Bellas Artes, Lima, Perú.

Considéré comme l'un des premiers paysages «modernes» du Pérou, Haravicu est connu des autochtones pour être  l'une des dernières haltes ou refuges dans les montagnes péruviennes. Le terme "haravicu" désigne les poètes de l'empire Inca qui  transmettaient leur savoir de façon orale uniquement. Dans le tableau de Laso, le locuteur de gauche lève la main pendant que le groupe de personnages attend attentivement. En plaçant cette transmission de l'histoire et de la culture orales dans les montagnes péruviennes, Laso suggère que la mémoire d'un  passé  très ancien pouvait encore survivre au sein des peuples autochtones du Pérou, avant qu'ils n'entrent en communion à leur tour avec sommets  des Andes éternelles.

José Francisco Domingo Laso de la Vega et de los Ríos, dit Fransisco Laso était un peintre péruvien du XIXe siècle , précurseur de l' Indigenismo péruvien. et connu comme portraitiste.
Il a passé son enfance à Arequipa avant de déménager à Lima pour étudier le droit, mais l'a rapidement abandonné. Il s'inscrit à l'Académie de dessin et de peinture dirigée par le peintre équatorien Javier Córtez, où il rencontre le peintre péruvien Ignacio Merino , qui l'encourage à se perfectionner en Europe. Laso se rend à Paris en 1843, où il exerce dans l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre. En 1847, il fait un passage en Italie où il apprécie particulièrement les peintures de Véronèse.
En 1849, il revient  à Lima et y ouvre une école d'art.  Il voyage alors régulièrement à l'intérieur du Pérou peignant plusieurs endroits de la côte ainsi que les hauts plateaux andins, dans des œuvres  qui laissent toujours une place prépondérante à la vie et aux coutumes des indiens autochtones.  
Il meurt en1868,  victime de l'épidémie de fièvre jaune qui ravage alors Lima.

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lundi 3 juin 2019

Auguste Renoir (1841-1919) - Autoportrait 1875



Pierre-Auguste Renoir (1841–1919) 
Autoportrait (1875)
Huile sur toile , 39.1 x 31.7 cm. 
Sterling & Francine Clark Art Institute, Williamstown MA


C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine. L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.
Huit ans plus tard, en avril 1862,  le jeune Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.
Avec ses amis du Café Guerbois, en particulier Bazille et Monet, il poursuit sls recherches sur la lumière naturelle, il travaille souvent «sur le motif»  dans la forêt de Fontainebleau. 
Ses recherches artistiques vont alors couvrir un large éventail, étant moins sûr que d'autres peintres de la direction à prendre, tenu qu'il est par la double nécessité de vendre des tableaux pour vivre et de se tailler une place sur la scène parisienne.
En plus de belles oeuvres de vues citadines et de paysages, comme les vues de Paris qu'il peint avec Monet au printemps 1867 ("Le Pont des Arts"), son propos artistique s'exprime aussi dans de nombreuses scènes de genre, des portraits en plein air, comme "Les Fiancés", qui séduisent le spectateur par leur luminosité et leur expressivité. 
À partir de 1864, il expose ou tente d'exposer au Salon. Accepté en 1864, refusé malgré l'intervention de Camille Corot en 1866, il n'eut pas davantage de chance l'année suivante, avec une "Diane chasseresse" qui permet de discerner l'influence qu'exerçait Gustave Courbet sur la production de Renoir à cette époque.
Il peut montrer sa "Lise à l'ombrelle" (1867) au Salon de 1868, œuvre influencée par Courbet.
Si Renoir, avec "La Grenouillère" et quelques autres toiles datées de 1869 et 1870, affirme les composantes essentielles de la peinture impressionniste, en particulier la division des tons, sa recherche délibérée d'une clarté accrue par une couche légère de peinture qui apparaît dès 1872, va caractériser l'exécution de la plupart des œuvres traditionnellement rattachées à sa période impressionniste: "La loge" (1874), "Le chemin montant dans les herbes" (1875), "Le Moulin de la Galette" (1876), "La balançoire" (1876), "Portrait de Jeanne Samary" (1877), "Les canotiers à Chatou".et cet Autoportrait (ci dessus) où son oeil vif ne perd aucun détail.
Ce parti pris semble bien constituer l'élément capital sur lequel s'appuient alors ses recherches plastiques et, petit à petit, naît une œuvre que certains n'hésiteront pas à qualifier d'anti-impressionniste.
Sa caractéristique principale est l'emploi d'une pâte plus ou moins épaisse mais toujours résineuse, c'est-à-dire, contrairement à la pâte d'un Monet, fort peu diluée dans l'essence de térébenthine, donc peu dégraissée.
Pendant ces années "misère", Renoir aura peint de fabuleuses toiles impressionnistes, aujourd'hui des chefs d'oeuvres connus dans le monde entier.

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jeudi 9 août 2018

Marie-François Firmin-Girard (1828-1921) - Portrait d'un homme et de son chien.

http://menportraits.blogspot.com

Marie-François Firmin-Girard (1828-1921)
 Portrait d'un homme et de son chien.

François-Marie Firmin, dit Firmin-Girard, est un peintre d’histoire, de sujets religieux, de scènes de genre, de portraits, de paysages, de natures mortes et de fleurs.
Elève aux Beaux Arts de Paris de  de Charles Gleyre et Jean-Léon Gérôme,  il remporte le deuxième prix de Rome en 1861 et installe son atelier boulevard de Clichy à Paris.  Firmin-Girard fut certainement un des peintres les plus appréciés du public de son époque à Paris, à tel point qu'il fut qualifié par  Émile Zola, " artiste des plus convenus".

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samedi 2 juin 2018

Charles Gleyre (1806-1874) - Autoportrait 1834

http://astilllifecollection.blogspot.com

Charles Gleyre (1806-1874)
Autoportrait 1834 

Charles Gleyre, est un peintre suisse, qui enseigna essentiellement son art à Paris. En  1834, il commence à travailler avec  John Lowell Jr., un riche industriel et amateur d'art  américain qu'il accompagne pour un long voyage vers la Sicile, la Grèce, l'Égypte, le Soudan, puis le Proche-Orient, en échange de dessins des sites archéologiques qu'ils visitent.
Plusieurs de ses tableaux orientalistes sont  détruits dans un incendie au Caire en 1837. 
En 1843 il est nommé  à l'École des beaux-arts de Paris en 1843, en remplacement de Paul Delaroche de qui il récupère aussi l' atelier, surnommé La République.  
L'art de Charles Gleyre art prône un retour assez conservateur à l'antique au point qu'il dira même à Claude Monet : « Rappelez-vous donc, jeune homme, que, quand on exécute une figure, on doit toujours penser à l'antique. »  Le soir même, Claude Monet réunit Frédéric Bazille, Auguste Renoir et Alfred Sisley et leur suggère, de quitter l'atelier de Gleyre, ce qu'ils feront 15 jours plus tard, au printemps 1863. Sisley  aussi sera indigné par le dédain de Gleyre pour le paysage et  incitera ses amis à quitter son atelier et à peindre dans la nature...

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samedi 21 avril 2018

Charles Gleyre (1806-1874)


Charles Gleyre (1806-1874) 
43 portraits de peintres de l'atelier de Gleyre
Petit Palais, Musée des Beaux arts de la Ville de Paris 

lls étaient tous venus étudier l’art du nu et de l’anatomie dans ce célèbre atelier parisien de Charles Gleyre. Ce groupe de jeunes peintres bouillonnant d’imagination sera à l'origine  de l’impressionnisme en s'empressant d'abandonner l’atelier et les conseils de leur professeur des beaux-arts académiques. Ils formeront Les Intransigeants qui se bâteront contre les intransigeances de l’élite académique et du Salon jusqu’aux expositions indépendantes après 1868.
Parmi ces 43, on pourra s'amuser à reconnaitre  : Claude Monet, Frédéric Bazille, Alfred Sisley, Auguste Renoir, Charles-Joseph Beauverie, Gustave Brion, Eugène Castelnau, Alfred Chataud, Henri Bouchet-Doumenq, Hippolyte Dubois, Armand Félix, Marie Jobbé-Duval, Eugène Faure, Jean-Léon Gérôme, Jean-Louis Hamon, Carl Happel, Alexandre Lauwick, Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy, Eugène Lejeune, Alfred-Adolphe-Édouard Lepère, Daniel Ridgway Knight, François-Émile Ehrmann, Alexis-Paul Pachot d’Arzac, Henri-Pierre Picou, Edward Poynter,  Gaston Save, Louis Frédéric Schützenberger,  Félix Thomas, Auguste Toulmouche, James Abbott McNeill Whistler et Henri Zuber.