google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 PORTRAITS MASCULINS : LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 149 - Arno Breker, sculpture, politique et propagande

mercredi 23 juillet 2025

LES TABLEAUX QUI PARLENT N° 149 - Arno Breker, sculpture, politique et propagande

 


Arno Breker (1900-1991)
« Le Guerrier blessé », 1938, bronze 
147 x 125 x 118 cm.
Jardin du musée Arno Breker, Dusserldorf


« Le Guerrier blessé » est une œuvre troublante. Sculpté par un des artistes le plus controversé du 20e siècle qu’il a traversé au plus fort de son tumulte.  Sa période la plus sulfureuse étant celle de sa collaboration avec le régime National socialiste du 3eme Reich dont il a toujours clamé ne pas épouser les idées racistes mais dont il a tout de même dit je cite,  « accepter le principe par opportunisme et mégalomanie ».   
Cocteau qui ne manquait jamais un bon mot sur ces contemporains aurait dit de lui :  « Breker était peut être le premier des  génie en sculpture mais c’était à coup sûr le premier des idiots en politique «  
Ayant été proclamé en 1937 artiste officiel d’Adolf Hitler, il fut dénazifié  après guerre au motif qu’il  n’avait  jamais été membre  du Parti Nazi et qu’il avait sauvé plus d’un condamné par le régime. Pas de quoi devenir un « Juste » et d’autant 
qu’il refusa toujours d'exprimer le moindre regret ou la moindre  excuse pour avoir servi par son art la propagande Nazi, estimant que les artistes n'avaient rien à voir avec la politique. 
Il reste vrai cependant que pendant la guerre, sa position d’artiste officiel du régime, lui a permis d’intervenir plusieurs fois en faveur de nombreux artistes que les nazis poursuivaient, soit parce qu’ils étaient juifs, soit pour leur homosexualité, soit pour de simples raisons d’opposition à leur politique, comme les membres des partis communistes européens, par exemple. Ainsi à Paris, Arno Breker protégea réellement  Pablo Picasso, qui était alors communiste et lui évita des confrontations - on va dire pénibles pour de pas dire fatales -  avec la Gestapo de la Rue Lauriston. 

Pour connaitre la suite, visionner le podcast.

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